5e régiment d'infanterie de ligne

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Le 5e régiment d'infanterie de ligne est un des plus anciens régiments français : créé sous l'Ancien Régime (en 1558), il se distingue notamment pendant la campagne d'Italie. Il est également le premier régiment à se rallier à Napoléon lors des Cent-Jours. Il est dissous depuis 1997.

Sommaire

[modifier] Création et différentes dénominations

  • 1558 : Création à partir des Bandes de Guyenne sous le nom de régiment de Tilladet, sa particularité est d'être un régiment Protestant.
  • 1569 : renommé régiment des gardes du roi de Navarre, lorsqu'il est affecté à la garde de Henri de Navarre.
  • 1589 : renommé régiment de Valirault à l'accession au trône de celui-ci. Le régiment se place parmi les 4 "Vieux" Régiments de France (Picardie - Piémont - Navarre - Champagne).
  • 1594 : renommé régiment de Navarre.
  • 1776 : deux de ses bataillons forment le régiment d'Armagnac.
  • 1777 : L'ordonnance du 16 février donne le numéro 3 au Régiment de Navarre
  • 1791 : renommé 5e régiment d'infanterie de ligne.
  • 1794 : 5e demi-brigade de bataille, formée par:
  • 1796 : devient la 5e demi-brigade d'infanterie de ligne, formée par:
    • 146e demi-brigade de bataille.
    • 193e demi-brigade de bataille.
  • 1803 : renommé 5e régiment d'infanterie de ligne.
  • 1814 : pendant la Première Restauration, il est renommé 5e régiment d'infanterie de ligne-Angoulême.
  • 1815 : pendant les Cent-Jours, il reprend son nom 5e régiment d'infanterie de ligne.
  • 1815 : il est licencié lors de la Seconde Restauration .
  • 1816 : création de la ?e légion -?-Infanterie de ligne
  • 1820 : renommée le 5e régiment d'infanterie de ligne.
  • 1854 : il prend son nom définitif, 5e régiment d'infanterie.
  • 1997 : Dissous (compagnie reversé entre le 16e Groupement de Chasseurs, le 110e régiment d'infanterie et le Régiment de Marche du Tchad)
Tambour et porte-enseigne du régiment de Navarre en 1745.
Tambour et porte-enseigne du régiment de Navarre en 1745.

[modifier] Colonels/Chefs de brigade

(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade.
(**) Cet officier est devenu par la suite général de division.

colonels tués ou blessés commandant le 5e régiment d'infanterie :

officiers tués ou blessés en servant au 5e régiment d'infanterie sous l'Empire (1804-1815) :

[modifier] Historique des garnisons, combats et batailles du 5e RI

[modifier] Ancien Régime

Une affiche de recrutement pour le régiment de Navarre au XVIIIe siècle.
Une affiche de recrutement pour le régiment de Navarre au XVIIIe siècle.

[modifier] Guerres de Religion

[modifier] Guerre contre l'Espagne et la Ligue

[modifier] Guerres civiles et étrangères

[modifier] Guerre de Trente Ans

[modifier] Guerre d'Espagne et Fronde

[modifier] Guerre de Hollande

[modifier] Guerre de la ligue d'Augsbourg

[modifier] Guerre de Succession d'Espagne

[modifier] Guerre de Succession de Pologne

[modifier] Guerre de Succession d'Autriche

[modifier] Guerre de Sept Ans

[modifier] Sous Louis XVI

[modifier] Révolution et Empire

[modifier] 1815 à 1848

  • 1822 : Garnison à Lyon
  • 1823 : Guerre d'Espagne : défense et bataille du fort de San-Fernando
  • 1824 : Garnison à Perpignan
  • 1827 : Garnison à Grenoble
  • de 1828 à 1844 : 16 changements de garnison entre Pau (2 fois), Paris (2), Bayonne (2), Valence, Givet, Lille, Calais, Arras, Rennes, Vannes, Angers, Toulouse et Perpignan (1).
  • Entre 1830 et 1832 : Campagne de Belgique, prise de la citadelle d'Anvers.
  • de 1846 à 1851 : Stationné en Algérie : Oran, Tlemcen, Mostaganem, puis de nouveau Oran. Guerre d'escarmouche avec les troupes d'Abd el-Kader

[modifier] Second Empire

  • de 1851 à 1869 : De retour en France, en garnison à Toulon (4 fois), Tours (2), Bastia (2), Lyon (2), Charenton, Paris, Ambleteuse, Blois, Nice (1).
  • 1860 : Campagne en Syrie.

[modifier] 1870 à 1914

  • 1870 : En garnison à Toulon. Bataille de Sedan.
  • 1871 : En garnison au Havre
  • de 1874 à 1900 : le régiment tourne entre 2 garnisons principales : Caen (7 fois) et Paris avec 1 bataillon de dépôt à Falaise (9).
  • de 1900 à 1925 : le régiment est en garnison à Paris avec 1 bataillon de dépôt à Falaise.

[modifier] Première Guerre mondiale

  • 1914 ; casernement : En garnison à Paris, compagnie de dépôt stationnée à Falaise

Affectation

[modifier] Entre-deux-guerres

  • 1926 : En garnison au Mans
  • de 1929 à 1939: En garnison à Courbevoie (état-major et 1ère Cie), Paris (2ème Cie) et Coulommier (3e Cie).

[modifier] Seconde Guerre mondiale

  • 1940 : Régiment concentré à Courbevoie
  • entre 1941 et fin 1942 : Divisé en 2 garnisons à Saint-Étienne et Roanne.
  • 1944 : En garnison à Paris.

[modifier] De 1945 à nos jours

[modifier] Fait d'armes portés au drapeau du régiment

Le régiment est, de plus, titulaire du port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre de 1914-1918.

[modifier] Régiments étrangers jumelés

[modifier] Cri de guerre du régiment

Le dernier insigne du régiment.
Le dernier insigne du régiment.
  • "Quid Regimentus ? Navaricum ! Diabolicum !"
  • (Quel régiment ? Celui de Navarre ! Ils sont diaboliques !)

Son origine vient d'un échange verbal entre l'aumônier du régiment et un officier hessois recevant les derniers sacrements alors que son régiment a été détruit "à la baïonnette" par Navarre au combat de Speyerbach, en 1703.

[modifier] Refrain du régiment

  • "Allons prenez vos rang, allons vite en avant ! (bis)"

[modifier] Personnages célèbres ayant servi au 5e RI

[modifier] Un capitaine célèbre :

  • Le chevalier Bayard (son heaume orne l'insigne régimentaire depuis 1963).

[modifier] Huit maréchaux :

[modifier] Quatre écrivains de renom :

[modifier] Deux ministres :

  • Étienne François de Choiseul (1719-1795) : ministre des Affaires étrangères puis ministre de la Marine.
  • Marie Louis de Guillaumat (général) (1863-1940) : ministre de la Guerre

[modifier] Un héros de la Résistance :

[modifier] Fin de vie du Régiment

Le 5e RI a été dissous le 1er juillet 1997 et son drapeau a été reversé à l'hôtel des Invalides, au musée de l'Armée. Ses compagnies ont été réparties entre le 16e bataillon de chasseurs, le 110e RI (compagnies mécanisées), le RMT (Régiment de Marche du Tchad, compagnie antichar situé à Noyon dans l'Oise (60)).

[modifier] Liens extérieurs

[modifier] Sources

  • CNE C. Barbié de Préaudeau, Navarre, 1494 - 1594 - 1994, des collines de Guyenne aux montagnes de Bosnie-Herzégovine, 1994.
  • GAL Craplet, 5 Siècles d'Infanterie française, 1967.
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