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Mont Blanc - Wikipédia

Mont Blanc

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Mont Blanc (homonymie). 

Mont Blanc
mont Blanc
Altitude 4 808,75 m
Latitude 45° 49' 58" N
Longitude 6° 51' 51" E
Pays France-Italie
Massif Massif du
Mont-Blanc
Première ascension 8 août 1786
par Jacques Balmat
et Michel Paccard
Voie d'ascension
la plus facile
marche sur
neige/glace
Type

Le mont Blanc (en francoprovençal Mont Blanc, en italien monte Bianco) est le plus haut sommet de la chaîne des Alpes, dans le massif du Mont-Blanc entre la Haute-Savoie (France) et la vallée d'Aoste (Italie). Avec ses 4 807 à 4 810,40 mètres d'altitude (4 808,75 m selon la dernière mesure officielle de décembre 2005), il est le plus haut sommet d'Europe occidentale.

Sommaire

[modifier] L'ascension

La première ascension du sommet connue de l'histoire remonte au 8 août 1786 par Jacques Balmat et le docteur Michel Paccard, sur l'instigation d'Horace-Bénédict de Saussure, lequel offrit une récompense pour sa première ascension. Cet exploit, pour l'époque, a marqué les débuts de l'alpinisme que l'on connaît aujourd'hui.

Le mont Blanc en juillet 2005
Le mont Blanc en juillet 2005

De nos jours, ce sommet accueille des milliers d'alpinistes-touristes par an et peut être considéré, faussement, comme une ascension facile mais longue, pour peu que l'on soit bien entraîné et habitué à l'altitude. Cette impression est renforcée par le fait que lorsqu'on se trouve à l'aiguille du Midi, par beau temps, le mont Blanc peut paraître comme « une aimable colline enneigée » à 1 000 mètres plus haut.

Cependant, chaque année, le massif du mont Blanc fait de nombreuses victimes. C'est une course qui nécessite d'avoir un minimum de connaissances de la haute montagne et ne doit pas être faite sans être accompagné par un guide ou pour le moins par une personne compétente, ni sans un équipement adéquat. Il s'agit réellement d'une course longue qui présente des passages délicats comme le couloir du Goûter avec des chutes de pierres ; de plus, une nuit dans le refuge est une condition minimale pour s'habituer à l'altitude et être moins exposé au redoutable mal aigu des montagnes qui peut entraîner la mort.

[modifier] Les différents itinéraires

Il existe quelques itinéraires « classiques » pour faire l'ascension du mont Blanc.

  • La Voie des Cristalliers, ou « Voie Royale ». Au départ de Saint-Gervais, on monte tout d'abord par le TMB (Tramway du Mont-Blanc) pour rejoindre le Nid d'Aigle. L'ascension débute alors en direction du refuge de Tête Rousse, puis passe par le dangereux couloir du Goûter (chutes de pierre fréquentes) afin de rejoindre le refuge du Goûter pour la nuit. Le lendemain, l'ascension passe par le Dôme du Goûter, le refuge Vallot et l'arête des Bosses. Il s'agit sans doute de l'itinéraire le plus fréquenté.
  • L'itinéraire historique, par les Grands Mulets, plutôt utilisé l'hiver en ski, ou en été pour la descente sur Chamonix.
  • La voie normale italienne, ou la route des Aiguilles Grises. Après la traversée du glacier du Miage, la nuit se passe au refuge de Gonella. Le lendemain, passage par le Col des Aiguilles Grises puis par le Dôme du Goûter ou l'on retrouve l'arrête des Bosses.
  • La traversée Miage – Bionnassay – mont Blanc, qui se fait généralement en 3 jours. Au départ des Contamines-Montjoie, la nuit est passée au refuge des Conscrits. Le lendemain, traversée des Domes de Miage pour rejoindre le refuge Durier. Le 3ème jour, ascension de l'Aiguille de Bionnassay, puis passage par le Dôme du Goûter.

[modifier] L'altitude du mont Blanc

La vue depuis le sommet du mont Blanc.
La vue depuis le sommet du mont Blanc.

Longtemps l'altitude officielle du plus haut sommet des Alpes a été de 4 807 mètres. La mesure faite en 2002 par les géomètres experts avait donné 4 810,40 mètres. Cette mesure avait été faite par l'IGN et des géomètres experts à l'aide du système GPS.

