Saintes
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Saintes | |
Pays | France |
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Région | Poitou-Charentes |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Saintes (sous-préfecture) |
Canton | Chef-lieu de 3 cantons |
Code INSEE | 17415 |
Code postal | 17100 |
Maire Mandat en cours |
Bernadette Schmitt 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Santon |
Latitude | 45°44'47" Nord |
Longitude | 00°38'00" Ouest |
Altitude | 2 m (mini) – 81 m (maxi) |
Superficie | 45,55 km2 |
Population sans doubles comptes |
25 595 hab. (1999) |
Densité | 562 hab./km2 |
Saintes (en poitevin-saintongeais Sénte) est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Elle a été fondée il y a plus de deux mille ans par les romains, sur les rives de la Charente, sous le nom de Mediolanum Santonum. Elle tire son nom du peuple gaulois des Santons, qui vivaient à l'époque en Saintonge.
Sommaire |
[modifier] Géographie et quartiers
Saintes est située dans le département de la Charente-Maritime, sur une boucle de la Charente, entre La Rochelle et Bordeaux (autoroute A10). Selon l'INSEE, la ville avait une population totale de 25 595 habitants en 1999 et 51 542 habitants dans son aire urbaine.
- Rive gauche:
Le quartier Saint-Pierre s'étend entre le plateau calcaire où se trouvent le logis du gouverneur et l'hôpital Saint-Louis, et la Charente. C'est le coeur historique de Saintes: les romains avaient établi un forum sur les hauteurs, puis un castrum fortifié à l'Antiquité tardive[1], autour duquel s'étendait la ville. Aujourd'hui on y trouve l'hôtel de ville, la Cathédrale Saint-Pierre, le Palais de Justice et le théâtre Gallia. La rue Alsace-Lorraine et plusieurs rues adjacentes sont piétonnes et regroupent, avec le Cours National, qui délimite le quartier au nord, la plupart des commerces de la rive gauche.
Le quartier Saint-Eutrope est situé à l'ouest de celui de Saint-Pierre. Il est dominé par l'église Saint Eutrope. Sa rue principale est le Cours Reverseaux, qui sépare le Vallon des Arènes, ses maisons à flanc de colline et l'amphithéâtre antique à l'ouest, d'un autre vallon dirigé vers la Charente à l'est. Entre les deux se trouve le faubourg Berthonnière.
Le quartier Saint-Vivien est situé au nord du Cours National, sur les berges de la Charente. Cet ancien faubourg s'est développé autour des basiliques paléochrétiennes.
Le quartier de Bellevue s'élève sur un plateau au sud du centre. Il regroupe plusieurs immeubles et date surtout du XXe siècle. Le quartier de Recouvrance comprend le séminaire, le château de Recouvrance et le stade Yvon Chevalier.
- Rive droite:
Le quartier Saint-Pallais est surtout connu pour son Abbaye aux Dames et l'Arc de Germanicus. Le jardin public y est aussi situé. Il présente de belles collections d'arbres, de fleurs, quelques animaux et des divertissements pour les enfants. L'axe principal est l'Avenue Gambetta, située dans le prolongement du Cours National et du Pont Palissy. Plus à l'est se trouvent le haras national et la gare.
[modifier] Histoire
[modifier] Antiquité
Avant la conquête romaine, la région de la Charente est occupée par le peuple gaulois des Santons qui donna son nom à la Saintonge et à la ville de Saintes. On ignore si elle existait déjà à l'époque, mais on sait que ce furent les romains qui la développèrent sous le nom de Mediolanum Santonum dès le règne d'Auguste. Située sur la Via Agrippa, une importante route venant de Lugdunum, la ville joue très tôt un rôle important puisqu'elle devient dès le Ier siècle av. J.-C. la capitale de la civitas santonum (la cité des Santons, subdivision administrative romaine) et de la province de Gaule aquitaine. Elle perd ce rôle au profit, soit de Poitiers au IIe siècle, soit de Bordeaux au IIIe siècle.
Comme capitale de la plus grande province de Gaule, Saintes est dotée de nombreux monuments : un amphithéâtre (voir Amphithéâtre de Saintes), un arc (voir Arc de Germanicus (Saintes) )votif placé sur le pont qui permettait alors de traverser la Charente, les thermes de Saint-Saloine et un aqueduc. On estime que la ville comptait plus de 15 000 habitants à cette époque et que ses limites coïncidaient avec les limites actuelles.
