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Économie de la Belgique

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Économie de la Belgique
Monnaie 1 Euro = 100 eurocent
Année fiscale Année calendrier
Organisations du commerce EU, OMC et OECD
Statistiques [1]
Classement PIB 32e (2005) [2]
PIB $322,3 milliards (2005)
Croissance du PIB 1,5% (2005)
PIB par habitant 31 100 $US (2005)
Classement PIB par habitant 21e (2005)
PIB par secteur Agriculture (1,3%), industrie (24,5%), services (74,2%) (2004)
Inflation 1,5% (2005)
Population sous le seuil de pauvreté 4% (1989)
Population active 4,77 millions (2005)
Population active par secteur Services (74,2%), industrie (24,5%), agriculture (1,3%) (2003)
Chômage 8,4% (2005)
Principales activités Produits d'ingénierie et de métallurgie, industrie d'assemblage automobile, conditionnement de nourriture etboissons, produits chimiques, méatux, textiles, verre, pétrochimie
Partenaires commerciaux [3]
Exportations $269,6 milliards (2005)
Principaux partenaires commerciaux Allemagne 19,4%, France 17,3%, Pays-Bas 11,7%, Royaume-Uni 8,2%, États-Unis 6,4%, Italie 5,3%(2005)
Importations $264,5 milliards (2005)
Principaux partenaires commerciaux Allemagne 17,2%, Pays-Bas 17,8%, France 11,4%, Royaume-Uni 6,8%, États-Unis 5,4%, Irlande 6.5%(2005)
Finances publiques[4]
Dette publique $280,82 milliards (2006) (87,7% du PIB)
Dette extérieure $28,3 milliards (1999)
Recettes $151,6 milliards (2004)
Dépenses $151,1 milliards (2004)
Aide économique $1,072 milliards (2002)


La Belgique, un pays à l'économie développée, appartient à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), un groupe de pays industrialisés aux régimes démocratiques. Actuellement, avec une superficie de 30 528 km² (148e superficie au monde), et une population d'un peu plus de 10 millions d'habitants, le PIB de la Belgique se situe parmi les 30 premiers du monde. En 2004, le PIB par habitant se montait à 30 600 $US. En 2005, elle se situait à la neuvième position de l'Indicateur de développement humain. Elle fut la deuxième puissance économique mondiale derrière le Royaume-Uni au milieu du XIXe siècle.

Densément peuplée (environ 300 habitants/km²), la Belgique se trouve au cœur de l'une des régions les plus industrialisées du monde. Elle fut la première région d'Europe continentale à entrer dans la Révolution industrielle au début du XIXe  siècle et s’empara dès 1889, d'un formidable réservoir à matière première, une colonie, le Congo. L’industrie belge acquit ainsi de 1889 à 1960 d’énormes quantité de matière première quasi gratuitement. Elle développa rapidement d'importantes infrastructures ferroviaires, routières et portuaires pour assurer son commerce avec les pays voisins. Elle fut l'un des pays fondateurs de la Communauté économique européenne et fit partie du premier cercle de l'Union économique et monétaire en janvier 1999.

Avec des exportations se montant à environ deux tiers du Produit intérieur brut, la Belgique dépend de façon importante du commerce extérieur. La Belgique exporte proportionnellement le double de l'Allemagne et le pentuple du Japon. L'importance de cette position commerciale s'explique par la position géographique centrale en Europe, et une main d'œuvre globalement qualifiée, multilingue et productive.

Le secteur industriel belge peut être comparé à une machine complexe : il importe des matières premières et des produits semi-finis, qui sont ensuite ré-exportés une fois traités. Sauf pour son charbon, qui n'est plus désormais exploitable, la Belgique ne dispose pas de ressources minérales naturelles. Nombre de secteurs traditionnels sont cependant présents dans son économie, ce dû à ses infrastructures de transport et sa position géographie : sidérurgie, textiles (secteurs en décroissance), raffinage pétrolier, chimie, agro-alimentaire, produits pharmaceutiques, construction automobile, électronique, et construction mécanique. La part des services atteint cependant 71,8% du PIB, pour 26,3 % pour le secteur secondaire et 1,9% pour l'agriculture.