Mais après la canicule de 2003, une nouvelle mesure a été effectuée, les 6 et 7 septembre 2003, par une équipe composée du glaciologue Luc Moreau, de deux ingénieurs de la société GPS, de trois personnes de l'Institut géographique national, de sept géomètres experts, de quatre guides de Chamonix et de Saint-Gervais et de quatre étudiants de l'école supérieure de géométrie et de topographie du Mans. Lors de cette mesure, il a été constaté une hauteur de 4 808,45 mètres et un décalage de l'arête sommitale de 75 centimètres par rapport à la campagne de 2002.

Lors de cette campagne 2003, les mesures de plus de 500 points de repères ont été prises, afin d'étudier la calotte sommitale dans son ensemble et de la modéliser entièrement ; dorénavant une équipe devrait remonter tous les deux ans pour prendre à nouveau les mesures.

Cette interprétation est cependant contestée, la canicule n'ayant pas entraîné de fonte significative des glaces au-dessus de 4000 mètres d'altitude. Il pourrait simplement s'agir d'un mouvement plus ou moins stochastique de la calotte glaciaire sommitale, au gré des vents violents soufflant à cette altitude.

Effectivement, à cette altitude le thermomètre passe rarement au-dessus de 0°C, cependant même si lors de l'été 2003, la température est montée, durant quelques jours, à +2°C et même +3°C, cela ne suffit pas pour provoquer l'évaporation de la glace qui est restée à -15°C. En fait, cette diminution pourrait résulter de trois phénomènes :

  1. Un phénomène de tassement général du manteau glaciaire.
  2. Un tassement local dû aux centaines de personnes supplémentaires qui sont montées au mont Blanc durant l'été 2003, fréquentation aggravée par le fait que, plus de journées de beau temps, c'est aussi plus d'ascensions. Cinq parapentistes, qui avaient réalisé une première en atteignant le sommet, ont signalé avoir atterri dans une couche superficielle de neige détrempée, dans laquelle ils se sont enfoncés jusqu'aux genoux.
  3. De plus, le sommet du mont Blanc fonctionne comme une énorme congère ; ce sont les vents qui déposent la neige sur le sommet et modifient sa composition, donc moins de vents, c'est aussi moins de neige qui s'accumule au sommet.
  • Nota 2 : L'altitude donnée est toujours celle de l'épaisse couche neigeuse coiffant la cime. Du sommet jusqu'à mi-hauteur, il est recouvert de « neiges éternelles » (de 15 à 23 mètres d'épaisseur). Le sommet rocheux, lui, culmine à 4 792 mètres et il est décalé de 40 mètres à l'ouest par rapport au sommet.
  • Nota 3 : Le mont Blanc est le plus haut sommet d'Europe occidentale, selon le Guide Vallot, la référence de l'alpinisme dans le massif. Cependant, si on considère que l'Europe s'étend jusqu'au Caucase — conformément à la vision géopolitique du Conseil de l'Europe —, alors quatre sommets le dépassent sur les territoires russes et géorgiens : l'Elbrouz qui culmine à 5642 m, le Dykh Tau à 5203 m, le Chkhara à 5058 m et le Kazbek à 5047 m.

Lors de la campagne 2005 rendue publique le 16 décembre l'altitude du mont Blanc a été mesurée à 4 808,75 mètres soit 30 cm de plus que la précédente mesure.

[modifier] Le panorama

le Léman, les Alpes de Haute-Savoie et le mont Blanc, vus de La Barillette
le Léman, les Alpes de Haute-Savoie et le mont Blanc, vus de La Barillette

Depuis le sommet du mont Blanc il est possible de voir ou d'apercevoir quatre massifs montagneux : le Jura, les Vosges, la Forêt-Noire et le Massif central. La vision théorique lointaine dépend de la géomorphologie et de l'influence de la courbure terrestre.

[modifier] Histoire du mont Blanc

[modifier] À qui appartient le sommet du mont Blanc ?

Voir l’article Histoire de la frontière sur le mont Blanc.


Cette question a donné lieu à de nombreux débats depuis la Révolution française. En effet, avant cette date, le mont Blanc était totalement inclus dans le duché de Savoie, partie du Royaume de Sardaigne, qui s'étendait de chaque côté du massif.

Le premier traité à stipuler une frontière dans la région du mont Blanc date du 26 floréal an IV (15 mai 1796) : le roi de Sardaigne reconnaît le rattachement de la Savoie à la République française ; ce texte stipule dans son article 4 que : « Les limites entre les États du Roi de Sardaigne et les départements de la République française seront établis sur une ligne déterminée par les points les plus avancés du côté du Piémont, des sommets, plateaux des montagnes et autres lieux ci-après désignés, ainsi que des sommets ou plateaux intermédiaires, savoir : en commençant au point où se réunissent les frontières du ci-devant Faucigny, duché d'Aoust et du Valais, à l'extrémité des Glaciers ou Monts-Maudits : 1° les sommets ou plateaux des Alpes, au levant du Col-Mayor ; […] ». S'agit-il du Col Major, figuré sur l'extrait de carte IGN ci-dessous, auquel cas, la partie au levant, c'est-à-dire à l'est, réserverait le sommet du mont Blanc à la République ?

