Vitré (Ille-et-Vilaine)
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Vitré Vitræ / Gwitreg |
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Pays | France |
---|---|
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Rennes |
Canton | chef-lieu des cantons de Vitré-Est et Vitré-Ouest |
Code INSEE | 35360 |
Code postal | 35500 |
Maire Mandat en cours |
Pierre Méhaignerie 2001-2008 |
Intercommunalité | Vitré-Communauté |
Latitude | 48° 08' Nord |
Longitude | 01° 12' Ouest |
Altitude | 67 m (mini) – 127 m (maxi) |
Superficie | 37.19 km2 |
Population sans doubles comptes |
15 313 hab. (1999) |
Densité | 412 hab./km2 |
Vitré est une commune française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne.
Son nom breton est Gwitreg et son nom gallo est Vitræ [/vitʁœ/]. Le nom de Vitré viendrait de l’anthroponyme gallo-romain Victor ou Victrix, le nom du propriétaire d’un domaine gallo-romain se situant dans la région. Une autre hypothèse voudrait que l'origine du nom viendrait de Vicus signifiant « petite agglomération » en latin.
Les habitants sont les Vitréens ou Vitréennes.
La ville est une ancienne sous-préfecture (jusqu'en 1926) et chef-lieu de canton de plus de 18 000 habitants. Elle se trouve dans la région des Marches en Haute-Bretagne, face au Maine et à l'Anjou. Elle a obtenu le label ville d'Art et d'Histoire du fait de son très riche patrimoine.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La ville est située sur les pentes encaissées du fleuve Vilaine et celles d'une dépression parallèle Est-Ouest qu'occupe la voie ferrée Paris-Rennes. Ainsi, Vitré est coupée en trois parties : les quartiers Nord, le centre-ville historique et les quartiers Sud.
Situé à l'entrée Est de la Bretagne, le pays de Vitré est traversé par la voie express Paris-Brest, qui prolonge l'autoroute A 11. Comme dans l'ensemble du département d'Ille-et-Vilaine, les communes du pays de Vitré sont accessibles grâce aux routes dites « quatre voies » gratuites.
Vitré est la ville-centre d'un territoire d'environ 90 000 habitants, territoire qui s'étend sur sept cantons (Vitré-Est, Vitré-Ouest, Argentré-du-Plessis, Châteaubourg, la Guerche-de-Bretagne, Janzé et Retiers).
Vitré était une halte sur le chemin secondaire du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle nommé « Via Turonensis ». Il rejoignait le Mont-Saint-Michel à Saint-Jean d'Angely en passant par Vitré et Angers. Vingt-huit clous dorés ornent les trottoirs vitréens et sont identiques à ceux des villes espagnoles.
L'altitude moyenne de Vitré est d'environ 89 m (place de la gare). Le point culminant, 127 m, se situe dans la zone d'activités « Les Ménardières », rue Pierre et Marie Curie.
Le point le plus bas, 67 m, se trouve près de l'entreprise S.V.A. (Société Vitréenne d'Abattage), sous le viaduc de la rocade.
Vitré est un pôle urbain puisque la ville concentre 12 000 emplois. Son aire urbaine, constituée de 12 communes périphériques, compte 24 690 habitants dont 62% situés dans la ville centre.
[modifier] Démographie
À la fin du XIVe siècle, la ville aurait eu entre 4 000 et 5 000 habitants, quand Rennes et Nantes en avaient autour de 13-14 000. Durant la Renaissance, sa population est estimée par Arthur de La Borderie à 7 800 habitants en 1560 soit autant que les villes de Vannes et Quimper. À l’époque de la naissance de Madame de Sévigné vers 1620, la ville aurait compté 7 500 habitants. En 1762, trois fois moins étendue que la ville actuelle, Vitré comptait quasiment autant d'habitants qu'aujourd'hui. Selon le subdélégué, la cité comptait environ 14 000 habitants concentrés dans la ville intra-muros et les faubourgs, pour la plupart des artisans de la toile et du tricot.
VITRÉ | XIVe | XVIe | 1620 | 1762 | 1789 | 1800 | 1836 | 1856 | 1881 | 1901 | 1911 | 1921 | 1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 4 500* | 7 800* | 7 500* | 14 000* | 10 850 | 8 809 | 8 901 | 8 854 | 10 314 | 10 775 | 10 613 | 8 154 | 8 506 | 9 611 | 10 380 | 11 343 | 12 322 | 13 046 | 14 488 | 15 313 | 18 000* |
* Estimations Sources : INSEE et « Vitré » de ROBERT-GUÉDON D., LE GOFF D. et BORDILLON H. des Éditions Ouest-France |
En 1789, à la veille de la Révolution, la population atteignait 10 850 habitants quand Rennes en avait 35 000 soit un rapport de 1 à 3. La période post-révolutionnaire entraîne une baisse démographique sensible, et sous le Second Empire, en 1861, on dénombre 8 904 vitréens. Jusqu'à la Grande guerre, une progression modérée mais constante porte le chiffre à 10 613 en 1911 avec l'arrivée de la caserne militaire du 70e Régiment d'Infanterie dans le quartier de la Trémoïlle. Les militaires et leur famille représentent alors jusqu'à 2 000 personnes !
