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Madagascar - Wikipédia

Madagascar

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Madagascar (homonymie). 

République de Madagascar
Republikan'i Madagasikara

Drapeau de Madagascar
(Détails)
Blason
(Détails)
Devise nationale : Tanindrazana, Fahafahana, Fandrosoana
(Patrie, liberté, progrès)
Langues officielles Malgache, Français
Capitale Antananarivo
18°54'57,11" S 47°31'18,19" E
Plus grande ville Antananarivo (1,2 millions d'habitants)
Président Marc Ravalomanana
Premier ministre Charles Rabemananjara
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 46e
587 040 km²
0,94%
Population
 - Totale (2005)
 - Densité
Classé 58e
18 040 341 hab.
30,73 hab./km²
Gentilé Malagasy, Malgache
Indépendance
 - Date
De la France
26 juin 1960
Monnaie Ariary (MGA)
Fuseau horaire UTC +3
Hymne national Ry Tanindrazanay malala ô
(Ô, Notre chère patrie)
Domaine internet .mg
Indicatif
téléphonique
+261

La République de Madagascar est un État insulaire, situé dans la partie occidentale de l'océan Indien, au large de l'Afrique de l'est dont il est séparé par le canal du Mozambique. Sa capitale est Antananarivo (Tananarive).

Durant la majeure partie du XIXe siècle, l'île fut administrée par le Royaume de Madagascar que l'invasion coloniale française de 1895 abolit ensuite. En 1960, Madagascar retrouve son indépendance mais demeure soumis à une forte influence française dans tous les domaines, et plus particulièrement sur le plan politique et économique.

La langue malgache est originaire d'Indonésie. Plus précisément, elle appartient au groupe dit "barito" de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes. Les autres langues de ce groupe sont parlées dans la province de Kalimantan Sud dans l'île de Bornéo.

Sommaire

[modifier] Histoire

Article détaillé : Histoire de Madagascar

D'après des recherches linguistiques menées par des chercheurs indonésianistes, la première occupation humaine à Madgascar remonte vers le VII-VIIIème siècles de notre ère. Ces pionniers sont originaires de l’Insulinde ou Archipel malais (actuelle Indonésie). En effet des marins-commerçants malais à la reherche d'épices vendues par la suite à la Chine, ont décidé d'installer à cette époque un relais ou base de ravitaillement à Madagascar sur leur route vers les côtes orientales de l'Afrique. Dans ce but, ils ont emmené avec eux pour occuper l'île des populations originaires de la partie centrale de Bornéo (région du sud-est-Barito), lieu où les navigateurs malais allèrent chercher le bois pour leur constructions navales. Ce qui explique la très grande affinité entre la langue malgache et les dialectes du Sud-est Barito faisant partie des langues Dayak. Parmi les navigateurs insulindiens figuraient aussi des marins originaires des régions du sud-est Sulawesi (connus plus tard sous le nom de Bugis, Makassar) ainsi que des marins nomades du détroit de Malacca connus probablement sous le nom de Malagas. Ces derniers ont certainement donné le nom aux futurs habitants de Madagascar , les Malagasy, d'autres commerçants ou migrants venus d'autres régions de l'Archipel malais (Indonésie) ont aussi fait partie de ces populations en provenance d'Indonésie parmi eux les Batak et la preuve reste la pratique de la seconde inhumation qui à Madagascar a pris le nom de "retournement des morts" ou famadihana.

Tous ces migrants ont peuplé la partie nord ouest de l'île, là où les mènent les courants marins nord-sud-ouest avec comme lieu de débarquement et d'installation entre l'île de Nosy-be et l'embouchure du fleuve Loza que les marins malais appellèrent Kuala (baie) devenu en Malgache An-Koala. Plus tard afin de favoriser leur occupation de l'île ces migrants ou colons ont été répartis sur la côte occidentale de la grande île jusqu'au futur Fort-Dauphin entre le IXème et le Xème siècles comme l'atteste les fouilles archéologiques (Irodo, Sarodrano,...) qui montrent une uniformité de la civilisation matérielle des Malagasy.

