Haie
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Une haie est une association d'arbustes ou d'arbres généralement plantés et entretenus pour former une clôture. Les haies sont usuellement disposées en limites de parcelle pour assurer la séparation des propriétés ou la protection contre l'intrusion.
Dans le paysage rural de bocage, composé de pâtures encloses de haies, elles assurent une fonction de frontière et de rétention des eaux de ruissellement.
Dans la région du charolais les haies qui délimitent les champs et prés sont appelées des trasses, le terme de bouchure est également utilisé en Allier et en Saone-et-Loire.
La haie végétale est moins répandue dans les régions fortement soumises aux climats océaniques où la végétation a du mal à se développer. Elle y est remplacée par des murets ou des haies murées.
La haie dite « naturelle » qui donne la préférence aux espèces locales est une alternative aux plantations uniformes de thuyas, de lauriers ou de troènes, trop sensibles aux maladies et à la sécheresse et désertées par la faune.
Sommaire |
[modifier] Un problème d'étymologie
Dans son sens originel, le mot haie ne désigne pas une structure boisée linéaire mais la forêt en général. Il vient du Gaulois où il avait une forme voisine de caïo, cagio, cagium (HÜFFEL, 1933); il a pour racine un étymon indo-européen, « Kaghis », qui a également donné le mot cage (HIGOUNET, 1980). Il fut employé sous sa forme Cagio jusqu’au Xe siècle au moins.
De nombreux toponymes forestiers utilisent ce terme, où il désigne bien la forêt. La plus célèbre est la Forêt de Haye, qui couronne Nancy. Moins connue, la forêt de Front de Haye, où se déroulèrent des combats au cours du premier conflit mondial.
On doit y ajouter d'autres formations où le mot Haie porte franchement à confusion. Autour d'Avesnes-sur-Helpe, une forêt linéaire formant un arc de cercle (autrefois un cercle complet) est la Haie d'Avesnes. Toute la Thiérache était constellée de haies, dont certaines existent encore: la haie de Fourmies, qui est de forme massive et non linéaire (ce mot désigne donc bien une forêt); les haies de Cartignies, d’Aubenton et Rumigny, de Bohain et Beaurevois, d’Hargnies ou de Gommegnies. Une structure comparable a existé en Champagne, la Haie de Nangis. Ces forêts linéaires, selon certains auteurs, auraient eu un rôle défensif, à l'instar des Zacekas qui proyégeaient l'Etat de Moscou.
[modifier] Origine
Les haies ont été introduites en France dès le Moyen Âge. Elles ont permis aux paysans de se réapproprier des zones boisées alors que les seigneurs avaient confisqué l'accès aux forêts. Les haies fournissaient le bois de chauffage, indispensable à la cuisine, ainsi qu'un complément appréciable d'alimentation grace aux fruits et aux petits animaux qu'elles abritaient.
On les retrouve plus fréquemment à partir du XVIe et du XVIIe siècles. On les utilisait alors pour clôre son terrain et délimiter sa propriété mais également pour empêcher les autres paysans de venir faire paître leurs troupeaux. Des modes de taille et d'entretien comme le plessage renforçaient leur caractère infranchissable.
À cette époque, au gré du développement des villages, la mise en place de haies s’est progressivement intensifiée pour donner la tradition bocagère qui a façonné le paysage rural jusqu'à la révolution industrielle.
[modifier] Avantages
La haie et le bocage, et notamment les réseaux de haies vives constituées d'espèces autochtones adaptées aux sations présentent de nombreux intérêts pour les cultures et plus généralement sur l’environnement. Les agriculeurs appréciaient autrefois leurs capacité à délimiter les parcelles, en fournissant du bois d'oeuvre et de chauffage et des perches, tout en protégeant les cultures du vent et de l'érosion, en abritant le bétail et en servant de refuge à de nombreuses espèces utiles comme auxiliaires de l'agriculture.
[modifier] Régulation climatique
La haie joue un rôle de régulateur microclimatique : en été, elle offre de l’ombre, et son évapotranspiration augmenter la sensation de fraîcheur et la formation plus durable de rosée. la nuit et en hiver, elle offre une protection contre les vents froids.