Les conséquences de la guerre, le départ de la caserne militaire et la crise économique font régresser la population à 8 506 habitants (recensement de 1936). Après la Seconde guerre mondiale, l'essor économique reprend, accentué d'un exode rural, et on recense 13 491 habitants en 1982, 14 490 habitants en 1990 et 15 313 habitants en 1999. Par conséquent, elle devient la 4e ville du département après Rennes, Saint-Malo et Fougères et la 13e de Bretagne.
En 2006, le recensement complémentaire indique une population d'environ 18 000 habitants et est donc en forte croissance depuis 1999 (≈ +2,7%/an). Mais la municipalité est décidée à ne pas en rester là puisque son objectif est de répondre à la très forte demande en logements.
Ainsi, la ville pourrait atteindre les 20 000 habitants avant 2015. Pour cela, de nombreux secteurs sont ouverts à l'urbanisation depuis peu, situés aussi bien au nord qu'au sud de la ville, et cela, grâce à une politique de réserve foncière poussée. La cité aménage son espace en se référant à la loi S.R.U. en évitant l'étalement urbain, en densifiant et en promouvant les transports gratuits, les constructions écologiques et environnementales.
Une fois l'objectif atteint, le chef-lieu de canton deviendra grand puisqu'il rentrera dans le rang des « villes moyennes » (entre 20 000 et 200 000 habitants) au même titre que Saint-Malo, Fougères ou encore Laval.
Les trois cantons de Vitré (Vitré-ouest, Vitré-est et Argentré-du-Plessis) comptent 44 623 habitants en 1999 (42 113 habitants en 1990). La communauté d'agglomération Vitré-Communauté compte 55 464 habitants en greffant le canton de Châteaubourg.
[modifier] Histoire
[modifier] Les origines
Il semblerait que le site de Vitré fut occupé très tôt, dès le néolithique. En Juillet 2006, un sondage archéologique préventif au cours d'un chantier à l'Est de la ville, a révélé la présence d'une ferme gallo-romaine bien conservée et remontant à environ 300 à 100 avant Jésus-Christ. Il s'agit d'un ensemble unique dans l'Ouest de la France.
Avant qu'une véritable agglomération se créée, le site comprenait plusieurs petits villages (Le Vieil-Bourg, Sainte-Croix, Le Rachapt et Saint-Martin).
L’an 1000 marqua la naissance d'une véritable agglomération de Vitré par la fusion avec les villages environnants. Un petit château en bois sur une motte féodale est construit sur la colline Sainte-Croix. Le château est incendié à plusieurs reprises, puis légué aux moines bénédictins de Marmoutier. Un autre château en pierre est construit en 1070 par Robert Ier sur son emplacement actuel, sur un éperon rocheux dominant la Vilaine. Puis, au XIIIe siècle, le château est agrandi et le « Vieil Bourg » avec l’église Notre-Dame se sont développés sur le plateau Est. La ville s’est vue encerclée par des remparts et des fossés extérieurs. C’est donc à cette époque que la ville close prend sa forme actuelle. En même temps, des « bourgs privilégiés », c’est-à-dire des faubourgs nés à la demande du Baron, se sont développés autour de la ville close. Dès le XIIIe siècle, Vitré réunit tous les éléments de la ville.
Au XVe siècle, le château se transforme avec les progrès de l’artillerie comme les canonnières. Dans le même temps, la ville se développe et édifie des maisons à pans de bois et des hôtels particuliers à l’intérieur de l’enceinte de la ville. Vitré, ville prospère depuis le XVe siècle, fonda en 1472, une confrérie permettant le commerce international de textile. La ville, à son apogée, rentra dans l’aisance de la Renaissance...
[modifier] Du XVe au XIXe siècles : de l’âge d’or au déclin de la cité
Vitré était une ville avec une économie parmi les plus florissantes du Duché de Bretagne. Elle a continué son extension dans la ville close et dans ses faubourgs. Son apogée se situe au XVIe siècle lorsque les confréries des Marchands d’Outre-Mer vendirent leurs toiles de chanvre et leur canevas dans toute l’Europe.
Durant les guerres de religion à la fin du XVIe siècle, la ville protestante fût assiégée durant 5 mois par les troupes de la Ligue sous le commandement du Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur, gouverneur de Bretagne. Les réunions des États de Bretagne eurent lieu à Vitré en 1655, 1671, 1697 et 1705 lorsque Rennes était ravagé par la peste ou insurgé.
C’est au cours du XVIIe siècle que les barons de Vitré désertent Vitré pour préférer la Cour de Versailles, qui est à la mode. La ville perd sa notoriété et devient une ville un peu endormie dans ses remparts au centre d’une campagne active. Elle coupa les liens avec la campagne environnante qui lui fournissait le chanvre et le lin. Cela engendra le début du déclin de Vitré aussi bien au niveau économique qu’urbanistique.