Les premières sociétés malgaches ont vu la préséance des marins sur les colons originaires de l'intérieur de Bornéo. Notons que ces derniers sont les plus nombreux et ont été transportés en famille à Madagascar ce qui expliquent pourquoi leur langue est conservée jusqu'à présent et connue sous le nom de langue Malgache car la langue se transmet par la mère (langue maternelle). Par contre les autres migrants : Malais, Javanais, originaires des îles Sulawesi (Célèbes), Sumatranais (Batak, Achinais) sont certainement venus en simples explorateurs sans leurs familles d'où on ne trouve dans la langue malgache que des "mots d'emprunts" à ces langues.

Les descendants marins-commerçants : Malais, Javanais, Achinais et originaires de Sulawesi ont constitué la classe nobilaire à Madagascar les 'Andriana' qui dérive de l'appelation Andi signifiant noble chez les originaires de Sulawesi.

Les populations originaires du Sud-est Barito furent les dépendants des premiers et portèrent le nom d'ulun (dépendant ou serviteur) devenu en Malagache olona (humain ou homme) ainsi que hova c'est-à-dire émigré ou encore Ntaolo qui dérive de To- Ulu signifiant dans les langues de Sulawesi : "peuples de l'intérieur". Certains parmi les nobles, en particulier les Achinais ,sont des Musulmans car Aceh a été converti à l'Islam (chiite?) dès le IXème siècle et ils sont connus à Madagascar sous le nom d'Onjatsy ou les peuples d'Atsy, transformation en Malagache du nom d'Aceh ou Asyi. Par ailleurs toutes les dynasties royales à Madagascar descendent de ces originaires de la région d'Aceh : les ZafiRaminia: les descendant de Raminia ou Ramni. Ce dernier est le nom de la région occidentale d'Aceh où se trouve le port de Lamuri et l'actuel Meulaboh. Il est fort probable que l'Ankoala a été gouverné par un vice-roi originaire d'Aceh ou de Java portant le titre de Raden Anon devenu en Malgache Randrianony et ce vers le IXème et Xème siècle. Professant la religion musulmane chiite cette cour royale d'Ankoala fut mise en relation constante avec les autres comptoirs musulmans de la côte orientale de l'Afrique (Qilwa, Zanzibar,..) tenus par des gens de la même confession qu'eux et des alliances matrimoniales ont eu certainement lieu vers le Xème et XIème siècle donnant naissance à des familles nobles portant l'appelation de Kazimambo qui dérive du Swahili, signifiant la "femme du roi ou reine" et donnant plus tard la dynastie des ZafiKazimambo, les "descendants de la Reine". L'arrivée de ces migrants venus d'Afrique orientale emmenant avec eux de nombreux serviteurs Noirs Africains provoquèrent le brassage entre les premiers habitants originaires d'Indonésie les Ntaolo appelés depuis par les Africains Vanjimbo devenu en Malgache Vazimba et signifiant les "autochtones", ils ont aussi appelés les Ntaolo les Ba lambo : les "hommes clairs de peau" devenus plus tard en Malagache Amboalambo. Et comme ces Africains sont venus la plus part en tant que soldats-serviteurs ils étaient aussi sans famille ce qui expliquent que malgré les premiers mélanges aves les femmes Ntaolo/Vazimba, la langue et coutumes n'ont guère changée. Il est à peu près sûr que ce furent ces Musulmans originaires d'Afrique oriental et de Basorah qui ont baptisé le nom définitif de l'île en Malagasybar/Madagasybar , le "pays des Malagas ou Madagas" devenu Madagascar (XIème siècle).

