Shemot (parasha)
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Shemot (ou Shemos selon la prononciation ashkénaze – שמות – Héb. “Noms,” le second mot, et premier distinctif, de la parasha) est la treizième parasha (section hebdomadaire) du cycle annuel juif de lecture de la Torah et la première parasha du Sefer Shemot (Livre de l'Exode), second Livre du Pentateuque.
Elle est constituée d'Exode 1:1–6:1. Les Juifs de la Diaspora la lisent le treizième Sabbath après Sim'hat Torah, généralement en janvier, parfois à la fin de décembre.
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[modifier] Résumé
- Article détaillé : Exode.
[modifier] Le début des persécutions en Égypte
70 descendants de Jacob s'étaient établis en Égypte ; et les enfants d'Israël se multiplièrent et remplirent le pays (Ex. 1:1–7.). Joseph et tous ceux de sa génération moururent, et un nouveau pharaon se leva sur l'Égypte, qui n'avait pas connu Joseph[1] (Ex. 1:6–8.). Il dit à son peuple que les enfants d'Israël devenaient trop nombreux, qu'il fallait s'en méfier du fait qu'ils risquaient, si survenait une guerre, de se joindre aux ennemis de l'Égypte et de monter du pays (Ex. 1:9–10.). Les Égyptiens leur imposèrent des maîtres de corvée, afin de les affliger de fardeaux, et les enfants d'Israël construisirent des villes de réserves pour Pharaon, Pithom et Raamsès — mais plus les Égyptiens les affligeaient, plus ils se multipliaient (Ex. 1:11–12.). Les Égyptiens rendirent la vie amère aux enfants d'Israël, par de rudes travaux en argile et en briques, et par tous les ouvrages des champs (Ex. 1:14.)
Pharaon ordonna aux sages-femmes des Hébreux, Ship'ha et Pou'a[2], de tuer tous les nouveaux-nés mâles hébreux et de laisser vivre les filles lorsqu'elles délivreraient les femmes des Hébreux (Ex. 1:15–16.) Cependant, les sages-femmes craignaient Dieu, et désobéirent à Pharaon, sauvant les garçons nouveaux-nés (Ex. 1:17.). Pharaon demanda aux sages-femmes pourquoi elles avaient sauvé les garçons, mais elles prétextèrent la constitution plus robuste des femmes des Hébreux par rapport aux femmes égyptiennes ; elles accouchaient avant l'arrivée des sages-femmes (Ex. 1:18–19.). Dieu récompensa les sages-femmes parce qu'elles craignaient Dieu, et fit prospérer leurs maisons (Ex. 1:20–21.). Les Israélites continuant à se multiplier, Pharaon chargea tout son peuple de jeter dans le fleuve tout garçon qui naîtrait, et de laisser vivre les filles (Ex. 1:21–22.).
[modifier] Bébé Moïse
Un Lévite avait pris pour femme une Lévite ; ils eurent un fils que la femme cacha trois mois (Ex. 2:1–2.). Lorsqu'elle ne put plus le cacher, elle lui fit un berceau de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix ; elle y mit l’enfant, et le déposa parmi les roseaux, sur le bord du fleuve (Ex. 2:3.). Comme sa sœur le surveillait de loin, la fille de Pharaon vint se baigner à la rivière, vit le berceau et envoya sa servante le chercher (Ex. 2:4–5.).
Elle l'ouvrit, vit l'enfant qui pleurait, et se prit de compassion pour lui, reconnaissant là un enfant des Hébreux (Ex. 2:6.), la sœur de l’enfant demanda à la fille de Pharaon si elle devait aller lui chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux pour allaiter l'enfant, et la fille de Pharaon abonda en ce sens (Ex. 2:7.). La fille alla chercher la mère de l’enfant, et la fille de Pharaon la loua pour allaiter l'enfant pour elle (Ex. 2:8–9.). Lorsque l'enfant grandit, elle l’amena à la fille de Pharaon, qui l'adopta comme un fils, l'appelant "Moshe" car elle l'avait tiré des eaux[3] (Ex. 2:10.).