Cette situation s’accentua surtout au XVIIIe siècle. Cette situation dura tout le XVIIIe siècle et jusqu’à l’arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle. Par ailleurs, la fin du XVIIIe siècle sera mouvementé par la chouannerie, marquant la fin de la seigneurie de Vitré et le début d’un statut nouveau et important pour la ville : avoir le rôle de sous-préfecture.
[modifier] XIXe siècle : l’arrivée de la gare et du 70e RI réveille la ville endormie
Sans doute pour préparer cette arrivée, la ville décida de détruire les fortifications sud de la ville moyennant de désenclaver la ville close et améliorer la visibilité. La Porte d’En Haut (1835), Gâtesel (1839) et d’En Bas furent détruites. Vitré a, lui aussi, connu son Haussmannisation avec le percement de voies dans son centre médiéval.
Vitré était aussi un nœud ferroviaire puisqu’une première voie fût ouverte le 15 avril 1857 sur la ligne Paris-Brest. Puis, une seconde voie en direction, cette fois-ci, de Fougères sera ouverte au public en 1867, et enfin en 1874, une troisième ligne vers La Guerche-de-Bretagne. La construction de la gare s’est effectuée en 1855 sous forme d’un petit castel néo-gothique en plein centre-ville, juste au sud de la ville close.
Cet équipement capital pour le désenclavement de la ville a permis l’arrivée, le 14 juillet 1867, d’une garnison militaire. Elle sera logée dix ans plus tard, dans une caserne. Il s’agissait du 70e régiment d’infanterie. C’est à partir de cette période que l’urbanisation se fit au sud de la voie ferrée.
Cependant, malgré ce réveil certain, la ville se développe peu et reste une petite ville de marché au sein d’une région agricole. D’ailleurs, elle perd son statut de sous-préfecture en 1926. Cette situation perdure jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une fois la guerre finie, Vitré ne sera pas exempte de la période de prospérité économique qu’a connu la France et l’ensemble des pays capitalistes.
[modifier] XXe siècle : l’essor de Vitré
C’est surtout à partir des années 1950 que la ville s’est considérablement développée et étendue. Durant « les Trente Glorieuses », Vitré a connu un afflux de population grâce notamment au phénomène d’exode rural massif. De fait, les communes rurales périphériques ont très peu augmenté leur population. Vitré a gagné près de 3000 habitants en 20 ans, passant de 9611 habitants en 1954 à 12322 en 1975, soit une croissance de 28% ! De vastes lotissements se sont donc développés le long des axes structurants dans les quartiers ouest, est, nord et surtout sud de la ville.
Dans les zones périphériques se trouvent de grandes entreprises agro-alimentaire, textile, de chaussures ou encore de la chimie fine de plus de 100 salariés et aussi de grands hypermarchés. À l’heure actuelle, les zones industrielles et commerciales continuent de se développer essentiellement au sud et à l’est, mais aussi dans la campagne.
Dans les années 1970, l’arrivée de la route à 4 voies passant à 7 km au sud a accéléré la prospérité économique de la ville en attirant de nombreuses industries. Le taux de chômage est très faible par rapport à la moyenne régionale et encore plus au niveau national. Cet essor économique cache une grande proportion d'emplois dans l'industrie de l'ordre de 40% avec de nombreux emplois précaires. D'autant plus que le bassin économique vitréen souffre de plus en plus de la délocalisation d'entreprises à l'étranger.
À l'heure actuelle, la ville s'étend toujours sous forme de quartiers pavillonnaires et de zones d'activités en périphérie. Dans le centre-ville, il y a un certain renouvellement urbain sous forme de petits collectifs qui se fondent très bien dans les quartiers anciens. Entre 1999 et 2006, la population s'est encore accrue de plus de 17%; ce qui amène le nombre d'habitants à plus de 18 000, reflètant le dynamisme démographique que connaît la ville depuis la fin de la 2e Guerre Mondiale.
[modifier] Monuments
Le patrimoine de la ville de Vitré est d'une très grande richesse. C'est une des villes de Bretagne qui a le mieux conservé son aspect d'autrefois avec ses maisons à porche ou à pans de bois (3e ville de Bretagne après Rennes et Vannes), ses remparts, son patrimoine religieux, ses vieilles rues, etc. Vitré est un parfait exemple d'une ville d'il y a 500 ans.
[modifier] Châteaux guerriers ou d'agrément
- Château de Vitré
- Les remparts et les tours d'angles (Tour des Claviers, tour de la Bridole)
- Château des Rochers-Sévigné (à 7 km de Vitré vers Argentré-du-Plessis)
- Château-Marie (XVIIe siècle, plafond à poutres apparentes peintes)
- Hôtel Ringues de la Troussanais (hôtel particulier de style renaissance bretonne)
- Les vieilles rues (Beaudrairie, Poterie, d'Embas, etc.) et places (Marchix, Gare, Château, Notre-Dame, etc.)
