Peste
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La peste ( du latin pestis atra, la mort horrible ) est une maladie causée par la bactérie Yersinia pestis et qui affecte aussi bien les animaux que les hommes. Elle est principalement véhiculée par un rat : le Rattus norvegicus, qui la transmet à l'homme par l'intermédiaire de puces infectées (puce du rat Xenopsylla cheopsis). Le bacille responsable de la maladie fut appellé Yersinia pestis car il fut découvert par Alexandre Yersin (Institut Pasteur) en 1894.
Les rongeurs sauvages (rats) constituent le réservoir naturel de la maladie. Les lagomorphes (lapin, lièvre) et carnivores peuvent infecter l'humain par contact avec un animal infecté ou morsure d'un animal infecté.
En raison des ravages qu'elle a causés, surtout pendant le Moyen Âge, la peste a eu de nombreux impacts sur l'économie, la religion et les arts.
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[modifier] Bactériologie
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Dans la famille des bactéries, Yersinia pestis est un coccobacille de 0,5 à 0,8 µm de largeur sur 1 à 3 µm de longueur, immobile, capsulé, Gram négatif aéro-anaérobie facultatif appartenant à la famille des Enterobacteriaceae.
Il présente une coloration bipolaire en présence des colorants Wright, Giemsa et Wayson et se développe sur des milieux de culture standards en deux jours à 28°C.
On note trois variétés de souches, l'orientale, la médiévale et l'antique. Ce germe est résistant, il reste virulent plusieurs jours dans un organisme en putréfaction.[1]
Il possède plusieurs facteurs de virulence qui lui permettent de survivre chez l'homme en utilisant les nutriments des cellules hôtes et en empêchant la phagocytose et d'autres mécanismes de défense.
Le séquençage du génome de Yersinia pestis a été réalisé en 2001 par l'équipe de Julian Parkhill de l'institut Sanger à Cambridge et par B. Wren.[2] Ils ont détecté 4.012 gènes codant pour une protéine.[3]
[modifier] Épidémiologie
La peste est considérée par l'OMS comme une maladie réémergente.
De 1984 à 1992, 11.030 cas de peste humaine ayant causé 1.201 décès ont été notifiés à travers le monde (soit de 1.000 à 2.000 cas et de 100 à 200 décès par an). Il s'agissait généralement de peste bubonique.
[modifier] Réservoir naturel du germe
Le réservoir sauvage interesse les petits rongeurs et leur environement. Des épizooties apparaissent lors des variations de population et des modification de l'environement écologique de ces rongeurs. L'homme se contamine directement à leur contact, ou par le passage de l'épizootie aux rongeurs domestiques. Lors d'épidémie, le rat domestique devient le réservoir du germe.
En Europe, les rats sont la source principale de dissémination de la peste, aux États-Unis ce sont les écureuils Rock squirrels ou California ground squirrels. Les animaux domestiques, chiens et chats, peuvent être des sources d'infection quand ils sont contaminés par les puces de rongeurs. Les puces demeurent infectieuses pendant des mois.
[modifier] Foyers de peste dans le monde
D'après l'OMS, l'Afrique est le continent le plus touché (hauts plateaux du centre de l'île de Madagascar, le Mozambique, la Tanzanie, la République démocratique du Congo) suivi de l'Asie (Inde). À eux deux, ils regroupent près de 99% des cas rapportés dans le Monde en 1997.
L'Amérique du Sud et l'ouest des États-Unis ont répertorié quelques cas en 1997. La peste est actuellement inexistante en Europe.
[modifier] Transmission
L'homme est contaminé par la piqûre de puce infectée, en particulier Xenopsylla cheopis (la puce du rat), par la morsure d'un rongeur infecté, voire en mangeant des animaux malades.
Le modèle de transmission le plus répandu passe par les puces qui transmettent la bactérie de la peste à l'homme lors d'un repas sanguin.
Lors de l'épidémie, la transmission peut se faire par voie respiratoire interhumaine si l'un des malades est atteint d'une lésion respiratoire ouverte.