Le potager, le jardin ou la maison sont protégés des coups de vents violents. La modération micro-climatique peut être de +/- 5°C à l'abri d'une haie vive et suffisemment dense mais non étanche au vent. Derrière un « mur végétal » composé par exemple de conifères exotiques densément plantés (thuyas, cyprès, …), le vent se heurte à l’obstacle et l’impression de froid peut augmenter à cause des turbulences plus importantes. Ces haies sont par ailleurs plus sensibles aux tempêtes.. Du printemps à l'automne, en climat tempéré, la haie naturelle a un effet tampon, capte la chaleur pour la restituer progressivement
[modifier] Régulation hydraulique et protection des sols
En favorisant l’infiltration de l’eau le long de ses raines qui décolmatent a aèrent les sols, la haie contribue à améliorer l’alimentation des nappes phréatiques et à limiter à la fois les risques et effets des phénomènes de sécheresses/inondations. De plus, elle ralentit fortement l’érosion éolienne ou hydrique (ruissellement) des sols.
[modifier] Préservation de la biodiversité
Dans le contexte actuel de forte réduction de la biodiversité, la haie contribue à préserver ce qui peut encore l’être, notamment grâce à ses fonctions de remaillage des écosystèmes soumis à une fragmentation croissante. Les réseaux de haies vives forment des corridors écologiques permettant de relier des sites boisés ou systèmes de lisières ou clairières utiles ou nécessaires au déroulement des cycles biologiques de la faune : sites de nourrissage, de repos, d’hibernation, de reproduction, etc. De plus, les haies plantées en privilégiant les espèces locales et génétiquement diversifiées participent à la conservation de la diversité génétique. En outre, la biodiversité nécessitant une certaine [[complexité des écosystèmes], la haie, en créant des zones à l’ombre ou au soleil, plus sèches ou plus humides ou fraîches, aux sols moins colmatés, etc. offre à un grand nombre d’espèces le milimum de complexité écopaysagère nécessaire à leur survie. Pour augmenter encore le potentiel écologique de la haie, on peut y introduire et/ou conserver des arbres sénescents, têtards et du bois mort afin d’offrir aux insectes xylophages la nourriture et l'habitat dont ils ont besoin et aux oiseaux et mammifères cavernicoles les abris et la nourriture qui leurs sont vitaux.
[modifier] Protection visuelle et de l'intimité
Une haie bien fournie peut être très efficace pour préserver une propriété du regard des voisins, ou de la vue d'une route ou d'un paysage peu intéressant.
[modifier] Préservation du paysage bocager
Le paysage bocager est de plus en plus menacé. Les haies représentent, au regard d’une politique productiviste, une surface agricole non exploitée. Il est donc fréquent qu’elles soient rasées sans autre forme de procès. En replantant les haies, et en tentant de recréer un réseau, on contribue efficacement au maintien de ce paysage traditionnel des campagnes.
[modifier] Valorisation du paysage
Une haie bien pensée confère au terrain un potentiel esthétique non négligeable. En plantant des arbres à fleurs ou à baies, on peut apprécier, à chaque saison, une nouvelle palette de couleur. De plus, certaines espèces sont particulièrement odorantes, le chèvrefeuille par exemple, donnera une touche agréablement parfumée à la haie.
[modifier] Productions utiles à l’Homme
Les haies apportent des fruits et des baies (noisettes, prunelles, mûres, …), elles sont également source de plantes médicinales. Les produits de la taille offrent du bois de chauffage et les résidus peuvent être compostés.
[modifier] Conception d'une haie
[modifier] Les différents types de haies
On peut classer les haies en quatre grandes familles:
- La haie taillée
La haie taillée sur les trois côtés est une association d'arbustes à feuilles caduques ou persistantes, adaptés à la taille sévère en « mur végétal ». Elle sert traditionnellement de clôture. Sa hauteur est généralement comprise entre 1 m et 1,5 m. Elle pourra toutefois être plus haute, pour accueillir plus d'animaux et offrir une meilleure protection.
- La haie libre ou haie vive
La haie libre associe des arbustes à feuilles caduques ou persistantes. Elle est généralement composée de 4 à 8 espèces, choisies pour leur floraison, leur fructification ou leur feuillage automnal décoratif. La taille permet d’équilibrer les différents végétaux entre eux et de limiter un développement excessif.