La disparition du royaume musulman chiite d'Aceh vers le début du Xème siècle sous les coups d'une nouvelle dynastie sunite coupa totalement les liens entre l'Archipel malais et Madagascar. Plus tard ces guerres de religions inter-musulmanes (sunite vs chiite) atteignent les rivages occidentales de l'Océan Indien ainsi que les côtes ouest de Madagascar à commencer par l'installation dans l'Ankoala. Ces guerres se transformèrent vite en pillages et traite des esclaves que subirent les Ntaolo/Vazimba qui préférèrent migrer à l'intérieur de l'île en remontant le cours des fleuves et leurs affluents: Mahajamba, Sofia, Bemarivo, Betsiboka, Ikopa , Mananara, Tsiribihina, Mania, Andratsay, Kitsamby, Onilahy, Mnagoky, Matsiatra,...Et les Nataolo donneront naissance aux différents clans: Tsimihety /Androna, Sihanaka, Merina, Bestileo, Antandroy, Mahafaly,...Les nobles (ZafiRaminia et ZafiKazimambo) ont migré vers la côte nord-est (alentours de Vohémar). Ce qui explique pourquoi la majorité des habitants de la grande île se trouvent confinés à l'intérieur des terres.

Jusqu'au XVIIIème siècle, d'autres immigrants se sont mélangés aux Malagasy qui sont constitués par un substrat indonésien originaire de Bornéo et des adstrats faits d'Arabes, Malais, Javanais, Indiens et plus tard des Européens donnant ainsi sa spécificté à la nation Malagasy qui est quasiment millénaire.

Les premiers royaumes typiquement Malagasy dont on peut établir l’histoire remontent aux environs du XIIe siècle, au centre de l’île. Les autres royaumes du littoral dont le souvenir s’est perpétué n’émergent qu’à partir du XVIIe siècle. On peut à cet égard énumérer les royaumes sakalava sur la côte ouest, ceux des betsimisaraka et des peuples du sud-est sur le littoral oriental, les royaumes betsileo au sud du pays merina, etc.

Les premiers contacts européens eurent lieu avec l'arrivée des portugais en 1500. Le capitaine de la flotte en question était Diogo Dias. Sur les hautes terres, un royaume prend son essor au début du XVIe siècle. Celui-ci ne devait cependant connaître l'apogée que sous le règne d’Andrianampoinimerina qui mourut en 1810. Ce dernier entreprit d’unifier le centre du pays, tout en laissant par testament à son successeur le soin d'unifier le reste de l’île, à travers l’expression : ny riaka no valamparihiko, « la mer [sera] la limite de ma rizière ». Ce fut donc avec son fils Radama Ier que l’entreprise d’unification proprement dite de Madagascar débuta. Les premières régions extra merina à être assimilées furent le pays bezanozano à l’est et les pays betsileo au sud.

Après l’accord "britannico-malagasy" de 1817 puis en échange de sa coopération pour mettre fin au commerce des esclaves avec l’étranger (1819), Radama reçut par l’intermédiaire de l’île Maurice l’assistance du Royaume-Uni pour moderniser le royaume et l'armée. C’est ainsi qu’en quelques années à peine, avec le titre de Roi de Madagascar que les Britanniques lui avaient reconnu, il réussit à rallier les trois-quarts de l’île, correspondant aux régions les plus riches et les plus peuplées. Virtuellement, il avait donc en fait rassemblé Madagascar, même si c’était à titre de suzerain, se contentant de contrôler les relations extérieures et de percevoir des "tributs" des autres régions, demeurées autonomes dans la gestion de leurs affaires internes.

Après le décès de Radama en 1828, le trône échut à son épouse, la reine Ranavalona Ire qui entreprit d’étendre un peu plus et de consolider le royaume laissé par son époux. Devant les menaces françaises (attaques inopinées de Gourbeyre en 1829) et celles que la propagande des missionnaires faisaient planer sur la pérennité des valeurs socio-culturelles malagasy, la reine Ranavalona décida en 1835 d’expulser les missionaires Européens qui avaient refusé de cesser le prosélytisme.

