Peter Ustinov
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Peter Ustinov (16 avril 1921, Londres - 28 mars 2004, Bursins, Suisse) était un comédien britannique.
Homme aux talents multiples Peter Ustinov est né à Londres (Royaume-Uni), , le 16 avril 1921, d’un père journaliste, d’origine russe, Lona Ustinov (apparenté au père du ténor Nicolaï Gedda, qui s'appelait également Ustinov) et d’une mère artiste peintre, Nadia, française d’origine juive. Peter Ustinov, était polyglotte. Il affirmait volontiers avoir du sang éthiopien, suisse, italien et français... mais rien d’anglais.
Peter Ustinov est connu du grand public pour son incarnation au cinéma du personnage d’Hercule Poirot, célèbre détective créé par Agatha Christie (Mort sur le Nil, Meurtre au soleil, Meurtre en trois actes, Rendez-vous avec la mort, etc.)
Il a été tout au long de sa longue carrière : acteur, metteur en scène, écrivain, récitant d’ouvrages musicaux et humoriste. En tant que romancier, Ustinov est connu pour ses talents de conteur. Il a même enregistré des disques qui connurent un véritable succès. Il avait effectivement une gourmandise dans les yeux qui faisait ressortir le côté Péplum de la vie. Il était aussi un ambassadeur aimable de l’UNICEF.
Ce truculent fait une déclaration serbophobe dans le journal britannique The European en juin 1993, où il affirme : « Les Serbes sont un peuple en deux dimensions avec un besoin de simplicité et d’idéologie si basique, qu’on peut les comprendre sans effort. Ils ont besoin d’ennemis, pas d’amis, pour focaliser leurs idées bidimensionnelles. La vie est pour eux un air simple, jamais une orchestration ni même une harmonie agréable. Les animaux utilisent leurs ressources avec une félicité plus grande que ces créatures attardées dont l’abonnement à la race humaine est périmé depuis longtemps. »
Il occupait depuis 1989 le fauteuil d’Orson Welles à l’Académie des Beaux-Arts de Paris.
Depuis 1957, Peter Ustinov vivait retiré dans le village de Bursins, établi à un vingtaine de kilomètres de Genève, sur les hauteurs de la ville de Nyon, et surplombant les bords du lac Léman, en Suisse
C'est dans sa maison qu’il s’éteignit dans la nuit de dimanche 28 à lundi 29 mars 2004. Une crise cardiaque consécutive au diabète eut raison de l’humoriste. Il était âgé de 82 ans.
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[modifier] Des études ciblées
Peter Ustinov fit ses études à la prestigieuse Westminster School de Londres, qu’il détesta finalement. Il la quitte à l’âge de seize ans avant d’intégrer la London Theater School, classe de M. Saint-Denis, pour suivre des cours d’art dramatique. Il y resta de 1937 à 1939. Ustinov intègre en 1937 le Payer's Club où il élabore ses propres sketches satiriques. En 1938 il débute une carrière d’acteur dramatique. Le jeune acteur suit des cours de théâtre, puis fait sa première apparition sur les planches, à l’âge de 18 ans avec grand succès. Ustinov fait preuve très tôt d’un incroyable talent d’imitateur. Après des débuts de comique et d’imitateur dans les théâtres londoniens, il obtient son premier grand rôle dans une revue, en 1940. C’est en 1940 qu’il écrivit sa première pièce de théâtre, Fishing for Shadows. Il joue également cette même année, son premier rôle important dans la revue Swinging the gate. 1940 est une année riche en évènements pour Ustinov ; il met en scène la pièce de théâtre House of regrets. Il poursuit dans ce domaine l’année suivante avec sa première mise en scène de théâtre, Squaring the circle. S’ensuit alors une brillante carrière qui se prolongea pendant soixante années.
