Débat sur les nanotechnologies
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D’ici une quinzaine d’années, on pense assister à l’avènement de la technologie ultime. Les plus optimistes imaginent que celle-ci pourrait répondre à la plupart de nos besoins physiques. Cette utopie verrait le jour lorsque la technologie industrielle de production aura atteint ses limites fondamentales, lorsque la technologie pourra refaçonner le monde atome après atome.
Les études et les techniques mettant explicitement en œuvre des procédés à l'échelle nanométrique sont utilisées depuis fort longtemps en chimie, en physique ou en biologie.
Cependant, les développements actuels des sciences permettent d'explorer, à l'échelle du nanomètre, des domaines d'interfaces entre les différentes techniques : étudier et développer des techniques mettant en œuvre des procédés nanométriques impliquant à la fois des aspects chimiques, physiques et biologiques. Ces techniques sont regroupés sous les termes de nanotechnologies.
Malgré des promesses et des progrès annoncés comme considérables dans de nombreux domaines, ces technologies font l'objet de critiques quant à leurs enjeux et à leurs risques prévisibles avérés ou supposés. Le développement de ces technologies, qui pourrait annoncer une nouvelle révolution industrielle, est l'occasion de remettre en question la position des sciences et de la libre entreprise dans une démocratie et de reprendre un débat aussi vieux que l'humanité[1] : préciser la place des inventions humaines[2] par rapport à l'homme - Préciser la position de l'inventeur par rapport aux autres.
Cet article propose de recenser les éléments du débat autours de ces nouvelles technologies, dans les domaines sanitaires, éthiques, la gestion des risques, ou les aspects économiques.
Sommaire |
[modifier] Critique et dangers des nanotechnologies
En 1999, l'informaticien Bill Joy, créateur du langage Java a publié dans Wired un article qui a fait date intitulé : « Pourquoi le futur n’a pas besoin de nous »[3] et en sous-titre : « Les technologies les plus puissantes de XXIème siècle : le génie génétique, la robotique et les nanotechnologies menacent d’extinction l’espèce humaine ». Cet article a provoqué une prise de conscience et diverses prises de position face aux risques des nanotechnologies, notamment du Prince Charles. En juin 2004, à Alexandria (Virginie), des représentants de 25 nations ont pour la première fois débattu de la façon de réguler ce type de recherche au niveau planétaire.
[modifier] Applications militaires
Pour Jean-Pierre Dupuy[4], les nanotechnologies sont « un nouvel avatar de la course aux armements » : « Les nano-armes seront à la bombe atomique ce que celle-ci était à la fronde ». Pour lui, c'est la notion même d'éthique qui ne peut plus être la même après l'avènement des nanotechnologies.
Parmi les applications étudiées par l'armée française : le programme FELIN d'équipement du fantassin, nano-capteurs, missiles « intelligents », micro-drônes, armes chimiques nano-encapsulées, etc.
Notons que de telles applications ne relèvent pas à proprement parler des nanotechnologies, mais essentiellement de macrotechnologies déjà existantes.
[modifier] Brevetabilité
La course aux brevets qui existe déjà dans la matière macroscopique, ainsi que dans la recherche nucléaire s'étend au monde des nanotechnologies. Les firmes sont actuellement en compétition dans la maîtrise de l’infiniment petit. Le marché est estimé à plusieurs milliards de dollars à l’horizon 2015.[5]
[modifier] Dangers des nanoparticules
Nanotechnologies, nanoparticules : Quels dangers ? Quels risques ? [6]
Les nanomatériaux : Effets sur la santé de l'homme et sur l'environnement[7].
Des chercheurs américains ont mis en évidence les possibles dangers des nanoparticules (présentes notamment dans des crèmes solaires.[8]) pour les voies respiratoires, où leurs effets seraient comparables à ceux de l'amiante :
- « En fonction du mode de contamination, et selon l'état de surface des nanoparticules, celles-ci pourraient s'agréger et endommager certains organes du corps humain, précise Marie Carrière, chercheuse au CEA. »
[modifier] Débats sur ces thèmes
Anticipant la recherche de plusieurs années, des débats sont organisés :
- Des collectifs tels que OGN dénoncent le choix de société que ces technologies peuvent préparer : « Nous ne voulons pas du nanomonde, avec ses nanoparticules toxiques, ses armes “intelligentes”, ses organismes atomiquement modifiés (OAM), ses mouchards électroniques, son techno-contrôle permanent. »
- D'autres débats mettent en avant le caractère largement utopique ou anticipé de ces critiques.
