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Roger Barberot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Roger Barberot, né le 20 janvier 1915 à Cherbourg, mort le 14 novembre 2002 à Clichy (Hauts-de-Seine), est un militaire et un homme politique français.

Après des études au lycée Stanislas, ne sachant que faire, il choisit de présenter l’École navale en 1936. Ce n’est pas une vocation, mais il aime la peinture, et la mer peut lui offrir les lumières qu’il recherche. C’est en tout cas le conseil de son père. Pourtant, son caractère original ne sied pas à la hiérarchie. A l’issue de sa formation sur le navire école Jeanne d’Arc, il échoue à l’examen. Le jury lui conseille de prendre une année sabbatique, ce qu’il fait. L’année qui suit est celle de toutes les folies : il fréquente l’atelier d’Otto Fritz, fait de la sculpture (il réalise notamment le buste de sa mère), organise des « noubas » dans l’appartement parisien de ses parents. A sa marraine Isabelle qui le croise par hasard dans la rue (il n’avait pas signalé cette « année sabbatique » à ses parents !), il lui répond : « Ne vous inquiétez pas : dans six mois, c’est la guerre, et alors je me rengagerai ! ».

Sommaire

[modifier] La France libre

Sa prédiction se réalise : la guerre est déclarée le 1er septembre 1939 et, aussitôt, il rejoint la marine. Il est affecté en 1939 sur le Tourville, en Méditerranéen mais c'est à Alexandrie que le surprend l'armistice de juin 1940. Mis aux arrêts de rigueur pour avoir affiché à bord une proclamation appelant à poursuivre la lutte, l'enseigne de vaisseau Barberot s'évade alors dans des conditions mouvementées en rade d'Alexandrie et rejoint, le 5 juillet 1940, les Forces Françaises Libres au Caire. Il retrouve parmi d’autres Honoré d'Estienne d'Orves. En septembre 1940, lieutenant, chef de section dans la 1re compagnie du bataillon d'infanterie de marine, il participe avec la 8e armée britannique à la première campagne du désert (Sidi-Barrani, Sollum, Bardia, Tobrouk, Benghazi, El Agueila), au cours de laquelle sa section fait plusieurs centaines de prisonniers italiens. Pour sa participation à cette campagne, Roger Barberot est cité à l'ordre des Forces françaises libres et à l'ordre de l'armée. Il est fait Compagnon de la Libération par décret du 7 mars 1941.

À partir d'avril 1941, il rejoint à sa demande, en Erythrée, la 13e demi-brigade de Légion étrangère. En qualité de chef de section de la 1e Compagnie, il participe d’abord aux combats en Syrie. Il y retrouve un autre destin exceptionnel : Pâris de Bolladière. Puis il repart combattre en Libye et en Tunisie. A la fin de 1943, il se porte volontaire pour le 1er régiment de fusiliers marins, qui devient le régiment de reconnaissance de la 1re division française libre, dont il commande l'escadron blindé. Arrivé en Italie en avril 1944, il se distingue au cours de l'attaque sur le Garigliano, du 18 au 20 mai ; son escadron est cité à l'ordre de l'armée et décoré par le général de Gaulle sur les lieux mêmes du combat. Lui-même reçoit la première légion d'Honneur décernée par le général de Gaulle dans la division. Placé à la tête d'un groupement blindé d'avant-garde qui éclaire la marche de la division, il débarque avec lui en Provence et participe à toutes les opérations menées jusqu'à la capitulation allemande, multipliant alors les interventions audacieuses et efficaces dont témoignent ses citations et celles de l'unité qu'il commande. Ainsi, le 27 septembre 1944 dans les Vosges, il est l'un des principaux artisans de l'enlèvement de force du village de Frédéric Fontaine et de la capture de 141 prisonniers. De même, le 8 octobre, il contribue brillamment à la prise de la cote 620. Le 20 novembre 1944, il enlève la position de Plancher-Bas, capturant de nouveau 50 prisonniers, le surlendemain, à Rougegoutte, il permet la capture d'une batterie d'artillerie allemande. Le 27 novembre, par une manœuvre rapide et audacieuse, il prend avec ses chars Rougemont-le-Château. Le lieutenant de vaisseau Barberot s'illustre ensuite lors de la campagne d'Alsace où, les 7, 8 et 9 janvier 1945, les pelotons de son escadron capturent de nombreux prisonniers entre Herbsheim et le village de Rossfeld, parvenant dans des conditions difficiles à ravitailler ce dernier. Il termine la guerre au massif de l'Authion dans le sud des Alpes, où il est engagé avec succès en avril 1945 contre les casemates allemandes avec son escadron.