[modifier] Physio-pathologie
Le germe contenu dans le sang est ingéré par une puce hématophage, il se multiplie et bloque la digestion de l'ectoparasite. Ce dernier est affamé, et doit à nouveau se nourrir. L'estomac plein, il vomit lors de la piqûre pour faire un nouveau repas.
Aprés morsure de la puce infectée, le germe se multiplie au point d'inoculation laissant une vésico-pustule puis gagne le système lymphatique et colonise le ou les ganglions satellites du point d'inoculation (le bubon). Une ou plusieurs adénites localisées et suppurées apparaissent. L'évolution de la dissémination par voie hématogène permet au germe d'atteindre l'ensemble des organes et les poumons où il développera une localisation pulmonaire secondaire. Le bacille se multiplie dans les macrophages et libère une toxine lorsqu'il est détruit.
[modifier] Diagnostic
[modifier] Description historique
La peste est décrite depuis l'Antiquité. Au VIe siècle, Grégoire de Tours écrit[4] :
.. on compta, un dimanche, dans une basilique de Saint Pierre (NDLR : ville de Clermont-Ferrand), trois cents corps morts. La mort était subite ; il naissait dans l’aine ou dans l’aisselle une plaie semblable à la morsure d’un serpent ; et ce venin agissait tellement sur les hommes qu’ils rendaient l’esprit le lendemain ou le troisième jour ; et la force du venin leur ôtait entièrement le sens.
Plus tard au XVIe siècle, Nicolas de Nancel en donne la description suivante :
Or donques la peste est une fièvre continue, aiguë et maligne, provenante d'une certaine corruption de l'air extérieur en un corps prédisposé: laquelle étant prise par contagion se rend par même moyen communicable & contagieuse: résidente aux trois parties nobles ; accompagnée de très mauvais & très dangereux accidents, & tendante de tout son pouvoir, à faire mourir l'homme, voire tout le genre humain.
[modifier] Éléments cliniques
La peste s'exprime sous trois formes cliniques différentes pouvant parfois se succéder dans le temps :
Peste bubonique
Forme la plus fréquente en milieu naturel, la peste bubonique fait suite à la piqûre de la puce d'un rat ou d'un rongeur infecté. La peste se déclare d'abord chez les rongeurs qui meurent à grande échelle. Les puces perdant leur hôte recherchent d'autres sources de sang, et contaminent l'homme et les animaux domestiques par piqûre. Aprés une incubation de moins d'une semaine, apparait brutalement un état septique avec fièvre élevée sans dissociation de pouls, frissons, vertiges, sensation de malaise. L'examen clinique détecte le bubon au deuxième jour. Le bubon est un ganglion ou paquet ganglionnaire, satellite du territoire de drainage de la piqûre de l'ectoparasite, inflammatoire, suppuré et trés œdémateux. Les aires ganglionnaires le plus souvent touchées sont l'aire inguinale ou crurale, axillaire voir cervicale. Des signes de déshydratation et de défaillance neurologique vont accélérer l'évolution de la maladie vers une mort en moins de sept jours en l'absence de traitement efficace. On estime entre 20 et 40% le nombre de malades qui vont guérir spontanément après un temps de convalescence assez long.
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Peste septicémique
La peste septicémique est la plupart du temps une complication de la peste bubonique, due à une multiplication très importante des bacilles dans la circulation sanguine. Cette variété de peste apparaît quand les défenses des ganglions lymphatiques et les autres types de défense sont dépassés.
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Peste pneumonique ou pulmonaire
Forme plus rare que la peste bubonique, mais nettement plus mortelle et extrêmement contagieuse, la peste pneumonique ou pulmonaire survient lorsque le bacille pénétre directement dans l'organisme par les poumons. Les hommes sont contaminés par les projections d'expectorations purulantes et microscopiques contenant le germe. Aprés une incubation de quelques heures, s'installe une pneumopathie aiguë sévére avec état septique. Même avec un traitement antibiotique approprié, cette forme de peste est souvent mortelle en quelques jours par œdème pulmonaire aigu et défaillance respiratoire.