[modifier] Patrimoine religieux
- Chapelle Saint-Nicolas (à 500 m du château)
- Église Notre-Dame (XIVe siècle, gothique flamboyant)
- Tour de l'ancienne église Saint-Martin (XVe siècle, détruite en 1897, subsiste une tour-clocher qui était considérée comme une des plus hautes de la province)
- Église Saint-Martin (néo-romane, bénite en 1885, œuvre de l'architecte Mellet)
- Église Sainte-Croix (construite en 1672 à flanc de coteau, modifiée en 1827)
- Temple protestant (salle du temple)
- Prieuré Notre-Dame (tribunal)
- Couvent des Augustins construit en 1620 dont subsiste deux fenêtres gothiques, une cloison et des poutres peintes.(carrefour direction Fougères/Rennes)
- Chapelles, oratoires, calvaires présents dans l'agglomération et en périphérie.
[modifier] Autres monuments intéressants
- Menhir de « La Pierre Blanche » (Route de Beauvais vers Pocé-les-Bois) et menhir de « La Haute Pierre » à Champeaux
- Hôtel Sévigné-Nétumières (XVIIIe siècle inspiré du Parlement de Bretagne)
- La Gare (castel néo-gothique en tuffeau et brique)
- L'ancienne caserne du 70e régiment d'infanterie
- Le Jardin du Parc (kiosque, statue de Mme de Sévigné, essences botaniques variées et rares)
[modifier] Personnalités liées à la ville
- Bertrand du Guesclin y épousa probablement en 1363 Tifenn Raguenel, fille de Robin III Raguenel, seigneur de Châtel-Oger, héros du combat des Trente, et de Jeanne de Dinan, vicomtesse de La Bellière
- Nicolas de Montmorency-Laval, dit Guy XVI de Laval (1476-1531), comte de Laval de 1500 à 1531, baron de Quintin et sire de Vitré.
- François Dollier de Casson appartenant à une famille noble de Vitré. Il est considéré comme le second fondateur de Montréal et a écrit la première histoire de la ville.
- Pierre Landais, véritable homme d'État et champion de l'indépendance bretonne au XVe siècle
- Tancrède Abraham, artiste peintre et illustrateur
- Edouard Frain de La Gaulayrie, né à Rennes en 1840, conservateur-adjoint de la ville de Vitré, a publié de nombreux ouvrages sur les familles vitréennes et le commerce international.
- Bertrand d’Argentré, grand historien de la Bretagne
- Jacques Colebault, dit Jachet de Mantoue, un des compositeurs majeurs de la Renaissance, fameux maître de la musique polyphonique après Josquin des Prés et avant Palestrina
- Pierre-Olivier Malherbe, premier Européen à avoir fait le tour du monde en passant par les continents
- Claude-Étienne Savary, orientaliste, pionnier de l'égyptologie et traducteur du Coran
- Arthur Le Moyne de La Borderie, autre grand historien de la Bretagne
- Auguste Pavie et Charles Rabot, fameux explorateurs, l'un du Laos et du Cambodge, l'autre de la péninsule de Kola et du Spitzberg
- Morvan Marchal, nationaliste breton qui dessina le drapeau moderne de la Bretagne, le Gwenn-ha-Du.
- René Alexandre
- Jean Choleau (1879-1965), Auteur de nombreux ouvrages sur Vitré et l'Ille-et-Vilaine dont "Au bon cœur de Madame de Sévigné", "Les bretons devant l'impot", "Les Bretons et l'aventure" dont certains serait consultables à la médiathèque de Vitré (35500).
- Pierre Méhaignerie, député-maire de Vitré, trois fois Ministre : Agriculture (1977 à 1981), Équipement, Logement et Aménagement du Territoire (1986 à 1988) et Justice (1993 à 1995). De 1982 à 2001, il a été président du conseil général d'Ille-et-Vilaine. Entre 1995 et 1997, il a été président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale et l'est de nouveau depuis juin 2005. Il est aussi président de la communauté d'agglomération de Vitré-Communauté.
[modifier] Culture
[modifier] Plusieurs labels obtenus
- Vitré, ville d'Art et d'Histoire en 1999
- Classée « Plus beaux détours de France »
- Ville lumière, lauréate 2000 du concours national pour la qualité des éclairages nocturnes du centre-ville pour une mise en valeur du patrimoine historique
- Lauréate en 2004 du concours LUR (Ligue Urbaine et Rurale) pour la qualité des entrées de ville (ZA de la Baratière)
- Marianne d'Or 1987 et 2001 pour la mobilisation et les actions menées en faveur de l'emploi
- Prisme d'Or 2001 pour la qualité de la réhabilitation de l'ancienne tannerie (rue Pasteur)
- « Paysage en héritage » 2003 pour la qualité de l'aménagement de la traversée urbaine (de la place du Général de Gaulle à la place Saint-Yves).