Elle décida malgré tout de poursuivre le processus de modernisation du royaume. Avec James Cameron, reparti avec les missionnaires, le plus connu d’entre ces techniciens étrangers était Jean Laborde, établi à Antananarivo dès 1831 pour ensuite y séjourner durant plus de quarante ans, jusqu'à sa disparition en 1878.Il aura créé un pôle industriel à Mantasoa, sous les ordres de Ranavalona I . Celle-ci avait besoin d'armement, de faïencerie, d'élevage de vers à soie, etc. Après la disparition de Ranavalona I en 1861, son fils lu succéda sous le nom de Radama II. Celui-ci choisit une politique d'ouverture aux européens, il fut notamment critiqué pour avoir attribué d'immenses concessions territoriales à des aventuriers comme le Français Joseph Lambert. Son règne devint vite de plus en plus contesté et il disparut en 1863, selon certains assasiné sur ordre du Premier Ministre Rainivoninahitriniony, d'autres soutiennent la thèse fut contraint à un exil secret dans une autre région du pays.

Son épouse qui devint alors reine sous le nom de Rasoherina. Par la même occasion, le Premier Ministre Hova (roturier), devint officiellement l'époux de la souveraine. Cette union était donc avant tout de nature politique, afin de symboliser le partage des pouvoirs entre la monarchie et la roture.

Sous Rasoherina, le royaume poursuivit sa modernisation, et il en sera de même avec les deux souveraines suivantes, Ranavalona II (1868-1883) qui se convertit au protestantisme et Ranavalona III (1883-1897).

À partir de 1864, la charge de Premier Ministre et Commandant en Chef de l'armée échut à Rainilaiarivony, le frère cadet de Rainivoninahitriniony. Celui-ci demeura à son poste jusqu'à l'invasion française en 1896. D'abord soumis au régime du protectorat français à la suite du traité du 1er octobre 1895, Madagascar fut ensuite unilatéralement déclaré colonie française le 6 août 1896, alors que la reine et le gouvernement local étaient encore en fonction. Par la suite, le 1er mars 1897, toujours unilatéralement, le général Galliéni abolit la monarchie malagasy, privant de tout droit politique ceux qui devinrent des « indigènes malgaches » jusqu'au début de 1946.

La résistance armée des Menalamba, commencée en novembre 1895, fut brisée par la force. La "pacification" de l'île ne s'acheva cependant dans les régions côtières qu'en 1904, après avoir fait environ 100 000 victimes sur une population totale d'environ 3 millions d'âmes.

Après un début difficile avec l'affaire de la VVS en 1915, le combat nationaliste ne se développa véritablement qu'à la fin des années 20. Celui-ci connut son apogée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sous la conduite du MDRM. Mais l'élan fut brisé en 1947 après la répression dans le sang de l'insurrection du 29 mars. Ici également, les victimes se chiffrent aux alentours de 8 000 à 12 000 morts[1].
Madagascar retrouve son indépendance le 26 juin 1960 sous la direction de Philibert Tsiranana, un ancien leader du PADESM.

Mais la Première République de Madagascar était encore très étroitement liée à la France par les Accords de coopération. Tsiranana, critiqué pour son soutien aux intérêts français, fait face à une contestation grandissante et se retire en 1972.

Après quelques années de troubles, Didier Ratsiraka devient président d'une Seconde République en 1975 et entreprend d'aligner sur la position du bloc pro-soviétique. Mais vers la fin des années 1980, il est contraint d'engager le pays sur la voie d'un libéralisme prudent, notamment économique.

En 1991, l'opposition à Ratsiraka s'amplifie. Des manifestations populaires dégénèrent en affrontement avec l'armée, faisant de nombreuses victimes. Après une brève période transitoire, une nouvelle constitution est adoptée et Albert Zafy, candidat de l'opposition, est élu à la présidence.

Paradoxalement, les élections présidentielles de 1996 (après l'empêchement de Zafy par l'Assemblée Nationale) voient la réelection de Ratsiraka. Madagascar connaît une période de stabilité économique jusqu'en 2001, où les résultats des élections sont contestés.

Le candidat d'opposition Ravalomanana Marc se proclame vainqueur et forma son propre gouvernement, installé dans la capitale Antananarivo, tandis que celui de Ratsiraka s'exila à Toamasina, ville du plus grand port du pays.

