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Henri d'Orléans (1908-1999) - Wikipédia

Henri d'Orléans (1908-1999)

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Pour les articles homonymes, voir Henri d'Orléans. 

Henri d'Orléans fut prétendant au trône de France de 1940 à 1999. Prétendant orléaniste aux dires des néo-légitimistes. Il portait le titre de comte de Paris.

Il est né au Nouvion-en-Thiérache, dans l'Aisne, le 5 juillet 1908, et décédé à Cherisy, en Eure-et-Loir, le 19 juin 1999. Son état civil complet était Henri Robert Ferdinand Marie d’Orléans. Il fut baptisé au Nouvion-en-Thiérache le 25 novembre 1908, avec pour parrain son oncle Ferdinand d'Orléans (1884-1924) et pour marraine sa tante Marie d'Orléans (1865-1909).

Henri d’Orléans, en tant que prétendant au trône de France, faisait usage des pleines armes de France (d’azur à trois fleurs de lis d’or). Les armes traditionnelles des Orléans sont les armes de France avec un lambel (lambeau d'étoffe) d'argent en chef.

Sommaire

[modifier] Orléanisme / Légitimisme

Henri d’Orléans était considéré par la plupart des royalistes français comme successeur légitime des rois de France et de Navarre sous le nom d’Henri VI.

A la mort du Comte de Chambord ("Henri V"), successeur légitime et inconstesté des rois de France, en 1883, le légitimisme français a éclaté. Une majorité d'entre eux, derrière Albert de Mun ou Charette, se rallièrent au Comte de Paris ("Philippe VII"), petit-fils de Louis-Philippe Ier. Une minorité alors non négligeable refusa cependant de se rallier à un prince de la maison d'Orléans.

Parmi ces derniers, peu nombreux étaient ceux qui refusaient de se rallier au Comte de Paris pour des raisons de droit dynastique. En vérité, on refusait de se rallier au Comte de Paris avant tout par animosité incoercible envers les Orléans. Une partie des légitimistes non-ralliés reconnurent pour prétendant Don Juan, Comte de Montizon, fils de Don Carlos (premier prétendant carliste au trône d'Espagne). En effet, Don Juan ("Jean III" pour ses partisans) était en 1883, de par la primogéniture mâle, l'"aîné des Bourbons" (mais en vérité, le prince était aussi peu intéressé par le carlisme que par la France). Les partisans de "Don Juan" reçurent le sobriquet de "Blancs d'Espagne", tandis que les légitimistes ralliés au Comte de Paris reçurent en retour celui de "Blancs d'Eu" (du nom du chateau d'Eu, alors résidence du Comte de Paris). Cependant, l'ensemble des légitimistes "non ralliés" ne se retrouvèrent pas dans les rangs des "Blancs d'Espagne" : beaucoup se convertirent au "survivantisme" (survivance de Louis XVII et lignée cachée : une espèce de "sébastianisme" à la française).

Les "Blancs d'Espagne" survécurent, bien qu'ultra-minoritaires et quasi inaudibles. La disparition du dernier prince carliste en ligne directe : Don Alfonso-Carlos, Duc de San Jaime, en 1936, divisa et les carlistes espagnols et par ricochet les "Blancs d'Espagne". En effet, le ralliement au roi Alphonse XIII en exil, incarnant une espèce d'orléanisme espagnol (monarchie constitutionnelle et libérale, et "usurpation" dynastique aux yeux des carlistes) se révéla également des plus délicats... sinon impossible pour beaucoup, qui se tournèrent tant pour l'Espagne que pour la France vers le prince François-Xavier de Bourbon-Parme (neveu de Don Alfonso-Carlos, et petit-neveu du Comte de Chambord, mais dans l'un et l'autre cas neveu par les femmes).