Sommaire

[modifier] L'économie belge au XXe siècle

Pendant 200 ans, jusqu'à la Première Guerre mondiale, la Wallonie (francophone) fut l'une des régions les plus dynamiques du monde, alors que la Flandre restait une région essentiellement agricole. Celle-ci commença à rattraper son retard technologique au cours de l'entre-deux-guerres. Les infrastructures industrielles furent relativement épargnées par la Seconde Guerre mondiale. Comme dans toutes les nations de l'Europe occidentale, les années 1950 et 1960 furent une période de reconstruction et de développement rapide d'industries nouvelles, en particulier en Flandre. La Wallonie resta elle beaucoup plus concentrée sur les vieilles industries qui avaient fait sa fortune. La Flandre promeut, elle, une industrie légère importante, en particulier aux alentours de Bruxelles et surtout Anvers.

L'industrie lourde traditionnelle des bassins de Liège et du Hainaut, essentiellement sidérurgique, commença à perdre sa compétitivité, qui n'apparut au grand jour qu'à l'occasion des crises pétrolières de 1973 et 1979. Les mines de charbons, qui avaient été à l'origine de cette industrie lourde, fermèrent les unes après les autres jusque dans les années 1980. Les centres d'activités et de décisions se retrouvèrent en majorité en Flandre et à Bruxelles, voire à l'étranger.

Le début des années 1980 fut pour le pays une période difficile d'ajustements structurels, de par une baisse de la demande pour les productions traditionnelles, une baisse des performances économiques, et des réformes structurelles qui furent mises en place tardivement. La crise consécutive de 1980-82 provoqua une hausse brutale du chômage et des coûts sociaux en général, et un endettement des ménages. Le déficit budgétaire monta à 13 % du PIB et l'endettement public dépassa les 100% du PIB annuel. Cette dette était cependant essentiellement détenue par des belges, connus pour leur propension à l'investissement mobilier et immobilier (70% des ménages sont propriétaires de leur logement).

Pour redresser la situation économique, le Premier ministre Martens et sa coalition de centre-droit déployèrent en 1982 un plan de relance économique visant à promouvoir les exportations et la compétitivité des entreprises belges via une dévaluation du franc belge de 8,5 %. La croissance économique monta de 2 % en 1984 à 4% en 1989. En mai 1980, le gouvernement lia le franc au Deutsche Mark en en suivant de près les taux d'intérêt. La croissance économique baissa dans les années 1990 à la suite de la hausse des taux du Deutsche Mark.

En 1992-1993, l'économie belge subit la pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale, avec un PIB baissant de 1,7% en 1993. La croissance reprit en 1999, avec une croissance du PIB atteignant 2,2%. Les investissements (4%) et les exportations (4,4%) stimulèrent l'activité économique. La croissance de la consommation privée, freinée par une faible croissance des salaires et le manque de confiance des consommateurs, se montant à 1%, pour une consommation publique de 0,9%.

Fin 2005, La Belgique a compté 7.906 entreprises qui se sont déclarées en faillite pour la période 2005, c'est un chiffre qui représente à l'échelle nationale plus d'une entreprise sur cent. Selon une étude réalisée par le bureau d'études Graydon, il s'agit pratiquement d'un nouveau record.

[modifier] Différences régionales

L'économie de la Belgique ne peut se comprendre comme un tout, et certains de ses traits caractéristiques sont en réalité le fait d'une seule ville ou région, et une situation moyenne en certains domaines la résultante de différences majeures entre ces régions. Concrètement, les économies flamande et wallonne se distinguent sur de nombreux points (cf. les statistiques d'Eurostat et l'OCDE), et les deux villes principales du pays, Bruxelles et Anvers, ont toutes deux des caractéristiques propres (mais aussi, prises ensemble, sont au cœur de 95 % des transactions commerciales).