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[modifier] Biologie
Un diagnostic biologique doit pouvoir confirmer le diagnostic clinique.
La ponction des ganglions fluctionnaires (bubon) avec examen au microscope aprés coloration (examen direct) peut parfois suffire. La mise en culture permet également de déterminer le germe en cause si l'examen direct est insuffisant. Dans la peste pulmonaire, le diagnostic est confirmé par la culture des expectorations. Les hémocultures étant l'examen-clef d'une forme septicémique.
La détection de Yersinia pestis se fait par la mise en évidence de bactéries gram-négatives de forme ovoïde, d'une taille comprise entre 0,5 à 0,8 µm de largeur sur 1 à 3 µm de longueur, à coloration bipolaire. Les tests aux anticorps fluorescents ou ELISA sont trop tardifs et incertains puisqu'il existe des réactions croisées avec des germes de la famille des yersinioses.
Des examens autopsiques peuvent être réalisés puisque le germe est particulièrement résistant dans un corps en putréfaction.
[modifier] Traitement
Un traitement réel contre la peste n'a été disponible qu'à partir des dernières années du XIXe siècle, suite à la découverte du bacille par Alexandre Yersin.
[modifier] Traitement historique
Les populations du Moyen Âge étaient totalement démunies face à la peste, comme face aux autres maladies graves d'ailleurs. Le traitement s'est longtemps limité à :
- prier les saints, notamment Saint Roch[5] et Saint Sébastien (voir Saints anti-pesteux) ;
- organiser des processions de flagellants, brûler les hérétiques, les juifs et les lépreux accusés de propager la maladie (voir Peste noire : Conséquences);
- la thériaque, composée de multiples plantes, a été utilisée, sa teneur en opium devait diminuer légèrement la diarrhée et les douleurs ;
- les bézoards, les sécrétions animales (sang de vipère et bave de crapaud), étaient largement utilisés avec le succès que l'on devine;
- la purge et la saignée, en aggravant l'état de choc et la diarrhée, permettaient peut-être d'abréger les souffrances des patients si l'on ose dire ;
- le traitement dit «électuaire des trois adverbes »[6]: « cito, longe, tarde », (pars) vite, (va) loin, (reviens) tard (traitement pas toujours facile à mettre en œuvre, et susceptible de propager encore plus la maladie) ;
À partir du XVIe siècle, les mesures d'isolement apparaissent, avec désinfection et fumigation des maisons, isolement des malades, désinfection du courrier et des monnaies, création d'hôpitaux hors les murs, incinération des morts. La mise en quarantaine systématique des navires suspects s'avère efficace pour éviter de nouvelles épidémies, chaque relâchement de l'attention rappelant sans tarder les conséquences possibles (voir Peste de Marseille (1720).
Le masque au bec de canard (voir photo) a été imaginé par De Lorme, médecin de Louis XIII, on y plaçait des plantes aromatiques aux propriétés désinfectantes, notamment de la girofle et du romarin. On citera également le vinaigre des quatre voleurs (vinaigre blanc, absinthe, genièvre, marjolaine, sauge, clou de girofle, romarin et camphre) imprégnant une éponge que l'on portait devant la bouche, et qui était censé protéger de la contagion.
La tradition signale que trois professions sont épargnées : les chevriers et palefreniers (car l'odeur des chèvres et des chevaux repousserait les puces du rat) et les porteurs d'huile car l'huile qui les oint repousserait elle aussi les puces.
[modifier] Traitement actuel
La peste est traitée grâce à des antibiotiques parmi lesquels : la streptomycine (aujourd'hui retirée du marché dans de nombreux pays) , le chloramphénicol (aujourd'hui interdit en usage oral dans de nombreux pays) et les tétracyclines.
Yersinia pestis est naturellement résistant aux bêta-lactamines mais reste sensible aux aminosides (streptomycine et à la kanamycine (pour les nouveaux nés)), aux cyclines (tétracycline), au chloramphénicol (dans les cas de méningite), aux quinolones, au triméthoprime-sulfaméthoxale (TMP-SMX), à la rifampicine.
