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Benoît XV

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Pour les articles homonymes, voir Benoît. 

Benoît XV
Pape de l'Église catholique romaine
Image:Pope-benedict-xv-02.jpg
In te, Domine, speravi; non confundar in aeternum
Armoiries pontificales de Benoît XV
Nom de naissance: Giacomo della Chiesa
Naissance Pegli, 21 novembre 1854
Élection
au pontificat
3 septembre 1914
Intronisation: 6 septembre 1914
Fin du
pontificat:
22 janvier 1922
Prédécesseur: Pie X
Successeur: Pie XI
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Listes des papes: chronologie · alphabétique
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Giacomo della Chiesa, né à Pegli, près de Gênes en Italie, le 21 novembre 1854, fut pape sous le nom de Benoît XV (en latin Benedictus XV, en italien Benedetto XV) du 3 septembre 1914 à sa mort le 22 janvier 1922 à Rome.

Sommaire

[modifier] La jeunesse

Giacomo Della Chiesa, fils du Marquis Giuseppe Della Chiesa (1821-1892) et de Giovanna Migliorati (1827-1904), naît dans une famille d'ancienne noblesse de la ville de Gênes dans l'Italie du Nord. Sa mère appartenait aussi à une famille d'ancienne noblesse mais de la ville de Naples: les Migliorati, famille qui avait donné le jour, au début du XVe siècle, à un autre pape, Innocent VII.

Après des études classiques, il entre en 1871 à la Faculté de droit de Gênes. Il obtient son doctorat de droit civil en 1875. Lors de ses études, le climat anticlérical l'a poussé à s'engager dans l'Action catholique, dont il préside la section locale. Il poursuivit son cursus au collège Capranica de Rome, spécialisé dans la formation des jeunes ecclésiastiques. Il est ordonné prêtre le 21 décembre 1878 en la basilique Saint-Jean du Latran.

[modifier] La carrière dans la Curie

Armoiries de Benoît XV
Armoiries de Benoît XV

Il entre en 1879 à l'Académie des nobles ecclésiastiques. L'année suivante, il obtient son doctorat de droit canonique. Alors qu'il enseigne le style diplomatique à l'Académie, il fait la connaissance du cardinal Rampolla, dont il devint le protégé. Il suivit celui-ci dans sa nonciature en Espagne. Quand en 1887, Rampolla devient cardinal secrétaire d'État, Della Chiesa devient minutante aux affaires ordinaires. Cette expérience lui procure une grande connaissances des rouages de la Curie romaine. En 1901, il est nommé substitut de la Secrétairerie d'État puis, en octobre 1907, archevêque de Bologne.

Il n'est nommé cardinal que sept ans plus tard, lors d'un consistoire secret, le 25 mai 1914. Il reçoit le chapeau de cardinal-prêtre de la basilique des Quatre Saints Couronnés (Santi Quattro Coronati) le 28 mai. Lors du conclave qui suit la mort de Pie X s'affrontent deux partis. Le « parti des Pie » était mené par des dignitaires de l'entourage du feu pape, Merry del Val, De Laï ou encore Lafontaine. L'autre défend la politique de Léon XIII, guidé par Domenico Ferrata et Pietro Gasparri. Della Chiesa fait figure de modéré. Il est élu au dixième scrutin, le 3 septembre 1914. Après avoir hésité à accepter la charge, il choisit le nom de Benoît XV, en hommage à Benoît XIV (pape de 1740 à 1758), législateur de l'Église moderne.

[modifier] Pape

Benoît XV
Benoît XV

[modifier] Sur le plan doctrinal

Le nouveau pape Benoît XV s'emploie aussitôt à calmer les remous de la « crise moderniste ». C'est l'objet de sa première encyclique, Ad beatissimi, en date du 1er novembre 1914. Le Sodalitium Pianum de Mgr Benigni, plus connu sous le nom de « La Sapinière », est dissout en 1921. Le cardinal Merry del Val est remplacé par le cardinal Ferrata (qui finira assassiné), puis Gasparri. Néanmoins, De Laï reste à la tête de la Congrégation des Évêques, et Merry del Val est nommé à la tête de la Sacrée Congrégation du Saint-Office.

Si l'encyclique Spiritus Paraclitus (15 septembre 1920) encourage les fidèles à lire la Bible, elle soutient « l'immunité parfaite des Écritures à l'égard de toute erreur ». Le Manuel biblique de Vigouroux est mis à l'Index en 1923, et Lagrange se voit empêché de publier ses travaux sur la Genèse. Le sulpicien Jules Touzard subit également les foudres du Saint-Office pour avoir mis en doute l'attribution à Moïse en personne des livres du Pentateuque. Le serment anti-moderniste est maintenu. En 1915, une Congrégation des études, des séminaires et des universités est créée pour mieux contrôler la formation doctrinale des séminaristes.