[modifier] Économies wallonne et flamande


Économie de la Belgique


Travail
Pauvreté
Services
Transport
Industrie
Agriculture
Pêche
Tourisme
BEL 20
Euro
Banque nationale
Dette publique
Énergie

  • la productivité est environ 20% supérieure par habitant en Flandre par rapport à la Wallonie (ce en partie dû au plus grand nombre de personnes sans travail en Wallonie, voir plus bas);
  • la Flandre a eu pendant des années une politique d'attrait des investisseurs plus dynamique et plus efficace, attirant des investissements plus importants et plus variés de multinationales que la Wallonie, plus traditionnellement industrielle et souffrant du désinvestissement dans le secteur. Il est toutefois important de noter que, de nos jours, la Wallonie travaille activement, en attirant également de nombreux investisseurs, sans toutefois rattraper son retard;
  • la syndicalisation est tout aussi importante dans les deux régions, quoique peut-être plus revendicative en Wallonie. La Wallonie est dominée essentiellement par le syndicat à tendance socialiste FGTB, alors que le syndicalisme socio-chrétien (CSC) domine en Flandre;
  • l'économie flamande investit plus en recherche et développement (voir stratégie de Lisbonne), surtout par des investissements privés plus importants, mais aussi une importante implication des autorités publiques;
  • il est avéré que le transfert du nord au sud se montent à environ 5 milliards d'euros par an. Selon certains économistes, ces transferts seraient même de nature à miner la compétitivité et l'efficience de la Wallonie, et causant dès lors son manque de compétitivité;
  • le chômage en Wallonie et à Bruxelles-Capitale est en moyenne le double de celui de la Flandre depuis plus de 20 ans (Novembre 2005, Flandre: 8,3%; Wallonie: 18,6% et Bruxelles : 22,0% ). Il existe cependant d'importantes disparités dans les sous-régions wallonnes : le Brabant wallon (plus haut PIB par habitant de Belgique, supérieur aux provinces flamandes) et Eupen rivalisent avec la Flandre, mais les bassins liégeois et hennuyers voisinent les 25% à 30% de chômage;
  • les compétences linguistiques et le système d'enseignement sont généralement considérés comme meilleurs en Flandres. De récentes études internationales donnent le système d'éducation flamand dans le quart supérieur au sein de l'OCDE ou de l'UE, alors que son équivalent francophone se situe plutôt en leur dernier quart (NB : la compétence de l'éducation ressort des Communautés en Belgique, et non pas du système fédéral)
  • l'ensemble du pays, mais plus particulièrement les grands centres économiques tel que Anvers, Bruxelles, subit un manque de main d'œuvre en certaines fonctions hautement qualifiées. En cause l'inadéquation entre l'éducation et les demandes des entreprises, mais aussi les problèmes de mobilité dans ces villes.

[modifier] Bruxelles

Le bâtiment du Berlaymont, siège de la Commission européenne
Le bâtiment du Berlaymont, siège de la Commission européenne

Bruxelles est la capitale politique, économique et culturelle de la Belgique. Comme toute grande ville mais accrue par son rôle médiatique de capitale de l'Europe (siège de la Commission européenne, de certaines sessions du Parlement européen), son économie est essentiellement orientée vers les services. Elle est le siège de nombreux centre de décisions nationaux, régionaux, ou internationaux, ainsi que de nombreuses institutions proches de l'Union européenne. Bruxelles accueille de nombreux travailleurs issus des proches régions de Flandre et Wallonie (les navetteurs), voire même de France ou des Pays-Bas. Ceux-ci font une rude concurrence à l'emploi local. Bruxelles-Capitale est en effet la région avec le plus fort taux de chômage (actuellement au delà de 20%).

