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L'économie de l'Afrique est marquée par ... Pour l'année 2005, la croissance de l'Afrique était de 4,9 %[1]. Derrière cette moyenne se cachent des disparités importantes : pays exportateurs d'hydrocarbures ont progressé plus vite que les autres, et particulièrement le Zimbabwe qui a connu une crise grave.
La culture constitue l'activité traditionnelle du plateau et des régions nord et ouest, où les pluies sont suffisantes. On cultive depuis l'occupation italienne des oliviers, de la vigne et du blé. Sur la plaine côtière, plus sèche, l'élevage prédomine. Les traces d'une industrie légère concentrée à Asmara et à Massaoua remontent également à la colonisation européenne. Avant d'être annexée en 1962 par l'Éthiopie, l'Érythrée jouissait d'un développement économique bien supérieur. À partir de 1974, le gouvernement marxiste de l'Éthiopie plaça la majeure partie de l'industrie érythréenne sous le contrôle de l'État. L'économie de l'Érythrée a subi d'énormes dommages et bouleversements causés par la sécheresse, la famine et la guerre avec l'Éthiopie, qui commença dans les années 1960. L'Érythrée indépendante est confrontée à des problèmes économiques insurmontables. Réinstaller les populations, parvenir à l'autosuffisance alimentaire et reconstruire les infrastructures de communications impliquent une répartition rigoureuse des rares ressources ainsi que l'aide internationale. Le gouvernement s'est engagé à encourager les investissements privés et a commencé la privatisation du secteur étatisé..
[modifier] Géographie économique
[modifier] L'Afrique du Nord
- pétrole
- tourisme
- phosphates
- cuivre
- plomb
- poissons
[modifier] Investissements étrangers
La République populaire de Chine s'intéresse depuis quelques années au potentiel économique du continent africain : en 2005, on comptait officiellement 820 entreprises chinoises[2] installées en Afrique. Les investissements chinois ont fortement augmenté au point de dépasser ceux consacrés à l'Asie du Sud-Est. Les échanges commerciaux se montent à 29 milliards d'euros[3]. La compagnie chinoise Sinopec cherche du pétrole au Gabon. Le 3 novembre 2006 a lieu le Forum sino-africain de Pékin qui réunit les chefs d'états du continent noir. La Chine est devenue le deuxième partenaire commercial de l'Afrique, avec 39,7 milliards de dollars en 2005[4]. Le continent africain représente pour la Chine une immense source de matières premières et d'énergie, ainsi qu'un marché pour ses produits.
- ↑ Alain Faujas, « L'Afrique renoue ... », dans Le Monde, web, 17/05/2006
- ↑ Nathalie Funès, « Les Chinois à la conquête de l'Afrique » dans Le Nouvel Observateur, web, semaine du jeudi 11 mai 2006 - n°2166
- ↑ Nathalie Funès, « Les Chinois à la conquête de l'Afrique » dans Le Nouvel Observateur, web, semaine du jeudi 11 mai 2006 - n°2166
- ↑ Jean-Jacques Mével, « En Afrique, les Chinois bousculent la France » dans Le Figaro du 26/10/2006, [lire en ligne]
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- Alain Faujas, « L'Afrique renoue avec une croissance forte », Le Monde, 18 mai 2006.
- « Afrique : les chemins de la croissance » dans Problèmes économiques, La Documentation française, n°2.906, 13 septembre 2006