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Da Vinci Code - Wikipédia

Da Vinci Code

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Pour l'adaptation cinématographique, voir Da Vinci Code (film).

Le Da Vinci Code (The Da Vinci Code) est un roman écrit par Dan Brown en 2003 et compose le second volet de la trilogie Robert Langdon. Le titre de la première édition francophone était Le Code de Vinci. Il fut adapté au cinéma en 2006 par Ron Howard.

Détail de la Joconde : ses yeux figurent sur la couverture du roman
Détail de la Joconde : ses yeux figurent sur la couverture du roman

Sommaire

[modifier] Synopsis

L'histoire s'articule autour du personnage de Robert Langdon, symbologiste américain entraîné malgré lui, lors d'un voyage à Paris, dans l'affaire du meurtre de Jacques Saunière, conservateur du musée du Louvre. Langdon est soupçonné du meurtre, principalement à cause d’un message que Saunière a écrit sur le sol avant de mourir, s’achevant par la phrase « P.S. Trouver Robert Langdon », qui semble être une accusation contre lui. Seule Sophie Neveu, inspecteur de police et petite-fille de Saunière, croit en l’innocence de l’Américain. Elle va l’aider à échapper au commissaire Fache, lancé à ses trousses, et à retrouver lui-même le vrai coupable pour prouver son innocence. Mais pour cela, Langdon et Neveu devront dans un premier temps, décoder le sens véritable du message de Saunière...


Ce qui suit dévoile des moments clefs de l’intrigue.


Langdon et Neveu découvrent par la suite que Saunière était à la tête du Prieuré de Sion, et qu'il a été assassiné par un membre de l'Opus Dei qui voulait protéger un secret, susceptible d’ébranler les fondements de la Chrétienté, et dont le conservateur avait connaissance. Touché d’une balle dans le ventre, agonisant, Saunière a eu peur que le secret se perde après sa mort, et a donc cherché à le transmettre à sa petite-fille. Pour cela, il a écrit sur le sol un message abscons, dont il espérait que seule Sophie pourrait le comprendre, avec l’aide du symbologiste Langdon, en qui il avait confiance (d’où le « Trouver Robert Langdon », qui n’est nullement une accusation). Il a également choisi de mourir dans une position symbolique rituelle, rappelant celle de l’Homme de Vitruve, de Leonard de Vinci, permettant ainsi à Sophie et à Langdon de comprendre que le fameux secret a un rapport avec le peintre italien…

Le thème central du Da Vinci Code est la lutte secrète entre les instances dirigeantes de l'Église catholique romaine et le Prieuré de Sion, une ancienne et puissante confrérie dont a notamment fait partie Léonard de Vinci. L'objet de cette lutte est un secret connu des deux organisations, mais dont la divulgation menacerait le pouvoir de l'Église et risquerait d'ébranler les fondements de la civilisation occidentale. Soucieuse de conserver son pouvoir, l'Église semble donc chercher à détruire tout détenteur du fameux secret (dont le Prieuré), tandis que le Prieuré, quant à lui, lutte pour la préservation de ce même secret… Est par ailleurs évoquée en arrière-plan l'idée de ce que l'Église Catholique, voulant acquérir et garder le pouvoir, s'est interposée et imposée comme intermédiaire entre l'homme et Dieu. Ainsi, l'union sexuelle, qui laisse toute la place à l'altérité homme - femme et qui est un moyen privilégié d'entrer en contact direct avec Dieu (voir la scène du Hieros Gamos, Union sacrée), est déclarée péché.

