Valence (Drôme)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
![]() |
Cet article est une ébauche à compléter concernant une commune française, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant Pour plus d'indications, n'hésitez pas à visiter le Projet des villes françaises. |
Valence | |
Pays | France |
---|---|
Région | Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Valence (préfecture) |
Canton | chef-lieu de 4 cantons Valence 1, 2, 3, 4 |
Code INSEE | 26362 |
Code postal | 26000 |
Maire Mandat en cours |
Léna Balsan UMP 8 avril 2004-2008 |
Intercommunalité | sans |
Latitude | 44° 56' 00" Nord |
Longitude | 04° 53' 30" Est |
Altitude | 106 m (mini) – 191 m (maxi) |
Superficie | 36,69 km2 |
Population sans doubles comptes |
64 260 hab. (1999) |
Densité | 1 751 hab./km2 |
Valence (ou Valence-sur-Rhône) (en occitan Valença) est une commune française, préfecture du département de la Drôme qui fait partie de la région Rhône-Alpes. Elle a obtenu quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris et fait partie du réseau des Villes et Pays d'Art et d'Histoire.
Ses habitants sont appelés les Valentinois et les Valentinoises.
L'agglomération valentinoise regroupe, sous le nom de Valence Major, les communes de Bourg-lès-Valence, Cornas, Guilherand-Granges, Portes-lès-Valence, Saint-Marcel-lès-Valence, Saint-Péray et Valence, soit un ensemble de 115 000 habitants en 2005.
Sommaire |
[modifier] Devise
Unguibus et Rostro (Par le bec et par les ongles)
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
Sa situation géographique place Valence au centre de l'axe méridien de la vallée du Rhône et au débouché de la vallée de l'Isère, voie d'accès vers les Alpes. Située à quelques kilomètres au sud du 45e parallèle, la ville est souvent désignée comme la porte du Midi.
La cité est désormais établie sur quatre terrasses alluviales qui s'étagent sur la rive gauche du Rhône :
- la plus basse, qui est la plus proche du fleuve, où se trouvaient les quartiers de pêcheurs et de mariniers ;
- la terrasse intermédiaire, à l'abri des crues du fleuve, où s'est développée la ville historique, d'abord à l'intérieur de ses remparts, puis à l'extérieur ;
- la troisième terrasse fortement urbanisée dans la deuxième moitié du XXe siècle ;
- la plus haute, dénommée plateau de Lautagne où se développe un pôle d'activités technologiques depuis la fin du XXe siècle.
[modifier] Climat
Valence bénéficie d'un climat tempéré dont la principale caractéristique est un vent presque permanent qui souffle le long du couloir rhodanien. Baptisé mistral lorsqu'il vient du nord, il apporte beau temps et fraîcheur en été, mais une impression de froid glacial en hiver. Lorsqu'il provient du sud, il annonce généralement l'arrivée de perturbations pluvieuses. Il s'appelle alors le vent du midi ou le vent des fous car pour certaines personnes, il rend l'atmosphère pénible à supporter, surtout en été.
[modifier] Histoire
Le gentilé correspondant à Valence est Valentinois, mais le « Valentinois » désigne aussi un des anciens pays de France ayant pour capitale Valence et faisant partie de la province du Dauphiné.
[modifier] Antiquité
Si quelques études laissent penser que le site de la ville actuelle ait pu accueillir la capitale du peuple des Segallauni à l'époque préromaine, Valence a été vraisemblablement fondée par les Romains en 121 av. J.-C., lors de la guerre de conquête menée par le consul Quintus Fabius, sous le nom latin de Valentia signifiant « cité vigoureuse ». Devenue, grâce à sa situation, le plus grand carrefour de voies après Lyon, elle se développe rapidement pour devenir une ville couverte de monuments, selon l'historien Ammien Marcellin qui écrit : « les plus belles villes de la vallée du Rhône par la richesse de leurs monuments sont: Vienne, Valence et Arles ».
[modifier] Moyen Âge
La ville, à l'abri des crues du fleuve et protégée par ses remparts est une étape sur la route des pèlerinages vers Compostelle. La vie religieuse s'anime, la cathédrale Saint-Appolinaire est construite ainsi que l'abbaye des chanoines de saint Ruf. Deux personnages importants se disputent le pouvoir sur la ville : l'évêque et le comte du valentinois.
Le Rhône est la frontière entre le royaume de France et le Saint Empire romain germanique dont Valence fait partie, jusqu’au XVe siècle. C'est aussi un axe commercial important, notamment pour le sel, ce dont va profiter la ville qui en garde comme trace le nom de la rue « Saunière ».