[modifier] Le RPF et le retrait de la vie politique

Réintégré en 1944 dans la Marine nationale comme lieutenant de vaisseau, après l’annulation de sa condamnation à mort pour désertion, il est nommé capitaine de corvette en 1945 puis capitaine de frégate en 1947. Pourtant, la carrière militaire l’attire moins que son admiration pour le général de Gaulle. Il démissionne de l’armée pour participer à l’aventure du RPF. Avec ses talents d’artiste, il réalise même l’affiche des meetings. Pourtant, l’aventure, après un succès électoral, tourne court. De Gaulle se retire à Colombey et Roger l’imite : il passe alors une partie de son temps à Bois le Roi, la maison de son épouse Monique, où défilent de nombreux artistes, dont Boris Vian. Il s’associe à un certain Beaujolin dans la société Matmair, avec lequel il exporte des auto-mitrailleuses pour l’Indonésie. Il se lance aussi dans la valorisation de l’île de Ré, avec le projet d’y construire un aérodrome. Mais ce dernier projet tourne court et son association avec un homme trouble lui « collera » une mauvaise réputation

[modifier] La guerre d'Algérie

Pourtant, son destin militaire le retrouve. La guerre d'Algérie lui fournit une occasion. Il décide de se rengager en 1956 et se retrouve au grade de colonel, avec une unité d’appelés de l’armée de l’air. On est loin des volontaires de la France Libre et les débuts sont difficiles. Il échappe de peu à une émeute sur la base aérienne où arrivent les rappelés mais, bon psychologue, il ramène le calme. En Algérie, il se retrouve sous le commandement de son ancien camarade de Bolladière.

Conscients de la nature idéologique du conflit, les deux hommes initient de nouvelles techniques de combat. Roger Barberot constitue des unités de nomadisation, les « commandos noirs », précurseurs des futurs commandos de chasse. Il leur assigne le rôle de se déplacer au sein de la population, en petits groupes, afin d’occuper le terrain face au FLN. L’expérience est soutenue par la hiérarchie qui découvre de nouveaux moyens d’action et une cohérence entre objectifs politiques officiels et méthodes de guerre. Parmi ses hommes, le lieutenant Servan-Schreiber. Toutefois, les opposants sont eux aussi nombreux, tant au sein de l’armée que parmi les colons pieds-noirs. Lors que le général de Bollardière condamne publiquement la torture, à travers la publication d’un courrier dans L'Express adressé à Servan-Schreiber, et qu’il se retrouve interné en forteresse par mesure disciplinaire, Roger Barberot démissionne aussitôt de l’armée. Pour soutenir son supérieur, il rédige un livre-témoignage : Malaventure en Algérie.


[modifier] Ambassadeur et espion

Le retour du général de Gaulle en 1958 le relance en politique. Il se présente à la députation à Paris mais est battu. En 1959 Roger Barberot est chargé de mission au cabinet du Ministre de l'Éducation Nationale. À partir de 1960, il devient ambassadeur de France en République centrafricaine à Bangui. Il y fait construire l’ambassade, tente de valoriser l’artisanat local et tisse surtout un réseau sur le continent africain, sur les traces de Jacques Foccart. En Centrafrique, il assiste de loin avec le général Bigeard au putsch d’Alger. En 1964 naissent ses deux jumeaux, Philippe et Valérie. Lors que le général de Gaulle le nomme ambassadeur de France en Uruguay en 1965, la mission confiée est avant tout la construction des réseaux français en Amérique du Sud. En fait, Roger Barberot devient un acteur principal des services secrets français, le SDECE. Il revient toutefois en France en 1968 et se présente alors aux élections dans les Hauts-de-Seine. Il est largement battu le 15 décembre par le communiste Guy Ducolonné (22 939 voix (56,78% des suffrages) contre 17 455 (43.21%) à Roger Barberot, UDR).

Il poursuit de 1968 à 1973 en France sa mission d’agent des services secrets, sous le couvert du poste de Directeur Général du Bureau pour le développement de la Production Agricole. Mais un scandale éclate en 1970 : l’affaire « Delouette-Fournier ». Roger Delouette, ancien agent du SDECE, est arrêté aux États-Unis avec 44 kilos d’héroïne. Après interrogatoire par la justice américaine, il dénonce son ancien chef, le colonel Fournier, comme l’organisateur du trafic.

C’est le premier nom lâché. D’autres suivent dont celui de Barberot. En fait, il s’agit d’une affaire de règlement de compte entre les gaullistes « historiques » et l’équipe Pompidou, accusé de liquider l’héritage du Général. Finalement, on lui confie un poste de fin de carrière en le nommant de 1973 à 1980. Administrateur du territoire des Terres australes et antarctiques françaises. Par la suite, il se consacre à la peinture jusqu’à sa mort en 2002.

[modifier] Décorations

Roger Barberot sera l’officier de marine français le plus décoré de la Seconde Guerre mondiale. Parmi ses décorations, on compte :

  • Grand Officier de la Légion d'Honneur ;
  • Compagnon de la Libération - décret du 7 mars 1941 ;
  • Croix de Guerre 1939-45 (11 citations) ;
  • Médaille de la Résistance avec rosette ;
  • Distinguished Service Cross (USA);
  • Grand Officier du Mérite Centrafricain ;
  • Commandeur de l'Ordre National du Niger ;
  • Commandeur du Nicham El Anouar.

[modifier] Œuvres

  • Fusiliers Marins, France-Empire, 1947
  • Héros de la Mer, La Jeune Parque, 1951
  • Malaventure en Algérie, avec le général Pâris de Bollardière, Plon, 1957
  • A bras le cœur, Robert Laffont, 1972

[modifier] Liens externes

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