[modifier] Personnages

Les principaux personnages de l'histoire sont :

  • Robert Langdon : professeur de symbolique religieuse à l'université de Harvard
  • Jacques Saunière : conservateur du Louvre, assassiné au début du livre
  • Sophie Neveu : petite-fille de Jacques Saunière, cryptologue travaillant pour la police française
  • Bézu Fache : commissaire de la police judiciaire française
  • Silas : moine albinos dévoué à l'Opus Dei
  • Monseigneur Manuel Aringarosa : dirigeant de l'Opus Dei à New York
  • André Vernet : directeur de la banque de Zurich à Paris
  • Sir Leigh Teabing : historien anglais, chevalier de la Couronne, spécialiste du Graal, ami de Langdon
  • Rémy Legaludec : domestique et chauffeur de sir Leigh Teabing
  • Jérôme Collet : inspecteur de la police judiciaire française

[modifier] Lieux de l'histoire

[modifier] France

[modifier] Angleterre

[modifier] Ecosse

[modifier] Commentaires

Jeu de piste construit à partir de nombreux éléments historiques et religieux, exploitant avec efficacité la théorie du complot, le roman est un phénomène de l'édition au niveau mondial, ayant été vendu à plus de vingt millions d'exemplaires en moins de deux ans, dont plus d'un million et demi en France, où se passe la majeure partie de l'action. Son succès a engendré tout un mouvement économique, notamment avec un lot de livres « décodant » les environnements dans lesquels évoluent les personnages, des circuits touristiques sur les traces de ceux-ci, quantité d'émissions de radio et de télévision, des débats, une moisson d'articles, etc.

Le livre est rempli de clés et d'allusions, comme le nom de Saunière faisant référence au nom de l'abbé Bérenger Saunière, qui fut à l'origine de l'affaire du trésor de Rennes-le-Château à la fin du XIXe siècle. On peut également citer Leigh Teabing, dont le prénom est un clin d'œil au nom de famille de Richard Leigh et le patronyme une anagramme de celui de Michael Baigent — ces deux hommes étant les coauteurs de L'Énigme sacrée, ouvrage considéré comme la principale source de Dan Brown (voir plus bas). Le nom de Langdon est une allusion à John Langdon, auteur des ambigrammes du précédent livre de Dan Brown, Anges et Démons. Bézu Fache est quant à lui un clin d'œil aux faux-monnayeurs du Bézu qui fondaient de la monnaie à Rennes-le-Château.

Nombre d'analystes ont présenté les incohérences de l'intrigue du livre. Par exemple, la mise en scène que Jacques Saunière fait autour de sa mort est présentée comme impérative puisqu'il est le dernier détenteur d'un secret qui serait, autrement, perdu à jamais. Or on apprend à la fin du livre que non seulement la grand-mère de Sophie est encore vivante (elle vit en Écosse) mais qu'elle est de même au courant du fameux secret. De plus, celle-ci annonce que le Prieuré a eu le temps d'élire de nouveaux membres aux postes laissés vacants par les assassinats de Saunière et des sénéchaux du Prieuré. Au final, le secret n'est nullement perdu et toute l'aventure de Sophie n'a servi qu'à lui faire retrouver sa famille et à lui faire prendre conscience de ses origines cachées… D'autres font tout de même remarquer que la grand-mère de Sophie n'est finalement jamais au courant de l'endroit où se situe le Saint-Graal (du moins, c'est ce qu'elle dit à Langdon la fin du livre). Elle affirme en effet que son défunt mari a toujours voulu garder des secrets.

[modifier] Analyse critique et controverses

Bien que le Da Vinci Code ait toujours été présenté comme une fiction et non une thèse, l'auteur entretient la confusion, mêlant réalité, vraisemblance et pure invention, au point que certains lecteurs auraient radicalement renoncé à leur foi chrétienne. De nombreux ouvrages, publiés peu après le roman, ont mené à bien une analyse complète des théories présentes dans ce roman[1] ; ils tendent en général à remettre fortement en cause les prétentions de l'auteur à l'exactitude historique.