Parallèlement, les "Blancs d'Eu" tenaient en France le haut du pavé monarchiste. Il serait tout à fait inexact de qualifier les "Blancs d'Eu" d'orléanistes. Certes, les "Blancs d'Eu" soutenaient les droits dynastiques du prince Philippe d'Orléans, "Philippe VII", Comte de Paris. Toutefois, ils ne s'étaient absolument pas ralliés à l'orléanisme idéologique, c'est-à-dire au libéralisme politique à la française, et demeuraient d'authentiques légimistes, traditionalistes et artisans du catholicisme social. René de La Tour du Pin, éminent légitimiste, fut un authentique "Blanc d'Eu". Dans le même mouvement, il y avait long feu que les orléanistes authentiques ne soutenaient plus le Comte de Paris et les princes d'Orléans, et s'étaient ralliés derrière Thiers au républicanisme modéré dès les années 1870. Sans renier son grand-père Louis-Philippe, le Comte de Paris entendit s'inscrire dans le sillage du Comte de Chambord, et non pas dans celui de la Monarchie de Juillet (au grand dépît de ses oncles le Duc d'Aumale et le Prince de Joinville, derniers représentants de l'orléanisme dynastique et politique).

L'apport de Charles Maurras et de l'Action française fut décisif au tournant du siècle ; de telle sorte qu'avant 1914, le royalisme français semblait être tout entier d'Action française, dans l'obédience du prétendant "Philippe VIII", duc d'Orléans, (fils de "Philippe VII", Comte de Paris). Le Duc d'Orléans, très peu politique, tuait son ennui en voyages d'exploration, et se déchargeait de ses obligations sur Charles Maurras et les siens.

Succéda au Duc d'Orléans (décédé en 1926) son cousin le Duc de Guise ("Jean III"). Aussi peu politique et tout autant désabusé que le Duc d'Orléans, le Duc de Guise ne fit pas montre de beaucoup d'initiative... ce qui laissait là encore la place libre à l'Action française. C'était compter sans le fils du Duc de Guise : le nouveau Comte de Paris, qui assuma peu à peu une fonction politique en lieu et place et au nom de son père, secouant peu à peu le monopole maurrassien. D'où la rupture politique entre le Comte de Paris et son père d'une part, et l'Action française d'autre part, en 1937, rupture très durement ressentie par les royalistes français (et faisant d'ailleurs suite à la condamnation de l'Action française par le Saint-Siège, fulminée en 1926, mais levée en 1939). La rupture politique entre les princes et l'Action française ne se traduisit pas cependant par une rupture d'ordre dynastique. Charles Maurras continua à soutenir les droits des princes d'Orléans, et ce, jusqu'à sa mort.

Cependant, la rupture politique de 1937, puis les orientations politiques souvent aventureuses (sinon éminemment discutables) du Comte de Paris (devenu "Henri VI" à la mort de son père en 1940), entraînèrent une désorientation progressive des milieux royalistes français, et une certaine désaffection vis-à-vis du prince. Désaffection qui pouvait désormais se traduire par une réorientation dynastique.

Inaudibles aux beaux jours de l'Action française, les "Blancs d'Espagne" revenaient subitement sur les devants de la scène royaliste, au gré des divisions, avanies et aventures politiques du Comte de Paris. D'où l'apparition, à partir des années 1950, d'un "néo-légitimisme", prenant la suite des "Blancs d'Espagne", mais étant souvent le fait de nouveaux venus et de déçus du Comte de Paris ou du maurrassisme. Les "néo-légitimistes" se révélèrent "alphonsistes", c'est-à-dire partisans non pas des Bourbon-Parme, mais de l'infant Don Jaime, Duc de Ségovie, écarté de la succession espagnole par son père Alphonse XIII, et qui étaient effectivement, tout comme le Comte de Montizon en 1883, l'"aîné des Bourbons" de par la primogéniture mâle.