[modifier] Expérimentations locales
Vitré a également été une ville-test pour :
- Les cartes VITALE qui ont été distribuées dès 1994 à Vitré car l'usine Oberthür qui fabrique ces cartes y est implantée.
- Vitré fait partie des 10 villes de France sélectionnées pour le programme E.P.O.D.E. qui permet de lutter contre l'obésité des enfants. La municipalité s'est engagée pendant 5 ans, à mettre en place des actions concrètes, au plus près de la population. Les enseignants, professionnels de santé, parents, associations, commerçants, écoles sont mobilisés pour lutter contre ce fléau.
[modifier] Formation
Vitré dispose d'un nombre important d'établissements de formation et accueille plus de 2 500 élèves en provenance de tout le Pays de Vitré. Le panel va de la maternelle aux études supérieures :
Maternelles publiques :
• Jean Guéhenno
• La Hodeyère
• Le Château
• Pierre Lemaître
Maternelles privées :
• Jean XXIII Ouverture d'une éventuelle classe bilingue (français/breton et français/anglais) pour la rentrée 2007, en lien avec l'association Dihun
• Notre-Dame
• Sainte-Bernadette
• Sainte-Thérèse
Élémentaires publiques :
• Jean Guéhenno
• La Hodeyère
• Le Château
• Pierre Lemaître
Élémentaires privées :
• Jean XXIII Ouverture d'une éventuelle classe bilingue (français/breton et français/anglais) pour la rentrée 2007, en lien avec l'association Dihun
• Sainte-Marie
• Jeanne d’Arc
- 4 collèges
Collège publics :
• Collège Gérard de Nerval
• Collège "Les Rochers Sévigné"
Collège privés :
• Collège Jeanne d'Arc
• Collège Sainte-Marie
- 4 lycées
Lycées publics :
• Lycée Bertrand d'Argentré : Général, technologique et professionel (Public)
• Lycée La Champagne : Professionel (Public)
Lycées privés :
• Lycée Jeanne d'Arc : Général, technologique et professionel (privé)
• L'Institut Privé Secondaire et Supérieur Agricole (dit IPSSA) : Général, professionel, agricole (privé)
- 6 établissements de formation professionnelle
Par ailleurs, la ville compte environ 250 étudiants inscrits dans plusieurs filières BTS (Assistant de direction, Communication des entreprises, électronique, commerce).
[modifier] Théâtres, cinéma, salles de spectacle et de concert
- Conservatoire municipal de musique agréé
- Centre culturel (théâtre, spectacles, concerts, congrès) en collaboration avec celui de Fougères
- Parc des Expositions (salons, concerts, manifestations)
- Cinéma associatif « Aurore », 324 places mais projet d'agrandissement avec 2 salles supplémentaires dont une « Art et Essais » prévu pour 2007.
[modifier] Musées et lieux d'exposition
- Musée du Château de Vitré : Visite extérieure et musée intérieur (tableaux, tapisseries, sculptures et muséum d'histoire naturelle)
- Musée Saint-Nicolas (à 500 m du château) : Orfèvrerie religieuse de la fin du XIXe siècle et début XXe siècle (Unique en France et de référence nationale). Le Musée Saint-Nicolas n'est autre que la chapelle dépendante et contiguë du Couvent des Augustines construit au XVIIe siècle. Un très beau cloître de cette époque est à voir.
- Musée des Rochers-Sévigné (à 7 km de Vitré vers Argentré-du-Plessis) : résidence bretonne de la Marquise de Sévigné où elle écrivit de nombreuses lettres à sa fille. Très beau jardin à la française.
- Musée du Manoir de la Faucillonnaie à Montreuil-sous-Pérouse (à 6 km de Vitré direction Fougères) : art rural du Pays de Vitré (mobilier, ustensiles de cuisine, costumes traditionnels de Vitré, coiffes,étable reconstituée, etc.)
- Musée de l'Abeille Vivante, spécialisé dans l'apiculture (ZA de la Briqueterie)
- Artothèque, unique dans le département, permet de louer des œuvres d'art.
- Médiathèque « Mme de Sévigné » propose des expositions.
- La maison des cultures du Monde, Centre international de documentation sur les spectacles, de documentation et de diffusion, jusque-là située à Paris, a décidé de s'installer dans l'ancien Prieuré des Bénédictins à Vitré.
[modifier] Médias
- Deux journaux pour l'agglomération :
- Quotidien Ouest-France Édition Vitré-Fougères
- Hebdomadaire Le Journal de Vitré - Entre Seiche et Vilaine tiré à 7700 exemplaires (2005)
- Magazine d'informations locales :
- Vitré Journal (trimestriel municipal) tiré à 10000 exemplaires
- Vitré-Communauté (magazine de l'agglomération) tiré à 3000 exemplaires
- Télévision :
Une édition télévisée locale de France 3 : France 3 Haute-Bretagne, diffusée chaque soir, repris ensuite sur France 3 Bretagne. Plusieurs scènes de films ont été tourné dans le centre médiéval dont Meilleur Espoir féminin de Gérard Jugnot.