[modifier] Interrogations sur la démarche de l'auteur

L'intrigue repose sur des faits touchant à la religion catholique et notamment à la papauté, au Prieuré de Sion et à l'Opus Dei. Dan Brown prétend faire des révélations sur la vie du Christ, l'histoire de l'Église catholique et l'Opus Dei, alors que les faits cités sont en général connus depuis longtemps, ou interprétés de toute autre manière. Les interrogations ont en fait été principalement suscitées par l'avertissement qui précède l'ouvrage : "Toutes les descriptions de monuments, d'œuvres d'art, de documents et de rituels secrets évoqués sont avérées" - alors que de multiples interprétations et descriptions présentes dans le roman sont considérées par de nombreux analystes comme erronées (entre autres les fonctions ésotériques prêtées au gnomon de l'Église Saint-Sulpice, à Paris, qui n'est en fait qu'un instrument destiné à des mesures astronomiques, ou la présence de Marie-Madeleine dans la Cène de Léonard de Vinci[2]).

Faire passer une œuvre de fiction pour un témoignage réel est un artifice littéraire courant (on peut citer le Manuscrit trouvé à Saragosse du comte Potocki, ou Candide de Voltaire), qui devient ici problématique dans la mesure où l'ouvrage peut être considéré comme diffamatoire pour l'Église catholique et pour l'Opus Dei en particulier. Néanmoins, Dan Brown se veut, jusqu’à un certain point, conciliant avec ces institutions: ainsi, dans le chapitre 82, il fait dire au personnage de Langdon que le Nouveau Testament est basé sur des mensonges, mais qu’il aide des millions de personnes à devenir meilleures ; et dans le chapitre 99, il s’avère que le mystérieux commanditaire des assassinats de Saunière et des sénéchaux n’a rien à voir avec l’Opus Dei ou avec le Vatican, contrairement à ce que Langdon et Neveu avaient été amenés à soupçonner. L’auteur avance par ailleurs, au chapitre 62, l’idée selon laquelle le Vatican ne tolérerait jamais un meurtre à l’heure actuelle, quel que soit l’intérêt qu’il pourrait en tirer.

Toujours est-il que l’Opus Dei a demandé, sans succès, à Sony Pictures de faire insérer un avertissement avant le film inspiré du roman précisant qu'il s'agissait d'une œuvre de fiction[3]. Beaucoup reprochent à Dan Brown d'avoir entrepris une démarche visant à décrédibiliser l'Église catholique et à faire passer l'Opus Dei pour une secte[4].

[modifier] Le Prieuré de Sion

Voir l’article Prieuré de Sion.

Dès le préambule du livre, l'auteur affirme l'existence d'une société secrète, le Prieuré de Sion, fondée en 1099 et ayant comporté dans ses rangs Isaac Newton, Victor Hugo, Claude Debussy ou encore Léonard de Vinci. Leur réunion dans le Prieuré de Sion serait « prouvée » par des documents secrets «découverts» en 1975 à la Bibliothèque de France.

En réalité, ladite organisation remonte à la « révélation » de Pierre Plantard, en décembre 1940 : l'homme affirme être descendant des Mérovingiens, pour finalement déclarer après la Seconde Guerre mondiale être le dépositaire d'une organisation cachée : le Prieuré de Sion. Il commence par en déposer les statuts à la sous-préfecture de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie) le 7 mai 1956 pour officialiser sa « révélation », et dépose un peu plus tard à la Bibliothèque de France les Dossiers secrets d'Henri Lobineau, de faux parchemins détaillant sa royale ascendance (il ajoute même dans ces textes « de Saint-Clair » à son nom, pour se donner davantage de noblesse), la prétendue histoire du Prieuré de Sion et la liste de ses grands maîtres (Léonard de Vinci, Victor Hugo...) – ce pour quoi il sera accusé de fraude par la justice française en 1992.