[modifier] Un homme de cinéma
Acteur, écrivain, scénariste et cinéaste (réalisateur, producteur) britannique
Il débuta au cinéma avec comme premier rôle, celui du prêtre dans One of our aircraft is missing en 1942-1943. En collaboration avec É. Ambler, il écrit son premier scénario de film, The way ahead (1942-1943). En 1945, Peter Ustinov vend son premier scénario de film, The True Glory. En 1946, il réalise son premier film et le co-produit School for secrets, pour le Ministère de l'Aviation londonien. Il s’agit d’un drame qui se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. S’ensuivront les comédies Vice versa (1948) et Private Angelo (1949) ainsi que le film d’aventures Billy Budd (1962).
Sur le grand écran cinématographique, Peter Ustinov se singularise aussi en jouant des personnages particulièrement faibles et antipathiques tels que l’empereur Néron dans Quo Vadis ? (1951) de Mervyn LeRoy, le Monsieur Loyal qui exhibe Lola Montès (1955) sous la direction de Max Ophüls, un trafiquant d’esclaves dans Spartacus (1960) ou un escroc dans Topkapi (1964). Ces deux dernières prestations lui valurent un Oscar pour le meilleur acteur dans un second rôle.
Au petit écran pour la télévision, et déjà dans les années 70, sa carrière d’acteur du 7e Art prend un nouveau départ avec la série télévisée Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli, où il interpréte Hérode, le roi des Juifs, dans le drame d’Yves Boisset. Un autre rôle l’attend dans Un taxi mauve et un autre encore dans l’adaptation du roman d’Agatha Christie, Mort sur le Nil (1978), où il incarne le fameux détective Hercule Poirot.
Au terme de sa carrière, et dans les années 80-90, il personnifie avec talent le vicomte de Mirabeau dans La Révolution française (1989) sous la direction de Robert Enrico. Il semble même tendre à délaisser le grand écran au profit de budget plus serré pour le compte de la télévision.
Acteur de théâtre, il jouera néanmoins dans plus de 70 films où il interprète des personnages aussi divers que populaires.
[modifier] Distinctions
Peter Ustinov a reçu de nombreux prix et distinctions.
- Dès 1957, la médaille Benjamin Franklin lui est décernée par la Royal Society of Arts.
- En 1961, il reçoit l’Oscar du meilleur second rôle masculin pour son interprétation dans le film Spartacus.
- En 1964, il se voit remettre le Premier prix du Syndicat des journalistes et écrivains pour son rôle dans la pièce de théâtre intitulée Photo Finish.
- L’année suivante, en 1965, il reçoit son deuxième Oscar du meilleur second rôle masculin pour son interprétation dans le long métrage intitulé Topkapi.
- En 1967, il est fait docteur honoris causa en musique, par le Conservatoire de Cleveland au Royaume-Uni.
- De 1968-1973 il est recteur de l’Université de Dundee au Royaume-Uni.
- En 1971, il prétend au titre honorable de Docteur en droit Honoris Causa, à La Salle au College of Philadelphia, aux États-Unis.
- En 1972, il est également docteur en Lettres honoris causa, à l’université de Lancaster, au Royaume-Uni.
- En 1974, ses titres de docteurs s’agrémentent du titre de docteur honoris causa des Beaux-Arts, décerné par l’université de Lethbridge, au Canada.
- En 1978, la grand prix Unicef lui est attribué pour l’ensemble de son action humanitaire. Cette même année le prix de la Butte, à Paris, lui est remis pour son autobiographie, Cher Moi.
- En 1984, il est de nouveau docteur honoris causa, cette fois à l’université de Toronto, au Canada.
- En, 1988, un autre titre honorifique de docteur honoris causa, lui est offert par l’université de Georgetown, à Washington aux États-Unis d'Amérique.
- En, 1990, c’est la médaille de Knight Bachelor au Royaume-Uni qui le fait se déplacer vers les honneurs. Il est ensuite promu chevalier du Royaume par la Reine Élizabeth II du Royaume-Uni. Enfin, il reçoit à Athènes, la médaille d'or de la Ville.
- En 1991, autre titre de docteur honoris causa, à la Faculté de droit d’Ottawa, au Canada.