Les principes actifs conseillés par l'AFSSAPS sont : ciprofloxacine, ofloxacine, lévofloxacine, doxycycline, triméthoprime-sulfaméthoxazole. La voie d'administration peut-être orale ou parentérale et l'antibiothérapie doit être prescrite au stade précoce (8 à 24 h après le début de la peste pulmonaire).
Il peut être nécessaire d'inciser le bubon et de faire un drainage.
[modifier] Mesures de protection de santé publique
La peste est une maladie à potentiel épidémique qui justifie un diagnostic précoce et exige une déclaration aux autorités sanitaires nationales et internationales.
En France, la peste fait partie des maladies infectieuses à déclaration obligatoire auprés des DDASS. (Maladie n°9)
D'après le Plan Biotox de la Direction générale de la Santé française, les mesures de protection à prendre sont :
- de porter un diagnostic précoce ;
- de déclarer très rapidement aux autorités sanitaires la suspicion d'un cas de peste ;
- de lancer une enquête épidémiologique pour identifier la source et les personnes exposées ;
- d'hospitaliser tout malade symptomatique dans une structure médicalisée particulièrement ceux qui sont atteints de formes respiratoires.
- de limiter les déplacements pour éviter l'extension de l'épidémie ;
- d'administrer une antibioprophylaxie par cyclines, rifampicine ou streptomycine aux sujets en contact.
La désinsectisation et la lutte contre les réservoirs d'animaux sont déterminantes dans la prévention d'une épidémie.
[modifier] Vaccination
Il existe un vaccin mais il est uniquement utilisé pour protéger les personnes fortement exposées à la maladie, comme par exemple, le personnel militaire dans certaines circonstances opérationnelles, ou des gens qui travaillent avec des animaux dans des régions endémiques de la peste. Pour qu'il soit très efficace, il doit être injecté à doses multiples et des injections de rappel doivent être effectuées régulièrement ce qui entraîne des effets secondaires importants. Il n'est pas disponible au public.
L'ancien vaccin n'est plus fabriqué et n'était efficace que contre la peste bubonique. De nouveaux essais de vaccin sont en cours depuis 2005 au Canada. [7]
[modifier] Histoire de la peste et des épidémies
La peste est évoquée dans l'ancien testament comme un fléau envoyé par Dieu aux Hébreux. Le roi David est chatié par Dieu et doit faire le choix entre subir la guerre, la famine ou la peste; il choisit la peste (Livre II Samuel 24).
Les grecs auraient également subi la maladie. Thucidide évoque une épidémie infectieuse lors du conflit entre Sparte et Athènes vers 430 av. J-C que l'on considère généralement être la peste[8].
Les romains attribuaient la peste à la vengeance d'Apollon lors du pillage de l'un de ses temples. Claude Galien aurait effectué les premières descriptions de la maladie à l'occasion de la peste antonine qui sévit à Rome en l'an 166.
Les épidémies de peste fréquentes durant l'Antiquité disparurent de l'Occident au début du Moyen Âge, après la peste de Cyprien (vers 250) et les épidémies appelées Peste de Justinien (seconde moitié du VIe siècle).
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En 1347, des navires infectés abordent en Europe et déclenchent une épidémie dont décèdera un quart de la population occidentale en quelques années.
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Jusqu'au XVIIIe siècle, des épisodes majeurs de peste sont encore signalés régulièrement en Europe, comme à Londres en 1655-1666 et à Marseille en 1720.
La dernière pandémie, qui commença en 1894, permit de découvrir le bacille responsable de la peste.
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Aujourd'hui, la peste touche à 99 % les continents africain et asiatique. Dans les années 1990, on a relevé quelques cas en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Le dernier cas de peste en France (Corse) date de 1945.