Benoît XV promeut une piété populaire : il étend à l'Église universelle la fête de la Sainte Famille et appuie la dévotion au Sacré Cœur, à la Vierge des Douleurs, à Notre Dame de Lorette, patronne de la ville italienne de Loreto, ou encore au Très Précieux Sang. Outre Jeanne d'Arc, il canonise Louise de Marillac ou encore les 22 martyrs de l'Ouganda.

Le pontificat de Benoît XV voit également s'achever le chantier de codification du droit canonique lancé par Pie X. En 1917, le Code de droit canonique est promulgué par la constitution Providentissima Mater Ecclesia.

[modifier] La Première Guerre Mondiale

Dès Ad beatissimi, Benoît XV s'est employé à dénoncer la Première Guerre mondiale, décrite en images vigoureuses dans l'encyclique :

« De tous côtés domine la triste image de la guerre, et il n'y a pour ainsi dire pas d'autre pensée, qui occupe les esprits. Des nations — les plus puissantes et les plus considérables — sont aux prises : faut-il s'étonner si, munis d'engins épouvantables, dus aux derniers progrès de l'art militaire, elles visent pour ainsi dire à s'entre-détruire avec des raffinements de barbarie ? Plus de limites aux ruines et au carnage : chaque jour la terre, inondée par de nouveaux ruisseaux de sang, se couvre de morts et de blessés. »

Dès lors, il maintient la neutralité du Saint-Siège, malgré les crimes de guerre comme l'invasion de la Belgique suite au plan Schlieffen. Ce refus de prendre position lui vaut l'incompréhension ou l'hostilité des deux partis. Le catholique et anticlérical Léon Bloy le rebaptise « Pilate XV » et Clemenceau « le pape boche ». De son côté, Ludendorff voit en Benoît XV le « pape français ». En effet, les puissances centrales ne comprennent pas pourquoi le pape refuse de soutenir clairement l'Autriche-Hongrie, l'un des piliers de la catholicité, et l'Allemagne, qui compte en son sein les très catholiques Bavière et Rhénanie, contre des États visiblement anti-catholiques : la protestante Angleterre, « oppresseur » de l'Irlande, ou la Russie, schismatique, « oppresseur » quant à elle de la Pologne. Un courrier de la Secrétairerie d'État adressé à Mgr Scapinelli, nonce apostolique en Autriche, est ainsi refusé à la frontière autrichienne au motif qu'il provient d'un pays ennemi. Les Empires centraux font donc attendre leur réponse, tout aussi négative, à l'exhortation de Benoît XV.

Dans son discours au consistoire du 22 janvier 1915, Benoît XV explique :

« Nous réprouvons grandement toute injustice de quelque côté qu'elle puisse avoir été commise. mais impliquer l'autorité pontificale dans les différends propres aux belligérants, ne serait certainement ni convenable ni utile. »

[modifier] L'appel de 1917

Benoît XV
Benoît XV

Le 1er août 1917, Benoît XV envoie une lettre aux belligérants, baptisée « exhortation à la paix ». Elle réaffirme la volonté du Saint-Siège de « garder une parfaite impartialité à l'égard de tous les belligérants » et prétend faire tout son possible pour « contribuer à hâter la fin de cette calamité, en essayant d'amener les peuples et leurs chefs à des résolutions plus modérées, aux délibérations sereines de la paix, d'une paix « juste et durable ». Concrètement, il propose :

  • le désarmement des deux partis, reprenant ainsi un thème déjà abordée aux conférences de La Haye ;
  • l'arbitrage comme moyen de résolution des conflits ;
  • l'abandon de toutes les demandes de réparation ;
  • l'évacuation totale de la Belgique et du territoire français;
  • l'Alsace-Lorraine reste allemande ;
  • la restitution par l'Entente des colonies allemandes.

Le texte souhaite également la fin des question terroriales opposant l'Italie à l'Autriche ou l'Allemagne et la France en demandant le respect des « aspiration des peuples », de même que celui-ci doit régir, pour Benoît XV, les questions relatives à l'Arménie, aux États des Balkans et à la Pologne.

L'exhortation de Benoît XV est très mal reçue. Du côté de l'Entente, la Grande-Bretagne et la Belgique font porter par leurs ambassadeurs des refus polis. La France et l'Italie se contentent de s'associer à cette démarche. Les opinions publiques de ces deux pays accusent le pape de vouloir saper le moral de leurs troupes. On lui reproche aussi de ne réclamer la paix qu'après l'entrée en guerre des États-Unis, c'est-à-dire au moment où l'Entente reprend le dessus. Clemenceau résume bien l'opinion majoritaire des Français en dénonçant dans son journal, L'Homme enchaîné (18 août 1917) une « paix allemande ».

La diplomatie pontificale se fait très active pour inciter les deux camps à la paix, sans succès. Pourtant, la guerre a donné lieu à un regain des relations diplomatiques : ainsi, Sir Henry Howard a été accrédité le 30 décembre 1914 comme ministre plénipotentiaire « en mission spéciale » de la Grande-Bretagne, renouant ainsi des relations brisées depuis le temps d'Élisabeth Ire d'Angleterre. En juillet 1915, la Serbie fait de même, suivie en août par les Pays-Bas ; en mai 1917 c'est le tour du Luxembourg. Pendant l'année 1916, les relations avec les pays d'Amérique latine se normalisent également.