- En 1992, on lui remet cérémonieusement le Grand Prix de l'Académie britannique pour l’ensemble de son œuvre cinématographique. Il est également chancelier de l’université de Durham, au Royaume-Uni. Puis une autre distinction le touche, celle de président du World Federalist Movement.
- L’année 1993, à Londres, le Grand Prix de la Critique lui revient. Il en est très honoré.
- En 1994, sans lassitude, le Grand Prix de la Culture, en Allemagne lui est officiellement remis ainsi que le Grand prix de la télévision allemande.
- En 1995, le Prix de la Défense de l'Enfance lui est remis par l’ex-président des États-Unis Jimmy Carter au nom de l’UNICEF. Il est à nouveau docteur honoris causa de l’Institut pontifical d'études médiévales, à l’université de Toronto, au Canada. La Belgique n’est pas en reste quand elle lui décerne, à Bruxelles, le degré de docteur honoris causa de l’Université libre de Bruxelles. Il fut aussi décoré de l’Ordre national de la Croix du Sud au Brésil, en 1994.
[modifier] Filmographie
[modifier] comme acteur
- 2002 : Luther de Eric Till (dans le rôle de Fredrick le sage), avec Joseph Fiennes, Bruno Ganz, Alfred Molina
- 2002 : The Will to Resist de James Newton, avec Jeanne Moreau
- 1999 : Le Célibataire de Gary Sinyor (dans le rôle du grand-Père), avec Renée Zellweger, Chris O'Donnell
- 1998 : Stiff Upper Lips de Gary Sinyor, avec Prunella Scales, Georgina Cates
- 1995 : The Phoenix and the Magic Carpet de Zoran Perisic, avec Dee Wallace-Stone
- 1992 : Lorenzo (Lorenzo's Oil) de George Miller (dans le rôle du professeur Gus Nikolais), avec Nick Nolte, Susan Sarandon
- 1990 : Au bonheur des chiens de Duccio Tessari
- 1989 : La Révolution française de Robert Enrico et de Richard T. Heffron (dans le rôle de Mirabeau), avec Klaus Maria Brandauer
- 1988 : Rendez-vous avec la mort de Michael Winner (dans le rôle d’Hercule Poirot), avec Lauren Bacall, John Gielgud
- 1982 : Meurtre au soleil de Guy Hamilton (dans le rôle d’Hercule Poirot), avec Jane Birkin
- 1982 : Memed, my hawk (1982), de Peter Ustinov, avec Herbert Lom, Denis Quilley
- 1981 : The Search for Santa Claus avec Peter Ustinov (dans le rôle du grand-père), Tyler Campbell
- 1981 : les Muppets à Londres de Jim Henson, avec Frank Oz
- 1981 : Charlie Chan and the Curse of the Dragon Queen de Clive Donner
- 1979 : Nous maigrirons ensemble de Peter Ustinov, avec Bernadette Lafont, Catherine Alric
- 1979 : Ashanti de Richard Fleischer et Richard C. Sarafian, (dans le rôle de suleiman), avec Michael Caine
- 1978 : Le Voleur de Bagdad de Clive Donner, avec Kabir Bedi, Marina Vlady, Terence Stamp, Roddy McDowall
- 1978 : Enquête à l’italienne de Steno, avec Marcello Mastroianni
- 1978 : Mort sur le Nil de John Guillermin (dans le rôle d’Hercule Poirot), avec Jane Birkin
- 1977 : Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli (dans le rôle du grand Hérode)
- 1977 : Un taxi mauve de Yves Boisset (dans le rôle de Taubleman), avec Philippe Noiret, Charlotte Rampling
- 1977 : Mon Beau légionnaire de Marty Feldman (dans le rôle de Markov)
- 1976 : Treasure of Matecumbe de Vincent McEveety, avec Robert Foxworth, Joan Hackett
- 1976 : L'Âge de cristal de Michael Anderson (dans le rôle de Ballard, le vieil homme), avec Michael York, Jenny Agutter
