AZF (groupe terroriste)
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AZF est le nom d'un soi-disant groupe terroriste qui a menacé d'attentat le réseau ferroviaire de la société française SNCF depuis février 2004 (avec une demande de rançon de 4 millions d'euros et de 1 million de dollars US). La police tchèque, en mars 2003, fut confrontée au même type de chantage dans la région d'Olomouc.
Plus de 10 000 cheminots sont alors mobilisés pour examiner les 32 000 km de voies que compte le réseau ferré français. La première bombe retrouvée, sur les indications du groupe terroriste, contient un mélange de 2,5 kg de fioul et de nitrate d'ammonium.
La police, au courant depuis plusieurs mois de l'existence de ce mystérieux groupe terroriste, affirme ne pas avoir transmis l'information pour éviter un mouvement de panique et pour ne pas nuire à son enquête. La police et les terroristes se contactent par petites annonces codées publiées dans certains grands journaux comme Libération. C'est un journal du Sud-Ouest, la Dépêche du Midi, qui révèle l'information en février 2004, juste au moment des élections régionales.
Une deuxième bombe est retrouvée près de Troyes peu avant que le groupe annonce une trêve unilatérale (24 mars 2004). Le communiqué d'AZF annonce : « conscient de ses faiblesses technologiques, logistiques et autres, AZF suspend son action durant le temps nécessaire pour y remédier… Sans rancune et à bientôt ! ».
En octobre 2004, un groupe AZF, sans qu'il soit possible de déterminer s'il s'agit du même, menace plusieures sociétés agroalimentaires, parmi lesquelles Coca-Cola, d'empoisonner leurs produits si une rançon ne lui est pas remise.
Le 24 mars 2005, il est fait état de nouvelles menaces du groupe AZF pour mai 2005 en vue d'une extorsion de fonds. Le groupe terroriste change la forme de son logo et envoie ses menaces avec un détonateur à la présidence de la République et au ministère de l'Intérieur.
Le 6 mars 2007, une lettre, présumément écrite par des responsables du groupe AZF, fait état de l'existence d'un engin explosif armé menaçant un viaduc de Busseau dans la commune d'Ahun (Creuse). Par la suite le traffic ferroviaire sur la ligne Bordeaux-Lyon sera interrompu durant toute la matinée du 6 mars 2007. Coincidence étrange : dans le cas de la première bombe découverte le 21 Février 2004 et dans le cas de cette dernière alerte, la position correspond à un emplacement sur viaduc près d'un aiguillage de la voie ferrée dont une ou deux des branches passent quelques km plus loin tout près d'anciennes mines d'uranium (Bessines, Gouzon et Croze).