- La haie brise-vent
La haie brise-vent est une haie haute de plus de trois mètres. Elle est efficace pour protéger les bâtiments.
- La bande arbustive
La bande arbustive est une haie d'au moins deux mètres de large composée d'arbres et d'arbustes en mélange. C'est en fait un petit bois allongé, idéal pour le fond des grands jardins. Sa hauteur varie de 6 à 20 mètres.
À ces quatre types de haies, on peut ajouter d’autres arrangements végétaux comme les bandes boisées, les bosquets ou les allées boisées, qui se rapprochent plus du boisement que de la haie.
[modifier] Le choix des essences
Le choix des essences sera déterminé par un grand nombre de facteurs, parmi lesquels on peut citer la composition du sol, l’exposition du terrain, l’espace disponible, ou encore la forme, le style ou le but recherché. Un grand terrain permettra de planter la haie sur deux rangs en quinconce, pour offrir aux animaux plus d'espace. Il est important d'utiliser des espèces indigènes en mélange et de les alterner tous les trois ou quatre pieds. On peut mélanger les espèces à feuilles caduques, persistantes et celles au feuillage marcescent. En effet, les arbres persistants resteront verts toute l'année, alors que les arbres à feuilles caduques perdent leurs feuilles en hiver, mais prennent des teintes très variés en fonction des saisons. Les arbres à feuillage marcescent ont leurs feuilles qui flétrissent pendant l'hiver mais sans tomber.
Les tableaux ci-dessous donnent quelques exemples des espèces indigènes que l'on peut planter en France, et plus généralement en Europe occidentale. Pour les espèces indigènes au Canada, voir le site d'Evergreen
- Haie taillée
Type de sol | Type de milieu | Caractéristique | Commentaires | |
---|---|---|---|---|
Aubépines Crataegus laevigata et Crataegus monogyna |
Tous sol | Montagne et plaine | Caduc | Baies rouges en automne-hiver fleurs blanches |
Bourdaine Frangula alnus |
Sol humide, acide | Plaine | Caduc | Baies rouges toute l'année fleurs jaunes |
Buis Buxus sempervirens |
Sol sec, calcaire | Montagne et plaine | Persistant | fleurs jaunes |
Charme commun Carpinus betulus |
Tous sol | Plaine | Marcescent | |
Chèvrefeuille des bois Lonicera periclymenum |
Sol sec, humide | Plaine | Caduc | Baies rouges en automne-hiver fleurs blanches, grimpant |
Cornouiller sanguin Cornus sanguinea |
Sol humide, calcaire | Montagne et plaines | Caduc | Baies noires en automne-hiver fleurs blanches |
Cotinus Cotinus coggygria |
Sol sec, calcaire | Plaine | Caduc | |
Érable champêtre Acer campestre |
Sol sec, humide, calcaire | Montagne et plaine | Caduc | |
Fragon petit houx Ruscus aculeatus |
Tous sol | Persistant | Baies en automne-hiver | |
Genêt à balais Cytius scoparius |
Sol sec, acide | Montagne et plaine | Persistant | fleurs jaunes |
Houx vert Ilex aquifolium |
Sol sec, humide, acide | Montagne et plaine | Persistant | Baies rouges en automne-hiver |
Nerprun alaterne Rhamnus alaternus |
Sol sec, calcaire | Plaine | Persistant | Baies noires en automne-hiver |
Nerprun purgatif Rhamnus cathartica |
Sol sec, humide, calcaire | Montagne et plaine | Caduc | Baies noires en automne-hiver fleurs blanches |
Noisetier ou Coudrier Corylus avellana |
Sol humide, calcaire | Montagne et plaine | Caduc | Graines en automne-hiver |
Prunellier Prunus spinosa |
Tous sol | Montagne et plaine | Caduc | Baies noires en automne-hiver fleurs blanches |
Troène commun Ligustrum vulgare |
Tous sol | Plaine | Persistant | fleurs blanches |
- Haie libre
Type de sol | Type de milieu | Caractéristique | Commentaires | |
---|---|---|---|---|
Amélanchier Amelanchier ovalis |