- 1975 : One of our dinosaurs is missing de Robert Stevenson, avec Helen Hayes
- 1973 : Robin des Bois de Wolfgang Reitherman (dans le rôle du Prince John, ainsi que dans la voix du Roi Richard)), avec Brian Bedford
- 1971 : Hammersmith is out avec Elizabeth Taylor, Richard Burton
- 1970 : Viva Max de Jerry Paris, avec Pamela Tiffin, Jonathan Winters
- 1968 : Hot Millions d’Eric Till, avec Maggie Smith, Karl Malden
- 1968 : Blackbeard’s Ghost de Robert Stevenson, avec Dean Jones, Suzanne Pleshette
- 1967 : Les Comédiens de Peter Glenville, avec Alec Guinness, Elizabeth Taylor, Richard Burton
- 1965 : L’Encombrant Mr. John de Jack Lee Thompson (dans le rôle du King Fawz)
- 1965 : Lady L de Peter Ustinov
- 1964 : Topkapi de Jules Dassin (dans le rôle d’Arthur Simon Simpson), avec Akim Tamiroff, Melina Mercouri, Maximilian Schell
- 1962 : Billy Budd de Peter Ustinov (dans le rôle d’Edwin Fairfax Vere), avec Robert Ryan, Terence Stamp, Melvyn Douglas
- 1961 : Romanoff and Juliet de Peter Ustinov, avec Sandra Dee, John Gavin
- 1960 : Spartacus de Stanley Kubrick (dans le rôle de Batiatus), avec Kirk Douglas, Jean Simmons
- 1960 : Horizons sans frontieres de Fred Zinnemann (dans le rôle de Rupert Venneker), avec Deborah Kerr et Robert Mitchum
- 1959 : Adventures of Mr. Wonderbird (a prêter sa voix pour...) de Pierre Grimault
- 1957 : Un Ángel pasó por Brooklyn de Ladislao Vajda, avec Pablito Calvo
- 1957 : Les Espions de Henri-Georges Clouzot (dans le rôle de Michel Kiminsky), avec Curd Jurgens, Sam Jaffe
- 1956 : I Girovaghi de Hugo Fregonese, avec Gaetano Autiero, Carla Del Poggio, Abbe Lane
- 1955 : Lola Montès de Max Ophüls (dans le rôle du directeur du cirque), avec Martine Carol, Henri Guisol
- 1955 : La Cuisine des anges de Michael Curtiz (dans le rôle de Jules), avec Humphrey Bogart, Aldo Ray
- 1954 : L'Égyptien, mise en scène de Michael Curtiz (dans le rôle de Kaptah) aux côtés de : Edmund Purdom, Jean Simmons, Gene Tierney, Victor Mature, Michael Wilding, Bella Darvi ; d’après le roman de Mika Waltari
- 1954 : Le Beau Brummell de Curtis Bernhardt (dans le rôle du prince de Galles), avec Stewart Granger, Elizabeth Taylor
- 1951 : The Magic Box de John Boulting, avec Robert Donat, Margaret Johnston, Maria Schell
- 1951 : Hôtel Sahara de Ken Annakin, avec Yvonne De Carlo, David Tomlinson
- 1951 : Quo Vadis de Mervyn LeRoy (dans le rôle de Néron), avec Robert Taylor, Deborah Kerr
- 1950 : Odette de Herbert Wilcox (dans le rôle du lieutenant Alex Rabinovich et d’Arnauld), avec Anna Neagle, Trevor Howard
- 1949 : Private Angelo de Michael Anderson (dans le rôle du soldat Angelo), avec María Denis
- 1944 : The Way ahead de Carol Reed (dans le rôle de Rispoli), avec David Niven, Stanley Holloway, James Donald
- 1942 : Un de nos avions n’est pas rentré de Michael Powell (dans le rôle du prêtre)
- 1942 : The Goose steps out de Basil Dearden et Will Hay (dans le rôle de Krauss), avec Will Hay, Frank Pettingell.
[modifier] comme producteur
- School for secrets (1946), de Peter Ustinov ;
- Vice versa (1947), de Peter Ustinov ;
- Private Angelo (1949), de Michael Anderson ;
- Billy Budd (1962), de Peter Ustinov.
