Jean Cardonnel
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[1] 1921 : Naissance à Figeac, dans le département du Lot, en France, d’un père professeur et d’une mère musicienne. Il est le frère de l’ancien dominicain Jacques Cardonnel (décédé en 2003), et l’oncle de François-David Cardonnel, vainqueur de l’édition 2006 de Koh-Lanta.
1939-1940 : Début d'études de philosophie et lettres à l'Université de Montpellier.
1940 : Entrée chez les dominicains où il étudie pendant sept ans la théologie et la philosophie.
1947 : Ordonné prêtre.
1947 - 1949 : Professeur de théodicée et théologie fondamentale au couvent royal de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, seul grand couvent des novices dans le sud de la France.
1950 : Couvent de Marseille.
1951 -1954 : A 30 ans élu supérieur au couvent de Marseille. Proteste contre la peine de mort pour les Rosenberg. Soutient le projet des prêtres ouvriers. Mais en 1954, le maître général de l'Ordre vient en France pour condamner l'expérience des prêtres ouvriers. Jean Cardonnel démissionne de ses responsabilités de supérieur.
1954 - 1956 : Travaille au siège de la revue "Économie et Humanisme"
1956 - 1957 : Aumônier à la cité universitaire de Paris.
1958 : Nommé au couvent de Montpellier. Aumônier de l'Ecole normale durant 3 mois seulement. Grand prédicateur des Dominicains à Montpellier. Dénonce la torture en Algérie. Cet engagement pour une Algérie libre lui vaut son départ de Montpellier.
1958 : Professeur de théologie à Rio au Brésil. Prise de conscience des problèmes du Tiers-monde: ouvriers sans salaire, paysans sans terre, favelas, des enfants des rues. Apprend le portugais. Mais son ordre et l'épiscopat brésilien exigeront son départ.
1960 : Retour à Montpellier. Fonde avec quelques frères un Centre Lacordaire, lieu théologique pour un dialogue entre laïcs et prédicateurs. Commence un travail avec la revue franciscaine "Frères du monde", laquelle est engagée avec le Tiers-monde et sera attaquée par Rome. Sa collaboration durera 10 ans jusqu'à l'arrêt définitif de la revue.
1961 - 1962 : Publication de ses premiers livres, qui sont des recueils de prédications. Ecrit des articles dans Témoignage Chrétien, et Le Monde. Nombreux colloques et conférences en Europe.
1968 : Soutenu par l'hebdomadaire Témoignage Chrétien, il prêche un carême sur le thème "Évangile et Révolution", hors église, dans la salle des meetings de la Mutualité à Paris. C'est "l'affaire Cardonnel". Il est interdit de parole et d'écriture hors des revues très spécialisées en théologie. Pour parler il lui faut l'accord de l'évêque du diocèse. Un mouvement d'opinion en sa faveur se manifeste au Brésil et en Europe, qui intervient auprès de Rome, du maître de l'Ordre, des évêques français. L'ordre des franciscains le soutient, avec la revue "Frères des hommes". Il sort de cette épreuve en homme libéré. Il publie "Dieu est mort en Jésus-Christ" sans autorisation de ses supérieurs, comme tout écrivain.
1975 : Parlant portugais, il est au Portugal pour la Révolution des œillets.
1979 : Séjour à l'Ile de la Réunion. Il y dénonce la tricherie électorale. Il fait ensuite de nombreux voyages d'études: en République populaire de Chine, en Russie, an Albanie, en Irlande, en Pologne, au Canada, en Suède, en Afrique du Nord, au Nicaragua, en Thaïlande, en Suisse, en Italie, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Israël, en Éthiopie au moment de la famine, en Yougoslavie pendant la guerre.
1981 : Carême de jeûne pour la faim dans le monde, dans le cadre de l'association Survie. 1986 : Retour au Brésil par amour du pays et pour y revoir ses amis qui l'avaient soutenu.
1993 -2000 : Partage son temps entre l'Ile de la Réunion et la métropole.
2002 : Expulsion de son couvent de Montpellier.
Bibliographie :
• Judas l'innocent. Editions Indigène esprit. 2001
• Le nègre de Dieu. Editions Domens. 2000
• Le Négrier de l'humanité. Editions Domens. 1998
• La passion de l'humanité: Noces d'or avec la parole. Editions Domens.1997. 276 pages
• J'accuse l'Eglise. Calmann-Lévy.1996. 148 pages.
• Esclavage ou humanité. Editions Les deux mondes. Île de la Réunion. 1994
• Fidèle rebelle. Albin Michel. 1994. 253 pages.
• César et Jésus-Christ. Albin Michel. 1976. 256 pages.
• J'ai épousé la parole. Gallimard. 1972
• Non à l'intolérable. Editions de l'Epi, 1969
• Dieu est mort en Jésus Christ. Editions Ducros. 1968.
• Dieu prend parti. Editions de l'Epi, 1967
• J'irai vers mon père. Editions de l'Epi, 1966
• Ce Dieu dont nous vivons. Editions de l'Epi, 1963
• Dieu est pauvre. Editions de l'Epi, 1962
• Du Bon Dieu au Dieu vivant. Editions de l'Epi, 1960