Cet acte donne cependant lieu à un procès-verbal d'abornement, dont l'une des interprétations voudrait que la frontière demeurât visible depuis les centres-villes des communes de Chamonix et de Courmayeur. Or, le sommet du mont Blanc n'est pas visible depuis Courmayeur, trop encaissé ; la ligne de crête passe plus à l'est et plus bas, au niveau du mont Blanc de Courmayeur (d'où le nom). Déjà imprécis à l'époque, ce traité a, quoi qu'il en soit, été annulé par un acte juridique postérieur.

Extrait de la planche de l'Atlas Sarde de 1869 (levé de 1856). Doc. IGN.
Extrait de la planche de l'Atlas Sarde de 1869 (levé de 1856). Doc. IGN.

Il s'agit du traité d'annexion de la Savoie signé à Turin le 24 mars 1860 entre Napoléon III et Victor-Emmanuel II de Savoie. Une convention de délimitation, datée du 7 mars 1861, se contente de stipuler que : « Article 1er. — Du côté de la Savoie, la nouvelle frontière suivra la limite actuelle entre le Duché de Savoie et le Piémont, sauf les modifications ci-après : (...) » lesquelles ne concernent pas le mont Blanc. Le texte original est consultable sur la base Pacte du ministère des Affaires étrangères [1]. L'une des planches de l'Atlas Sarde, levé en 1856 et publié en 1869 (donc postérieurement à l'annexion), conservée à la cartothèque de l'IGN, situe la frontière exactement sur l'arête sommitale (et donne une mesure remarquable de la hauteur du sommet : 4 804 m).

Cette ligne de démarcation est reproduite sur la carte annexée à la convention du 7 mars 1861. C'est une carte spécifique qui prend en considération la limite du massif et fait passer la frontière sur la calotte du mont Blanc et le définit donc comme franco-italien. Cependant, ce document cartographique, joint à la convention de délimitation qui fait normalement foi, est d'un tracé peu sûr et diverge en certains points de la ligne de partage des eaux, frontière naturelle entre les deux versants. La France ne reconnaît donc pas la validité juridique de ce document jugé trop imprécis et la carte militaire de 1864 adopte le tracé français usuel, qui figure toujours sur les cartes IGN au 1:25 000 modernes.

Notons que si la frontière franco-italienne a fait l'objet de rectifications en 1947 puis en 1963, la commission mixte de plénipotentiaires chargés de négocier le nouveau tracé (revu, entre autres, au col du Petit-Saint-Bernard) a soigneusement évité le sujet polémique du sommet. Celui-ci a toujours été exclu des discussions entre les deux pays. L'interprétation italienne veut que la frontière coure le long de la ligne de partage des eaux.

En guise de codicille, signalons que les communes de Chamonix et de Saint-Gervais-les-Bains se sont longuement disputé la propriété du sommet, l'une arguant de sa proximité géographique, l'autre du fait que la voie traditionnelle d'ascension partait de son territoire. Un différend qui a persisté jusqu'à la publication, en 1944, d'un arrêté préfectoral faisant courir une ligne de copropriété le long de l'arête sommitale, comme figuré dans l'extrait de la carte IGN, la partie « française » du versant « italien » étant attribuée à la commune de Saint-Gervais-les-Bains. Un acte juridique qui semble impliquer la possession française du sommet.

[modifier] La première ascension

La première ascension du sommet connue de l'histoire remonte au 8 août 1786 par Jacques Balmat et le docteur Michel Paccard, sur l'instigation d'Horace-Bénédict de Saussure, lequel offrit une récompense pour sa première ascension. Cet exploit, pour l'époque, a marqué les débuts de l'alpinisme que l'on connaît aujourd'hui.

La première femme à atteindre le sommet est Marie Paradis le 14 juillet 1808. La seconde ascension féminine est réussie par Henriette d'Angeville le 4 septembre 1838. La première ascension hivernale est faite par Isabella Stratton en janvier 1876. Marguette Bouvier effectue la première descente à skis en 1929.

Le refuge Vallot et l'arête sommitale du mont Blanc
Le refuge Vallot et l'arête sommitale du mont Blanc

[modifier] Le refuge Vallot

Les premières véritables études scientifiques du sommet du mont Blanc ont été conduites sur commande du botaniste et météorologue Joseph Vallot à la fin du XIXe siècle. Ce dernier voulait demeurer plusieurs semaines dans le voisinage du sommet et fit procéder à la construction d'un refuge en dur.

