Gare de Limoges-Bénédictins

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**Gare de Limoges-Bénédictins**

Localisation
Ville	{{{ville}}}
Quartier	{{{quartier}}}
Adresse	Limoges
Gestion et exploitation
Propriétaire	RFF/SNCF
Exploitant	SNCF
Services	Grandes lignes, TER Limousin
Caractéristiques
Voies	10
Quais	{{{quais}}}
Hauteur	67 m (campanile) m
Transit annuel	{{{transit}}}
Zone	{{{zone}}}
Altitude	{{{altitude}}} m
Historique
Mise en service	{{{mise en service}}}
Ouverture	1929
Fermeture	{{{fermeture}}}
Architecte	Roger Gonthier
Monument historique	{{{classé aux MH}}}
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Métro
Tramway
Bus

Incarnation de la richesse de la cité des arts du feu d’avant la crise des années 1930 et constituant l'un des monuments les plus connus de Limoges, la gare de Limoges-Bénédictins (los Benedetins en occitan) porte ce nom en raison de sa construction sur le site d’un ancien monastère bénédictins fermé à la Révolution.

Sommaire

1 Histoire
2 Architecture
- 2.1 Généralité
- 2.2 Campanile
3 Dessertes ferroviaires et routières
4 Anecdotes
5 Galerie
- 5.1 Vues depuis le campanile
6 Voir aussi
7 Liens

[modifier] Histoire

Le Second Empire confie à la Compagnie du Paris-Orléans la mise en place d'une ligne de chemin de fer desservant Limoges dans les années 1850. Cette compagnie possède alors un réseau de 1200 km.
Le 16 juin 1856, le dernier tronçon de la ligne d'Argenton-sur-Creuse à Limoges est enfin ouvert.
1860 : achèvement de la première gare en dur (avant la gare était une construction en planches), les travaux avaient commencé deux ans plus tôt.
Le 21 novembre 1918, la ville de Limoges et la Compagnie du Paris-Orléans signent l’accord de construction d'une nouvelle gare, sur le projet d’un jeune architecte, Roger Gonthier.
1924-1929 : travaux de construction.

Impacts de balles allemandes (pied du campanile)
2 juillet 1929 : inauguration de la nouvelle gare.
Le 19 juin 1940, la gare est bombardée, sans dégâts
1942-1945 : la gare est occupée par les troupes allemandes. Le souterrain de la gare est transformé en abri de défense passive. Pendant cette période, les cheminots font de la résistance à l'Occupant dans la coupole même de la gare (Groupe Fer, dirigés par Paul Vives-Caillat alias Pévécé)
15 janvier 1975 : la gare est classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
1979 : réhabilitation et modernisation du hall.
jeudi 5 février 1998 vers 13h20, le dôme principal de la gare est victime d'un incendie. La population entière de la ville est profondément attristée par le sinistre. Il sera décidé de le reconstruire à l'identique.
Depuis septembre 2000, la gare accueille le CIEL (Centre intermodal d’échanges de Limoges) qui s'est traduit par la construction d'un terminal routier pour les autocars et la réorganisation des arrêts des lignes de transports urbains de la STCL.
Vers 2015 : mise en service de la Ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges.

À son inauguration, la gare et son architecture ne font pas l'unanimité. Telle la Tour Eiffel, le monument est affublé de surnoms peu glorieux : on la compare à un "bloc de saindoux que les charcutiers exposent dans les vitrines à Noël" où à "une grosse pendule qui aurait égaré un de ses candélabres".

[modifier] Architecture

Détail de la façade montrant les lettres P et O, qui rappellent la compagnie Paris-Orléans

[modifier] Généralité

La gare des Bénédictins, œuvre de l'architecte Roger Gonthier, présente la particularité d'être construite au dessus des voies. C'est en effet une gare de passage dont le bâtiment voyageurs est implanté sur une plate-forme de 90 mètres sur 78 posée perpendiculairement au dessus de 10 voies.

Elle est constituée d'une ossature en béton armé habillée à l'extérieur de pierres de taille (calcaire) et à l'intérieur de plâtre. La coupole qui surmonte le grand hall est dotée d'une charpente métallique et recouverte de cuivre. Elle a été totalement refaite suite au grand incendie qui l'a ravagée en 1998.

[modifier] Campanile

À l'angle des façades sud et ouest, se dresse le campanile haut de 67 mètres et comptant 12 niveaux à partir du sol. Il est surmonté d'un dôme de cuivre surhaussé portant un vase de cinq mètres de haut muni d'un paratonnerre.

L'avant-dernier niveau supporte l'horloge dont les quatre cadrans ont quatre mètres de diamètre, et sont reliés entre eux de manière à indiquer la même heure.

L'accès au campanile se fait par la place Maison-Dieu. Les premiers étages sont occupés par des bureaux. La vue depuis les derniers étages est imprenable sur la ville de Limoges, une partie de l'agglomération, une partie de la Vallée de la Vienne. On peut voir la plupart des monuments importants de la ville : l'hôtel de ville, les églises Saint-Michel et Saint-Pierre, le lycée Gay-Lussac, la cité des Coutures, la cathédrale St-Etienne, la cité de la Bastide, la technopôle, le château de la Bastide...

[modifier] Dessertes ferroviaires et routières

La gare de Limoges Bénédictins est au coeur d'une étoile ferroviaire à sept branches : Châteauroux-Orléans-Paris, Poitiers, Angoulême, Bordeaux, Brive-Toulouse, Ussel(Corrèze) et Lyon.

Actuellement, le trafic grandes lignes est de l'ordre de 10 aller/retour par jour en direction de Paris, de trois en direction de Toulouse dont un prolongé jusqu'à Cerbère/Port Bou. Sur la liaison transversale Lyon Bordeaux ne subsiste qu'un seul aller/retour par jour. Sur le plan international, il faut noter que le Talgo "Joan Miro" s'arrète chaque nuit en gare de Limoges permettant une liaison directe avec les villes de Figuères, Gérone et Barcelone.

Les voies dans la direction Nord (Paris)

Le trafic des trains régionaux a repris un peu d'importance depuis la régionalisation des transports avec des fréquences allant de 3 à 7 aller/retour par jour suivant les directions.

Le tableau d'affichage de cette gare présente la particularité de montrer indifférement le départ et les arrivées des trains grandes lignes, les trains régionaux et les cars départementaux en particulier ceux de la RDTHV qui sont reçus dans le terminal routier jouxtant l'édifice monumental.

[modifier] Anecdotes

Jusque dans les années 1990, le "carillon" annonciateur des trains n'était autre que les premières notes du succès de l'accordéoniste Jean Ségurel, originaire de Chaumeil, en Corrèze, "Bruyères Corréziennes".

[modifier] Galerie

Le campanile de la gare depuis la place Maison-Dieu

Détail du campanile

La gare depuis le champ de Juillet

Le campanile vu du sol

[modifier] Vues depuis le campanile

Les parkings et le relais d'Alsace (hôtel), une partie des voies en direction de Toulouse, et le quartier des Coutures et des Casseaux. A l'extrême-droite, la cathédrale.