[modifier] La descendance du Christ

Selon le Da Vinci Code, la mission du Prieuré de Sion serait de protéger la dynastie mérovingienne, qui descendrait directement de Jésus et Marie-Madeleine. Les Évangiles mentionnent six femmes du nom de Marie, il s'agit ici de Marie de Magdala, disciple de Jésus qui le reconnut ressuscité près de son tombeau, confondue avec les autres par une tradition séculaire. Ces autres femmes sont notamment la femme “ pécheresse ” qui oignit de parfum les pieds du sauveur et obtint son pardon, Marie de Béthanie, la sœur de Marthe et de Lazare qui oignit la tête et les pieds de Jésus et enfin une autre pécheresse que Jésus sauva de la lapidation.

Au chapitre 58, Dan Brown indique que Jésus et Marie-Madeleine étaient tous deux d’ascendance royale, Jésus appartiendrait à la maison de David et Marie-Madeleine, à la Tribu de Benjamin.

Au chapitre 60, il révèle que leur supposé enfant était une fille prénommée Sarah (qui signifie "princesse" en hébreu) et que le Saint-Graal serait non pas une coupe ayant servi au Christ lors de son dernier repas avec ses apôtres, mais quatre énormes malles transportant un ensemble de documents (ceux-ci pourraient comprendre un arbre généalogique de la descendance de Jésus, la mystérieuse Source Q qui pourrait avoir été écrite par Jésus lui-même, les Carnets de Marie-Madeleine) et le sarcophage de la compagne du Christ. Après la mort de Jésus, sa lignée se serait ensuite mêlée à celle des Mérovingiens. Le Vatican aurait œuvré pour que l’existence d’une lignée descendant du Christ reste secrète. C’est pour cela qu’il aurait fait assassiner son descendant Dagobert par Pépin de Herstal, mais la lignée se serait prolongée avec un fils, Sigisbert et dont Godefroy de Bouillon, fondateur du Prieuré de Sion, ferait partie (seul le fait que Dagobert soit mort assassiné par Pépin de Herstal est cependant véritablement historique).

Pour justifier l'affirmation de l'union du Christ à une femme, le roman indique que dans le contexte social de l'époque, ne pas être marié après 20 ans relève presque de l'impossible, en citant entre autres les Manuscrits de la Mer Morte. Néanmoins, ces documents ne traitent pas de Jésus mais relatent l'Ancien Testament tel que l'enseignait la puissante secte des Esséniens, composée d'hommes ayant choisis le célibat.

Mais selon l’Evangile, Jésus, abordant avec ses disciples la question de savoir si le célibat était préférable au mariage, leur aurait dit que le célibat "volontaire" est un don qui semble avoir pour avantage essentiel de laisser libre celui qui le possède. Jésus usait d'un langage figuré (voir Matthieu 19:10-12) pour décrire, non une obligation, mais une décision volontaire, dans le cœur, de ne pas se marier, pendant une période indéterminée, et ceux qui font ce choix demeurent, selon lui, dans cet état en exerçant la maîtrise de soi. Jésus, par ce choix, aurait délibérément choisi de tourner le dos à une certaine conception du pouvoir et de la sexualité.

[modifier] Le trésor des Templiers

Le Da Vinci Code prétend également faire des révélations sur la richesse des Templiers, qui auraient entretenu un certain mystère autour de son origine, pourtant connue. Créé aux alentours de 1120, l'ordre des Pauvres Chevaliers du Christ devient ensuite l'Ordre des Templiers, après que le roi de Jérusalem Baudouin II fit don aux moines-soldats de la partie méridionale du temple de Jérusalem (auparavant rasé et pillé par Titus). Ils sont exemptés de taxes pontificales dès 1199, et leur mission de protection des pèlerins les place aux premières loges des conquêtes d'Antioche, de Saint Jean d'Acre, de Constantinople et de Jérusalem. À la fin du XIIIe siècle, ils administrent plus de treize provinces en Europe et en Palestine, ce qui expliquerait l'origine de leur richesse. Quant à la disparition de l'ordre, elle est due à sa dissolution en 1311 et à la mort en 1314 de Jacques de Molay, dernier chef de l'organisation, brûlé sur ordre de Philippe le Bel. C'est l'ordre des Hospitaliers qui hérite de tous leurs biens.

