Relations entre judaïsme et christianisme
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Le judaïsme et le christianisme sont deux religions abrahamiques qui sont si intimement liées que dans certains cas elles vivent en parallèle, et dans d'autres cas elles divergent sur le plan théologique ou dans la pratique.
Sommaire |
[modifier] Questions fondamentales
[modifier] Conception de Dieu
Les Juifs et les Chrétiens croient dans le Dieu d'Abraham, Isaac et Jacob, pour les Juifs le Dieu du Tanakh, pour les Chrétiens le Dieu de l'Ancien Testament, le créateur du monde. Les deux religions rejettent le fait que Dieu est entièrement immanent, et qu'il ait dans le monde une présence physique (bien que les Chrétiens croient en l'Incarnation de Dieu). Les deux religions rejettent le fait que Dieu est entièrement transcendant, et ainsi séparé du monde, comme le Dieu Inconnu pré-chrétien grec. Les deux religions rejettent l'athéisme d'une part, le polythéisme de l'autre.
(à compléter)
[modifier] Compréhension de la Bible
Les Juifs et les Chrétiens font reposer l'autorité sur de nombreux textes fondamentaux communs, mais ils peuvent concevoir ces livres de façons significativement différentes.
La Bible hébraïque comprend trois parties :
- Torah - les cinq livres de Moïse
- Nevi'im - les écrits des Prophètes, et
- Ketouvim - d'autres écrits entrés dans le canon ultérieurement, comme les Livres d'Esther, Ruth or Job.
L'ensemble est connu sous le nom de Tanakh, un acronyme hébreu correspondant aux premières lettres de chacun.
Le judaïsme accepte l'autorité d'une loi orale qui explique la signification et l'application des lois dans le Tanakh. Ces œuvres de loi orale sont aujourd'hui rassemblées dans la Mishnah, qui fut écrite vers environ 200 C.E., le Talmud de Jérusalem et le Talmud de Babylone, qui furent publiés vers 450 C.E. et 600 C.E. respectivement.
Voir aussi : Le peuple juif et ses saintes écritures dans la Bible chrétienne, commission pontificale biblique, sur le site du Vatican.
(à compléter)
[modifier] Relation entre Première et Nouvelle Alliance
Jusqu'au XXe siècle, la position de l'Église et de la plupart des églises protestantes était que les Juifs ne jouaient plus de rôle dans le dessein de Dieu (théologie de la substitution ou supersessionisme).
Depuis le concile Vatican II, la théologie de la substitution a été abandonnée par l'Église (Nostra Aetate et déclaration sur la liberté religieuse).
Voir aussi : théologie de l'Alliance.
[modifier] Vie religieuse
[modifier] Fête de Pâques
La Pâque juive (Pessa'h) commémore l'Exode des Hébreux hors d'Égypte.
La fête de Pâques chrétienne commémore la mort et la Résurrection de Jésus-Christ. Le Christ prit un repas avec ses disciples (la Cène), le jour de la Pâque juive.
Le nom de Pâques (Pessah) signifie passage. Dans les deux cas, la fête symbolise un renouveau.
[modifier] Rituels
Le baptême chrétien tire son origine du bain rituel juif, le Mikveh.
[modifier] Prière
Derrière chaque invocation du Notre Père chrétien apparaissent des expressions de prières juives.
Voir : Les sources juives du Notre Père
[modifier] Organisation économique et sociale
Pendant le Ier siècle, en Judée, et jusquà la chute du Temple de Jérusalem (70 EC), Juifs et chrétiens vivaient avec des relations relativement bonnes. Dans les années 70-100 EC, la scission s'accentua, les deux communautés définissant chacune son propre canon d'Écriture entre le IIe et le IVe siècles. Pendant que les chrétiens mettaient en forme le canon de la Bible chrétienne, les Juifs écrivirent le Talmud, dans deux versions : le Talmud de Jérusalem, et le Talmud de Babylone, plus élaboré. Au VIe siècle, le judaïsme disposait avec le Talmud de règles d'organisation économique et sociale déjà élaborées.[1]
En occident, si l'on excepte le royaume wisigothique, entre le VIe siècle et l'an mille, Juifs et chrétiens vivaient plutôt en bonne intelligence, en témoignent les sculptures sur les monuments à Ravenne (basilique San Vitale) et en Alsace. Ceci permit, à l'époque carolingienne, le développement en occident d'une organisation sociale déjà développée.