Fondée le 26 juillet 1452 par le dauphin Louis, futur Louis XI, l'université de Valence s'est rapidement développée. Des professeurs de renom venus de divers pays, tel Jacques Cujas ont forgé sa réputation en enseignant le droit, la théologie, la médecine et les arts.
Le dauphin Louis fait de nombreux séjours à Valence qui, en signe d'allégeance, lui fait don d'une porte de la ville, la porte Saunière et de quelques maisons alentour. Il en fait un palais delphinal occupé par la suite par l'ordre religieux des Récollets.
[modifier] Renaissance
François Rabelais y étudie en 1532.
Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[1].
L'université disparaît en 1792 pour renaître à la fin du XXe siècle.
[modifier] XXe siècle
Après le génocide arménien entre 1918 et 1921, de nombreux Arméniens vinrent se réfugier en France. Valence en accueillit un certain nombre. Aujourd'hui, 10% des Valentinois sont d'origine arménienne, ce qui fait de la communauté arménienne de Valence l'une des plus importantes de France.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Valence subit plusieurs bombardements aériens alliés, destinés à détruire le pont sur le Rhône.
Le 15 août 1944, les bombes détruisent plusieurs quartiers et édifices de la ville, faisant 280 victimes. De la préfecture de l'époque, il ne reste que le portail, soigneusement conservé depuis. Quatre jours plus tard, le 19 août 1944, un train allemand chargé de nitroglycérine explose, détruisant en grande partie le quartier de La Palla et faisant 335 victimes parmi les civils, les militaires et les résistants.
La partie nord de Valence, ainsi quasiment rasée, a été rebâtie et on y trouve aujourd'hui beaucoup de bâtiments administratifs tels que la préfecture, la trésorerie générale, la sécurité sociale, la poste et l'hôtel de police.
[modifier] Économie
- Agroalimentaire (fruits, légumes, vins) ;
- Métallurgie ;
- Construction mécanique ;
- Electronique / Monétique / Automatismes.
Valence est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme. Elle gère le port et l'aéroport de Valence - Chabeuil.
[modifier] Transports et communications
La ville occupe une position clef, au centre de la vallée du Rhône.
L'autoroute du soleil la relie à Lyon (100 km au nord), à Avignon (110 km au sud), puis à Marseille (212 km au sud).
L'autoroute A49 la relie à Grenoble (90 km à l'est).
Par contre, les relations avec les villes du Massif central sont plus difficiles : les routes sont très sinueuses.
À Valence, l'autoroute A7 longe le Rhône et traverse donc la ville en la coupant du fleuve. Un projet de contournement autoroutier de la ville est à l'étude.
Les principales autres infrastructures relatives aux transports sont :
- Dans toute l'agglomération, un service de bus appellé CTAV (Compagnie des transports de l'agglomération valentinoise) controlé par Valence Major dont l'exploitation est confié à Véolia Transport Valence (VTV) depuis Juillet 2006. Depuis le 1er Janvier 2007, un nouveau plan du réseau est en service, avec comme slogan "Changeons d'ère" ;
- la gare de Valence ville, dont le rôle s'est recentré sur les transports régionaux depuis la mise en service de la gare TGV ;
- la gare de Valence TGV, sur la ligne LGV Méditerranée, située à 10 km du centre-ville ;
- le port de plaisance de l'Épervière qui comporte 420 postes d’amarrage ;
- l'aéroport de Valence - Chabeuil, situé sur la commune de Chabeuil, qui n'accueille pas de ligne régulière.
[modifier] Les ponts de Valence
Les différents ponts successifs de Valence, par ordre chronologique, sont :
- le pont en bois à l'époque gallo-romaine. Détruit, il ne fut pas remplacé avant 1827 (d'où le nom de Pompéry, de pont péri, donnée à une rue de Bourg-lès-Valence proche de son emplacement) ;
- la passerelle Seguin construite à partir de 1827 (deux ans après celle de Tain-Tournon, qui fut la première passerelle de ce type installée en France) et livrée à la circulation en 1830 ;
- le pont en pierre de datant de 1905, détruit en août 1944 par un bombardement américain au cours de la Seconde Guerre mondiale ;
- le pont provisoire qui l'a remplacé pendant plus de 20 ans ;
- le pont Frédéric Mistral achevé en 1967 et toujours en service.
Le pont des lônes inauguré le 18 décembre 2004, situé au sud de l'agglomération, est, enfin, le « deuxième pont » de Valence, longtemps attendu pour atténuer les problèmes de circulation entre les deux rives du Rhône.
