2e division blindée
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Insigne de la 2e DB |
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Période | 15 mai 1943 - 31 mars 1946 |
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Pays | ![]() |
Branche | Arme blindée cavalerie |
Type | division blindée |
Ancienne dénomination | 2e division(militaire) |
Inscriptions sur l'emblème | Division Leclerc 2ème DB |
Equipement | Blindées d'origine américaine |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | bataille de Normandie Libération de Paris campagne d'Allemagne |
Commandant | Unité dissoute |
Commandant historique | Général Leclerc |
La 2e Division Blindée (2e DB) est une unité militaire française de l'Arme blindée cavalerie. Créee pendant la Seconde Guerre mondiale, elle s'est illustrée sous le commandement du général Philippe Leclerc.
Sommaire |
[modifier] Historique
Son origine remonte à la Colonne Leclerc des FFL qui prit l'oasis de Koufra le 1er mars 1941 durant la guerre du désert. Le lendemain, fut prononcé le serment de Koufra que le général Leclerc remplit point par point.
Le 15 mai 1943, cette force fut transformée en 2e Division (militaire) Française Libre à Sabratha en Libye et le 24 août 1943, elle fut renommée 2e Division Blindée à Tamara au Maroc.
Ses effectifs viennent en partie des Forces Françaises Libres mais principalement de l'Armée d'Afrique. Cette fusion dans une seule division, d'unités provenant de ces deux armées, est un cas unique.
Rééquipée de matériel américain, elle s'embarqua en avril-mai 1944 pour le Royaume-Uni.
[modifier] Bataille de Normandie
À partir du 1er août 1944, elle débarqua à Utah Beach et fut rattachée à la IIIe Armée américaine du général George S. Patton qui accueillit le général Leclerc dès son arrivée.
La division française fut associée à la 5e division blindée américaine et à la 79e division d'infanterie états-unienne formant ainsi le 15e corps d'armée commandé par le Général Haislip, et dépendant par ailleurs de la IIIe armée du Général Patton. Dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1944, les premiers éléments de la 2e division blindée débarquèrent donc à Saint-Martin-de-Varreville, sur une plage plus connue sous le nom d'Utah Beach. Après son regroupement à La Haye-du-Puits (Manche), la division reçut l'ordre d'avancer plein sud sur les routes du Cotentin, puis vers Le Mans. D'emblée, la division française fut donc placée sous le commandement de Patton avec la IIIe armée engagée dans l'opération Cobra. Elle vit le feu à Granville, et se distingua une fois de plus par l'héroïsme et la détermination de ses hommes. Profitant de l'avantage du "goulot" d'Avranches, Leclerc lança sa division vers Vitré et Château-Gontier, puis vers Le Mans.
[modifier] La 2e division blindée dans la Sarthe
Du Mans, l'attaque du XVe corps d'armée américain du Général Haislip en direction d'Alençon était prévue pour le 10 août à 7 heures. Pour ce faire, la manœuvre nécessitait de faire pivoter au Mans toute la 5e division blindée américaine plein nord, avec pour axe de progression Savigné-l'Évêque, Bonnétable, Marolles-les-Braults, Mamers, puis la forêt de Perseigne. La 2e division blindée du Général Leclerc, qui faisait partie intégrante de ce corps d'armée américain reçut mission de mener la même offensive sur la gauche de la 5e division blindée.
La ville du Mans fut libérée par les troupes américaines le 8 août. La 2e division blindée contourna la ville par l'ouest et le nord. De Sablé-sur-Sarthe, la division remonta vers Loué. Les Allemands mirents en place une ligne de défense sur l'axe Saint-Marceau à Bonnétable, avec les troupes de la 9e Panzerdivision, récemment arrivée de Nîmes. Se joignirent à ce dispositif les débris de la 308e division blindée et de la 130e Panzer Lehr, principalement destinés à ralentir la progression des alliés par des embuscades antichars.
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[modifier] Fer de Lance en Normandie
Le Général Leclerc n'eut alors de cesse de se porter à l'avant du dispositif du XVe corps. Après la Sarthe, la division Leclerc était à la pointe du dispositif américain, réalisant un mouvement d'encerclement. Rapidement , les troupes du XVe corps US se portèrent vers le nord, et c'est la 2e DB qui libéra Alençon le 12 août 1944, si rapidement que les Allemands en furent décontenancés. Le général Patton, commandant la IIIe Armée, ne tarit pas d'éloges au sujet du général Leclerc qui appliquait les principes de l'attaque à tout prix depuis que les Français étaient entrés en Normandie,
Aussi les Américains firent-ils de la 2e DB le fer de lance de leur attaque vers Argentan pour fermer la poche de Falaise. Or, après de terribles combats dans la forêt d'Ecouves, les troupes françaises se dispersèrent sur les routes menant à Argentan. A tel point que plus aucune n'était utilisable par les Américains qui devaient les emprunter. Leclerc se fit réprimander par le général américain commandant la 5e DB car ils n'avaient pas respecté les ordres, retardant peut-être la fermeture de la poche de Falaise - Argentan. Les Français de Leclerc investirent pourtant la ville d'Argentan. Mais les unités de reconnaissance, après avoir découvert une ville vide de tout défenseur, furent chassées par les blindés allemands lors d'une contre-attaque.