À partir de l'époque des croisades cependant (fin du XIe siècle), la question du prêt à intérêt divisa plus fortement les deux communautés. Même si les règles d'interdiction du prêt à intérêt étaient communes à travers le Pentateuque (Torah), les Juifs n'interdisaient le prêt à intérêt qu'entre eux, alors que les règles du prêt à intérêt aux non-Juifs étaient fixées dès l'époque de l'élaboration du Talmud. Les chrétiens réitéraient l'interdiction du prêt à intérêt (IVe concile du Latran, 1215). Cette question introduisit en fait, au cours du bas Moyen Âge, deux paradigmes différents sur la monétarisation de l'économie.
Le christianisme ne commença à s'intéresser au prêt à intérêt qu'à l'époque de la Réforme, avec Calvin plus particulièrement. Le prêt à intérêt se répandit en occident à travers des réseaux de villes protestantes. Le catholicisme n'autorisa le prêt à intérêt qu'en 1820. Ceci permit le financement d'une économie moderne, alors en plein développement lors de la révolution industrielle.
[modifier] Questions éthiques
[modifier] Guerre, violence, et pacifisme
Les Juifs et les chrétiens acceptent une grande partie des mêmes principes moraux enseignés dans la Torah. Il y a un grand chevauchement entre les systèmes éthiques de ces deux fois. Néanmoins, il y a des différences de doctrine significatives.
Les personnages de Gog et Magog cités dans l'Ancien Testament) peuvent inciter à des interprétations littérales dans quelques courants du christianisme - essentiellement certaines branches évangéliques en fort développement aux États-Unis et dans d'autres parties du monde - et certaines sensibilités en Israël, et dévier vers certaines formes de fondamentalisme[2].
(à compléter)
[modifier] Avortement
[modifier] Peine de mort
[modifier] Opinions communes des Juifs sur le christianisme
Jésus ne joue généralement pas de rôle dans le Judaïsme. Les Juifs ont acquis une familiarité avec la personne de Jésus essentiellement par le monde occidental qui est une société relativement orintée vers le christianisme. La plupart des Juifs croient que Jésus était une personne réelle. Beaucoup le voient seulement comme l'une des figures d'une longue liste de prétendants à la messianité, dont aucun ne remplit les conditions d'un prophète spécifiées dans les cinq livres de Moïse. D'autres voient Jésus comme un enseignant qui travaillait avec les Gentils, et attribuent les prétentions messianiques qu'ils trouvent objectables à ses successeurs. Parce que beaucoup de violence physique et spirituelle fut faite aux Juifs au nom de Jésus et de ses successeurs (voir antijudaïsme), et parce que l'évangélisme est encore un aspect actif des activités de beaucoup d'Églises, beaucoup de Juifs religieux sont mal à l'aise pour discuter de Jésus et le considérent comme le Fils de Dieu. Finalement, pour d'autres encore, peut-être la plupart des Juifs, Jésus est simplement hors de propos, une figure centrale dans une religion qui n'est pas la leur, un peu comme Mahommet le serait pour la plupart des chrétiens.
[modifier] Notes
- ↑ Jacques Attali. Les Juifs, le monde, et l'argent.
- ↑ Voir à ce sujet ce qu'écrit Yossi Paridsky dans ContreInfo
[modifier] Bibliographie
- Bibliographie sur les relations judéo-chrétiennes sur le site Espaceéthique d'Emmanuel Lévinas
- Jacques Attali. Les juifs, le monde, et l'argent. Histoire économique du peuple juif. Fayard. Paris. 2002.
[modifier] Voir aussi
- Antijudaïsme
- Théologie de la substitution
- Nostra Ætate
- Dialogue interreligieux
- Théologie de l'Alliance
- Judéo-chrétien
- Jean Duhaime
[modifier] Liens externes
- Amitié Judéo-Chrétienne de France, site officiel
- Juifs et chrétiens sur EBIOR.org
- Juifs et chrétiens sur le site de Notre Dame de Sion
- Conseil International des Chrétiens et des Juifs
- Dialogue Juifs et Chrétiens en Alsace
- Site Chrétiens-et-Juifs.org
- Chrétiens et Juifs pour un enseignement de l'Estime - CJE - Haut patronage, composition des comités
- Les Juifs, les chrétiens, et l'argent, Jacques Attali
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