[modifier] Vitré dans la littérature
Les références à Vitré sont nombreuses dans la littérature. En voici quelques exemples avec parfois de grands auteurs :
- Madame de Sévigné, célèbre épistolaire, a précisément décrit dans ces fameuses lettres, la vie urbaine de Vitré au XVIIe siècle
- Honoré de Balzac, Les Chouans, Chapitre premier -- L'embuscade, (Le livre de Poche, pages 40-41)
- Victor Hugo :
« Nous venons d'essayer de réparer pour le lecteur cette admirable église de Notre-Dame de Paris. Nous avons indiqué sommairement la plupart des beautés qu'elle avait au quinzième siècle, et qui lui manquent aujourd'hui ; mais nous avons omis la principale, c'est la vue du Paris qu'on découvrait alors du haut de ses tours. C'était en effet, quand, après avoir tâtonné longtemps dans la ténébreuse spirale qui perce perpendiculairement l'épaisse muraille des clochers, on débouchait enfin brusquement sur l'une des deux hautes plates-formes, inondées de jour et d'air, c'était un beau tableau que celui qui se déroulait à la fois de toutes parts sous vos yeux ; un spectacle sui generis, dont peuvent aisément se faire une idée ceux de nos lecteurs qui ont eu le bonheur de voir une ville gothique entière, complète, homogène, comme il en reste encore quelques-unes, Nuremberg en Bavière, Vittoria en Espagne ; ou même de plus petits échantillons, pourvu qu'ils soient bien conservés, Vitré en Bretagne, Nordhausen en Prusse. »
- Gérard de Nerval, est venu à Vitré probablement en 1833. L'action de son roman Le Marquis de Fayolle se déroule d'ailleurs à Champeaux, Rennes et Vitré :
« Vitré est sans doute la ville de France qui a le mieux conservé sa physionomie du moyen âge. Elle a toujours ses vieux porches en bois à colonnes, à peine dégrossies enjolivées de sculptures ébauchés, ses maisons d'ardoises avec pignon sur rue, ses fenêtres étroites et bizarrement percées, suivant les caprices ou les besoins des nouveaux propriétaires... »
- Marcel Proust, Du côté de chez Swann, Flammarion, 1987, pp. 526 et 529
- Pierre-Jakez Hélias, écrivain et poète, il a vécu à Vitré en 1945-1946
- Julien Gracq, a séjourné à Vitré et en parle dans l'un de ses livres.
[modifier] Vitré et la musique
La ville de Vitré organise tous les deux ans une soirée de concerts ouverte aux talents musicaux de Vitré et son pays dans le but de les faire connaître. Cette manifestation permet de valoriser la pratique musicale à Vitré et encourager la pluralité des musiques comme le rock, le métal, les reprises ou la variété française ou étrangère. Ensuite, un jury élit le groupe lauréat. Ce prix lui permet de gagner un stage pratique pour travailler ses morceaux, ses techniques de scène et de sortir un CD.
« Tremplin musical : objectif scène » :
- Première édition, en 2001 : Kiemsa (rock-ska), parrainé par Ouarzazate System
- Deuxième édition, en 2004 : Les Vieilles Pies
- Troisième édition, en 2006 : La Girouette (chanson française)
[modifier] Festivals et évenements
- Carnaval des Gais Lurons : Le plus grand carnaval de Bretagne.
- Festivals
- Festival « Jazz à Vitré » : Concerts de jazz dans les bars, dans la rue, dans des salles de concerts)
- Festival de l'Imaginaire : organisé par les Maison des cultures du Monde, offre des spectacles inédits en France. Ce festival est une scène ouverte aux peuples et à leurs formes d'expression les moins connues ou les plus rares.
- Festival « Les Sévignales » : Littérature
- Festival « Les Sportiviales » : culturel et sportif organisé par l'association La Vitréenne et soutenu par la Ville de Vitré. Des tournois, des démonstrations sportives, des conférences, des animations en ville.
- Festival du Bocage vitréen : Concerts, spectacles, théâtre, folklore
- Cyclisme
- Course cycliste « Route Adélie » : Cette course qui a lieu dans tout le Pays de Vitré compte pour la Coupe de France. Elle est organisée par le Comité d'animation cycliste du pays de Vitré et sponsorisée par la Ville de Vitré et la grande industrie de crèmes glacées « Les Délices du Valplessis ». Une centaine de coureurs de haut niveau et de renommée internationale participent à cette épreuve.
- Vitré a été ville étape du Tour de France en 1985, 1995, 2000 et en 2006.
- Patrimoine
- Printemps des Musées
- Journées du Patrimoine
- Autres évènements
- Spectacle sons et lumières au Château de Vitré (Juillet) :
- « Bretagne en Marche... » (2001-2003)
- « L'extraordinaire voyage d'un Vitréen autour du Monde » - Pierre-Olivier Malherbe (2005-2006)
- Vide-grenier (1er dimanche de septembre), attire des dizaines de milliers de personnes chaque année
- Marché de Noël
- Marché du Lundi
- Marché des produits frais le samedi
- Spectacle sons et lumières au Château de Vitré (Juillet) :
[modifier] Héraldique
[modifier] Sport
Vitré est reconnu comme une ville sportive avec 38 associations sportives, 4 900 licenciés dont 2 800 inscrits en compétition et environ 1 500 scolaires.
