Saint Almire
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le Christianisme |
Les trois grandes confessions : |
Catholicisme |
Orthodoxie |
Protestantisme |
![]() Cet article fait partie de la série Catholicisme |
Conciles |
Concile de Trente |
Concile Vatican I |
Concile Vatican II |
Dogmes catholiques |
Débats contemporains |
Catholicisme libéral |
Catholicisme en France |
Crise moderniste |
Catholiques réformateurs |
Théologie |
Théologie catholique du XXe siècle |
Docteurs de l'Église |
Théologie morale |
Vocabulaire catholique |
Magistère de l'Église |
Clergé |
Pape |
Cardinal |
Archevêque |
Évêque |
Prêtre |
Diacre |
Moines et moniales |
Dialogue inter-religieux |
Relations avec les autres religions |
Relations avec les autres Églises |
Hérésie |
Saint Almire ou Almer, solitaire et abbé dans les forêts du Maine (vers 560), religieux
[modifier] Biographie
Il est l'un des disciples les plus illustres de Saint-Avit, troisième abbé de Saint-Mesmin, près d'Orléans. Né au pays des Arvernes, il suivit, dans un âge encore tendre, Saint Avit et Saint Calais quand ils quittèrent l'abbaye de Ménat, pour venir habiter les cloîtres bâtis par Saint Maximin au territoire d'Orléans.
Almire vécut quelques années dans le monastère de Micy, ou Saint-Mesmin, et quand Avit et Calais vinrent se cacher dans les forêts du Maine et du Perche, il les suivit encore. Il se choisit une cellule sur les bords de la rivière de la Braye, au bas d'une colline environnée de bois, au lieu où on voit aujourd'hui le village de Gréez (Sarthe, arrondissement de Mamers, canton de Montmirail). Il y bâtit un oratoire en l'honneur de la sainte Vierge, et tout près il construisit pour lui-même une petite cellule. Il espérait y vivre seul, dans le commerce de Dieu et des anges, et dans l'oubli des hommes; mais la Providence avait d'autres vues sur lui, et il s'y soumit. Sa cellule devint bientôt le refuge de fervents chrétiens, qui désiraient servir Dieu parfaitement sous sa conduite, en sorte que l'on vit en peu de temps plus de quarante moines réunis dans son monastère.
Almire se consacrait, avant tout, au soin de ses religieux et de ses disciples; il leur apprenait à vivre selon les règles des premiers Pères de la vie monastique, et ses exemples confirmaient toujours ses enseignements. Pour donner plus d'autorité encore à ses paroles et à ses vertus, le ciel daigna quelquefois faire des miracles. Un jour qu'il était occupé au travail de la campagne avec les frères, survint une pluie assez abondante; tous s'enfuirent aussitôt et allèrent se réfugier dans une cabane voisine. Almire resta seul pour achever sa tâche. Mais la pluie redoublait toujours, en sorte qu'à la fin la chaumière fut impuissante à préserver de l'inondation les moines qui étaient venus y chercher un abri. L'abbé n'en continuait pas moins son travail, et il resta jusqu'à ce que tout fut entièrement achevé. Il vint ensuite rejoindre les frères, et tous admirèrent comment la fidélité aux observances l'avait complétement protégé, jusque-là que pas une goutte ne l'avait atteint..
Le bienheureux abbé, voyant le temps de sa mort approcher, annonça à ses frères le jour et l'heure auxquels il quitterait la terre, et quand ce moment fut arrivé, il s'endormit doucement dans le Seigneur. C'était le troisième jour des ides de septembre (11 de ce mois), vers l'an 560.
[modifier] Source partielle
- Vie de Saint Almire extraits d'un livre intitulé "Les petits Bollandistes: vies des saints" de Paul Guérin (1830-1908), texte lui-même extrait de l'Histoire de l'Eglise du Mans, par le R.P. PIOLIN
![]() |
Portail de la Mayenne – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la Mayenne. |