[modifier] Débat sur certaines applications futures
[modifier] Évolution & remplacement de l'Homme
Des romans de science-fiction anticipent l’amélioration de l’Homme par la technologie. Si les thèmes du remplacement de l'homme par le robot sont largement diffusés, l'organisation de la mutation de l’homme, de son hybridation avec la technique est posée quand on étudie les promesses des nanotechnologies par les firmes qui en font la promotion. Le dépassement de l'Homme par une forme de vie et d’intelligence supérieure est envisagé par certains.
[modifier] La théorie controversée de la « gelée grise » et de la « gelée verte »
Au travers de la nanotechnologie, des « engins de création » seraient capables d’assembler, atome par atome, n'importe quel objet - à commencer par des répliques d’eux-mêmes. Si ce processus venait à se dérégler où à s'accélérer au delà de tout contrôle, on pourrait craindre qu'ils ne causent la destruction humaine : on parle de « grey goo », c'est-à-dire « gelée grise ». Eric Drexler a décrit le phénomène dans son livre, Engins de création (Chapitre 11, « Engins de destruction »).
- « Des “plantes” à “feuilles” guère plus efficaces que nos capteurs solaires actuels pourraient vaincre les plantes réelles et envahir la biosphère d’un feuillage non comestible. Des “bactéries” omnivores résistantes pourraient vaincre les vraies bactéries, se disséminer dans l’air comme du pollen, se reproduire rapidement, et, en l’espace de quelques jours, réduire à néant la biosphère. Des “réplicateurs” dangereux pourraient aisément s’avérer trop résistants, trop petits et trop prompts à se reproduire pour être stoppés - en tout cas, si nous ne prenons pas les devants. Nous avons déjà bien du mal à maîtriser les virus et les drosophiles. »
En août 2004, dans un article intitulé Safe exponential manufacturing[9] paru dans le Nanotechnology journal, Eric Drexler revient sur ses propos - mais ne rejette pas pour autant sa théorie. Il souligne qu'un accident de type « gelée grise » ne pourrait plus se produire, car la fabrication moléculaire n'aurait plus intérêt à faire appel à des nano-robots auto-reproductibles et donc n'envisagerait pas de développer ces technologies.[10].
Un autre dangers possible mis en avant vient d'une convergence entre applications nanotechnologiques et les biotechnologies : on parle de « gelée verte » - semblable à celui de la « gelée grise », avec un aspect biologique en plus. Il serait en effet possible que certaines combinaisons entre la biologie et la nanotechnologie révèle des risques insoupçonnés, d'où un principe de précaution renforcé.
Une réponse à cet argument est fournie par la théorie de l'évolution[11]. Le vivant (microscopique et macroscopique) est un monde en perpétuelle évolution ou règne une sévère compétition entre individus d'une même espèce et d'espèces différentes pour la survie. Dans la pratique, la variabilité génétique empêche souvent un type d'organisme d'avoir un avantage sur la totalité des autres. En un tel cas, comme ce ne sont que les individus résistants qui survivent, ils finissent par se retrouver seuls en lice, et le danger d'extinction est alors repoussé.
La plupart des organismes dépendent par ailleurs de plusieurs autres : proies et prédateurs ; c'est la notion d'écosystème. La destruction totale d'un maillon d'un écosystème peut briser la chaine de dépendance et aboutir à la disparition du destructeur. Ainsi, par exemple, c'est une piètre stratégie de survie pour un parasite de tuer son hôte.
On peut alors considérer que la « gelée verte », résultant de la convergence entre bio- et nano- technologies, ne serait pas nécessairement invulnérable et n'aboutirait pas nécessairement à la destruction du genre humain. Cela n'en fait pas pour autant un phénomène bénin.
Il convient donc ici de séparer deux niveaux : macro-démographique (l'ensemble de la population) et micro-démographique (effets sur une ou plusieurs parties de la population). Le risque sur l'ensemble de la population humaine est donc considéré comme négligeable, alors que les effets à court terme sur une partie peut-être importante de la population pourraient être graves (pandémies, famines...).
Notons surtout qu'un nanorobot doit trouver dans son environnement immédiat une source d'énergie et de matières premières pour fonctionner et se reproduire. Cela limite certes leur propagation, mais ne constitue pas une entrave réelle aux risques micro-démographiques sus-cités.