Selon la légende, la ville aurait été christianisée très tôt par Saint-Eutrope, un évêque et martyr, mais les recherches montrent que l'arrivée du christianisme date plutôt du IVe siècle ou du Ve siècle. À la suite d'une période de décadence, la ville s'entoure d'un rempart dès le IIIe siècle et se confine dans une boucle de la Charente. Pour construire cette muraille, les habitants utilisent des matériaux provenant de l'ancien forum romain et des autres bâtiments antiques.
[modifier] Moyen Âge
Les guerres et invasions successives entrâvent le développement de Saintes dont l'histoire durant le Haut Moyen Âge est peu connue. Ce sont des évêques comme saint Vivien, saint Trojan et saint Pallais qui dirigent alors la ville. En 844 la ville est attaquée par les vikings. La ville est coupée en deux à partir de 1271 : la rive gauche est dévolue au Roi d'Angleterre, et le faubourg Saint-Pallais aux français. La partition dure jusqu'en 1360 lorsque les Anglais prennent main mise sur toute la ville. En 1372 Du Guesclin reprend toutefois la ville qui redevient intégralement française en 1404. Le XVe siècle est une période de calme relatif.
[modifier] Du XVIe siècle à nos jours
Cependant les Guerres de religion frappent Saintes durant tout le siècle suivant du fait de la présence de nombreux protestants dans la région. Bernard Palissy, l'un d'entre eux, a vécu durant cette époque difficile. Après la signature de l'Édit de Nantes une nouvelle période de paix s'instaure.
Avec la construction de l'hôtel du Marquis de Monconseil en 1730, édifié à l'emplacement d'une muraille détruite occupant auparavent les quais, une nouvelle impulsion est donnée à la ville. Ainsi, vers la fin du XVIIIe siècle, Saintes se dote d'un urbanisme moderne grâce à Guéau de Reverseaux. Celui-ci établit un nouveau plan de voirie et fait percer des grands axes permettant de contourner la ville, dont celui qui a été nommé en son nom. La Révolution française interrompt cependant ces travaux qui reprennent seulement en 1815 avec l'ouverture du Cours National. En 1810 La Rochelle devient chef-lieu du département à la place de Saintes, mais la ville a le droit de conserver la Cour d'Assise, ce qui entraîne la construction d'un nouveau Palais de Justice en 1863, en face du théâtre.
En 1843 Prosper Mérimée réussit à sauver l'Arc de Germanicus tandis que le vieux pont est détruit puis remplacé par le pont actuel. Le Haras National de Saintes, créé en 1846, entraîne une extension de la ville vers l'est, la rive droite étant alors limitée au seul petit faubourg entourant l'Abbaye aux Dames.
La seconde moitié du XIXe siècle voit l'arrivée du chemin de fer. La construction des ateliers contribue à donner son essor à la rive droite de Saintes: l'avenue Gambetta est percée pour permettre un accès rapide à la nouvelle garde, construite en 1867. Le développement se poursuit durant le XXe siècle, mais il est entrâvé par la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle le quartier de la gare est détruit par les bombardements. La seconde moitié du siècle est marquée par l'extension de la ville et par la création du quartier de Bellevue au sud.
Actuellement, le principal projet de la ville est la finition du nouvel hôpital situé sur le site des Arènes, qui remplacera l'actuel hôpital Saint-Louis aux environs de 2007. Le débat concernant la future utilisation du site Saint-Louis est encore en cours. Les futurs travaux devraient permettre d'effectuer des fouilles dans certaines parties du sous-sol encore inexplorées du site.
[modifier] Héraldique
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Saintes :
« De gueules, à un pont de trois arches, surmonté de trois tours couvertes et girouettées, mouvant du 1er, ayant au 2e un portail, accompagné de deux tours crénelées, couvertes et girouettées, le tout d'argent, sur une onde de même ; au chef cousu d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or. » Surmonté d'une couronne de comte et ayant pour supports un chevalier armé et un vendangeur, et pour devise : AULTRE NE VEULX.
tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1883).
[modifier] Administration
Saintes fait partie de la Communauté de Communes du Pays Santon qui regroupe 19 communes et est située dans le Pays de Saintonge romane.
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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2001 – | Bernadette Schmitt | Sans Etiquette (S.E) | |
1977 – 2001 | Michel Baron | PS | |
1971 – 1977 | Paul Josse | Sans Etiquette (S.E) | |
1947 – 1971 | André Maudet | PS | |
La ville est divisée en dix zones administratives: La Fenêtre, Recouvrance, Les Tourneurs, Les Boiffiers, Saint-Vivien, Saint-Pierre, Gare-Abbaye, Bellevue, La Récluse et S. De Bouard.