D'où la succession suivante, selon les "néo-légitimistes" : Alphonse de Bourbon (1886-1941), puis Jacques Henri de Bourbon (1908-1975), puis Alphonse de Bourbon (1936-1989) et enfin Louis de Bourbon (1974-), « duc d'Anjou ». Les "néo-légitimistes" arguent notamment de la nullité des renonciations faites lors des traités d'Utrecht (1713) par Philippe de France, ancêtre direct des quatre susdits. Les partisans de la branche d'Orléans rétorquent que l'installation de Philippe V en Espagne l'a marqué, lui et ses descendants, d'un « vice de pérégrinité » qui ont fait d'eux une maison royale étrangère, inapte à succéder au trône de France. Ainsi, l'héritier direct de l'actuel prétendant "alphonsiste" au trône de France ne serait autre que son cousin, le roi d'Espagne Juan Carlos Ier (arrière petit-fils, par sa mère, de "Philippe VII", Comte de Paris, grand-père maternel d'"Henri VI" : nouveau clin d'oeil de l'histoire !).

Aux yeux des "néo-légitimistes", Henri d'Orléans restait SAR le prince Henri d’Orléans, duc d'Orléans, duc de Valois, duc de Chartres, duc de Nemours, duc de Montpensier, dauphin d’Auvergne, prince de Joinville, sénéchal héréditaire de Champagne, marquis de Coucy, marquis de Folembray, comte de Soissons, comte de Dourdan, comte de Romorantin, baron de Beaujolais, etc. Aussi déniaient-ils à Henri d'Orléans les pleines armes de France ainsi que le titre de comte de Paris (qui fut donné comme titre non héréditaire, par le roi Louis-Philippe Ier, au frère aîné de l'aïeul direct d'Henri d'Orléans).

[modifier] Biographie

Henri d’Orléans était le seul fils de Jean d’Orléans, « duc de Guise » (1874-1940) et de son épouse et cousine germaine Isabelle d'Orléans (1878-1961).

Dès 1926, il est interdit de territoire national en vertu de la loi d’exil de 1886. Il habite donc en Belgique, au Maroc, en Espagne, et enfin au Portugal. En 1929 son père le proclama « comte de Paris ».

En 1931 Henri d’Orléans épousa à Palerme Isabelle d'Orléans et Bragance (1911-2003), dont il eut onze enfants, dont :

