Lugny (Saône-et-Loire)
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Lugny | |
Pays | France |
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Région | Bourgogne |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | Canton de Lugny (chef-lieu) |
Code INSEE | 71267 |
Code postal | 71260 |
Maire Mandat en cours |
Guy Berthaud 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône |
Latitude | 46° 28' 24" Nord |
Longitude | 04° 48' 37" Est |
Altitude | 201 m (mini) – 420 m (maxi) |
Superficie | 13,88 km2 |
Population sans doubles comptes |
798 hab. (1999) |
Densité | 57 hab./km2 |
Lugny, chef-lieu du canton de Lugny, est une commune française qui, située dans le département de Saône-et-Loire (arrondissement de Mâcon) et la région Bourgogne, appartient à la Communauté de communes du Mâconnais-Val de Saône.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Lugny est la petite capitale du Haut-Mâconnais.
Blotti au pied de la montagne du Château, le bourg de Lugny est niché en fond de vallon dans un cirque de collines pentues qui, boisées ou recouvertes de vignoble, le dominent de toutes parts.
A l’exception de Macheron, isolé sur son plateau, et des quartiers contigus au bourg de Lugny (les quartiers de Saint Pierre, du Tarillot et de Saint Denis), les quatre hameaux du village que sont Poupot, Vermillat, Collongette et Fissy s’alignent le long de la départementale n° 56 en direction de Tournus. Particulièrement peuplés, ces hameaux présentent la particularité de rassembler, au moins depuis le siècle dernier, plus de la moitié de la population de la commune.
Lugny possède en outre deux écarts qui sont d'une part le Grand-Bois et, d'autre part, le Bouchet.
Enfin, plusieurs anciens moulins, isolés, sont aujourd'hui encore habités, à savoir d'une part le moulin de l'Etang sur l'Ail et, d'autre part, les moulins Burdeau, Vallerot et Chevalier (ancien moulin Guillet) construits sur la Bourbonne, rivière prenant sa source sur le territoire de la commune, au pied de la montagne du Château.
[modifier] Économie
Lugny – village dont la population s'élevait lors du recensement de 1999 à 798 « Lugnisois » – est une commune qui a conservé un grand nombre de commerces et qui possède un artisanat varié. En tant que chef-lieu de canton, Lugny dispose en outre d'administrations et de services répondant à de nombreux besoins.
La vie économique de Lugny repose pour l'essentiel sur la viticulture ; un peu plus du quart du territoire de la commune – trois cent soixante-trois hectares très exactement – est d'ailleurs planté en vigne. Y sont cultivés trois cépages : le chardonnay donnant les vins blancs et constituant la majeure partie de l'encépagement, le gamay produisant le mâcon rouge et le pinot noir, cépage des vins de l'appellation Bourgogne.
Les vignes de Lugny, déjà réputées au XVIIIe siècle où l’on considérait comme « fins » les vins des Crêts, de la Grande Vigne et de Saint Pierre, furent au siècle suivant décimées par le phylloxéra, petit insecte qui, de 1880 à 1887, détruisit les cinq cents hectares de vignoble de la commune. La vigne, une fois reconstituée grâce à des porte-greffes américains, redevint toutefois rapidement la principale activité des Lugnisois et le vignoble de Lugny ne comptait pas moins de deux cent cinquante hectares en 1935 – dont une trentaine en vignes nouvellement plantées ne produisant pas encore de vendange.
Construite au hameau de Collongette et entrée en service pour les vendanges de 1927, la cave coopérative de Lugny, fruit d’efforts constants de la part de viticulteurs entreprenants et prévoyants, a sans cesse été agrandie et modernisée. Par souci de qualité, on l'a toujours dotée d'un matériel des plus perfectionnés. Capable de stocker huit mille hectolitres de vin à sa création, elle atteignait une capacité de vingt-quatre mille hectolitres à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Eugène Blanc, son président fondateur, la dirigea de 1927 à 1959. Jumelée depuis 1966 avec celle de Saint-Gengoux-de-Scissé, elle a fusionné en 1994 avec la cave coopérative de Chardonnay et est aujourd’hui l’une des plus importantes de France avec près de mille cinq cents hectares exploités (dont 1185 hectares en chardonnay, cépage dont les vins de Lugny tirent de plus en plus leur réputation). On y produit des vins blancs et rouges renommés. En ce qui concerne le vin blanc, le mâcon-lugny « Les Charmes » est le fleuron du groupement. On y produit aussi du crémant, vin effervescent élaboré selon la méthode traditionnelle.