Sol sec, calcaire | Montagne et plaine | Caduc | Baies rouges en été fleurs blanches |
Argousier Hippophae rhamnoïdes |
Sol sec, calcaire | Plaine | Caduc | Baies oranges toute l'année |
Chèvrefeuille des haies ou Camérisier à balais Lonicera xylosteum |
Sol sec, calcaire | Montagne et plaine | Caduc | Baies rouges en été fleurs blanches |
Cerisier de Sainte Lucie Prunus mahaleb |
Sol sec, calcaire | Plaine | Caduc | Baies noires en été fleurs blanches |
Cornouiller mâle Cornus mas |
Sol sec, calcaire | Plaine | Caduc | Baies rouges en été fleurs jaunes |
Épine-vinette Berberis vulgaris |
Sol sec, calcaire | Montagne et plaines | Caduc | Baies rouges en automne-hiver |
Érable de Montpellier Acer monspessulanum |
Sol sec | Plaine | Caduc | Graines en automne-hiver |
Fusain d'Europe Euonymus europaeus |
Sol sec, calcaire | Montagne et plaine | Caduc | Baies rouges en automne-hiver fleurs blanches |
Groseillier des Alpes Ribes alpinum |
Sol sec, humide | Montagne | Caduc | Baies rouge en été |
Néflier Mespilus germanica |
Sol sec | Plaine | Caduc | Baies en automne-hiver fleurs blanches |
Poirier sauvage Pyrus pyraster |
Sol sec | Montagne et plaine | Caduc | Baies en été |
Pommier sauvage Malus sylvestris |
Sol humide | Montagne et plaine | Caduc | Baies en automne-hiver |
Sureau noir Sambucus nigra |
Sol humide, calcaire | Montagne et plaine | Caduc | Baies noires en été fleurs blanches |
Sureau à grappes Sambucus racemosa |
Sol humide, acide | Montagne | Caduc | Baies rouges en été |
Viorne lantane Viburnum lantana |
Sol sec, calcaire | Montagne et plaine | Caduc | Baies rouges en été fleurs blanches |
Viorne obier Viburnum opulus |
Tous sol | Plaine | Caduc | Baies rouges en été |
- Haie brise-vent
Type de sol | Type de milieu | Caractéristique | Commentaires | |
---|---|---|---|---|
Alisier blanc ou Allouchier Sorbus aria |
Sol calcaire | Plaine | Caduc | Baies rouges en automne-hiver fleurs blanches |
Aulne glutineux Alnus glutinosa |
Sol humide | Plaine | Caduc | Graines en automne -hiver |
Cerisier à grappes Prunus padus |
Sol humide | Plaine | Caduc | Baies noires en été fleurs blanches |
Châtaignier Castanea sativa |
Sol sec, acide | Plaine | Caduc | Graines en automne-hiver |
Chêne pubescent Quercus pubescens |
Montagne et plaine | Marcescent | Graines en automne-hiver | |
Érable champêtre Acer campestre |
Sol sec, humide, calcaire | Montagne et plaines | Caduc | |
Frêne commun Fraxinus excelsior |
Sol humide, calcaire | Montagne et plaine | Caduc | Graine en automne-hiver |
Hêtre Fagus silvatica |
Sol humide, calcaire, acide | Montagne | Marcescent | Graines en automne-hiver |
Mélèze Larix decidua |
Sol sec | Montagne | Caduc | |
Merisier Prunus avium |
Sol humide, calcaire, acide | Caduc | Baies rouges en été | |
Mûrier blanc Morus alba |
Sol calcaire | Plaine | Caduc | Baies en été |
Noyer commun Juglans regia |
Sol humide, calcaire | Plaine | Caduc | Graines en automne-hiver |
Orme champêtre Ulmus minor |
Sol humide | Montagne et plaine | Caduc | |
Sorbier des oiseleurs Sorbus aucuparia |
Sol sec | Montagne | Caduc | Baies en automne-hiver |
Tilleul à grandes feuilles Tilia platyphyllos |
Sol humide, calcaire | Plaine | Caduc | |
Résineux persistant |
Persistant |
[modifier] Pourquoi planter des espèces indigènes
Une espèce indigène est une espèce qui croît naturellement dans une zone donnée de la répartition globale de l'espèce et dont le matériel génétique s'est adapté à cet endroit en particulier Une espèce indigène est donc particulièrement adaptée au climat, à la faune et à la flore qui l’entoure. Planter une espèce indigène permet de maintenir les équilibres écosystèmiques de la région.