Celui-ci trouve son explication principalement dans le fait que Bruxelles fonctionne comme une ville américaine : les classes aisées fuient le centre et préfèrent les banlieues vertes, ce qui a pour effet une déqualification de l'habitat dans les parties les plus denses et les plus anciennes de la ville, qui concentrent une population plus pauvre et moins qualifiée. Cependant, un mouvement de "gentryfication" est constaté dans le centre et la première couronne Est (Saint-Gilles, Ixelles, Etterbeek, Saint-Josse, Schaerbeek), c'est-à-dire d'investissement des quartiers centraux par de jeunes ménages actifs, qui préfèrent l'animation urbaine aux mornes lotissements de banlieues et aux embouteillages autoroutiers des heures de pointes. Plus marginalement, les causes du chômage bruxellois sont :

  • un taux d'imposition plus élevé qu'en Flandre et Wallonie (mais Bruxelles reste de très loin le premier pôle d'emploi belge)
  • un pourcentage important d'unilingues francophones, ou en tout cas ne maîtrisant pas le néerlandais, la connaissance de ces deux langues en plus généralement de l'anglais constituant la condition sine qua non pour l'accès à de nombreuses fonctions, tant dans le secteur public que privé (par exemple, l'usine VW de Forest n'aurait trouvé que 7% de ses nouveaux employés sur le territoire de Bruxelles-Capitale, ce pour manque de qualifications et de connaissances linguistiques);
  • un plus grand pourcentage d'immigrants (>25% d'allochtones), avec un niveau d'éducation généralement plus bas que la moyenne. Essentiellement francophone, la ville attire comme les grandes métropoles françaises de nombreuses personnes issues des ex-colonies françaises et belges;

Bruxelles est l’une des capitales de l’Europe qui compte le moins d’habitants par kilomètre carré mais qui totalise le plus grand nombre d’espaces verts.

Bruxelles est également devenue une ville internationale dans tous les sens du terme. Elle accueille en effet plusieurs institutions internationales comme l’OTAN, les instances dirigeantes de l’Union européenne, plus de 1000 représentations d’organisations internationales et plus de 2000 sociétés internationales et c’est la troisième ville du monde en nombre d’accueil de conférences internationales.

La ville offre aussi une riche mosaïque d’influences historiques venues d’Espagne, de France, d’Autriche ou encore des Pays-Bas ainsi qu’une architecture très variée allant de l’art roman à l’Art Nouveau en passant par la période gothique.

Outre le cœur historique de la ville entre la célèbre Grand-Place et le Sablon, Bruxelles offre de nombreux autres endroits valant la peine d’être visités comme le Cinquantenaire et son Parc, le Parc royal, la commune de Saint-Gilles et plus de 89 musées.

Bruxelles est également une cité reconnue pour la qualité de son enseignement supérieur et universitaire. De nombreux étudiants venus des quatre coins du monde viennent entreprendre leurs études universitaires ou suivre une spécialisation dans des domaines où les institutions universitaires de la ville sont très réputées.

La Belgique se compose de deux communautés linguistiques majeures, à savoir la région flamande où l’on parle le néerlandais et la région wallonne, au sud du pays, où l’on parle le français. L’allemand est la langue dominante dans certains districts dans l’est du pays. 80% des habitants de Bruxelles ont le français comme langue maternelle. L’anglais est compris et parlé par une très grande majorité de la population.

[modifier] Anvers

L'agglomération d'Anvers est le deuxième centre économique de la Belgique, derrière Bruxelles, et loin devant les autres régions. Son économie est basée sur :

  • son port (le 2ème en Europe, le 6ème dans le monde) et les activités liées au transport et à la logistique qu'il induit (1/3 du transport en Belgique);
  • le commerce du diamant (et dans un moindre mesure, sa taille, en décroissance) : Anvers est la première place diamantaire, et compte pour 1/10ème des exportations du pays. La Belgique est le premier partenaire européen de l'Inde, spécifiquement pour cette activité;
  • l'industrie chimique : l'usine BASF d'Anvers est la plus importante usine du groupe en dehors de l'Allemagne, et intervient à elle seule pour environ 2% des exportations belges. Nombreuses autres activités pétrochimique, Anvers a la plus grande concentration de sites Seveso en Europe;
  • diverses activités industrielles et de services : construction automobile, télécommunications, produits photographiques...