  1. Isabelle d'Orléans (1932-) - épouse en 1964 de Friedrich-Karl, comte de Schönborn-Buchheim (né 1938) - dont postérité ;
  2. Henri d'Orléans (1933-), fils aîné, « comte de Clermont » puis « comte de Paris » et « duc de France » - dont postérité :
    1. - Marie d’Orléans épouse Gundakar de Liechtenstein
    2. - François d'Orléans
    3. - Blanche d'Orléans
    4. - Jean d'Orléans « dauphin de France et duc de Vendôme »
    5. - Eudes d'Orléans époux de Marie-Liesse de Rohan-Chabot « duc et duchesse d'Angoulême ».
      1. - Thérèse d'Orléans
      2. - Pierre d'Orléans
  3. Hélène d'Orléans (1934-), épouse du comte Évrard de Limbourg-Stirum (1927-2001) - dont postérité :
    1. - Catherine épouse Monsieur Philippe Farcy
    2. - Thierry époux Katia (comte et comtesse de Limburg Stirum)
    3. - Bruno époux Cristine (comte et comtesse de Limburg Stirum)
    4. - Louis époux Belen (comte et comtesse de Limburg Stirum)
  4. François d'Orléans (1935-1960), « duc d'Orléans », « mort au champ d'honneur » (guerre d'Algérie) - sans postérité ;
  5. Anne d'Orléans (1938-), épouse de Charles de Bourbon (1938-), duc de Calabre et infant d'Espagne - dont postérité :
    1. - Maria épouse l'archiduc Siméon d'Autriche
    2. - Cristina épouse Monsieur Pedro Lopez Quesada
    3. - Pedro époux Sofia (duc et duchesse de Notto)
    4. - Inès épouse Vicomte Michele Carelli Palombi
    5. - Victoria épouse Monsieur Markos Nomikos.
  6. Diane d'Orléans (1940-), épouse en 1960 de Charles Marie de Wurtemberg (1936-), duc de Württemberg - dont postérité :
    1. - Mathilde épouse Comte Erik von Waldburg Zeil
    2. - Friedrich époux Marichen Duc et Duchesse von Württemberg
    3. - Eberhard Duc von Württemberg
    4. - Michael Duc von Württemberg
    5. - Fleur épouse Comte Moritz von Goëss.
  7. Michel d'Orléans (1941-), « comte d'Évreux » - dont postérité :
    1. - Clotilde épouse Monsieur Edouard Crépy
    2. - Adélaïde épouse Monsieur Pierre Louis Dailly
    3. - Charles Philippe « duc d'Anjou »
    4. - François.
  8. Jacques d'Orléans (1941-), « duc d'Orléans » - dont postérité :
    1. - Diane épouse le vicomte Alexis de Noailles
    2. - Charles-Louis époux Iléana (duc et duchesse de Chartres)
    3. - Foulques (duc d'Aumale et comte d'Eu)
  9. Claude d'Orléans (1943-), épouse en 1964 d'Amedeo de Savoie (1943-), duc d'Aoste (mariage annulé en 1982), en 1982 d'Arnaldo La Cagnina (divorce en 1996) et en 2006 d'Enrico Gandolfi - dont postérité du premier lit :
    1. Bianca épouse Comte Giberto Arrivabene
    2. Aimone « Duc des Pouilles »
    3. Mafalda épouse Baron Francesco Lombardo di San Chirico
  10. Chantal d'Orléans (1946-), épouse du « baron » Francois-Xavier de Sambucy de Sorgue - dont postérité :
    1. Axel Baron de Sambucy de Sorgue
    2. Alexandre époux Anne-Cécile Baron et Barone de Sambucy de Sorgue
    3. Kildine épouse Monsieur Antoine Stevenson
  11. Thibaut d'Orléans (1948-1983), « Mort en République Centrafricaine », « comte de la Marche » - épouse en 1972 Marion Gordon-Orr – dont postérité :
    1. Robert

[modifier] Pendant la Seconde Guerre mondiale

Il choisit d’abord la cause pétainiste, ce qui lui valut de Pierre Laval la proposition de diriger le ministère du Ravitaillement, ce qu'il considéra comme insultant. Patriote français, il s’engagea dans la Légion étrangère, au début de la Seconde Guerre mondiale, sous le nom d'Henri d'Orliac.

Par la suite, il se prêta, à Alger, en novembre-décembre 1942, à une conspiration organisée par le résistant Henri d'Astier de La Vigerie. Ce complot visait à permettre à Henri d'Orléans de prendre la place de l’amiral Darlan (favorable à la collaboration en 1941). Ce dernier, en effet, après avoir fait tirer sur les Alliés qui débarquaient en Algérie et au Maroc, du 8 au 11 novembre 1942 (voir Opération Torch), avait changé de camp, et, en qualité de haut-commissaire de France en Afrique, y avait maintenu intégralement le régime vichyste, sous un protectorat américain. En outre, la présence de Darlan à la tête des autorités d’Alger empêchait l’unification, pour libérer la France, des forces de la France combattante et de celles de l’armée d’Afrique (voir Régime de Vichy en Afrique libérée(1942-43)).