[modifier] Les équipements sportifs
Les équipements sont nombreux et plus de 40 sports différents peuvent être pratiqués.
- 4 complexes sportifs avec terrains de football, tennis, basket, gymnases, etc.
- 2 terrains de rugby
- 1 piscine intercommunale (bassin sportif et ludique avec aquaboggans, jeux d'eau, sauna, etc.)
- 1 piste de skate-board, de cross
- 1 hippodrome
- terrain pour le tir à l’arc
- Le centre départemental de gymnastique
- Le dojo, judo
- Le stade municipal de 3500 places
- Le CRAPA (circuit rustique d'activités physiques) au Bois des Rochers près du Château des Rochers-Sévigné
- un parcours de golf 18 trous
[modifier] Les clubs
L'activité sportive de Vitré est rythmée par 3 clubs :
[modifier] L’Aurore Basket de Vitré
L’Aurore Basket, créée en 1908, compte environ 1 200 licenciés. En 1986, le club arrive au niveau de l’« Excellence Région » et a progressivement atteint la Nationale 1 en 2001. Désormais, l’Aurore Basket est 2e avec Quimper dans la hiérarchie sportive bretonne et cinquième dans l’Ouest. À noter que l’Aurore de Vitré est le premier club de l’Ouest en nombre de licenciés. Le club dénombre 442 joueurs pour 41 équipes dont 5 équipes qui évoluent sous les maillots de l’Union de Basket du Pays de Vitré. Cette structure rassemblant 11 clubs locaux permet d’éviter l’évasion des meilleurs éléments tout en contribuant à leur émulation. Une initiative inédite en France à sa mise en place, en 1995. La dynamique de l’équipe de Nationale 1 gagne non seulement l’ensemble du club, les entraîneurs bénévoles mais aussi tous les passionnés et supporters. Les matches de l'Aurore-basket sont suivis chaque week-end par 700 à 800 spectateurs en moyenne.
[modifier] AS Vitré
L'Assocation Sportive de Vitré est un club français de football amateur fondé en 1907 basé à Vitré. Le club du président Jean-Luc Texier évolue en 2005-2006 en championnat de France Amateurs (D4).
Palmarès
- 1991 : Champion de DH Ouest
- 2004-2005 : Champion de France de CFA2
- Arrivé en 16e de finale : AS Vitré - Longuenesse (3-1) le 11/02/2006
- Arrivé en 8e de finale : AS Vitré - Lille (0-2) le 22/03/2006
[modifier] La Vitréenne FC
La Vitréenne Football Club a été fondé en 1973 par 15 licenciés. Avec 6 montées successives, La Vitréenne FC évolue dès 1979 en promotion d'honneur. Au cours des années suivantes, le club voit la naissance d'équipes de jeunes et d'une équipe de football. Actuellement, La Vitréenne compte plus de 400 licenciés. Le club est dirigé par un bureau élu de 25 personnes, dont est issu un comité directeur de 8 membres qui a le pouvoir décisionnaire. L'accession en CFA 2 a obligé le club à se doter d'une structure comptable.
Palmarès
- 1993 : Accession DRH
- 1994 : Accession DSR
- 1998 : Accession DH
- 1999 : Accession CFA2
- 2001 : Accession CFA
Faits marquants
- 1997 : Vainqueur de la Coupe de Bretagne
- 1995 : 32e de finale de Coupe de France face à Monaco (15.000 spectateurs)
- 1998 : 32e de finale de Coupe de France face à Lorient (3.500 spectateurs)
- 2003 : 32e de finale de Coupe de France face à Dijon (3.500 spectateurs) - Vainqueur au tour précédent d'Angers, alors leader de National et aujourd'hui en Ligue 2.
[modifier] Une économie dynamique
Vitré est une ville industrielle qui concentre plus de 12 000 emplois soit le tiers du Pays de Vitré. Le taux de chômage est le plus faible de Bretagne et connaît le quasi plein-emploi (4,7% en 2005).
L'agriculture est une activité peu présente avec seulement 1,3% des actifs. L'industrie employait 4 643 salariés en 1999, ce qui représentait 41,1% de la population active. Le secteur tertiaire emploie quant à lui, 5 890 personnes soit 52,1% répartis surtout entre le commerce et les services aux entreprises.