De plus, on pourrait craindre que des droits de reproduction seraient facturés par les concepteurs des nanomachines, ou qu'ils seront restreints pour des raisons de licence, de même que certaines semences vendues en agriculture sont stériles.
Néanmoins, et en gardant à l'esprit le principe de précaution, ce domaine de risques n'étant pas encore clairement défini, les interprétations possibles - optimistes, pessimistes ou plus-ou-moins neutres - sont nombreuses.
[modifier] Ces risques à l'heure actuelle
Il convient de rappeler le caractère hypothétique de ces deux hypothèses : évolution/remplacement de l'homme, et « gelée grise/verte ». Elles supposent l'existence de nano-machines extrêmement perfectionnées, capables de s'auto-reproduire très efficacement. Ce qui est loin d'être envisageable à l'heure actuelle.
Le développement actuel de la technologie ne permet pas, et vraisemblablement cela restera vrai durant la prochaine décennie, la mise au point de tels appareils. On peut également comparer ces risques à ceux, au cours des années 1960, que l'informatique débouche sur une intelligence artificielle qui dominerait l'humanité.
[modifier] Autres applications
Les nanotechnologies présentées au précédemment (nanorobots et interface vivant-inerte) sont loin de représenter l'ensemble des applications possibles. Le champ des applications est en effet très vaste, et pratiquement la totalité des techniques actuelles peuvent bénéficier des différents apports de ces nouvelles technologies.
Ainsi, la production de matériaux à la fois plus solides et plus légers que ceux actuellement produits (acier, aluminium...) est d'ores et déjà acquise. L'impact de tels matériaux, produits à un coût similaire - voire inférieur - aux matériaux traditionnels est considérable. Ils intéressent naturellement l'industrie aéronautique[12] et automobile, toujours à l'affût de réductions potentielles de poids et de pollution.
On peut prévoir les gains de tels matériaux et leurs effets au quotidien. Un des effet induits par la généralisation de l'usage de ces matériaux est un bouleversement de l'industrie traditionnelle d'extraction et de production de matériaux. Par exemple, l'industrie minière, essentiellement dans le tiers monde, serait notablement affectée : sans qu'il y ait de risque direct à utiliser ces matériaux, leur généralisation favoriserait une révolution industrielle. Si certains, comme l'Inde, ont su tirer un large bénéfice avec l'avènement du numérique et la révolution informatique, on peut craindre qu'une révolution industrielle dans les pays les plus pauvres ne saurait être gérée et n'avoir de conséquences.
En revanche, les pays industrialisés, gros producteurs de déchets, pourraient voir un moyen de régler leurs problèmes de stockage des ordures : elles pourraient être directement désassemblées en leurs éléments constitutifs, et ce à moindre côut, faisant du recyclage une des principales forme de production de matières premières. La même application pourrait valoir aussi pour la pollution en général[13].
[modifier] Développements actuels civils
A l'heure actuelle, bien loin des hypothétiques gelées vertes et grises, la recherche civile sur les nanotechnologie explore de nombreux axes prometteurs, en tenant compte de la gestion des risques [4][5][6][7].
[modifier] Domaine médical
Le domaine médical est toujours gourmand en technologies avancées. L'industrie médicale est habituée depuis longtemps à la gestion des risques sanitaires. Elle manipule au quotidien des substances toxiques, la plupart du temps mortelles et de natures biologiques[14] , chimiques[15] et nucléaires[16] . Malgré les accidents, ces techniques hautement dangereuses ont prouvé leur efficacité sur le long terme[17] ainsi que leurs limites[18]. Elles sauvent plus de monde qu'elles n'en tuent.
Étant de taille adaptées aux cellules, les nano-technologies trouvent naturellement leur place dans l'arsenal médical, et dans les recherches médicales. Différents axes de travail sur la lutte contre le cancer sont explorés[8].
Les risques sanitaires inhérent à ces technologies sont naturellement pris en compte par les applications médicales.
[modifier] Aspect éthiques et démocratie
De nombreux théoriciens ont réfléchi aux implications de la science pour l'Homme, notamment Jacques Ellul, en 1977, dans Le système technicien (Calmann-Lévy). Pour eux, à l'instar des OGM ou de l'énergie nucléaire, les nanotechnologies ne relèvent pas du domaine strictement scientifique, car la science a une influence considérable (négative comme positive) sur notre vie quotidienne.