[modifier] Histoire
Lugny, localité citée pour la première fois en l'an 894 dans un diplôme du roi Eudes 1er en tant que « villa Luviniacus », fut au Moyen Âge le berceau d’une maison de chevalerie – la maison de Lugny – dont la devise était : « N’est oyseau de bon nid qui n’a plume de Lugny ». Celle-ci s’éteignit au milieu du XVIe siècle avec Jean de Lugny et la seigneurie passa dès lors, successivement, entre les mains de trois familles : celle des Chabot, des Saulx-Tavannes et des La Baume-Montrevel.
A la veille de la Révolution française, la seigneurie était la propriété de Florent-Alexandre-Melchior de La Baume (1736-1794), comte de Montrevel et dernier seigneur de Lugny, mis à mort à Paris en 1794. De sa forteresse autrefois flanquée de tours et dotée d’un donjon « fort élevé et très beau », Lugny n’a conservé que les deux tours d’entrée et une partie des communs. En 1789, le château fut en effet le premier du Mâconnais à être incendié par les « Brigands » – des paysans révoltés – lors des troubles qui, à la fin de juillet, pendant la Grande Peur, agitèrent cette petite région.
894 : première mention de Lugny dont le nom apparaît sous la forme de « villa Luviniacus ». Début du XIVe siècle : Seguin de Lugny, le plus ancien des seigneurs connus de Lugny, est seigneur du lieu. Vers 1368 : le château est pris par une compagnie d’écorcheurs. 1558 : Françoise de Lugny, dame de Lugny, fille et héritière de Jean de Lugny, épouse François Chabot ; la seigneurie passe de la maison de Lugny à la maison de Chabot. 14 janvier 1579 : Catherine Chabot, dame de Lugny, fille et héritière de François Chabot, épouse Jean de Saulx, vicomte de Tavannes ; la seigneurie passe des Chabot à la maison de Saulx. 2 janvier 1647 : Claire-Françoise de Saulx, dame de Lugny, fille et héritière de Charles de Saulx, épouse Charles-François de La Baume, comte de Montrevel ; la seigneurie passe de la maison de Saulx à la maison de La Baume. 6 octobre 1783 : Nicolas Genost de la Forêt, curé de la paroisse de Chapaize, connu pour ses chasses mémorables, meurt au château de Lugny. 27 juillet 1789 : les « Brigands » pillent le château puis y mettent le feu. 1790 : Lugny est chef-lieu de canton. 7 juillet 1794 : Florent-Alexandre-Melchior de La Baume, comte de Montrevel et dernier seigneur de Lugny, est mis à mort à Paris. 1809 : le territoire de la commune est cadastré ; Lugny figure ainsi parmi les cinq cents premières communes de France à avoir été cadastrées après la Révolution française. 1823 : réalisation de gros travaux visant à la rénovation de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié du hameau de Fissy. De 1824 à 1826 : construction de l’actuelle église paroissiale à l'emplacement de l'ancienne église romane démolie. Années 1870 : construction et inauguration de l’hôtel de ville. De 1880 à 1887 : destruction totale du vignoble de la commune par le phylloxéra (environ cinq cents hectares). 1891 : démolition des anciennes halles seigneuriales de bois et construction de l'actuelle salle des fêtes. 11 novembre 1900 : inauguration de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny. 28 novembre 1909 : inauguration du monument érigé à la mémoire des combattants du canton tombés lors de la guerre franco-allemande de 1870. 20 août 1922 : inauguration du monument élevé à la mémoire des trente-huit Lugnisois tombés pendant la Première Guerre mondiale. Septembre 1927 : entrée en service de la cave coopérative de Lugny. 11 novembre 1946 : apposition sur le monument aux morts d’une plaque rendant hommage aux six soldats de la commune morts pendant la Seconde Guerre mondiale. 1948 : première foire-exposition annuelle dite « des vins » ou « des Rameaux ». Septembre 1965 : inauguration du « caveau Saint Pierre ». 17 mai 1980 : signature du jumelage avec Meckenheim, bourgade du Palatinat (République Fédérale d'Allemagne). 29 et 30 juillet 1989 : Lugny et les autres communes du canton de Lugny commémorent le bicentenaire de la Révolution française et la révolte des « Brigands ». 27 juillet 1991 : Lugny est le point de départ de la vingt et unième et avant-dernière étape du Tour de France 1991 (vainqueur du contre la montre : Miguel Indurain, qui couvre les cinquante-sept kilomètres séparant Lugny de Mâcon en une heure onze minutes et quarante-cinq secondes). 4 février 2006 : Lugny accueille la vingt-neuvième Saint-Vincent cantonale tournante.