De grandes entreprises vitréennes sont de véritables institutions par leurs origines du Pays et leur importance en nombre de salariés. Voici quelques exemples des principaux employeurs :
- SVA (Société Vitréenne d'Abattage) : 1000 à 1999 salariés (agroalimentaire)
- Cooper Standard Automotive France : 700 à 799 salariés (Caoutchouc et matières plastiques)
- Texier : 400 à 499 salariés (Textile, cuir, habillement)
- Oberthür Cards Systems : 300 à 399 salariés (Électricité - électronique)
- Société Laitière de Vitré : 200 à 299 salariés (Agroalimentaire)
[modifier] Transports : transport urbain gratuit et TGV
Vitré est une des rares villes en France à avoir son transport urbain gratuit sur l'ensemble de ses lignes. Le réseau est constitué de 9 lignes de bus et 72 arrêts.
La gare, située sur l'axe ferroviaire majeur Paris-Brest, bénéficie de 15 arrêts de train dans le sens Rennes-Vitré-Laval (dont 2 arrêts TGV) et de 19 arrêts dans l'autre sens (dont 3 arrêts TGV).
Un nœud de transport multimodal conjugue le bus et le train juste en face de la gare, sur la Place du Général De Gaulle.
[modifier] Jumelages
Vitré est une ville ouverte sur le monde. En effet, elle est jumelée avec 8 cités du continent européen, africain et américain. Le Comité de jumelage de Vitré met en relation les vitréens et les scolaires avec les habitants des villes jumelées :
- Helmstedt (Allemagne) 1979
- Lymington (Royaume-Uni) 1981
- Terrebonne (Canada) 1983
- Djenné (Mali) 1987
- Villajoyosa (Espagne) 1989
- Greece (États-Unis) 1990
- Środa Wielkopolska (Pologne) 1994
- Talmaciu (Roumanie) 1999
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Jean Choleau, Métiers, " confrairies " et corporations de Vitré avant la Révolution, Vitré, Unvaniez Arvor, 470 p.
- Jean Choleau, De Vitré à la Baie du Mont Saint-Michel , Editions Jean Choleau, 1946, 238 p.
- Jean Choleau, De Roscanvel à Landavran, Choleau Jean, 1946, 238 p.
- Jean Choleau, L'outillage économique de l'arrondissement de Vitré, 15 p.
- Régine Crossouard, La Révolution dans le district de Vitré, 1789-1795, Rue des scribes, Rennes, 1989, 286 p. ISBN 2906064122
- Paul-Marie du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy: Fougères-Vitré, Basse-Normandie et frontière du Maine, 1793-1800, La Découvrance, Bouhet, 1994, 476 p. ISBN 2910452018
- Patrice Forget, Le guide du visiteur, Rennes, 1972.
- Guides Gallimard, Rennes-Vitré-Fougères: Bretagne, Editions Nouveaux-Loisirs, Paris, 1992, 368 p. ISBN 2742400028
- Théophile Hochard, Vitré, Évolutions urbaines et démographiques depuis la construction de la voie ferrée, Archives communales de Vitré, 1982, 142 p.
- Bernard Lamarche-Vadel, Vitré: Bernard Plossu, Keiichi Tahara, Magdi Senadji, Lewis Baltz, Martin Rosswog, Jean-Loup Trassard, Editions de la Différence, Paris, 1992 ISBN 2729108718
- Jean Lemoine, Le Pays De Vitré, Apogée, Rennes, 1998,
- Bernard Le Nail et Jacqueline Le Nail, Pierre Méhaignerie, Pays de Vitré : Hommes et femmes remarquables, Les Portes du Large, Rennes, 2004, 240 p. ISBN : 2914612168
- Michel Mauny, Le Château Des Rochers Et Champeaux, Yves Floch, 1988, 78 p.
- Louis Montigné et Émile Guinard, Vitré, Alan Sutton, Rennes, 1995, 128 p. (Mémoire en Images). ISBN 2-910444-48-1.
- Abbé Paul Paris-Jallobert, Journal historique de Vitré, Editions Régionales de l’Ouest, Mayenne, 1995, 600 p., spécialement p. 419 et 552. ISBN 2-85554-076-3.
- Daniel Pichot, Vitré et son pays, Ouest-France, Rennes, mai 2005, 48 p. ISBN 2737335450
- Albert Robida, La Vieille France - Bretagne, Ed. De Crémille, Genève, 1993, 178p.
- Danielle Robert-Guédon, Dominique Le Goff et Henri Bordillon, Vitré, Ouest-France, Rennes, 1992, 32 p. ISBN 2-7373-1166-7.
- Édouard Frain de la Gaulayrie, Vitré, Monographies des villes et villages de France de Micberth. Le Livre d'histoire-Lorisse, Paris, 2004, 215 p. ISBN 2-84373-619-6.
[modifier] Liens externes
- Site de l'Hôtel-de-Ville de Vitré
- Site de l'office du tourisme
- Site du Comité de Jumelage de Vitré
- Histoire de Vitré et de ses monuments
- Actualité locale
- Site du Pays de Vitré
- Actualité locale
- Association vitréenne de développement durable
- Photos
- Monuments de Vitré
- Visite de Vitré
- Géographie de Bretagne, portail des villes et pays bretons - Vitré / Gwitreg
- Lycée Bertrand d'Argentré
- Wikitravel page de Vitré
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