[modifier] Autres villes et ensembles régionaux

[modifier] Liège

Liège est, par sa taille (600.000 habitants dans l'agglomération), la plus importante ville de Wallonie au niveau économique.

Tout comme à Charleroi, Liège a eu pendant des années la sidérurgie (ex. Cockerill-Sambre) comme principale industrie. Cependant, cette partie de l'économie liégeoise est en déclin et est sur le point de disparaître.

Liège possède toujours de très nombreuses entreprises de constructions mécaniques et métalliques (ex. FN Herstal), industrie aéronautique et spatiale (Techspace Aero) mais aussi agro-alimentaire: bières (Jupiler) et eaux, limonades (Spa et Chaudfontaine).

Liège mise également beaucoup sur les transports et la multimodalité grâce aux différents outils cités ci-dessous :

L'université de Liège héberge également de nombreuses spin-off et on retrouve non loin de là de très nombreuses entreprises de haute technologie (ex. EVS).

[modifier] Charleroi

Deuxième agglomération de Wallonie et première commune, Charleroi est également un pole économique important. Traditionnellement, trois secteurs constituaient l'essentiel de l'activité économique : le charbon, la sidérurgie et le verre. Si le charbon a définitivement disparu, les industries sidérurgiques et verrière se sont restructurées et occupent toujours une place importante. Ainsi, Industeel, filiale d'Arcelor est un leader mondial dans les aciers spéciaux et inoxydables et AGC Automotive, filiale de Asahi Glass, est active dans le secteur du vitrage automobile. Plus récemment d'autres secteurs se sont développés, principalement l'aéronautique (SABCA, Sonaca), la logistique, l'imprimerie et les biotechnologies. Ce dernier secteur a bénéficié de l'implantation d'un centre de recherche de l'Université libre de Bruxelles à Charleroi et de la création d'un parc scientifique et technologique à Gosselies, l'Aéropole. Plusieurs spin-off issues du centre de recherche de l'ULB sont en effet implantées sur ce site.

La région bénéficie aussi d'infrastructure de transport de qualité, avec notamment :

[modifier] Brabant wallon

[modifier] Cantons de l'Est

[modifier] Ardennes et wallonie rurale

[modifier] Campine

[modifier] Provinces de Flandres orientale et occidentale

[modifier] Investissements étrangers

[modifier] Monnaie

Article principal : Euro

Le 1er mai 1998, la Belgique entra dans l'Union économique et monétaire de l'Europe. Le 1er janvier 1999, le taux de change définitif fut établi à 40,3399 BEF pour un euro. La Belgique passa à l'usage de l'euro le 1er janvier 2002, avec une période de cohabitation des deux devises de deux mois. Le franc belge fut alors retiré de la circulation, et son échange ne fut plus autorisé qu'auprès des bureaux de la Banque nationale de Belgique.

[modifier] Commerce

Environ 80% du commerce extérieur belge est réalisé avec les autres membres de l'Union européenne. La Belgique tente cependant de se diversifier et se focalise sur des opportunités avec d'autres partenaires potentiels. La Belgique est le dixième partenaire pour les exportations US de biens et services. Une partie de ce flux est cependant destiné aux autres partenaires européens, mais elle est cependant le 12e une fois cette situation prise en compte.


[modifier] Entreprises

Voir l’article Liste d'entreprises belges.

[modifier] Emploi

Le système de sécurité sociale, qui s'est développé rapidement durant les années fastes 1950 et 1960, possède de nombreuses parties : assurance médicale, allocation de chômage, allocation familiale, pension d'invalidité, et beaucoup d'autres. Cependant, avec la récession des années 1970, le système de sécurité sociale est rapidement devenu une charge pour l'économie du pays et comptait pour beaucoup dans le déficit du budget.