Lorsque Moïse grandit, il alla vers ses frères, et vit leurs souffrances (Ex. 2:11.). Voyant un homme égyptien qui frappait un homme hébreu de ses frères[4], il regarda autour de lui et, ne voyant personne, il frappa l’Égyptien[5] et l’enterra dans le sable (Ex. 2:11–12.). Lorsqu’il sortit le second jour, il vint vers deux hommes hébreux qui se battaient, et demanda au fauteur pourquoi il frappait son prochain (Ex. 2:13.). L’homme répondit en demandant à Moïse qui l’avait institué roi, et s’il avait l’intention de le tuer comme il avait tué l’Égyptien ; Moïse réalisa alors que la chose était connue (Ex. 2:14.). Lorsque Pharaon l’entendit, il voulut tuer Moïse, mais celui-ci fuit à Midian, où il s’assit près d’un puits (Ex. 2:15.).
[modifier] Moïse à Midian
Les sept filles du prêtre de Midian étaient venues abreuver leurs troupeaux, mais les bergers les avaient chassées (Ex. 2:16–17.). Moïse se leva et aida les filles, abreuvant leurs troupeaux (Ex. 2:17.). Lorsqu’elles revinrent chez leur père Reuel, il demanda comment elles avaient pu rentrer si tôt, et elles expliquèrent comment un Égyptien les avait délivrées des bergers, et avait tiré de l’eau pour leurs troupeaux (Ex. 2:18–19.). Reuel demanda ensuite à ses filles pourquoi elles y avaient laissé l’homme, et leur dit de le rappeler, afin qu’il se joigne à leur repas (Ex. 2:20.).
Moïse fut content de vivre avec l’homme, qui lui donna sa fille Tzipora en mariage (Ex. 2:21.). Moïse et Tzipora eurent un fils, que Moïse appela Guershom, car il avait résidé en terre étrangère (Ex. 2:22.).
[modifier] L'appel de Moïse
Le pharaon mourut, et les enfants d’Israël gémirent sous le fardeau et appelèrent Dieu ; Dieu entendit leur plainte et se souvint de son Alliance avec Abraham, Isaac, et Jacob (Ex. 2:23–25.).
Lorsque Moïse faisait paître le troupeau de son beau-père Jéthro sur la montagne de Dieu, Horeb, l’ange de Dieu lui apparut dans une flamme au milieu d’un buisson qui brûlait sans se consumer (Ex. 3:1–2.). Dieu appela Moïse depuis le buisson et Moïse répondit : “Me voici” (Ex. 3:4.). Dieu dit à Moïse de ne pas s’approcher, et d’enlever ses chaussures, car l’endroit où il se tenait était saint (Ex. 3:5.). Dieu se présenta comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, dit qu’il avait vu l’affliction des enfants d’Israël et entendu leur plainte, et promit de les délivrer d’Égypte pour les mener en Canaan, pays où coulent le lait et le miel (Ex. 3:6–8.). Dieu dit à Moïse qu’il l’envoyait vers le pharaon afin de mener les Israélites hors d’Égypte, mais Moïse demanda qui il était pour réaliser une telle chose (Ex. 3:10–11.). Dieu dit à Moïse qu’Il serait avec lui, et qu’après les avoir menés hors d’Égypte, il viendrait servir Dieu sur cette montagne, ce qui serait pour lui le signe que Dieu l'avait envoyé (Ex. 3:12.).
Moïse demanda à Dieu ce qu’il devrait dire aux enfants d’Israël qui l’avait envoyé ; Dieu répondit Ehyeh asher Ehyeh, et dit à Moïse de dire aux Israélites que “Ehyeh (Je serai [avec vous]) l’avait envoyé (Ex. 3:13–14.). Dieu dit à Moïse de dire aux Israélites que YHVH, le Dieu de leurs pères, l’Elohim d’Abraham, Isaac, et Jacob, l’avait envoyé, et que ceci serait à toujours son nom (Ex. 3:15.). Dieu instruisit Moïse de dire aux Anciens d’Israël ce que Dieu avait promis, et prédisit qu’ils tiendraient compte de Moïse et se rendraient avec lui pour dire au pharaon que Dieu les avait rencontrés et demandé que Pharaon leur permette de partir trois jours dans le désert afin de sacrifier à Dieu (Ex. 3:16–18.). Dieu savait que le roi d’Égypte ne les laisserait pas partir, si ce n’est par une main puissante, c'est pourquoi il étendrait sa main, et frapperait l’Égypte par toutes sortes de prodiges, après quoi le pharaon les laisserait aller (Ex. 3:19–20.). Dieu ferait même trouver grâce au peuple d'Israël aux yeux des Égyptiens, de sorte qu'ils ne partiraient pas à vide : chaque femme demanderait à sa voisine de la vaisselle précieuse et des vêtements , et les Israélites dépouilleraient les Égyptiens (Ex. 3:21–22.).