Selon certains, ces technologies engagent la société entière dans un modèle de développement « sécuritaire », que le peuple n'aurait pas eu la possibilité de choisir car on ne lui en aurait pas présenté tous les enjeux. Ils se demandent quel pouvoir de décision a le peuple sur les choix technologiques en démocratie.
Les nanotechnologies permettraient en effet d'étendre les possibilités dans les domaines suivants : applications militaires, traçage des personnes et biométrie. De telles applications ne font pas l'unanimité. Il reste toutefois possible de réguler ces aspect pour limiter les abus[19]. L'utilisation des nanotechnologies permet de relancer le débat sur les nécessaires adaptations de la loi.
Le marché de la biométrie est en pleine croissance, et des puces sous-cutanées sont déjà employées pour identifier des animaux ou des personnes volontaires. On l'utilise par exemple sur certains prisonniers, à qui on propose le système en échange d'une liberté conditionnelle. En Espagne, une boîte de nuit utilise le système pour fidéliser sa clientèle, en offrant des cadeaux en contrepartie.
L'existence de puces d'identification n'est pas nouvelle et est largement utilisée au quotidien. C'est par exemple sur de tels principes que reposent certains systèmes d'abonnements à des transports en commun[20] : des puces sont approchées d'une borne qui en modifie le contenu et, par exemple, valide un trajet. Seule la miniaturisation plus importante dont ces puces font l'objet est nouvelle. C'est cette miniaturisation ainsi que la propagation de ces puces qui font l'objet de critiques. En l'état des recherches, l'utilisation de telles puces n'est néanmoins possible qu'à très faible distance : il n'est possible d'activer ces puces qu'en les approchant d'un détecteur.
Des opposants aux nanotechnologies affirment que les médias[21] semblent aujourd'hui être incapables d'esprit critique vis à vis des nanotechnologies. Pour eux, il semble plutôt que l'opinion est préparée pour n'en voir que le « bon côté », c'est à dire les simplifications de la vie quoditienne et certaines baisses de coûts[22].
D'un point de vue budgétaire, ces opposants estiment que les fonds publics militaires et sécuritaires alloués aux nanotechnologies devraient être utilisés autrement, afin d'apporter un bénéfice différent aux citoyens. Ils dénoncent le parti pris apparent des gouvernements pour les nanotechnologies.
Il est cependant à noter qu'une branche de ces opposants milite, non pour un simple contrôle citoyen de ces technologies, mais pour leur interdiction totale pure et simple à cause selon eux du trop grand nombre de risques et des trop faibles avantages pour la population.
[modifier] Autour des nanotechnologies
- Grenoble, France. Première manifestation mondiale contre les nanotechnologies les 2 et 3 Juin 2006 lors de l'inauguration de Minatec - environ 800 personnes (membres de comités AZF, du collectif Sortir du Nucléaire, etc.), une blessée, 2 mises en examen, des dégradations matérielles.
[modifier] Pour en savoir plus
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
====Neutres====. Liens vers des pages présentant des argumentations synthétiques et équilibrées entre les parties, sans laisser de côté, ni les risques, ni les avantages.
Certaines de ces pages peuvent être interprétées différemment selon l'opinion du lecteur
- (fr) "Designons ensemble le monde nano de demain..."
- (fr) Science Citoyen : dossier Nanotechnologies
- (en) Étude sur le site de Greenpeace
- (fr) Position des Verts français (parti écologiste) sur le sujet
- (fr) Un article de Dorothée Benoit-Browaeys dans le Monde diplomatique de mars 2006 - Nanotechnologies, le vertige de l’infiniment petit
- (fr) http://perso.wanadoo.fr/spirtech/flv/nano/
- (fr) Survivre aux nanotechnologies ? Giga-questions, nano-visions et citoyenneté, Note n°3 de la Fondation Sciences Citoyennes.
- (fr) Dossier participatif de Sciences et Démocratie sur les nanotechnologies
[modifier] Pour
Liens vers des sites présentant des argumentations clairement avantageuses pour les Nanotechnologies
- (fr) Portail Nanosciences - Nanotechnologies Ministère de la Recherche et de la Technologie
- (fr) NanoQuébec - Site québecquois sur les nanotechnologies
- (en) Foresight Institute
- (fr) Dépollution de l'eau
[modifier] Contre
Liens vers des pages/sites d'opinion présentant des argumentations clairement opposés aux Nanotechnologies.