Durant les longues périodes où aucun pont n'était disponible, un bac à traille permettait de traverser le Rhône. Sur la rive droite, à Guilherand-Granges, une ancienne pile utilisée par ce bac est encore dressée.
[modifier] Enseignement
- 10 collèges, 4 lycées classiques, 6 lycées d'enseignement professionnel, 1 lycée d'enseignement technique, 1 lycée polyvalent tertiaire, 1 lycée technologique industriel.
- Université Joseph Fourier
- Université Pierre Mendès-France
- Université Stendhal
- IUT (Institut Universitaire de Technologie).
- IUP (Institut Universitaire Professionnalisé).
- ESISAR (École Supérieure d'Ingénieurs en Systèmes Avancés Rhône-Alpes) dépendant de l'INPG (Grenoble).
- IUFM
- CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Écoles) scientifiques et économiques Camille Vernet.
- École régionale des Beaux-Arts.
- Ecole de Gestion et de Commerce (EGC)
- Institut de Formation en Soins Infirmiers Centre Hospitalier
- La Poudrière - Ecole du film d'animation
[modifier] Gastronomie
- le « suisse » est un biscuit en pâte sablée en forme de bonhomme, avec poudre d'amande et écorce d'orange. Le nom, la forme et la décoration de ce biscuit sont inspirés de l'uniforme des gardes suisses du Pape Pie VI décédé à Valence.
- la « pogne » est une brioche en forme de couronne parfumée à la fleur d'oranger. Son nom est tiré de la « poignée » de farine utilisée pour sa confection. C'est une spécialité de la ville de Romans que l'on trouve aussi à Valence.
- le « saint-Genix » est une brioche aux pralines, de forme allongée qui est également fabriquée à Romans.
- fruits : pêches, abricots, kiwis.
- dragée de Valence.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
depuis le 8 avril 2004 | Léna Balsan | UMP | |
19 juin 1995 au 7 avril 2004 | Patrick Labaune | UMP | |
18 mars 1977 au 18 juin 1995 | Rodolphe Pesce | PS | |
27 mars 1971 au 17 mars 1977 | Ribadeau-Dumas | RPR | |
25 septembre 1957 au 26 mars 1971 | Jean Perdrix | Radical-Socialiste | |
26 octobre 1947 au 24 septembre 1957 | Camille Vernet | Radical-Socialiste | |
31 août 1944 au 25 octobre 1947 | Jean Buclon | ||
3 février 1934 au 30 août 1944 | René Pècherot | ||
23 octobre 1928 au 2 février 1934 | Jules Algoud | ||
10 octobre 1919 au 22 octobre 1928 | Henri Perdrix | ||
10 mai 1896 au 9 octobre 1919 | Henri Chalamet | ||
23 septembre 1894 au 9 mai 1896 | Jean-François Malizard | ||
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|
52532 | 62358 | 68604 | 66356 | 63437 | 64260 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Ville de garnison
Depuis l'installation en 1773 du régiment d'infanterie de la Fère, Valence a été le lieu de cantonnement de nombreuses unités militaires.
De 1852 à 1875, une école d'artillerie, installée par Bonaparte sous le Consulat puis supprimée en 1828, est rétablie.
Le 6e régiment d'artillerie est cantonné à la caserne Chareton qui sera détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.
En 1879, le 5e régiment de chasseurs à cheval s'installe dans la caserne nouvellement construite, avenue de Romans.
En 1948, le 404e Régiment d'artillerie antiaérienne s'installe au quartier de La Tour-Maubourg, puis en 1951 le 477e Groupe d'artillerie antiaérienne lègère à la caserne Bacquet. En 1955, le 477e G.A.A.L. est rattaché au 404ème R.A.A. qui sera dissous en 1964. Le 75e régiment d'infanterie occupe pendant longtemps la caserne Bacquet et depuis 1984, le 1er régiment de spahis s'y est installé.
[modifier] Personnages célèbres
- Saint Félix, prêtre, envoyé en prédication par l'évêque saint Irénée de Lyon, avec Fortunat et Achillée, est considéré comme le fondateur de la première église de Valence, au IIe siècle. Une école primaire du centre-ville porte son nom. Saint Félix et ses deux compagnons auraient été martyrisés en 212.
- Marie Aymar, dite Teyssonier, plus connue sous le nom de Marie de Valence, née en 1576 et décédée en 1648, est un personnage mystique, aujourd'hui quasiment oublié, mais dont la renommée à l'époque parvient jusqu'à la cour du roi Louis XIII qui lui rend visite en personne.