[modifier] L'observatoire Janssen

En 1891, Jules Janssen, académicien des sciences, envisage la construction d'un observatoire au sommet pour y effectuer des mesures sur le spectre solaire. Gustave Eiffel décide de procéder à l'exécution du projet, à condition de trouver des fondations solides. Des explorations préliminaires sont lancées pour trouver un point d'ancrage sous la direction de l'ingénieur suisse Imfeld, qui fore 15 mètres sous la calotte sommitale. Il ne rencontre aucun élément pierreux. Déception, Eiffel renonce.

L'observatoire est malgré tout construit en 1893 ; il repose sur des vérins destinés à compenser les éventuels mouvements de la glace. Le tout fonctionne peu ou prou jusqu'en 1906, quand le bâtiment commence à pencher sérieusement. La manœuvre des vérins permet de compenser l'assiette. Mais trois ans plus tard, deux après la mort de Janssen, une crevasse s'ouvre sous l'observatoire, qui est abandonné. Il disparaît dans les glaces et seule la tourelle est sauvée in extremis.

[modifier] Les exploits

  • Le 11 février 1914, Agénor Parmelin est le premier aviateur à survoler le massif[1].
  • Le 23 juin 1960, l'aviateur Henri Giraud se pose sur le sommet du mont Blanc sur un « terrain » de 30 m de long[2].
  • En 1990, le suisse Pierre-André Gobet réalise l'ascension au départ de Chamonix en 5h10'14 aller-retour.
  • Le 30 mai 2003, Stéphane Brosse et Pierre Gignoux tentent de battre le record en ski de randonnée. La montée se fait en 4h07 et la descente en 1h08 soit un total de 5h15[3].
  • Le 13 août 2003 à 13h30, sept parapentistes français ont réalisé une première en se posant au sommet du mont Blanc[4] : 5 étaient partis de Planpraz à 1 900 m d'altitude, de l'autre côté de la vallée de Chamonix, un était parti de Rochebrune à Megève et le dernier de Samoëns. Ils ont profité de conditions climatiques dues à la canicule qui leur ont permis de réaliser leur exploit en passant par l'aiguille du Tricot (3 600 m), puis profitant de thermiques exceptionnels de monter jusqu'à 5 200 m.

[modifier] Météorologie

La vitesse du vent peut atteindre 150 km/h et la température -40°C, d'après le Guide Vallot.

[modifier] Le mont Blanc dans les œuvres culturelles

[modifier] Au cinéma et à la télévision

  • Documentaire : La Terre, son visage de Jean-Luc Prévost - éd. Société nationale de télévision française, 1984, série Haroun Tazieff raconte sa terre, vol. 1. Il présente la traversée ouest-est du mont Blanc qu'il a fait jadis en compagnie d'amis cinéastes.
  • Film Malabar Princess
  • Film-TV Premier de cordée

[modifier] Dans la littérature

[modifier] La protection du mont Blanc

Le site du massif du Mont-Blanc fait l'objet d'un projet de classement au patrimoine mondial de l'Unesco en tant que « site exceptionnel unique au monde » et en tant que haut lieu culturel, lieu de naissance et symbole de l'alpinisme. Ce projet n'est pas partagé par tous et devrait faire l'objet de demandes conjointes des trois gouvernements français, italien et suisse.

Mais le mont Blanc est l'un des sites touristiques les plus visités de la planète et de ce fait est en danger. L'association Pro-mont Blanc a édité en 2002 le livre Le versant noir du mont Blanc qui expose les problèmes actuels et futurs qui se posent pour conserver le site en l'état.

Lors du sommet du Conseil national de la montagne qui s'est tenu à Sallanches, fin août 2006, il a été estimé que 25 000 à 30 000 personnes se sont lancées en 2005 à la conquête du Mont-Blanc. Avec l'ouverture des nouveaux marchés (Russie, Chine, Inde), ce sont 50 000 et même 100 000 personnes qui pourraient demain tenter l'aventure, le chiffre de 200 000 a même été avancé. Ses perspectives sont cauchemardesques pour les défenseurs du site et pour certains responsables politiques de la vallée, comme le maire de Saint-Gervais-les-Bains, commune sur laquelle se situe le Mont-Blanc. Lors de l'été 2003, avec la sécheresse et une fréquentation accrue du site, plusieurs dizaines de tonnes de détritus et déchets divers ont été laissées par les alpinistes campant dans le secteur du refuge du Goûter.