[modifier] La peste dans l'art pictural

Les mystères entourant l'épidémie, la mort et la dominance des récits antiques et bibliques sur les croyances populaires ont largement inspiré les auteurs et artistes jusqu'a la renaissance. À partir des textes bibliques, Nicolas Poussin représente dans La Peste d’Ashdod (1630) les philistins frappés par la peste en transformant l'anecdote en mythe. Le châtiment de David (retraçant le choix du roi entre la guerre, la famine et la peste dans 'Livre II Samuel'), est figuré dans la peinture classique du XVIIe siècle. Sébastien Bourdon réalise une gravure intitulée Peste de David, Castiglione grave Les Trois Jours de peste.[9]
Les danses macabres ont été des représentations des épisodes de peste notamment celle de l'église de Lübeck (1460) aujourd'hui disparue.
Le thème de la peste inspirera de nombreux artistes tels
- David (Saint Roch intercédant auprès de la Vierge pour les malades de la peste, (1780)),
- Raphaël,
- Antoine-Jean Gros (Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa),
- Jules-Élie Delaunay,
- Jean-François de Troy...
[modifier] La peste dans le langage courant
Autrefois trois mots résumaient les précautions à prendre contre la peste : vite, loin et longtemps, sous-entendant que dès l'apparition des premiers signes de la maladie dans un lieu, il fallait partir vite, aller loin et y rester longtemps.
Le mot peste est devenu au fil du temps un qualificatif pour toutes épidémies infectieuses surtout dans l'antiquité et au moyen-âge. Il est entré dans le langage populaire pour désigner une chose ou une personne pernicieuse, malicieuse, mauvaise ou espiègle puis dans des expressions telle fuir quelque chose comme la peste marquant la volonté d'éviter quelqu'un ou une chose de manière absolue.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- Liste des épidémies de peste
- Saints anti-pesteux
- La peste bovine, la peste aviaire, la peste porcine
- Le nazisme a été surnommé la peste brune. Albert Camus reprend cette analogie dans son ouvrage La peste.
[modifier] Liens externes
[modifier] Bibliographie
- [1] (fr) «La peste de 1720 à Marseille et en France : d'après des documents inédits…». - Gaffarel, Paul (1843-1920) - Perrin & Cie 1911 -
disponible sur Gallica.
- [2] (en) What caused the Black Death?, C. J. Duncan et S. Scott, Postgraduate Medical Journal 2005;81:315-320
- Discours tres ample de la peste, divisé en trois livres ; adressant à messieurs de Tours, NANCEL, Nicolas (de). - Paris : Denys du Val [1]
[modifier] Évocations littéraires
- Les animaux malades de la peste de Jean de la Fontaine (1621-1695)
- Journal de l'Année de la Noir de Peste de Daniel Defoe (1720)
- La Peste d'Albert Camus
- Le Décaméron de Boccace (1349-1351)
- Le Temps des secrets de Marcel Pagnol
- Fortune de France de Robert Merle
- Pars vite et reviens tard de Fred Vargas
[modifier] Évocations picturales
[modifier] Notes
- ↑ Traité de Médecine Tome2 Pierre Godeau p2109 Flammarion
- ↑ the causative agent of plagueParkhill, Wren et col ; Nature 413 :523-527
- ↑ www.sanger.ac.uk
- ↑ Cf. Grégoire de Tours : Histoire des Francs - Livre quatrième : de la mort de Théodebert Ier à celle de Sigebert Ier, roi d’Austrasie (547 – 575) (consultable ici)
- ↑ Prière à Saint Roch : O Saint Roch,/.../Garde nous de la peste, entends notre prière...
- ↑ Rhazès: La pilule aux trois adverbes :« Les trois petits mots chassent la peste - Vite, loin et longtemps, où que l’on soit. -Partir vite, aller loin et droit devant, Quant au retour, le remettre à plus tard »
- ↑ http://biodefense.veille.inist.fr/
- ↑ Toutefois, d'après une information rapportée par Siences & Vie de mars 2006, il s'agirait plutôt de fièvres typhoïdes. L'article précise que la ville perdit le tiers de sa population.
- ↑ La peste ou le fléau imaginé de Chevé Dominique
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