Cette conspiration ne visait pas, en principe, à une restauration orléaniste, mais à constituer sous l’égide d'Henri d'Orléans, un gouvernement d’union, dans lequel De Gaulle aurait dirigé les affaires politiques et Giraud les affaires militaires, jusqu’à la libération de la métropole. Une fois cette libération réalisée, il aurait appartenu aux Français eux-mêmes de choisir, par la voie électorale, le régime ayant leur préférence.
C’est alors qu’un jeune patriote, Fernand Bonnier de La Chapelle abattit l’amiral... (voir Régime de Vichy en Afrique libérée(1942-43)).
Certains rendirent Henri d'Orléans responsable de cet acte, à travers Henri d'Astier. D’autres, toujours à travers Henri d'Astier, prétendirent y voir un geste du général De Gaulle. Or l’exécution de Darlan n'a pas profité à Henri d'Orléans. A qui le crime a-t-il réellement profité ? A court terme, au Giraud qui a pris la succession de l'amiral, après avoir contribué à faire exécuter Bonnier de La Chapelle avec une hâte suspecte.

L'attitude tortueuse du comte de Paris au moment de l’assassinat de Darlan entraîna son exclusion des clans de la France Libre. Interdit de séjour en Algérie par la loi d'exil de 1886, il retourna au Maroc espagnol.

[modifier] L'après-guerre

Après l'abrogation de la loi d'Exil, par l'Assemblée nationale en 1950, le comte de Paris rentra en France et s'installa à Louveciennes avec sa famille. Il soutint la politique de Charles de Gaulle. Le général de Gaulle lui laissa entendre, en 1962, au début de la Cinquième République, qu'il souhaitait le retour de la monarchie. Georges Pompidou aurait déclaré à ce propos, que le général de Gaulle aurait affirmé dans un mot resté célèbre : « Le comte de Paris ? Et pourquoi pas la reine des gitans ? », ce qui serait nié par certains historiens ainsi que par l'amiral Philippe de Gaulle, fils du général de Gaulle.

En 1975, il créa la fondation Saint-Louis pour préserver les biens de la famille d'Orléans, dont il était l’aîné. Il administre aussi la fondation Condé, centre de gériatrie à Chantilly (avec le concours de Monique Friesz, sa gouvernante-secrétaire-dame de compagnie).

En 1983, un drame frappe la famille : le onzième enfant, Thibaut d'Orléans, « comte de La Marche », meurt en République Centrafricaine, après avoir été arrêté et inculpé de recel, puis avoir passé 14 mois en détention provisoire, et avoir par la suite bénéficié d'un non-lieu. Un autre de ses fils, François était mort pour la France, en Algérie, en 1960.

Lors de la première cohabitation (1986-88), il se prononça à plusieurs reprises en faveur de François Mitterrand. Le Président Mitterrand était une vieille connaissance (jeune étudiant, il avait fait le voyage du Manoir d'Anjou, près de Bruxelles, résidence des Orléans en exil, durant les années 1930). Le comte de Paris lui était également reconnaissant de lui avoir prouvé une certaine considération, lors des cérémonies du Millénaire capétien (1987), contrairement au Président Valéry Giscard d'Estaing.

En 1992, Henri d'Orléans et sa femme fêtent leurs noces de diamant (60 ans de mariage) bien que séparés de corps et de biens depuis 1986.