  • Selon Jean-Marc Peillex, le maire : « C'était plus des WC à ciel ouvert qu'un glacier. On est pourtant dans un sité classé où, selon la loi de 1930, le camping est interdit. Et on laisse malgré tout des dizaines d'alpinistes s'installer et polluer notre réservoir d'eau de demain. »
  • Selon Le gardien du refuge : « Ces gens qui dorment dans des tentes sont en majorité étrangers, ont peu de moyens et ne peuvent pas forcément se payer les 25 euros de la nuit en refuge. Alors ils campent parfois plusieurs jours en attendant un créneau météo favorable. Il y en a qui sont respectueux de la montagne, qui redescendent leurs déchets au refuge, viennent dans nos toilettes et d'autres qui abandonnent leurs poubelles sur ce camping improvisé. Quand on monte là-haut, on peut voir des traces d'urine partout dans la neige, des excréments... alors qu'on pense se trouver dans une montagne pure et préservée. »

Le maire de Saint-Gervais-les-Bains propose la mise en place d'un permis d'ascension — comme cela se fait au Népal —, dont la délivrance serait liée au nombre de places disponibles dans les refuges du Goûter — qui va être agrandi avec la construction d'un nouveau bâtiment — et de la Tête rousse. Cependant certains alpinistes, dont certains très connus, sont contre l'idée de ce permis d'ascension, qui serait contraire à leur liberté. Selon le président des guides : « La montagne doit rester un espace de liberté ... Chacun doit pouvoir accéder aux sommets sans contrainte financière. De nombreux collègues ne seraient sans doute jamais devenus guides si une telle réglementation avait existé », et le célèbre alpiniste, Christophe Profit, demande même la suppression des refuges : « Car si les gens plantent leur tente là-haut, c'est parce qu'il y a un hébergement à proximité. Sans refuge, le problème serait réglé. »

[modifier] Galerie de photos

Cliquez sur une vignette pour l'agrandir.

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le massif du Mont-Blanc.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • Stéphane Baumont, Le goût du mont Blanc, Mercure de France, coll. « Le petit Mercure », 2006 (ISBN 2715224982)
  • Horace-Bénédict de Saussure, Premières ascensions au Mont-Blanc 1774-1787, La Découverte, 2005 (ISBN 2707147036)
  • Sylvie Tomei, Mont Blanc Blues, Glénat, coll. « Hommes et Montagnes », 2004 (ISBN 2723447626)
  • François Damilano, Mont Blanc 4808 m : 5 Voies pour le sommet, JMEditions, 2004 (ISBN 2952188106)
  • André Fournier, Panoramas du Mont-Blanc, La Fontaine De Siloe, 3ème édition, 2006 (ISBN 2842062205)
  • Gaston Rébuffat, Mont-Blanc, jardin féerique : historique des ascensions du Mont-Blanc, Denoël, 1987 (ISBN 2207233960)
  • Daniel Duret, Mont-Blanc, Editions de Faucompret, 2003 (ISBN 2906922501)
  • Roger Frison-Roche, Mario Colonel, Mont Blanc éternel, Arthaud, coll. « Panoramique », 2000 (ISBN 2700312996)
  • Béatrice Bressand, Mario Colonel, L'ABCdaire du mont Blanc, Flammarion, 2001 (ISBN 2080127284)
  • Paul Guichonnet, Philippe Joutard, Marie-Christine Vellozi, Marie-Thérèse Vercken, Hugues Lebailly, Mont-blanc : conquete de l'imaginaire, La Fontaine De Siloe, coll. « Paul Payot », 2002 (ISBN 284206206X)
  • Markham Sherwill, Lettres du Mont-Blanc : Récit d'une ascension du sommet les 25, 26 et 27 août 1825, Guérin, 2006 (ISBN 2911755820)
  • Alain de L'Harpe, L'espace Mont-Blanc en question, L'Harmattan, 2005 (ISBN 274759744X)
  • Yves Ballu, Le Mont-Blanc : Temple de l'alpinisme, Dauphiné Libéré, 2005 (ISBN 2911739876)
  • (en) Stefano Ardito, Mont Blanc, discovery and conquest of a giant of the Alps, White Star, 2006 (ISBN 8854401528)

[modifier] Liens externes

Vue satellite WikiMapia du Mont Blanc

[modifier] Notes

  1. Un premier avion survol le Mont Blanc en février 1914.
  2. Le premier avion se pose sur le massif du Mont Blanc en juillet 1921.
  3. Tentative de record en ski de randonnée en 2003
  4. Décollage en parapente du sommet du Mont-Blanc, photos et récit
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