Mais selon le roman de Dan Brown, l’Ordre des Templiers aurait été fondé par des membres du Prieuré de Sion, qui auraient découvert sous le Temple de Salomon les malles contenant le Saint-Graal, entrant ainsi en possession de documents prouvant que le Christ a eu des enfants avec Marie-Madeleine. Le pouvoir que le Vatican a confié aux Templiers et qui leur a permis d’accumuler tant de richesses serait en fait un « cadeau » d’Innocent II en échange de leur silence au sujet du Graal. Le pape aurait ainsi acheté leur silence (ou obéi à un chantage, le roman ne tranche pas entre ces deux possibilités) pour qu’ils ne révèlent pas l’existence de documents compromettant pour l’Eglise catholique. Et le pape Clément V aurait lui-même ordonné l’arrestation et le massacre des Templiers, en 1307, en vue de détruire cette organisation menaçante pour l’Eglise et de mettre la main sur le Graal, ce qu’il n’a pas réussi à faire ; Philippe le Bel n’aurait été dans cette affaire que son complice.

[modifier] Les sources de Dan Brown

Une polémique est soulevée quant aux sources de Dan Brown pour la rédaction du Da Vinci Code. Le thème central du roman consiste en effet en une synthèse des théories de plusieurs ouvrages, dont trois sont considérés comme les sources majeures de l'auteur pour la construction de son récit :

Ces quatre livres sont qualifiés de « pseudo-historiques » par de nombreux experts.

La critique porte surtout sur L'Énigme sacrée, dont se serait amplement inspiré Dan Brown (certains l'ont accusé de plagiat), un livre polémique écrit par trois Britanniques en 1982, publié la même année à Londres et sorti en France en 1983. Le 7 avril 2006, un tribunal britannique a lavé Dan Brown de tous soupçons de plagiat en ce qui concerne ce livre ([1]) ce qui n'empêche les ressemblances troublantes entre les deux ouvrages.

Dans L'Énigme sacrée, on retrouve l'histoire du Prieuré de Sion et sa mission de protection des descendants du Christ issus d'une relation charnelle entre celui-ci et Marie-Madeleine, ainsi que la liste des grands maîtres de ce Prieuré telle qu'elle apparaît dans le Da Vinci Code.

[modifier] Réactions

À l'issue de cette analyse, il semble difficilement possible de considérer le Da Vinci Code comme un roman historique, mais plutôt comme un thriller (confère la construction de l’intrigue autour d’une affaire criminelle et les effets employés par Brown pour entretenir le suspense) ou un roman d'aventures (confère les nombreuses péripéties auxquelles devront faire fasse les personnages durant leur voyage entre la France et la Grande-Bretagne). La confusion entretenue dans l'ouvrage, et ce dès l'avertissement d'introduction, entre ce qui relève de la fiction et de la réalité a entraîné de vives réactions, qui méritent d'être exposées :

  • Des lecteurs, considérant comme document authentique une grande partie du roman, entrent dans une dénonciation de l'Église catholique ou dans une crainte d'un complot pluriséculaire.
  • L'Église catholique, probablement un peu dépassée au départ, à la fois par le succès de l'ouvrage - comme le reste de la société ! - et par la crédulité de certains lecteurs, s'est engagée d'abord dans une stratégie de défense sans condamnation formelle à part deux cardinaux (Plus d'un an et demi après sa publication, le cardinal Tarcisio Bertone conseille fermement en mars 2005, sur Radio Vatican, aux fidèles de ne pas lire, ni acheter le roman Da Vinci Code, mais le Vatican lui-même n'a jamais interdit le livre). En général, elle en a plutôt profité pour donner des explications sur les sources : différences entre évangiles canoniques et apocryphes, histoire des Conciles, publications de théologiens reconnus comme le jésuite Bernard Sesboüé.
  • La Prélature de l'Opus Dei souligne également sur son site Internet officiel les problèmes théologiques que soulève le roman.
  • En Chine, le film, sorti dans quelque 400 salles le 19 mai 2006, est retiré par les autorités. La raison officielle est que cette censure devait permettre de protéger la culture chinoise mais aussi de donner satisfaction aux chrétiens du pays. L'Église catholique établie en Chine avait appelé au boycottage du long métrage de Ron Howard[5].