- Louis Mandrin, contrebandier célèbre, surnommé le « bandit au grand cœur », condamné à mort, a été roué vif, place des Clercs, le 26 mai 1755 devant plusieurs milliers de spectateurs.
- Balthazar Baro, écrivain, né en 1596 à Valence, mort en 1650 à Paris. Il est le premier valentinois élu à l'Académie française en mai 1636.
- Alexandre Camille Taponier, général de division, né en 1749 à Valence, mort en 1831 à Paris. Il s'est illustré en 1789, alors simple sergent, en prenant la tête de l'assaut lors de la prise de la Bastille.
- Le Pape Pie VI, est mort le 29 août 1799 à Valence, à l'âge de 81 ans.
- Jean-Etienne Vachier dit Championnet (1762-1800), général d'Empire est né à Valence le 13 avril 1762. Sa statue, inaugurée en septembre 1848, s'élève sur le Champ de Mars. Elle fut descendue de son piédestal le 5 avril 1944 pour être enterrée dans la cour du musée jusqu'à la fin de la guerre, afin d'éviter la réquisition du métal par les occupants Allemands.
- Simon-Antoine de Sucy ordonnateur en chef de l'armée d'Italie, né à Valence le 19 juin 1764, mort à Augusta (Sicile) en 1799.
- Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet (1766-1823), Pair de France et homme d'État, Ministre de l'Intérieur de Napoléon Ier. Sa statue se dresse sur la place Montalivet. Il fut élu maire en 1795.
- Son fils, Camille Bachasson, comte de Montalivet (1801-1880), Pair de France et homme d'État, Ministre de l'Intérieur de Louis-Philippe Ier. L'allée Camille de Montalivet a été nommée en son honneur.
- Jean Joseph Frédéric Albert Farre, général et ministre de la guerre, né le 5 mai 1816 à Valence et décédé le 24 mars 1887 à Paris.
- Corneille Trumelet, écrivain militaire, né à Reims en 1817, mort à Valence en 1892.
- Émile Augier, poète et dramaturge, né le 17 septembre 1820 à Valence et mort le 25 octobre 1889 à Croissy-sur-Seine.
- Désiré Bancel, avocat et député, né en 1822 à Lamastre et mort le 23 janvier 1871 à Lamastre.
- Louis Gallet, poète, romancier et librettiste, né à Valence le 14 février 1835 et décédé le 16 octobre 1898 à Paris.
- Le poète Louis Le Cardonnel, né à Valence le 22 février 1862 et mort à Avignon le 28 mai 1936.
- Paul-Jacques Bonzon, écrivain, né le 31 août 1908 à Sainte-Marie-du-Mont, décédé le 24 septembre 1978 à Valence.
- Paul Ricœur, philosophe, né le 27 février 1913 à Valence et décédé le 20 mai 2005 à Châtenay-Malabry.
- Catherine Langeais, présentatrice de la télévision française, née le 9 août 1923 à Valence, morte le 23 avril 1998.
- Jacques Tardi, dessinateur de bande dessinée, né le 30 août 1946 à Valence.
- Alain Robert, grimpeur urbain, parfois surnommé Spider-Man, né à Valence le 7 avril 1962.
- Edmond Ponsoye, Théologien protestant, né en 1880 à Valence et mort en 1954 à Crest. Pasteur, Historien du protestantisme, fils de Isidore Ponsoye, Marchand de Vins à Valence et de Marie Dorsival.
- Anne-Sophie Pic, (née en 1969 à Valence), grand chef cuisinier 3 étoiles au Guide Michelin depuis 2007 de la " maison Pic " de Valence, trois fois 3 étoiles avec Alain Pic depuis 1934 et Jacques Pic depuis 1973.
[modifier] Monuments et lieux touristiques
[modifier] En ville
- la maison des têtes, construite entre 1528 et 1532 par Antoine de Dorne, Consul de Valence, professeur à l'université, dont la façade Renaissance comporte plusieurs têtes sculptées représentant les vents, la fortune et le temps.
- le pendentif, bâtiment d'inspiration Renaissance, qui est probablement le monument funéraire de Nicolas Mistral, chanoine de la cathédrale Saint-Apollinaire, semble construit en 1548, d'après une pierre gravée portant une inscription allant dans ce sens. Ce monument fut transformé, après la Révolution, en débit de boissons. Il a été racheté par la ville de Valence vers 1830 et fait partie des premiers monuments inscrits à l'inventaire national des monuments historiques, après une visite de Prosper Mérimée dans la Drôme.[2]
- l'église Saint Jean-Baptiste et sa tour-porche romane (XIe siècle et XIIe siècle).
