Crocodile du Nil
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Crocodile du Nil |
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Crocodylus niloticus | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Classe | Reptilia | ||||||||
Ordre | Crocodilia | ||||||||
Famille | Crocodylidae | ||||||||
Genre | Crocodylus | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Crocodylus niloticus (Laurenti, 1768) |
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Statut CITES : | Annexe I , Révision du 18/09/97 |
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Statut CITES : | Annexe II , Révision du 18/09/97 |
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Voir texte pour les pays concernés | |||||||||
Répartition géographique | |||||||||
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Le crocodile du Nil ne se trouve pas que dans le Nil mais dans de nombreuses régions d'Afrique (à l'exception de l'Afrique du Nord, de Madagascar, des Seychelles et des Comores).
La longueur moyenne de l'adulte est de 4 mètres mais on a pu observer certains individus qui dépassaient les 7 mètres comme celui qui a été nommé « Gustave » au Burundi.
[modifier] Biologie et écologie
Il se trouve dans des habitats très diversifiés : lacs, fleuves, marais d'eau douce ou d'eau saumâtre.
L'éventail de ses proies est très varié et dépend de la taille de l'animal, les plus jeunes se nourrissant d'invertébrés aquatiques et d'insectes, les plus grands de poissons, d'amphibiens et reptiles. Exceptionnellement, ils peuvent s'attaquer à des antilopes, des buffles ou de jeunes hippopotames.
Leur réputation de mangeurs d'hommes n'est pas infondée et, bien que l'on ne connaisse avec précision le chiffre de ses victimes, on estime à une centaine le nombre de morts ou de disparus qui peuvent lui être imputé.
[modifier] Protection
Toutes les populations sont inscrites à l'annexe I de la Cites sauf les populations des pays suivants qui sont inscrites à l'annexe II : Afrique du Sud, Botswana, Éthiopie, Kenya, Madagascar, Malawi, Mozambique, Namibie, Ouganda, Tanzanie (soumise à un quota d'exportation annuel de pas plus de 1 600 spécimens sauvages, y compris les trophées de chasse, en plus des spécimens de ranchs), Zambie et Zimbabwe.
Les effectifs totaux sont estimés de 250 000 à 500 000 individus. La surchasse dont il a été l'objet durant une partie du XXe siècle est à l'origine de la réduction de ses effectifs. Depuis, les programmes de protection ont plutôt bien réussis et les effectifs de l'espèce sont en hausse dans de nombreux pays et son aire de répartition a augmentée.