[modifier] comme réalisateur
Homme aux talents multiples, il s’investit en tant que scénariste et entreprend la réalisation des films Billy Budd et Lady L en 1965.
Parmi sept longs métrages les plus connus, citons :
- School for secrets (1946) ;
- Private Angelo (1949) ;
- Vice versa (1947) ;
- Billy Budd (1962) en coll. avec De Witt Bodeen ;
- Lady L (1965) en coll. avec Carlo Ponti ;
- Memed, my hawk, (1982).
[modifier] comme scénariste
- The Way ahead (1944), de Carol Reed ;
- School for secrets (1946), de Peter Ustinov ;
- Vice versa (1947), de Peter Ustinov ;
- Billy Budd (1962), de Peter Ustinov ;
- Lady L (1965), de Peter Ustinov.
[modifier] Théâtre
[modifier] comme auteur
Peter Ustinov est aussi l’auteur talentueux de pièces de théâtre. On lui doit l’écriture de :
- The Banbury Nose (1941)
- The Love of Four Colonels (L’amour des quatre colonels) (1951)
- Romanoff and Juliet (Romanoff et Juliette) (1956)
- The Empty Chair (La chaise vide) (1956)
- Paris is not so gay (Paris n’est pas si gai) (1958)
- Photo Finish (1962)
- The Unknown Soldier and His Wife (Le soldat inconnu et sa femme) (1967)
- Halfway up the Tree (1967)
- Beethoven’s Tenth (1982)
- Comme de mal entendu (1985).
[modifier] comme acteur
- 1938, dans le rôle de Waffles dans The Wood Demon
- 1939, dans le rôle de L’Evêque dans L’Evêque de Limpopo land
- 1940, dans le rôle de M. Lescure dans Fishing for Shadows
- 1946, dans le rôle de Pétrovitch dans Crime et Châtiment
- 1948, dans le rôle de Caligula dans Frenzy, adapté d’une pièce d’Ingmar Bergman.
- 1951-1952, dans le rôle de Carabosse dans L’Amour des quatre colonels
- 1956, dans le rôle du Général dans Romanoff and Juliet
- 1962, dans le rôle de Sam Old dans Photo Finish
- 1968, dans le rôle de L’Archevêque dans The unknow soldier and his wife
- 1974, dans le rôle de Boris Vassilievitch dans Who’s who in hell ?
- 1979, dans le rôle du roi Lear dans Le Roi Lear
- 1983-1984 et 1987-1988, Titre rôle à l’affiche dans La Dixième de Beethoven
- 1990-1993, Lui-même dans Une soirée avec Peter Ustinov
[modifier] Livres
C’est en 1960 qu’il s’investit dans la littérature avec un recueil de nouvelles, Add and Dash of pity.
Il a rédigé pas moins de quinze manuscrits dont :
- 1960, Add a dash of pity, roman (2ème éd. 1993), We where only human, livre d’illustrations satiriques.
- 1961, The Loser, roman.
- 1966, Frontiers of the sea, nouvelles.
- 1971, Krumnagel, nouvelle (2ème éd. 1993).
- 1977, Dear Me, autobiographie. « Cher Moi »
- 1983, My Russia, portrait actuel de l’ex-URSS.
- 1989, The Desinformer, nouvelle. Notice sur la vie et les travaux d’Orson Welles (Publications de l’Institut de France).
- 1990, The old man and M. Smith, roman.
- 1991, Ustinov at large, ensemble d’articles.
- 1993, God and the state railways, nouvelles. Still at large, ensemble d’articles.
[modifier] Honorabilis Causa
Commandeur de l’Ordre de l'empire britannique (1975)
Élu membre de l’Académie des Beaux-Arts, le 27 mai 1987, au fauteuil d’Orson Welles.
[modifier] Liens externes
- Sa fiche sur le site IMDB
- Vidéo: Peter Ustinov 1961, à propos de son film Billy Budd, un reportage sur le site des archives de la Télévision suisse romande
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