[modifier] Administration
Depuis 1945, les maires de Lugny ont successivement été Emile Blanc (chevalier de la Légion d'honneur, maire à compter de mai 1945, régulièrement réélu), Paul Margarit (officier de la Légion d'honneur, maire de mars 1965 à mars 1971 puis de mars 1971 jusqu’à sa mort en décembre 1976), Louis Cotessat (maire de décembre 1976 à mars 1977 puis de mars 1977 à mars 1983) et Guy Berthaud (maire depuis mars 1983).
De 1881 et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, les maires de Lugny ont successivement été Jean-Marie Bouilloud (maire régulièrement réélu jusqu'à sa mort le 10 mars 1906), Claude-Louis Baboud (maire d'avril 1906 à mai 1908 puis de mai 1908 jusqu'à sa démission et sa mort en 1910) et Eugène Blanc (maire à compter de juin 1910, réélu en mai 1912 puis en décembre 1919, mai 1925, mai 1929 et mai 1934). Il n'y eut pas d'élections municipales entre 1912 et 1919 ni entre 1935 et 1945 en raison des deux guerres mondiales. Dissout par arrêté préfectoral à la Libération, le conseil municipal de Lugny laissa la place le 9 septembre 1944 à un comité local de libération comprenant douze membres désignés par le préfet de Saône-et-Loire ; Albert Rouillot devint maire de Lugny (le 12 septembre), bientôt remplacé par Pierre Guillot (à compter du 22 novembre).
De 1790 à la fin du XIXe siècle, les maires de Lugny ont successivement été : Benoît Cotessat (élu en 1790), Joseph Chaverot (élu en l'an III), Philibert Munier (élu en l'an V), Claude Melchior Esprit Alabernarde (maire du 7 messidor an XIII au 24 juin 1814), Jacques Latour (élu en 1814), Claude Olivier (élu en 1814), Claude Melchior Esprit Alabernarde (réélu en 1815), Henri-Joseph Tugnot de Lanoye (élu en 1815, maire jusqu'à sa mort le 9 novembre 1827), Jean-Jacques Blanchet (élu en 1827), Joseph-Adolphe Meunier (élu en 1830), Claude Péchard (élu en 1846), Antoine Tête (élu en 1848), Joseph-Adolphe Meunier (élu en 1852), Claude Péchard (élu en 1869), Jean Léger (élu en 1870), Joseph-Adolphe Meunier (élu en 1871, maire jusqu'à sa mort le 1er juillet 1876) et Claude Bonin (élu en 1876).
Deux de ces maires de Lugny ont été conseillers généraux du canton de Lugny : Jean-Marie Bouilloud (conseiller général de 1871 à 1901) et Eugène Blanc (conseiller général de 1910 à 1940).
[modifier] Démographie
Le « Dénombrement du Duché de Bourgogne et pays adjacens, et des provinces de Bresse et Dombes, Bugey et Gex » que fit réaliser peu avant la Révolution française Antoine-Jean Amelot de Chaillou, intendant de Bourgogne, indique que la population de la paroisse s'élevait en 1786 à huit cent quatre-vingt-six âmes.
Depuis 1962, les données statistiques relatives à la population de Lugny sont les suivantes :
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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683 habitants | 716 habitants | 734 habitants | 725 habitants | 728 habitants | 798 habitants | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
De son château brûlé à la Révolution française, Lugny ne possède plus que les deux tours d’entrée et une partie des bâtiments de l'ancienne bassecourt. L’église, bâtie de 1824 à 1826 là où s'élevait autrefois l'ancienne église romane dédiée à saint Denis, patron de Lugny, abrite deux œuvres remarquables : un retable en pierre représentant le Christ et les Apôtres daté de 1528 et une Vierge à l’Enfant exécutée au XVe siècle (œuvres respectivement classées aux Monuments historiques en 1903 et 1979). La statue de saint Pierre (datée du XVe siècle, classée aux Monuments historiques en 1928) que l'on peut voir dans sa niche au sommet de la colline de Saint Pierre – l’un des plus beaux fleurons de « l'imagerie » mâconnaise selon Gabriel Jeanton – est le dernier vestige d’une chapelle dont les ruines dominaient encore Lugny à la fin du XVIIIe siècle ; les ermites Jean Forêt (ou Fourré) et Pierre-Romain Commerçon s’y succédèrent aux XVIIe et XVIIIe siècles. Au hameau de Fissy, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié est un édifice qui, en dépit de nombreux remaniements, a conservé l’esprit et les volumes du roman primitif. En contrebas du plateau des Charmes, presque à l'aplomb de la grotte de Macheron – grotte qui fut fouillée en 1919 puis au milieu des années cinquante – et à deux pas de la Bourbonne s’élève un type d’édifice relativement rare : un « pavillon de vigne » qui, construit au XVIIIe siècle, est remarquable par la ravissante toiture en dôme – avec girouette – dont il est coiffé.