[modifier] Démographie
1794 | 1800 | 1820 | 1841 | 1861 | 1866 | 1886 | 1896 | 1901 | 1911 | 1926 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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8 388 | 10 050 | 10 247 | 9 994 | 10 962 | 11 570 | 17 327 | 20 285 | 18 219 | 20 802 | 20 468 | 21 160 | 23 441 | 23 768 | 25 717 | 26 507 | 26 891 | 25 471 | 25 874 | 25 595 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Jumelages
Saintes est jumelée avec sept villes du monde :
- Nivelles, Belgique
- Tombouctou, Mali
- Vladimir (ville), Russie
- Salisbury (Angleterre), Angleterre
- Cuevas del Almanzora, Espagne
- Xanten, Allemagne
- West University Place, Texas, USA
[modifier] Économie
Nom de l'entreprise | Chiffre d'affaires |
---|---|
Coop Atlantique | 1099 M € |
Syntéane | 159 M € |
SACA | 34 M € |
Voiville Auto | 26 M € |
Berteau | 12 M € |
Barn's | 11 M € |
Sem Aunus | 10 M € |
Jb Constructions | 9 M € |
L'économie saintaise est principalement axée sur l'agriculture étant donné le caractère rural de la région saintongeaise. Il y a 10 864 actifs (5 473 hommes et 5 391 femmes) sur la ville de Saintes, la zone de chalandise de celle-ci est de 110 200 (selon la CDC Pays Santon). La ville propose 809 commerces dont 366 dans le centre-ville. La zone d'activités du Parc Atlantique représente 3 000 emplois, 200 entreprises, 9 hôtels et 12 restaurants. Comme celle des Charriers (600 emplois), elle est en extension.
Les trois premiers employeurs sont Coop Atlantique (460 salariés), SAINTRONIC Saintes (336 salariés) et le magasin CARREFOUR (204 salariés). Le tableau situé ci-contre présente le chiffre d'affaires des principales entreprises.
[modifier] Culture
Saintes est classée ville d'art et d'histoire pour son patrimoine. Les activités culturelles initiées par la mairie ou par les associations sont nombreuses, par exemple les Jeux santons, ou les Académies musicales de Saintes, un festival de musique annuel organisé par l'Abbaye aux Dames. Enfin, le théâtre Gallia propose des spectacles variés de théâtre, de musique et de danse, ainsi que des films et des documentaires du monde entier.
[modifier] Patrimoine et musées
- Antiquité:
L'Arc de Germanicus, édifié en 19 après J.-C. par un notable saintais et l'Amphithéâtre de Saintes, construit sous le règne de Claude Ier, vers 40 après JC, mesurant 126 sur 102 mètres et pouvant accueillir 15 000 personnes (reconnaissable à sa structure particulière : la cavea, ou ensemble de gradins, est appuyée sur les flancs du vallon et sur un remblai.); sont les deux principaux monuments antiques de la ville. On peut aussi visiter les vestiges des thermes romains de Saint-Saloine, datant la seconde moitié du Ier siècle ainsi que ceux du rempart du IIIe siècle, situés Place des Récollets et apparaissant sous la forme de quelques fragments. L'aqueduc gallo-romain de la ville fait toujours l'objet de fouilles lancées par la Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime depuis 2003. On peut admirer au musée archéologique un char romain du Ier siècle et des séries lapidaires (sculptures, inscriptions, architecture...)[2].
- Moyen-Âge:
Les principales constructions encore visibles datant du Moyen-Âge sont l'Abbaye aux Dames de Saintes du (XIIe siècle, (XVIIe siècle pour les bâtiments conventuels), l'Église Saint-Eutrope de Saintes du XIe siècle et la Cathédrale Saint-Pierre, débutée au XIIe siècle et achevée au (XVIIe siècle.
- Époque moderne:
Au niveau des musées, on peut citer: le Musée du Présidial (Beaux-Arts), qui présente une collection de céramiques saintongeaises et de tableaux du XVe siècle au XVIIIe siècle et dont le bâtiment est un hôtel particulier dont la façade est de style maniériste, le Musée de l'Échevinage, qui contient des collections de porcelaines de Sèvres, de tableaux du XIXe siècle et du XXe siècle, et présente des expositions temporaires. Cet édifice officiait autrefois en tant que beffroi de l'ancien hôtel de ville de Saintes. Le Musée Dupuy-Mestreau, quant à lui, abrite des collections d'art régional. Sa façade classique du XVIIIe siècle qui fait face à la Charente, est considérée comme l'une des plus belles de la ville.