Moïse protesta qu'ils ne le croiraient pas ; Dieu lui dit alors de jeter son bâton au sol, sur quoi il se changea instantanément en serpent, et Moïse s'en éloigna (Ex. 4:1–3.). Dieu dit à Moïse de le reprendre par la queue, et le serpent redevint bâton dans sa main (Ex. 4:4.). Dieu expliquera que c'est par cela qu'on le croirait (Ex. 4:5.). Dieu dit ensuite à Moïse de mettre sa main dans son sein, et lorsqu'il la retira, elle était couverte de lèpre, blanche comme la neige (Ex. 4:6.). Dieu lui dit de remettre sa main en son sein, et elle redevint "comme sa chair" (Ex. 4:7.). Dieu dit que s'ils ne le croyaient et ne l'écoutaient pas au premier signe, ils le feraient au second, et si ce n'était toujours pas le cas, Moïse prendrait de l’eau du fleuve, la répandrait sur la terre, et l’eau deviendrait du sang sur la terre (Ex. 4:8–9.). Moïse protesta q'il n'avait pas la parole facile, ayant la bouche et la langue embarrassées, mais Dieu lui demanda qui avait fait la bouche de l'homme, qu'il serait avec sa bouche, et lui enseignerait quoi dire (Ex. 4:10–12.). Moïse lui demandant d'en envoyer un autre, la colère de l’Éternel s’enflamma contre lui (Ex. 4:13–14.). Dieu dit que le frère de Moïse, Aaron le Lévite, à la parole facile, venait à sa rencontre, que Moïse lui parlerait, lui mettrait les paroles dans la bouche, et que Dieu serait avec leurs bouches, leur enseignerait ce qu'ils auraient à faire, et que Moïse serait pour Aaron un elohim (Ex. 4:14–16.).
Moïse retourna vers Jéthro et lui demanda de le laisser repartir en Égypte ; Jéthro lui dit d'aller en paix (Ex. 4:18.). Dieu dit à Moïse qu'il pouvait revenir, ceux qui souhaitant le tuer étant morts (Ex. 4:19.). Moïse prit sa femme, ses fils, le bâton de Dieu et retourna en Égypte (Ex. 4:20.). Dieu dit à Moïse de faire devant Pharaon tous les prodiges que Dieu avait mis en sa main ; mais Dieu endurcirait son cœur, et il ne laisserait pas le peuple partir (Ex. 4:21.). Moïse devait dire à Pharaon qu'Israël était le fils, le premier-né de l'Éternel, et de laisser aller ce fils, pour qu’il le serve, faute de quoi Dieu ferait périr le fils premier-né de Pharaon (Ex. 4:22–23.).
[modifier] La circoncision sur le chemin
Dans une auberge sur le chemin, Dieu chercha à le tuer[6] (Ex. 4:24.). Alors, Tzipora prit une pierre aiguë, circoncit son fils, et toucha ses jambes[7] avec le prépuce, disant qu'il était pour elle un époux de sang[8], et Dieu le laissa (Ex. 4:25–26.).
[modifier] La rencontre avec les Anciens
Dieu dit à Aaron de se rendre dans le désert pour y rencontrer Moïse, et il alla, le rencontra à la montagne de Dieu et l'embrassa (Ex. 4:27.). Moïse lui relata tout ce que Dieu avait dit, et ils rassemblèrent les Anciens des enfants d’Israël ; Aaron leur rapporta les paroles de Dieu à Moïse, réalisa les signes (Ex. 4:28–30.). Le peuple crut, et lorsqu'ils entendirent que Dieu s'était souvenu d'eux et avait vu leur affliction, ils inclinèrent leur tête et se prosternèrent (Ex. 4:31.).