Lugny est un village ayant conservé un patrimoine riche où abondent les typiques maisons à galerie du Mâconnais, les lavoirs, les vieux puits et les détails architecturaux tels que blasons de pierre ou fenêtres à meneaux. Dans la rue de l'Église, à deux pas des halles achevées en 1891, est notamment visible un beau cadran solaire daté de 1707 et orné de l'inscription latine « volat velut umbra ». Sur la place de l’Église – place occupant l’emplacement de l’ancien cimetière et plantée de marronniers depuis 1877 – s'élève depuis 1909 un monument élevé à la mémoire des combattants du canton tombés lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871, fait rarissime en milieu rural.
Montant à Saint Pierre, le promeneur jouira d’un panorama remarquable donnant sur le vignoble et, par-delà, sur la vallée de la Saône. Cheminant à travers le vignoble du plateau des Charmes, il contemplera ces vignes qui ont conquis une place prépondérante dans l’économie locale, comme en témoigne le développement de la cave coopérative de Lugny, la plus importante de Bourgogne.
S'il est sensible au patrimoine naturel, il se rendra sur le site naturel protégé de la Boucherette, zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (« znieff ») que gère la direction régionale de l'Environnement de Bourgogne. Aménagé il y a quelques années, ce site remarquable caractérisé par une pelouse calcaire sèche (« teppe »), une lande à buis et un lisier forestier – et aussi d'anciennes carrière et lavière – se découvre en empruntant un sentier nature et découverte balisé qui, réservé aux piétons, a été équipé de panneaux permettant la découverte d'une flore et d'une faune remarquables (une douzaine d'orchidées recensées, une cinquantaine d'espèces d'arbres répertoriées, le lézard vert, la mante religieuse ainsi que de très nombreux oiseaux...).
[modifier] Personnalités liées à la commune
Parmi les personnalités attachées à Lugny figure Jean de Lugny, « dernier héritier mâle de la maison de Lugny ». Chevalier, seigneur de Lugny, il était aussi comte de Brancion (aujourd'hui hameau de Martailly-lès-Brancion) en tant que seigneur engagiste, baron de Saint-Trivier (Saint-Trivier-en-Dombes, aujourd’hui Saint-Trivier-sur-Moignans, chef-lieu de canton du département de l’Ain), de Branges (commune du canton et de l’arrondissement de Louhans dans le département de la Saône-et-Loire), de Blaignac, de Lessard (Lessard-en-Bresse, commune du canton de Saint-Germain-du-Plain dans l’arrondissement de Chalon-sur-Saône) et de Sagy. Il donna le 4 mars 1539 l’aveu pour sa terre de Lugny, à savoir huit cents livres de rente y compris deux cents livres pour la seigneurie de Bissy et cent livres pour les dîmes de Lugny tenues en fief de l’évêque de Mâcon. Il testa le 25 avril 1552.
[modifier] Jumelage
Depuis 1980, Lugny est jumelé avec Meckenheim, localité allemande de Rhénanie-Palatinat avec laquelle les échanges sont réguliers et chaleureux.
Cette union résulte des contacts que nouèrent au milieu des années soixante Messieurs Paul Margarit et Otto Keller – respectivement maires de Lugny et de Meckenheim – dans le cadre de l’action que conduisait alors l’amicale Bourgogne-Rhénanie-Palatinat, association fondée en février 1957 – moins d'un an après le jumelage de Mâcon avec Neustadt an der Weinstraße – pour rapprocher les habitants des deux régions. Découlèrent de ces contacts plusieurs échanges organisés entre 1966 et 1979 – cinq en République Fédérale d’Allemagne et deux en France – et, le 17 mai 1980, la signature d'une charte de jumelage, événement qui se déroula à Lugny en présence de Messieurs Louis Cotessat et Walter Braun, maires des deux localités.
Lugny-Meckenheim : eine lebendige Partnerschaft !
[modifier] Tourisme
Nombreuses, les associations de Lugny organisent tout au long de l’année des manifestations attrayantes, s’associant notamment pour animer le 14 Juillet et, chaque 8 décembre au soir, la fête dite « des illuminations » ou « des lumières » (fête d'origine religieuse qui consiste à illuminer les maisons à l'aide de bougies placées notamment sur le bord des fenêtres et, de plus en plus, de guirlandes électriques).