- (fr) Éthique et nanotechnologies : Réalités industrielles des nanotechnologies, Jean-Pierre DUPUY, Françoise ROURE (au format PDF ou Microsoft Word)
- (fr) L'armement du futur : pression sur la recherche, par l' Observatoire des transferts d'armement
- (fr) Nanotechnologies, quel danger ? : petit article du site "Sauver la Terre" au sujet notamment de l'absence de débat démocratique sur les dangers potentiels liés aux nanotechnologies.
- (fr) "Nécrotechnologies" : section sur les nanotechnologies du site du groupe Pièces et Main d'Oeuvre rassemblant informations et argumentations sur les risques sanitaires, sociaux et éthiques de l'usage industriel des nanotechnologies.
- (fr) Opposition Grenobloise aux Nécrotechnologies : groupe grenoblois opposé aux nanotechnologies organisant une série de projections et de débats et un rassemblement contre l'inauguration de Minatec (Groupe temporaire lié à Pièces et Main d'Œuvre)
- (fr) Un infiniment petit guide d'introduction aux technologies à l'échelle nanométrique et à la théorie du petit BANG par le ETC Group
- (fr) Comment loger une puce dans votre cerveau
- (fr) Les nanotechnologies sur le site Rebellyon.info
[modifier] Bibliographie
- Pourquoi j'ai mangé mon père, Roy Lewis ISBN 2266084372
- Pièces et Main d'Œuvre (2006), Nanotechnologies / Maxiservitudes, ISBN 2844052266
- "Le risque inouï des nanotechnologies", par Jean-Pierre Dupuy, polytechnicien, ingénieur du corps des Mines et professeur à Stanford, L'Ecologiste n°10, juin 2003, p. 70-72 L'un des articles clefs du premier dossier critique de la presse française sur les nanotechnologies.
- "Les nanotechnologies auront-elles notre peau ?", par Paul Lannoye, docteur es sciences, L'Ecologiste n°21, décembre-mars 2007, p. 6-7
- Nano-informatique et Intelligence Ambiante, Jean-Baptiste Waldner, Hermes Science, London, 2006, ISBN 2746215160
[modifier] Films
- Alerte à Babylone de Jean Druon
- Le silence des nanos. Avons-nous besoin du futur ? de Julien Colin, site du film
[modifier] Notes
- ↑ Voir aussi Pourquoi j'ai mangé mon père
- ↑ Voir aussi le Cycle Kondratieff
- ↑ Pourquoi le futur n’a pas besoin de nous
- ↑ Philosophe des sciences, professeur à l'université de Stanford - Rédacteur de rapports pour le CEA
- ↑ Voir le dossier Nanobrevets « de deuxième nature » : Implications pour les pays du Sud, réalisé par ETC Group
- ↑ Rapport du CPP (Comité de la Prévention et de la Précaution. Fichier PDF[1], juin 2006.
- ↑ Rapport de l'AFSSET [2](Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnemnt et du Travail) fichier PDF [3], juin 2006.
- ↑ http://nano.foe.org.au/
- ↑ Safe exponential manufacturing, par Eric Drexler
- ↑ Drexler dubs “grey goo” fears obsolete : "Drexler craint que la gelée grise soit obsolète"
- ↑ Voir aussi Charles Darwin
- ↑ Ils sont par exemple utilisés sur les airbus A380 et le seront sur le futur A350
- ↑ Dépollution de l'eau
- ↑ Autre risques médical biologiques : bactérie,maladie nosocomiale, champignons, vaccin
- ↑ Autres risques médical chimiques poison, drogue
- ↑ Autres risques médical chimique : radiothérapie
- ↑ La première vaccination remonte 14 mai 1796. L'explication de la vaccination et la première vaccination de Pasteur remonte au 5 mai 1881. De même, la première utilisation de substances radiologique en médecine par Marie Curie date de la première guerre mondiale. La découverte de la pénicilline date du XIXième siècle et ses propriétés sont expliquées en 1928.
- ↑ La quasi totalité des principes actifs des médicaments sont toxique voire mortels selon les doses utilisées. Les résistances aux antibiotiques sont notées dès les années 1950. Marie Curie, est décédée des suites d'une leucémie vraisemblablement causée par son exposition aux matières radioactives
- ↑ Voir par exemple le CNIL
- ↑ Korrigo - à RENNES (35)
- ↑ Les opposants soulignent des liens entre les médias et les marchands d'armes
- ↑ Par exemple, une baisse du coût de gestion des bibliothèques et grandes surfaces, voire comme à l'université Cornell l'accès à ces bibliotèques 24 heures sur 24 sans la moindre formalité concernant les emprunts
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