Henri d'Orléans meurt en 1999. En raison de ses activités politiques (qu'il finançait avec son propre argent) et de regrettables erreurs de gestion financière, le prince laisse à ses 9 enfants survivants une fortune amoindrie, évaluée à la suite du décès de la comtesse de Paris en 2003 à près de 20 millions d'euros de patrimoine privé comprenant forêts, objets d'art, bijoux et valeurs financières. Le reste du patrimoine historique de la Maison royale de France fait partie de la Fondation Saint-Louis et demeure inaliénable (châteaux royaux d'Amboise et de Bourbon-l'Archambault, domaine royal de Dreux, immeubles de rapports, collections d'art et 40 tonnes d'archives familiales en dépôt aux Archives nationales à Paris). En 2007, une partie des héritiers du défunt comte de Paris tente toujours de négocier la part qui leur revient des biens donnés par leurs parents à la Fondation Saint-Louis, notamment concernant les collections d'art dont le don n'a jamais été enregistré. Lorsqu'il créa la Fondation Saint-Louis en 1975, le comte de Paris avait pris soin de racheter toutes les parts de ce patrimoine historique dont il était copropriétaire avec ses cousins descendants du roi Louis-Philippe. Même si certains descendants offrirent au comte de Paris leurs parts, il n'en demeure pas moins que la création de la Fondation Saint-Louis fut un important sacrifice financier fait par le comte de Paris, permettant au Prince de confier librement cet inestimable patrimoine historique à la Fondation Saint-Louis, s'assurant la présidence effective du conseil d'administration. Pour une raison inexpliquée, alors même le Président de la République Valéry Giscard d'Estaing avait accordé au comte de Paris, par décret exceptionnel lors de la création de la Fondation Saint-Louis, que la présidence de droit de la dite Fondation soit assurée à perpétuité par l'héritier en titre de la Maison royale de France, cette condition n'a pas été respectée puisqu'au décès du Prince en 1999, son fils aîné est devenu simple Président d'honneur de la Fondation Saint-Louis, sans autre prérogative, et aucun des membres de la Famille d'Orléans ne siège au conseil d'administration dont ils ont été écartés. Henri VI, comte de Paris, est inhumé dans la Chapelle royale Saint-Louis de Dreux.

[modifier] Bibliographie

Ouvrages écrits par Henri d'Orléans (tous ces ouvrages ont « Comte de Paris » comme nom d'auteur)

  • La maîtrise de l’Air (brochure) (vers 1932).
  • Essai sur le gouvernement de demain, Flammarion, 1936.
  • Le Prolétariat, Œuvres Françaises, 1937.
  • Programme - 1938, plaquette éditée par le Secrétariat du Prince, 1938 - réédition par la Nouvelle Action française en 1972.
  • Entre Français, Lefevbre, 1947.
  • Textes - 1934-1948, plaquette éditée par le Secrétariat du Prince, 1948 - plusieurs rééditions aux éditions « Royaliste » à partir de 1987.
  • Raison garder, Éditions internationales, 1951 - réédition par la Nouvelle Action française en 1974.
  • Mémoires du roi Louis-Philippe, Perrin, 1973 (préface).
  • Au service de la France : Mémoires d'exil et de combats, Atelier Marcel Jullian, 1979 - rééd. Le Livre de Poche, 1981.
  • Lettre aux Français, Fayard, 1983.
  • L'avenir dure longtemps, Grasset, 1987.
  • Dialogue sur la France, correspondance et entretiens avec le général De Gaulle - 1953-1970, Fayard, 1994.
  • Les rois de France et le Sacré, éditions du Rocher, 1996.
  • Mon album de famille (avec des textes du prince Michel de Grèce), Perrin, 1996.

Ouvrages à propos d'Henri d'Orléans

Ouvrages parus sur le comte et la comtesse de Paris : http://www.alapage.com/-/Selection/Livres/5-379716/?donnee_appel=GOOGL


  • Renée Pierre Gosset, Expédients provisoires, Fasquelle, Paris, 1945.
  • Philippe Delorme, L'homme qui rêvait d'être roi, Entretiens avec Henri comte de Paris, Buchet-Chastel, 2006.

http://www.evene.fr/livres/livre/philippe-delorme-l-homme-qui-revait-d-etre-roi-17775.php

  • Vincent Meylan, Contre-enquête sur le comte et la comtesse de Paris, Pygmalion, 2007.

http://www.evene.fr/livres/livre/vincent-meylan-contre-enquete-sur-le-comte-et-la-comtesse-de-par-25801.php

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

Précédé par Henri d'Orléans (1908-1999) Suivi par
Jean III
Henri VI
Succession orléaniste
1940-1999
Henri VII
Précédé par Henri d'Orléans (1908-1999) Suivi par
Jean d'Orléans « comte de Paris »
(duc d'Orléans)
François d'Orléans
Jacques d'Orléans
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