Borne touristique interactive Camille (place du Pâquier). Camping municipal ombragé avec panorama splendide donnant sur les vignes, la vallée de la Saône et les contreforts du Jura (Saint Pierre). Gîtes et chambres d'hôtes. Restaurants. Deux courts de tennis. Marché hebdomadaire chaque vendredi matin (place des Halles). Caves particulières de producteurs indépendants dans le village.
[modifier] En quelques mots
Chef-lieu de canton proche de la vallée de la Saône, Lugny est situé tout près de l’autoroute A6 (sorties : numéro 28 « Mâcon Nord » ou numéro 27 « Tournus »), de la route nationale 6, de la ligne ferroviaire Paris-Lyon-Méditerranée (gares : Tournus, Fleurville-Pont-de-Vaux ou Mâcon) et de la gare du T.G.V. de Mâcon-Loché. Service de cars quotidien (ligne de Mâcon à Tournus).
Bureau de poste, recette buraliste, perception et gendarmerie. Banque (avec distributeurs automatiques de billets), notaire. Médecin, dentiste, kinésithérapeute, orthophoniste, pharmacien et infirmière. Écoles publique (« Marcel Pagnol ») et privée (« La Source »), collèges public (« Victor Hugo ») et privé (« La Source »). Bibliothèque municipale. Église.
Lugny, commune desservie depuis 2005 par l'internet haut débit, bénéficie en outre depuis 2006 d'une couverture de qualité optimale en ce qui concerne la téléphonie mobile.
[modifier] En images
Le monument aux morts de la Guerre franco-allemande de 1870. |
Vue partielle du hameau de Fissy. Isolée sur sa butte : la chapelle Notre-Dame-de-Pitié. |
[modifier] Bibliographie
Ouvrages traitant de Lugny :
- LEX (Léonce) : « Notice historique sur Lugny et ses hameaux », Belhomme Libraire Editeur, Mâcon, 1892. Cette monographie de quatre-vingts pages écrite par Léonce Lex, archiviste du département de la Saône-et-Loire de 1885 à 1925, a été réimprimée en novembre 1992 pour le compte de la bibliothèque municipale de Lugny.
- LAFARGE (Frédéric), BERTHAUD (Paulette) : « Si Lugny m'était conté... en images », Bibliothèque municipale de Lugny, Lugny, 1999. Cet ouvrage de cent quatorze pages, écrit par Frédéric Lafarge et Paulette Berthaud, préfacé par Michel Bouillot (délégué départemental de l’association Maisons paysannes de France), rassemble une sélection de cartes postales et de photographies anciennes qui, toutes commentées, montrent ce que fut Lugny entre 1900 et 1950.
- LAFARGE (Frédéric), BERTHAUD (Paulette) : « Lugny, mémoire de pierres, mémoire d'hommes », Bibliothèque municipale de Lugny, Lugny, 2006. Ecrit par Frédéric Lafarge et Paulette Berthaud, préfacé par Fernand Nicolas (président du Groupe 71, directeur de la revue « 71-Images de Saône-et-Loire » et ancien président de l'Académie de Mâcon), cet ouvrage de cent quarante-huit pages, enrichi d'aquarelles et de vues aériennes, rassemble près de trois cents photographies légendées relatives au patrimoine architectural, historique et naturel de Lugny. Cinq Lugnisois ayant passé leur jeunesse à Lugny – ou une partie seulement – y évoquent le Lugny d'avant 1950.
Ouvrage traitant de la révolte des « Brigands » en Haut-Mâconnais en 1789 :
« La ronde des Brigands en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.
[modifier] Liens externes
Pour en savoir plus, consulter les sites internet suivants :
- Lugny sur son site officiel
- Lugny sur le site du Haut-Mâconnais
- Lugny sur une carte de France
- Lugny sur Mapquest (plan)
- Lugny sur le site de l'Institut géographique national
- Lugny sur le site de l'Insee
- Lugny sur le site du Quid
- Communes les plus proches de Lugny
- Le site de la cave coopérative de Lugny
- Le site du Conservatoire des sites naturels bourguignons (pour le site de la Boucherette)
- Le site de l'Escapade mâconnaise (randonnées pédestres et VTT organisées chaque année par le Comité d'animation de Lugny pour découvrir le patrimoine naturel et historique)
- Le site de Meckenheim (localité jumelée)