- le marché couvert.
- le Théâtre à l'italienne datant de 1837 récemment rénové.
- la cathédrale Saint-Appolinaire de style roman, qui fut érigée au XIe siècle.
- le temple Saint-Ruf, ancienne chapelle d'un prieuré roman.
- la place des Clercs, bordée de façades colorées.
- le Champ de Mars, large esplanade arborée, rénovée en 2001, d'où le regard porte au delà du Rhône jusqu'au château de Crussol, à l'avant-garde des monts ardéchois.
- le kiosque à musique construit en 1890 qui servit de modèle au dessinateur Raymond Peynet pour immortaliser ses amoureux, et qui porte depuis le nom de kiosque Peynet.
- l'hôtel Dupré-Latour comportant une remarquable tourelle d'escalier.
- la gare, réalisée en 1866 par l'architecte Jules Bouchot, dont la façade s'inspire du Grand Trianon de Versailles.
- le château d'eau de Philolaos Tloupas (19691971), construit entre 1963 et 1971 est situé dans le parc Jean Perdrix. Il est constitué de deux tours vrillées aux lignes épurées hautes de 52 et 57 mètres qui allient fonctionnalité et recherche artistique. En 1981, il a obtenu le « Prix du quartier de l'Horloge » récompensant la meilleure œuvre d'art urbain des années 1970.
- le parc Jouvet, jardin public de 7 hectares créé en 1905 et inauguré par le président Émile Loubet porte le nom de Théodore Jouvet, donateur du terrain, et comporte plus de 700 arbres d'essences diverses.
- l'hôtel de ville, inauguré en 1894 comportant une façade classique, agrémentée d'un beffroi et d'une toiture aux tuiles colorées.
- le musée des beaux-arts créé en 1850 et installé dans l'ancien évêché depuis 1911 qui abrite une centaine de dessins d'Hubert Robert dont beaucoup de sanguines.
- la maison mauresque dite mauresque à Ferlin, du nom de son propriétaire, bâtie en 1858 et d'inspiration orientale.
- un réseau de 40 km de canaux dont 8 km accessibles aux promeneurs.
- le centre du patrimoine arménien.
- les boulevards, large promenade, tracée sur l'ancien emplacement des remparts et bordée d'immeubles de style « Hausmannien », dont la rénovation est prévue de 2004 à 2009
[modifier] Aux environs
- Les ruines du château de Crussol.
- Le site archéologique de Soyons.
- La tour de Crest.
[modifier] Sports
- Football : l'Association Sportive d'Origine Arménienne de Valence, mise en liquidation judiciaire en août 2005, est remplacée depuis par l'Association Sportive de Valence.
- Handball : l'Equipe du VHB [[1]] évolue dans le Championnat de France de Handball Nationale 1.
- Hockey sur glace : les Lynx de Valence évoluent dans le Championnat de France de hockey sur glace D1.
- Rugby : le Valence sportif, créé en 1905, évolue en championnat de France, division Fédérale 1
[modifier] Jumelages
Asti, Italie depuis 1966
Biberach, Allemagne depuis 1967
Clacton-Tendring, Angleterre depuis 1969
Idjevan, Arménie depuis 1996
Guedera, Israël depuis 1997
Batroun, Liban depuis 2005
[modifier] Références
- André Blanc, Valence, Éditions SAEP, Colmar-Ingersheim, 1973.
- André Blanc, Valence à travers les hommes, Éditions SOREPI, Valence, 1975.
- Robert Bornecque, Histoire de Valence et de sa région: Die - Crest, Éditions Horvath, Roanne.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- L'office de Tourisme de Valence
- Le site de la mairie de Valence
- Des itinéraires pour visiter Valence
- La commune libre du quartier Saint-Jean
- Valence sur le site de l'Institut géographique national
- Valence sur le site de l'Insee
- Valence sur le site du Quid
- Localisation de Valence sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Valence sur Mapquest
- Site du Comité de jumelage de Valence
[modifier] Notes
- ↑ Pierre Miquel. Les Guerres de religion. Club France Loisirs, 1980. ISBN 27274207858, p 254
- ↑ article du Dauphiné Libéré du 26/01/2006.
![]() |
Portail de Rhône-Alpes - Accédez aux articles de Wikipedia concernant Rhône-Alpes. |