[modifier] Moïse devant Pharaon
Moïse et Aaron dirent à Pharaon que Dieu avait dit de laisser son peuple partir afin de pouvoir célébrer une fête en son honneur dans le désert, mais Pharaon demanda qui était Dieu pour qu'il doive lui obéir et laisser partir Israël (Ex. 5:1–2.). Ils dirent que le Dieu des Hébreux les avait rencontrés, et demandèrent à Pharaon de les laisser partir trois jours dans le désert et sacrifier à Dieu, afin que Dieu ne les assaille pas par la peste ou par le glaive (Ex. 5:3.). Pharaon leur demanda pourquoi ils détournaient le peuple de son labeur, et ordonna aux inspecteurs du peuple de leur imposer des tâches plus lourdes encore, et de ne plus leur fournir la paille pour les briques mais de les obliger à aller la chercher eux-mêmes, pour fournir le même quota de briques (Ex. 5:4–11.). Le peuple se dispersa pour aller chercher la paille, et les inspecteurs du peuple battirent les commissaires des enfants d’Israël, leur demandant pourquoi ils n'avaient pas produit leur quota de briques comme auparavant (Ex. 5:12–14.). Les commissaires des enfants d’Israël allèrent s'en plaindre au Pharaon, demandant pourquoi il les traitait si durement, mais il répondit qu'ils étaient oisifs, puisqu'ils souhaitaient aller sacrifier à Dieu (Ex. 5:15–19.). En sortant de chez Pharaon, ils accusèrent Moïse et Aaron de les avoir rendus odieux au Pharaon et ses serviteurs, et de leur avoir donné une arme pour faire périr les Israélites (Ex. 5:20–21.). Moïse demanda à Dieu pourquoi il avait fait du mal au peuple et l'avait envoyé, car pour avoir parlé au Pharaon au nom de Dieu, il avait causé au peuple grand tort et Dieu ne les avait pas délivrés (Ex. 5:22–23.). Et Dieu dit à Moïse qu'il verrait maintenant ce que Dieu ferait au Pharaon, car une main puissante et un bras étendu le forcerait à laisser partir le peuple, et une main puissante le forcerait à les chasser de son pays (Ex. 6:1.).
[modifier] Shemot dans la tradition rabbinique
La Tosefta a déduit de Ex. 1:7 que tant que Joseph et ses frères étaient en vie, les Israélites jouissaient de grandeur et de prestige, mais qu'après la mort de Joseph (comme rapporté dans Ex. 1:6), un nouveau pharaon se leva, qui tint conseil contre les enfants d'Israël (comme rapporté dans Ex. 1:8–10) (Tosefta Sota 10:10.).
La Tosefta a déduit de Ex. 1:8 que le pharaon pécha le premier, avant le peuple, et Dieu le frappa le premier, mais les autres n'en réchappèrent pas (Tosefta Sota 4:12.).
La Tosefta a déduit de Ex. 1:22 que les Égyptiens tiraient fierté devant Dieu du fait de la seule eau du Nil, c'est pourquoi Dieu exerça son châtiment à leur encontre par la seule eau lorsque dans Ex. 15:4, Dieu engloutit les chars de Pharaon et de son armée dans la Yam Souf (Tosefta Sota 3:13.).
La Mishna cite Ex. 2:4 pour montrer que la Providence traite chaque personne exactement comme celle-ci traite les autres. Ainsi, de même que Myriam attend pour savoir le sort du bébé Moïse, de même les Enfants d'Israël attendront pour elle sept jours dans le désert en Nb. 12:15. (Mishna Sotah 1:7–9.).
Rabbi Youdan a indiqué au nom de Rabbi Isaac que Dieu a sauvé Moïse de l'épée du pharaon. Lisant Ex. 2:15,, Rabbi Yannai a demandé s'il était possible à une personne de chair et de sang d'échapper au pouvoir. Rabbi Yannai a expliqué que Pharaon a attrapé Moïse et l'a condamné à être décapité. A l'instant où le bourreau abattait l'épée, le cou de Moïse est devenu comme une tour d'ivoire (Cant. 7:5) et a cassé l'épée.