Il était clair que les Allemands allaient défendre la ville avec acharnement. Leclerc, qui occupa un temps les hauteurs sud de la cité normande, demanda alors l'autorisation d'envoyer le gros de ses troupes vers Paris pour libérer la capitale. Le haut-commandement américain et notamment Eisenhower dut trancher.
[modifier] Libération de Paris
Suivant l'ordre reçu de leur chaîne de commandement, les unités de combat américaines s'arrêtèrent quelques temps devant Argentan afin de pousser la 2e DB vers l'avant en prévision de la libération de Paris. Le haut-commandement finit par insister : Paris devait être libéré par des Français. Les Américains permirent ainsi aux combattants de la 2e DB de se distinguer en devenant la première unité alliée à entrer dans Paris, les 24 et 25 août 1944 et de recevoir la reddition de Dietrich von Choltitz.
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[modifier] Libération de Strasbourg
Le 23 novembre 1944, Strasbourg fut libéré. Lorsque le lieutenant-colonel Rouvillois fut entré dans Strasbourg, il lança la célèbre phrase codée "Tissu est dans Iode" pour signaler sa réussite dans la prise de la capitale alsacienne.
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[modifier] Le nid d'aigle de Hitler
Le 4 mai 1945 vit l'arrivée d'un détachement de la 2e DB à Berchtesgaden. Elle investit le Berghof quelques heures avant les parachutistes de la 101e division aéroportée américaine.
[modifier] Bilan de la campagne
L'unité compta 1 687 tués dont 108 officiers et 3 300 blessés.
[modifier] Unités de la 2e DB en 1944
[modifier] Unités de combat
[modifier] Unités organiques
- 97/84e compagnie mixte de transmissions
- 97e compagnie de quartier général
- 197e compagnie de transport
- 297e compagnie de transport
- 397e compagnie de circulation routiére
- 497e compagnie de services
- 13e groupe d'exploitation* 15e groupe d'escadrons de réparation
- 13e bataillon médical
[modifier] Les républicains espagnols
Quelques centaines d'anciens républicains espagnols vétérans de la guerre d'Espagne et passés par les camps de Vichy puis les Corps Francs d'Afrique, rejoignirent la 2e DB lors de sa formation. Ils étaient réunis pour la plupart dans la 9e Compagnie -baptisée "la nueve"- du Régiment de marche du Tchad, commandé par le capitaine Raymond Dronne. Ils furent parmi les premiers à entrer dans Paris sur des véhicules blindés portant les noms de Guadalajara, Madrid, Ebro, en compagnie des trois chars Sherman de la 2e Cie du 501e RCC, Montmirail, Romilly et Champaubert.
Mais contrairement à la légende ce n'est le soldat républicain González qui reçu la capitulation du général von Choltitz mais bien le général Leclerc.
[modifier] Après-guerre
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En 1999, avec une grande réorganisation de l'armée de terre française, la 2e DB fut renommée 2e brigade blindée.
[modifier] Unités de la 2e Brigade blindée en 2006
- 6e-12e régiment de cuirassiers (6-12e RC) d'Olivet équipé de 80 chars Leclerc
- Régiment de marche du Tchad (RMT) de Noyon équipé d'AMX-10 P et de VAB
- 16e bataillon de chasseurs (16e BC) de Saarburg (Allemagne) équipé d'AMX-10P
- 1er régiment d'artillerie de marine (1er RAMa) de Laon équipé d'AMX 30 AuF1
- 13e régiment du génie (13e RG) de Le Valdahon
- 2e compagnie de commandement et de transmissions (2e CCT) d'Orléans avec 22 VAB
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- (fr) Site sur la 2e DB
- (fr) La charge de la 2e DB sur Strasbourg à travers le massif des Vosges en 1944
[modifier] Bibliographie
- La 2e DB vue par un 2e classe : Gilbert Lévy-Haussmann. – Aigremont : Gilbert Lévy-Haussmann, 2005. – 160 p., 23 cm. –, (ISBN 2-9524349-0-5)
- La 2eme DB, Erwan Bergot, Presses de la Cité, Paris, 1980, (ISBN 2266010670)
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