La situation ne se débloqua pas avant le départ en exil de Ratsiraka en juillet 2002, laissant de facto le pouvoir à Ravalomanana. Contrairement à Ratsiraka, orienté surtout vers le bloc socialiste pendant la IIème République et presque exclusivement vers la France lors de la IIème République, Ravalomanana entreprend une politique d'ouverture commerciale et politique vers de nombreux pays du monde, notamment l'Allemagne, mais également les USA (premier pays à reconnaître sa victoire électorale), le Japon, le Maroc, la Chine, l'Afrique du Sud...

Mais l'efficacité de ses mesures se fait attendre et l'inflation a fait chuter le pouvoir d'achat des Malagasy de moitié depuis 2003.

[modifier] Politique

Article détaillé : Politique de Madagascar

Le président est le chef de l'État malgache. Une élection présidentielle a eu lieu le 3 décembre 2006.

[modifier] Géographie

Carte de Madagascar
Carte de Madagascar

Article détaillé : Géographie de Madagascar

Madagascar est la quatrième plus grande île au monde avec une superficie de 587 000 km² (un peu plus que la superficie de la France). Située dans l'océan Indien, traversée par le tropique du Capricorne, elle occupe une position stratégique avec sa côte tournée vers le canal du Mozambique.

Seule 5% de la surface du pays est utilisée pour l'agriculture. La déforestation atteint des proportions qui en font un problème majeur pour l'écologie et l'économie de l'île. Les eaux sont de plus en plus polluées par des rejets humains incontrolés, d'où parfois un risque de maladie (choléra) dans les zones de fortes densités.

Voir aussi: Villes de Madagascar

[modifier] Climat

Madagascar est découpé en cinq zones climatiques :

  1. Au nord et nord-ouest, la région reçoit des pluies annuelles abondantes pendant la mousson, période qui dure de décembre à avril. Le climat est de type équatorial et les températures varient de 15°C à 37°C.
  2. Sur la côte est, du nord-est au sud-est, règne un climat équatorial très humide et la côte rectiligne est exposée annuellement aux alizés et aux cyclones dévastateurs entre les mois de janvier et mars.
  3. La grande région de l’ouest de Madagascar est moins pluvieuse que la précédente et se caractérise par des savanes étendues à perte de vue. Les températures y varient de 10°C à 37°C.
  4. Au centre de l’île, les Hautes Terres se trouvent à une altitude qui varie de 1 200 à 1 500 mètres. Le climat peut-être assimilé à un climat de type subtropical à pluies estivales dominantes avec des températures annuelles moyennes de l’ordre de 20°C.
  5. L’extrême sud de la Grande Île est très sec et les pluies sont rares. L’amplitude thermique est très élevée allant de 6°C à 40°C. Le climat est de type subdésertique.

L’île subit l’influence des alizés et de la mousson. Il existe deux saisons :

  1. la saison des pluies (saison chaude) de novembre à avril,
  2. la saison sèche (saison fraîche) de mai à octobre.

[modifier] Un passé géologique original

La dérive des continents a montré que l’Inde, l’Australie, l’Antarctique, Madagascar, le sud de l’Afrique et de l’Amérique étaient réunies en une terre appelée Gondwana.

A la fin de l’ère Tertiaire, il y a 150 millions d’années, cette terre s'est disloquée pour former les continents. Dès la période Quaternaire, Madagascar se trouvait à peu près à l'endroit où elle se situe actuellement.

Cette origine permet d’expliquer l’existence d’une faune et d’une flore communes à Madagascar et au sud des continents africain et américain ainsi que des profils géologiques très proches. Néanmoins, l'isolement de Madagascar au cours des temps géologiques a fait évoluer la faune et la flore de façon unique. On trouve donc sur la grande île des espèces particulières qui n'existent nulle part ailleurs (endémiques) dont les lémuriens sont un exemple célèbre. Du point de vue géologique, on retrouve dans la structure de la Grande Île toutes les périodes de l’histoire de la planète. Le point culminant de l’île est le Maromokotro dans le massif du Tsaratanana à 2 876 mètres d’altitude.