Pourtant, les clergés nationaux ne suivent pas la politique pontificale. Ainsi du clergé français — le père Sertillanges déclare ainsi lors d'une cérémonie patriotico-religieuse, le 10 décembre 1917 : « Très Saint Père, nous ne pouvons pas pour l'instant retenir vos appels à la paix. » Les catholiques mettent en avant le « martyre » subi par la cathédrale de Reims, incendiée en septembre 1914, qui sera suivi en 1918, le jour du Vendredi saint, par celui de l'église parisienne Saint-Gervais.

Parallèlement à son action diplomatique, Benoît XV mène une politique humanitaire volontariste. En décembre 1914, il confie à Eugenio Pacelli, futur pape Pie XII, la direction d'un service d'assistance aux blessés et prisonniers de guerre. Dans le même temps, il demande aux belligérants d'autoriser l'échange de prisonniers blessés. Ceux-ci acceptent et les échanges commencent dès 1915. Dans ce cadre, 30 000 soldats sont hospitalisés en Suisse. Le Vatican sert également de bureau d'information aux familles : l'Œuvre des prisonniers reçoit 170 000 demandes et envoie 50 000 communications. À ce sujet, Romain Rolland qualifiera ensuite le Vatican de « seconde Croix-Rouge ». Enfin, des rations alimentaires sont distribuées aux enfants des pays en guerre. Toutefois, l'action pontificale connaît là aussi des échecs : en 1914, les belligérants refusent unanimement d'observer une trêve de Noël. En 1915, même refus à la proposition d'un droit de sépulture pour les morts sur le champ de bataille.

[modifier] Après la guerre

Le résultat de cette politique est une mise à l'écart du Saint-Siège, amorcée par les accords de Londres de 1915 : à la demande de l'Italie, le Saint-Siège est spécifiquement exclu, parmi tous les pays neutres, des négociations futures sur le règlement de la paix (art. 15). Néanmoins, Benoît XV obtient d'envoyer un représentant lors du congrès de Versailles de 1918, ainsi qu'une reconnaissance du statut supranational du Saint-Siège (art.238). Le Saint-Siège ne fera toutefois pas partie de la Société des Nations. Le pape se montre également très pessimiste sur le règlement du conflit. Dans son encyclique Pacem, Dei munus pulcherrimum du 23 mai 1920, il constate que le traité n'a pas « extirpé les germes des anciennes discordes. » De ce fait, il condamne le découpage opéré par le traité.

Le cardinal Gasparri, au sortir de la guerre, s'efforce de renouer les liens entre le Saint-Siège et les nations. Le nombre d'États représentés au Vatican augmente, ainsi que les nonciatures à l'étranger. La France finit également par se réconcilier avec le Saint-Siège, et Benoît XV canonise Jeanne d'Arc le 16 mai 1920.

[modifier] Activité pastorale

La Première Guerre mondiale a pour conséquence, en matière missionnaire, une irruption des nationalismes : les missionnaires avaient pris parti au cours du conflit, et les ressortissants des pays vaincus se voient expulsés par ceux des pays vainqueurs. Benoît XV réagit vigoureusement en condamnant, dans sa lettre apostolique Maximum illud du 30 novembre 1919, cette « peste affreuse ».

Il encourage la constitution d'un clergé et d'un encadrement indigènes. Il s'appuie pour ce faire sur le père Vincent Lebbe, missionnaire belge en Chine (où il est connu sous le nom de « Lei Ming Yuan »), partisan des droits des populations autochtones, et sur le cardinal Van Rossum, préfet de la Propaganda Fide.

[modifier] Voir aussi

Le 26 juin 1918 : Décret d’Introduction de la Cause de Béatification et de Canonisation du Serviteur de Dieu Jacques-Désiré Laval, approuvé et signé par Benoît XV.

[modifier] Bibliographie

  • Yves-Marie Hilaire (s.dir), Histoire de la papauté. 2000 ans de missions et de tribulations, Paris, Tallandier, 1993 ;
  • Francis Latour, La papauté et les problèmes de la paix pendant la Première Guerre mondiale, Paris, L'Harmattan, coll. « Chemins de la mémoire », 1996 ;
  • Philippe Levillain (s.dir), Dictionnaire historique de la papauté, Paris, Fayard, 1994 :
    • François Jankowiak, article « Benoît XV » ;
    • Roberto Morozzo della Rocca, article « Première Guerre mondiale » ;
  • Mgr Yves Marchasson, Les Papes du XXe siècle, Desclée, 1990 ;
  • Nathalie Renoton-Beine, Le colombe et les tranchées. Les tentatives de paix de Benoît XV pendant la Grande Guerre, Cerf, coll. « Cerf-Histoire », 2004 (ISBN 2204073091).

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

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