Au niveau religieux, deux bâtiments datent de cette époque. L'Église Saint-Vivien a été construite entre 1840 et 1845 à l'emplacement d'un ancien prieuré du Moyen-Âge, lui-même édifié sur le sanctuaire funéraire de l'évêque Vivien du Ve siècle. Elle présente une façade dont le style est caractéristique de la région au XVIIIe siècle tandis que le reste du bâtiment est de style néoclassique. Les vitraux et l'intérieur de l'église ont été réalisés dans les années 1880 et forment avec le mobilier une homogénéité remarquable. Le Temple protestant a été conçu par l'architecte parisien Charles-Augustin Rey au XXe siècle. Il présente une architecture de style Art Nouveau en béton armé et a été inauguré en 1906.
La ville présente plusieurs hôtels particuliers du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle dont l'Hôtel de Brémon-d'Ars et le logis du Gouverneur ainsi que des demeures du XIXe siècle comme la Villa Musso et la maison Martineau, où résidaient des banquiers et les plus riches commerçants.
Parmi les architectes de la ville, on peut citer Marc-Alexandre-Eustase Rullier, qui a réalisé, entre autres, l'école Lemercier et le bâtiment de la Caisse d'Épargne à Saintes, et a participé à la restauration du patrimoine de la ville.[3]
[modifier] Personnages célèbres
- Jacques Garnier dit Garnier de Saintes, maire de Saintes durant la Révolution française.
- Bernard Palissy
- Joseph Guillotin, médecin, créateur de la guillotine dans le but d'instaurer des exécutions plus humaines et moins douloureuses pour les condammés.
- Madeleine Chapsal, écrivaine contemporaine.
[modifier] Éducation
Les collèges publics sont: le collège René Caillié, le collège Agrippa d'Aubigné, le collège Edgar Quinet. Le groupe scolaire privé Jeanne d'Arc-Notre-Dame comprend une école (maternelle et primaire), un collège, et un lycée général et technologique qui propose une section SMS. Le Lycée Bellevue et le Lycée Bernard-Palissy proposent des filières générales, techniques et professionnelles. Le lycée Georges Desclaude est un lycée agricole.
[modifier] Environnement
Saintes a reçu 4 étoiles au concours national des villes et villages fleuris. La ville dispose d'un jardin public et de différents squares, mais aussi de la Plaine de la Palu, vaste espace de plus de 120 hectares qui sera prochainement aménagé. Un chemin de randonnées, le sentier de Germanicus, permet des promenades à pied ou à vélo dans la ville et sur les rives de la Charente.
[modifier] Transport
Les transports en commun sont assurés par la Compagnie des Transports de Saintes (CTS), une filiale de Keolis qui exploite le réseau BUSS. Le réseau comprend trois lignes:
- la ligne 1 part des Côteaux pour rejoindre le Lycée Palissy, en passant par les Boiffiers, Bellevue et le Théâtre.
- la ligne 2 part de l'Ormeau de Pied, passe par St-Eutrope, le Théâtre, la Gare SCNF pour arriver au terminus de La Récluse.
- la ligne 3 démare à la ZAC de Recouvrance et dessert le nord-ouest de la ville (Fenêtre, Magézy, Bellivet). Elle permet de rejoindre le quartier du futur hôpital.
L'autoroute A10 passe à Saintes (au niveau de la sortie 35 : Saintes | Royan | Angoulême | Ile d'Oléron). L'autoroute A837 permet de rejoindre rapidement Rochefort et, plus loin, La Rochelle. Saintes est aussi un passage de la Route Centre Europe Atlantique. La ville est entourée par une rocade composée par la Route nationale 137 (Rocade ouest) et la Route nationale 141 (Rocade sud).
Saintes est reliée par le réseau de la SNCF au reste de la France.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Références
[modifier] Liens externes
- Atelier du Patrimoine de Saintonge
- Site internet de la ville
- Office du tourisme
- Abbaye-aux-Dames
- Romanes.com : Extérieur, intérieur et Chapîteaux
- Romanes.com : Crypte de St Eutrope
- Festival de Saintes
- Site internet de l'hôpital de Saintes
- Réseau d'autobus de Saintes
- Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime
- Richesheures.net, article et photos sur les vestiges antiques
- Aviron au club d'aviron saintais
- Fédération Française des sonneurs de gaitas et des cultures galiciennes et celtibères, Os Galaicos
- Site sur les évènements de musique celtique en Charente-Maritime et Charente
- Site sur les cornemuses par un saintais
Précédé par Saint-Georges-des-Coteaux |
Sentier de grande randonnée GR4 |
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