Du fait de son relief, Madagascar réunit une véritable mosaïque de paysages. L’île est faite de contrastes entre le bush du grand Sud, les forêts humides de l’est, les hauts plateaux granitiques du centre, parfois surmontés de massifs volcaniques et les savanes des collines sédimentaires de l’ouest.

[modifier] Provinces

Article détaillé : Subdivisions de Madagascar

Madagascar possède six provinces, nommées en fonction de leur capitale, en 2004, un découpage en 22 régions de la Grande Île est sorti officiellement, à savoir :

Les 6 provinces de Madagascar
Province Régions Population
1 Antananarivo
(Tananarive)
Analamanga, Bongolava, Itasy, Vakinankaratra 4 637 000 hab.
2 Antsiranana
(Diégo-Suarez)
Diana, Sava 1 188 500 hab.
3 Fianarantsoa
Amoron'i Mania, Atsimo Atsinanana, Haute Matsiatra, Ihorombe, Vatovavy Fitovinany 3 366 000 hab.
4 Mahajanga
(Majunga)
Betsiboka, Boeny, Melaky, Sofia 1 734 000 hab.
5 Toamasina
(Tamatave)
Alaotra, Mangoro, Analanjirofo, Atsinanana 2 593 000 hab.
6 Toliara
(Tuléar)
Androy, Anosy, Atsimo Andrefana, Menabe

[modifier] Économie

Article détaillé : Économie de Madagascar

En mai 2003, l'Ariary a remplacé le FMG comme monnaie à Madagascar. A partir de cette date, un double étiquetage fut appliqué dans les commerces et sur les marchés jusqu'au basculement officiel, le 1er janvier 2005. Depuis cette date, seul l'ariary a cours dans le pays (1 Ariary = 5 Ia = 5 FMG).

[modifier] Démographie

Jeune fille malgache

Article détaillé : Démographie de Madagascar

La population malgache est principalement d'origine Afro-asiatique. Une étude récente laisse à penser que l'île était inhabitée jusqu'au Ier siècle probablement, où des Indonésiens auraient débarqué.

[modifier] Culture

Article détaillé : Culture de Madagascar

Quand le devin en donne le signal, le clan familial décide de commencer la cérémonie dite du retournement des morts. Exhumé 2 ou 3 ans après le décès, le défunt momifié est d'abord porté en procession avec un cortège de musiciens. Puis les ossements, après une toilette rituelle, sont enveloppés dans des lambas blancs. La fête marque le retour définitif des ancêtres parmi leurs descendants dont ils deviendront les protecteurs.

A Antanarivo que l'on appelle "Tana", sur la grand place d'Akanakely, se tient l'un des marchés du globe les plus déroutants qui soient, le zoma. Le manioc, comme transplanté des terres africaines, est vendu à côté du riz qui fait rêver de l'Inde. Sous les mille parasols écrus, les richesses multiples de l'île s'étalent sur des nattes, la senteur du curry se mélange à l'odeur forte des poissons sèchés, les piments d'Asie côtoient nos légumes d'Europe dans une gigantesque anarchie.

Toutes les tribus dialoguent avec les morts : s'il est vrai que l'on compte plus de 20 tribus traditionnelles à Madagascar, la diversité ethnique n'y est pas pour autant de type racial, mais bien plutôt d'ordre politique ou économique. L'amalgame des peuples d'Orient, d'Afrique et d'Arabie se retrouve en chaque groupe, du nord au sud. Tous ces peuples ont en commun un même culte : celui des ancêtres, qui les fait communiquer sans cesse avec l'au-delà.



Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Jour de l'an Taom-baovao Le premier jour de la nouvelle année est férié à Madagascar
Lundi suivant le dimanche de Pâques. Lundi de Pâques Alatsinain'ny Paska Pâques est le premier dimanche qui suit la première pleine lune de printemps.
29 mars Commémoration des martyrs de l'Insurrection de 1947 Martioran'ny tolona tamin'ny 1947 Commémoration des martyrs de l'Insurrection qui a débuté le 27 mars 1947 et noyée dans le sang par l'armée coloniale française : 90 000 morts selon le commandant des troupes françaises de l'époque (Général Garbay).
1er mai Fête du Travail Fetin'ny asa Traditionnellement le jour de nombreuses manifestations syndicales et politiques à Madagascar
25 mai Jour de l'Afrique Andron'i Afrika Anciennement Commémoration de la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) 25 mai 1963, qui est remplacée par l'Union Africaine (UA) depuis le 9 juillet 2002.
Jeudi 40 jours après Pâques Ascension Andro niakarana Jésus ayant rassemblé ses fidèles rejoint son père aux cieux
Lundi suivant le septième dimanche après Pâques Lundi de Pentecôte Alatsinain'ny Pentekosta Descente du Saint-Esprit parmi les apôtres
26 juin Fête nationale Fetim-pirenena Commémoration de la signature de l'acte d'Indépendance de l'île, de la colonisation française, le 26 juin 1960.
15 août Assomption Asompsiona Transport au ciel de la Vierge Marie
1er novembre Toussaint Fetin'ny olo-masina Fête de tous les saints
25 décembre Noël Noely Naissance de Jésus-Christ

[modifier] Faune et flore

Article détaillé : Faune et flore de Madagascar

L'isolement superbe de Madagascar y a favorisé le développement d'une faune et d'une flore uniques au monde, fragilisée par le développement de l'agriculture et la déforestation.

[modifier] Données statistiques

Capitale Antananarivo (Tananarive)
Population : 18 040 341 habitants (en 2005). 0-14 ans: 44,8%; 15-64 ans: 52,1 %; + 65 ans: 3 %
Superficie : 587 040 km²
Densité : 30 hab./km²
Frontières terrestres : 0 km
Littoral : 4 828 km
Extrémités d'altitude : 0 m > + 2876 m
Espérance de vie des hommes : 54,57 ans (en 2005)
Espérance de vie des femmes : 59,4 ans (en 2005)
Taux d'accroissement naturel : 3,03 % (en 2005)
Taux de natalité : 41,66 ‰ (en 2005)
Taux de mortalité : 11,35 ‰ (en 2005)
Taux de mortalité infantile : 76,83 ‰ (en 2005)
Taux de fécondité : 5,7 enfants/femme (en 2005)
Taux de migration : 0 ‰ (en )
Indépendance : 26 juin 1960
Lignes de téléphone : 59 600(en 2003)
Téléphones portables : 279 500 (en 2003)
Postes de radio : 3,05 millions (en 1997)
Postes de télévision : 325 000 (en 1997)
Utilisateurs d'Internet : 55 000 (en 2000)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 2 (en 2000)
Routes : 50 000 km (dont 5000 goudronnés)
Voies ferrées : 893 km ()

Nombre d'aéroports : 130 (dont 29 avec des pistes goudronnées)

[modifier] Références

  1. 1947 L'insurrection à Madagascar - Jean Fremigacci

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Madagascar.

[modifier] Liens externes


Pays d’Afrique
Afrique du Nord
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Afrique australe
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1 partiellement africain · 2 pays insulaire · 3 non membre de l’Union africaine · 4 non reconnu par l’ensemble de la communauté internationale mais membre de l’Union africaine · 5 territoire dépendant d’un pays non africain



Membres de l'Union africaine

Afrique du Sud · Algérie · Angola · Bénin · Botswana · Burkina Faso · Burundi · Cameroun · Cap-Vert · République centrafricaine · Comores · Congo · République démocratique du Congo · Côte d'Ivoire · Djibouti · Égypte · Érythrée · Éthiopie · Gabon · Gambie · Ghana · Guinée · Guinée-Bissau · Guinée équatoriale · Kenya · Lesotho · Libéria · Libye · Madagascar · Malawi · Mali · Maurice · Mauritanie · Mozambique · Namibie · Niger · Nigeria · Ouganda · Rwanda · République arabe sahraouie démocratique(*) · Sao Tomé-et-Principe · Sénégal · Seychelles · Sierra Leone · Somalie · Soudan · Swaziland · Tanzanie · Tchad · Togo · Tunisie · Zambie · Zimbabwe


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