[modifier] Autres sujets abordés

Évangiles canoniques

Personnages historiques

Dogmes et édifices chrétiens

- Cathédrale de Chartres - Rosslyn Chapel - Temple de Salomon - Gnomon de l'église Saint-Sulpice

Religions païennes

symbole du calice
symbole du calice
symbole de la lance
symbole de la lance

Mathématiques et cryptographie

Divers

[modifier] Tableaux de Léonard de Vinci

[modifier] Adaptation au cinéma

Voir l'article détaillé Da Vinci Code (film)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. Notamment Code Da Vinci : l'enquête, de Marie-France Etchegoin et Frédéric Lenoir, et Da Vinci : la grande mystification d'Amy Welborn (voir bibliographie)
  2. D'autres exemples sont disponibles à cette adresse
  3. Source
  4. (en) Source
  5. Brice Pedroletti, « Pékin censure le film "Da Vinci Code" pour ménager les chrétiens chinois » dans Le Monde, 11/06/2006 [lire en ligne]

[modifier] Bibliographie

  • Dan Brown, The Da Vinci Code, édition originale, éd. Doubleday, 2003, ISBN 0385504209 ; Da Vinci Code, éd. française chez Jean-Claude Lattès, 2004 (ISBN 2709624931, édition illustrée : ISBN 2709626934).
  • Marie-France Etchegoin et Frédéric Lenoir, « Code Da Vinci » : l'enquête, éd. Robert Laffont, 2004. Mise au point des connaissances actuelles sur les thèmes abordés dans le roman. ISBN 2221104056
  • Simon Cox, Le Code Da Vinci décrypté, éd. le Pré aux Clercs, 2004. ISBN 2842282124
  • Florent Varak, Le mariage de Jésus - Da Vinci Code : vous y croyez ?, éd. Clé. ISBN 2906090670
  • Michael Baigent, Richard Leigh, Henry Lincoln, L'Énigme sacrée, éditions Pygmalion/Gérard Watelet (pour l'édition en français), 1983. ISBN 2290346969
  • Amy Welborn, Da Vinci : la grande mystification, édition Le Forum Diffusion, 2005. ISBN 2916053042
  • Gordon Zola : The Dada de Vinci Code, Paris, Éditions du Léopard Masqué, 2006. 224 pages. ISBN 9782350490243. Parodie goguenarde du roman de Dan Brown, écrite dans le but de lutter contre l'engouement provoqué par cette œuvre.
  • Marie-Madeleine et le Saint Graal, la vérité sur la femme qui a accompagné Jésus..., Margaret Starbird, Ed.Exclusif, ISBN 2848910518
  • Au-delà du Code Da Vinci, Le livre qui résout le mystère. Marie Madeleine, Jésus et ses descendants. Le grand secret des Templiers, le Saint Graal, René Chandelle, Ed. Exclusif 2006, ISBN 2848910550
  • Au-delà du Code Da Vinci 2. Entre Da Vinci et Lucifer. Les clefs qui permettent de comprendre pourquoi le Vatican a interdit le Code Da Vinci, qu'y a-t-il derrière le Code Da Vinci ?, René Chandelle, Ed. Exclusif 2006, ISBN 2848910569

[modifier] Filmographie

  • Le Code Da Vinci : Enquêtes sur les Enigmes d'un best-seller, documentaire de David Galley et Jean-Patrick Pourtal, distribué par TF1 Vidéo

[modifier] Liens externes

[modifier] Sites proches de l'Église catholique

[modifier] Autres

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