Rabbi dit au nom de Rabbi Evyatar que l'épée rebondit sur le cou de Moïse et tua le bourreau. La Guemara cite Ex. 18:4 pour soutenir cette déduction, estimant que “et m'a délivré” serait superflu, sinon pour montrer que Dieu sauva Moïse mais non le bourreau. Rabbi Berechyah a cité le destin du bourreau comme une application de Prov. 21:8 selon lequel la route menant à une œuvre droite peut être tortueuse et Rabbin Avoun a cité de même, dans une deuxième explication, comme une application de Prov. 11:18., la façon dont Moïse s'est échappé. Bar Kappara a enseigné dans une baraïta que l'ange est descendu du ciel dans l'apparence de Moïse, qu'ils ont saisi l'ange, et que Moïse a pu échapper. Dans une troisième explication de la façon dont Moïse s'est échappé, Rabbi Yehoshoua ben Levi a indiqué que quand Moïse s'est sauvé, Dieu a frappé d'incapacité les gens de Pharaon en les rendant muets, sourds, et aveugles. Quand Pharaon a demandé où était Moïse, les muets ne pouvaient répondre, les sourds ne pouvaient entendre, et les aveugles ne pouvaient voir. C'est cet événement auquel Dieu s'est référé en Ex. 4:11 quand Dieu a demandé à Moïse : "Qui a rendu les hommes muets ou sourds ou aveugles ?". (Talmud de Jérusalem Berakhot 87a.).
La Tosefta assimile l'intervention de Dieu à son "souvenir", tel qu'exprimé dans Ex. 3:16. (Tosefta Rosh Hashanah 2:13.).
La Mishna compte le bâton de Dieu de Ex. 4:2–5,17 parmi les dix choses que Dieu a créées au crépuscule du sixième jour de la création (avant son abstention) (Pirke Avot 5:6.)
[modifier] Commandements
Selon Maïmonide et le Sefer Hahinoukh, il n'y a pas de commandements dans cette parasha.
[modifier] Haftarah
La haftarah pour la parasha est
- pour les Ashkénazes : Isaïe 27:6–28:13 & 29:22–23
« Tant la parasha que la haftara dans Is. 27 discutent de la façon par laquelle Israël pourrait se préparer à être délivré par Dieu. Rachi, dans son commentaire sur Isaïe 27:6–8 établit des correspondances entre l'abondance de Is. 27:6 et Ex. 1:4, entre les tueries de Is. 27:7 et celles du peuple de pharaon dans, e.a. Ex. 12:29, entre les vents de Is. 27:8 et celles de la Mer des Joncs dans Ex. 14:21.. »
- pour les Sépharades : Jérémie 1:1–2:3
« La parasha et la haftara de Jer. 1 se font écho en rapportant l'appointement d'un prophète, Moïse dans la parasha, Jérémie dans la haftarah. Dans les deux récits, Dieu appelle le prophète (Ex. 3:4; / Jer. 1:4–5), dans les deux cas, le prophète se récrie, insistant sur son manque de capacité (Ex. 3:11; / Jer. 1:6), mais Dieu encourage le prophète et promet d'être à ses côtés (Ex. 3:12; / Jer. 1:7–8.). »
[modifier] Références dans les textes ultérieurs
Cette parasha est citée ou discutée dans les sources suivantes :
- La légende de Sargon, Assyrie, VIIe siècle av. J.-C. (enfant trouvé sur les eaux).
- Genèse 7–14 (circoncision); 24:10–28 & 29:1–12 (faire la cour au puits).
- Job 38–39 (Dieu demandant qui a créé le monde).
- Matthieu 2:16–18. (Le Massacre des Innocents).
- Flavius Josèphe, Antiquités 2:9:1–2:13:4.
- Mishna: Hallah 4:9; Sota 1:9; Avot 5:6; Yadayim 4:8.
- Tossefta: Rosh Hashanna 2:13; 'Haguiga 1:4; Sota 4:12, 10:10; IIIe siècle
- Talmud de Jérusalem Berakhot 87a. IVe siècle.
- Talmud de Babylone: Berakhot 7a, 55a; Erouvin 53a; Pessa'him 39a, 116b; Sotah 11a–12b, 35a, 36b; Kiddoushin 13a; Baba Batra 120a; Sanhedrin 101b, 106a; 'Houllin 92a, 127a. Babylonie, VIe siècle.
- Coran 20:9–48; 26:10–29; 27:7–12; 28:3–35; 79:15–19. Arabie, VIIe siècle
- Shemot Rabbah 1:1–5:23.
- Rachi sur Exode 1:1-6:1 Troyes, France, fin du XIe siècle
- Zohar 2:2a–22a. Espagne, fin du XIIIe siècle.
- Sigmund Freud, Moïse et le monothéisme, 1939.
- Thomas Mann, Joseph und seine Brüder, Joseph in Ägypten; Stockholm : Bermann-Fischer Verlag, 1943.