- Une espèce indigène est adaptée aux conditions du milieu, au type de sol, etc. Elle n’aura donc pas besoin de soin spécifique, l’arrosage, les engrais ou les pesticides ne seront pas nécessaires.
- Une espèce indigène a évolué en même temps que la faune du milieu. La flore indigène répond donc parfaitement aux besoin de la faune, en terme de nourriture, d’habitats, etc.
- Les espèces locales ont de plus en plus tendance à disparaître. On les remplace fréquemment par des espèces exotiques plus colorées, mais bien souvent parfaitement inadaptée au milieu. Cultiver des espèces indigènes permet de maintenir un réservoir génétique de semences locales.
- En plantant les espèces locales, on favorise la mise en place de corridors écologiques et on contribue à rétablir les interconnexions entre les différents milieux.
À titre indicatif, le tableau suivant nous renseigne sur la richesse comparée des communautés d'Invertébrés abrités par des espèces végétales indigènes et exotiques en Europe occidentale.
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[modifier] Préparation de la plantation
[modifier] Réglementation
En France, de nombreux texte réglementent la plantation des haies. Ces textes réglementent notamment la distances des plantations (Code civil art. 671/1), l’entretien et la responsabilité du propriétaire (Code civil art. 673), les haies mitoyennes (Code civil art. 666 à 670 et art. 1322) ou l’entretien des haies mitoyennes (Code civil art. 667). En France, on peut obtenir des informations à ce sujet en consultant les textes de loi sur le site Legifrance, ou auprès des services technique de la mairie.
[modifier] Bibliographie
- Boutefeu Emmanuel, Rotheval Jean-Pierre, Centre d'études sur les réseaux, l'urbanisme et les constructions publiques (France), Composer avec la nature en ville, France, Documents officiels, 2001, 375 p., ISBN 2-110-90866-1
- DUBOIS J.-J., « Les haies forestières de l’Avesnois Thiérache : un exemple de "forêt-frontière" ? », Hommes et Terres du Nord, 1983-4, pp 6-15, Lille, Institut de géographie, Faculté des lettres de Lille, 1983.
- HIGOUNET C., « Les grandes haies forestières de l’Europe médiévale », Revue du Nord, tome LXII, n°244, janvier – mars 1980, pp 213- 220, Lille, Université de Lille III, Faculté de Sciences Humaines,1980.
- HÜFFEL G., « La Haye, étude de sémantique, de géographie et d’histoire forestière », Revue des Eaux et Forêts, pp 757-769 et 848-860, Nancy, Breger-Levrault Editeurs, 1933.
- IDF, Etat des lieux 1996 Haies et talus de Bretagne, Paris, IDF, 1995.
- JALMAIN M.-D., « La haie de Nangis », dans les Actes du Colloque « Frontières en Gaule », Caesarodunum, Bulletin de l’Institut d’études latines et du centre de recherche A. Piganiol, n° XVI, pp 223-225, Tours, 1981.
- JALMAIN M.-D., « La haie de Nangis et l’étude de défrichements par photo aérienne », dans les Actes du Colloque « Le bois dans la Gaule romaine et les provinces voisines », Caesarodunum, Bulletin de l’Institut d’études latines et du centre de recherche A. Piganiol, n° XXI, pp 240-247, Paris, Errance, 1985.
- Noblet Jean-François, La nature sous son toit, hommes et bêtes : comment cohabiter, 2e éd., Luçon, Delachaux et Niestlé, 176 p., ISBN 2-603-01324-6
- Conseil général de l'Isère - Service Environnement, Planter des haies champêtres en Isère, 2004, 27 p.
- "Planter des haies" - Dominique Soltner (2000) - (ISBN 2907710079)
[modifier] Notes
- ↑ Bois raméal fragmenté
[modifier] Articles connexes
- Bocage
- Écologie du paysage
- Agrosylviculture
- Biodiversité dans le bâti et le jardin
- Jardin sauvage
- Plessage
- Quinzième cible HQE
[modifier] Liens externes
- Le jardin naturel
- Conseils pour planter une haie
- Les fiches des Amis de la Terre sur les haies
- La haie : un bienfait pour les cultures
- Pourquoi conserver ou établir des haies ?