Le taux de non-emploi, qui est descendu de 14,3% en 1984 vers 8,5% en 1999, deviens un moindre mal même si il existe une très grande différence entres les régions. En effet, le taux de chômage en Flandre est égal à la moitié du taux en Wallonie ou à Bruxelles. Pendant de nombreuses années, les entreprises en perte de vitesse (sidérurgie et acier) dominaient en Wallonie alors que la Flandre attirait de nombreuses entreprises chimiques ou de haute technologie. De nos jours, la Wallonie travaille pour changer et possède de nombreuses industries à la pointe, notamment dans les biotechnologies, l'informatique, l'aéronautique ou le spatial ou encore dans la logistique (aéroport de Liège et de Charleroi pour ne citer qu'eux).


[modifier] Budget

Bien que la Belgique soit un pays à l'économie saine, elle a longtemps surdépensé et sous-collecté l'impôt jusque dans les années 1970. Le gouvernement réagit faiblement aux crises issues des hausses des prix pétroliers de 1973 et 1979, en s'engageant massivement dans le secteur public et en subsidiant des secteurs industriels peu prometteurs, dont le charbon, la sidérurgie, le textile, le verre ou encore la construction navale. Le résultat en fut que la dette publique monta à 121% du PIB à la fin des années 1980 (pour par exemple 31,2% pour les USA en 1990). Cependant, l'importance de l'épargne privée en Belgique permit au gouvernement de financer cette dette par des emprunts domestiques, et en réduisit d'autant les effets sur l'économie du pays.

Deux des cinq critères fixés pour intégrer le premier groupe de participants à l'Union économique et monétaire (UEM) prévue par le traité de Maastricht de 1992 étaient de présenter un déficit du budget inférieur à 3% et une dette publique inférieure à 60 % du PIB. En 1992, la Belgique avait un déficit du budget de 7,1%, et un déficit public équivalent à 137,9% du PIB (1993), son plus haut niveau historique (soit près de 35.000 Euros de dette publique par habitant). L'objectif d'une dette publique inférieure à 60 % du PIB ne pourrait clairement pas être rencontré. La Belgique fut cependant autorisée à intégrer l'UEM à condition que des "progrès substantiels" soient enregistrés dans la gestion de cette dette publique. Le Gouvernement belge en fit à l'époque son objectif prioritaire, et le déficit du budget atteignit 1,2% en 1999 (à comparer avec les 7,1% de 1992). Ce critère fut dès lors largement satisfait, se trouvant sous les 3 % exigés par le traité de Maastricht et même les 2 % attendus.

La Belgique s'attaqua par ailleurs à la dette publique, qui a depuis été considérablement réduite, se montant à 87,1% du PIB fin 2006. Bien que l'effort supporté par l'économie belge pour cet assainissement soit important, les processi mis en place structurellement concourent à assurer sa viabilité à long terme. PDF

[modifier] Fiscalité

Le taux de pression fiscale en Belgique se situait en 2004 (45,2%) parmi les plus élevés d'Europe (cf. Commission européenne, Structures of the taxation systems in the European Union : 1995-2004, 2006).

En 2003 la Belgique a toutefois été considérée par Attac-Belgique comme un paradis fiscal ([5] voir) : loi d'amnistie fiscale visant à rapatrier les capitaux qui s'étaient évadés, absence d'impôt sur la fortune, existence du secret bancaire, absence d’impôt sur les plus values boursières et sur les actions des sociétés, autorisation des titres au porteur, faible fiscalité sur les bénéfices.

[modifier] Vue d'ensemble

[modifier] Références

(en) Une grande partie du contenu de cet article provient du CIA World Factbook 2005 et du site Internet du Département d'état des États-Unis d'Amérique 2003 .

[modifier] Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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