- Thomas Mann, "Tu n'auras pas d'autre Dieux devant moi." In Les Dix Commandements, 3-70. New York : Simon & Schuster, 1943.
- Sholem Asch, Moses. New York : Putam, 1951, (ISBN 999740629X)
- Elie Wiesel, "Moïse: Portrait d'un Chef." In Messengers of God, 174-205. New York : Random House, 1976, (ISBN 0-671-54134-X).
- Martin Buber, Moïse: la Révélation et l'Alliance.
- David Daiches, Moses: The Man and his Vision. New York: Praeger, 1975, (ISBN 0-275-33740-5).
- Jan Assmann, Moses the Egyptian: The Memory of Egypt in Western Monotheism. Harvard University Press, 1997, (ISBN 0-674-58738-3).
- Orson Scott Card, Stone Tables. Salt Lake City : Deseret Book Co., 1998, (ISBN 1-57345-115-0).
- Jonathan Kirsch, Moses: A Life. New York : Ballantine, 1998, (ISBN 0-345-41269-9).
- Brenda Ray, The Midwife's Song: A Story of Moses' Birth. Port St. Joe, Fla.: Karmichael Press, 2000, (ISBN 0965396681).
- Marek Halter, Cippora, Femme de Moïse.
[modifier] Notes
- ↑ Rachi ad loc cite les deux interprétations les plus courantes de ce verset : un nouveau pharaon, ou le même, établissant de nouveaux décrets
- ↑ Jocabed et Myriam selon le midrash, cité par Rachi ad loc.
- ↑ Ceci est une étymologie hébraïque ; toutefois, il pourrait également s'agir d'un nom égyptien signifiant "né"
- ↑ La plupart des traductions, y compris celle de Louis Segond, portent en cet endroit un Égyptien et un Hébreu. Pourtant, le texte dit bien ish mitsri maqè ish 'ivri. Moïse voit l’homme dans sa généralité avant sa nationalité spécifique. Élaborant sur ce point, le Talmud enseigne que lorsqu’on voit un Juif assaillir un non-Juif, c’est le non-Juif qu’il faut défendre.
- ↑ Ici, en revanche, le texte porte bien mitzri, non ish mitzri.
- ↑ Sur ce passage cryptique de la Bible, Rachi explique que Moïse méritait la mort pour avoir négligé de circoncire son fils Eliezer. Toutefois, une baraïta livre un enseignement de Rabbi Yosse que Moïse ne l'avait pas négligée mais avait estimé que le faire mettrait la vie de l'enfant en danger pendant trois jours, et qu'il ne pouvait se permettre un tel délai, Dieu lui ayant ordonné de se rendre au plus tôt en Égypte. Alors pourquoi la mort ? Parce qu'il se serait d'abord soucié des détails du logement (Nedarim 31b). Nedarim 32a et Shemot Rabba 5:5 racontent que l'ange aurait pris la forme d'un serpent qui aurait avalé par la tête, l'aurait recraché et avalé par les pieds et les parties intimes. Tzipora aurait alors compris que cela avait trait à la circoncision.
- ↑ Celles de Moïse (Yeroushalmi Nedarim 3:9; Rachi ad loc)
- ↑ חֲתַן-דָּמִים 'hatan damim "Car tu es cause que mon mari soit [presque] mis à mort". (Nedarim 32a et Shemot Rabba 5:5; Rachi ad loc)
[modifier] Liens externes
- Ecouter la parasha chantée (nécessite RealPlayer)
- Traduction du Rabbinat
- Divrei Torah en Français sur :
- Divrei Torah en Anglais sur :
- Parashat Shemot
- Masoretic text and 1917 JPS translation
- Commentaries from the Jewish Theological Seminary
- Torah Insights from the Orthodox Union
- Commentaries from Loubavitch
- Commentaries from the Union for Reform Judaism
- Commentaries from Reconstructionist Judaism
- Text studies and commentaries from MyJewishLearning.com
- Commentaries from Torah.org
- Commentaries from Aish.com
- Commentaries from Shiur.com
- Commentaries from Torah from Dixie
- Commentary from Ohr Sameach
- Commentaries and Shabbat Table Talk from The Sephardic Institute
- Commentary from Teach613.org, Torah Education at Cherry Hill
- Short Video (2 min, in Hebrew) about Shemot
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