Politique de la Côte d'Ivoire
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Côte d'Ivoire
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Sommaire |
[modifier] Différents intervenants de la scène politique
[modifier] Partis classiques
[modifier] RDA
Le Rassemblement démocratique africain a été fondé par Félix Houphouët-Boigny. Ce parti était actif avant l'indépendance et présentait des candidats dans toute l'AOF. Affilié au PCF, il fit sécession en 1954 pour se rapprocher de François Mitterrand et de René Pleven. Il a été remplacé dans chaque pays et en Côte d'Ivoire par le PDCI RDA depuis 1960. Il n'existe donc plus.
[modifier] PEI
Le Parti écologique ivoirien - www.parti-ecologique-ivoirien.org - Edmond Edouard N'GOUAN - Le Président. Le P.E.I est le parti des écologistes ivoiriens
[modifier] PIP
Le Parti Ivoirien du Peuplen'est plus actif dès avant 1995.
[modifier] PDCI
Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire, siglé PDCI ou PDCI-RDA, est l'ancien parti unique de Félix Houphouët-Boigny. Ce parti joue encore un rôle important, et comprend dans ses rangs Henri Konan Bédié, président de 1993 à 1999. Il suspend sa participation au gouvernement le 4 mars 2004, en désaccord avec le FPI sur des nominations à des postes clés dans l'administration et des entreprises publiques (mais y revient ensuite). Le journal le plus proche de ce parti est le Nouveau Réveil.
La JPDCI (Jeunesse du PDCI) et la JUPDCI (Jeunesse universitaire du PDCI) sont les organisations de jeunes militants du PDCI. Odjé Tiacoré en est l'un des principaux dirigeants, militant pour la paix et soutenant l'action de la France.
Au premier trimestre de l'année 2005, quatre partis ont formé à Paris le rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la Paix RHDP (PDCI, RDR, UDPCI, MFA).
[modifier] FPI
Le Front populaire ivoirien est le parti du président Laurent Gbagbo, de Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale. Louis Dacoury Tabley en a été un dirigeant au début mais est passé au RDR puis au MPCI ensuite. Le FPI est membre de l'Internationale socialiste (avec le PS français). Le président du parti est Pascal Affi N’Guessan, ancien premier ministre, dont l'association Reporters sans frontières a dénoncé les appels à l'émeute. Son organe de presse quotidien est Notre Voie.
Le journal Le Courrier d'Abidjan est proche de ce parti.
La Jeunesse du FPI est la JFPI.
La Fédération des étudiants et scolaires de Côte d'Ivoire (FESCI) a servi de tremplin à des jeunes polititiens dont des Jeunes patriotes, proche du FPI, et des rebelles tels que Guillaume Soro.
[modifier] RDR
Le Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire a été fondé par Djeni Kobénan puis pris en main par Alassane Ouattara, sa figure de proue. Henriette Diabaté a été secrétaire du parti. Le président du RDR, Alassane Dramane Ouattara, anciennement Premier Ministre du président Houphouët-Boigny, fut rendu inéligible aux présidentielles de 2000 en raison de la prétendue nationalité burkinabée de son père (Seuls le FMI et la BCEAO, dont il a été l'un des dirigeants peuvent le confirmer), qui a profondément aggravé les tensions interethniques.
[modifier] PIT
Le Parti ivoirien des travailleurs est un petit parti d'opposition en 1990, dont le candidat Francis Wodié fut le seul à ne pas boycotter les élections de 1995. Ce parti a rejoint la majorité du FPI en fin 2000.
[modifier] Autres partis
Le Mouvement des forces de l’avenir (MFA), l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) et l'Union démocratique et citoyenne Cocody (UDCY, de Mel Eg Théodore) sont des partis plus secondaires.
Le RJDP (Rassemblement des jeunes pour la paix) rassemble divers mouvements de jeunes affiliés aux partis d'oppositions, dont le RJR, la JPDCI et la JUDPCI.
[modifier] Mouvements des rebelles
Les FNCI (Forces nouvelles de Côte d'Ivoire) rassemblent l'ensemble des rebelles, mais n'ont aucun statut de parti politique.
[modifier] MPCI
Le Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire est le mouvement politique des "rebelles"dont les "Forces nouvelles" rebelles sont le bras armé . Dirigé par Guillaume Soro Kigbafori, issu d'un syndicat étudiant proche du FPI et membre pendant un temps du RDR, il compte aussi dans ses rangs Louis Dacoury Tabley, ancien dirigeant du FPI lors de sa fondation. Bien qu'implanté essentiellement dans le nord, il compte des représentants de toute la Côte d'Ivoire. Il contrôle grâce à ses 10 000 soldats (dont 450 de l'armée ivoirienne) 40 % du territoire ivoirien[réf. nécessaire]. Le MPCI a vu le jour en octobre 2002, suite à l'échec d'une rébellion armée du 19 septembre 2002. S'appuyant sur le concept "d'ivoirité", H.K Bédié avait commencé à mettre en place une politique de préférence nationale et des frustrations nées de cette politique ont constitué une des motifs invoqués par la rébellion.[réf. nécessaire]
[modifier] MPIGO
Le Mouvement populaire ivoirien du Grand Ouest est un des deux mouvements rebelles de l'ouest de la Côte d'Ivoire, créés pour renforcer la présence rebelle aux accords de Marcoussis. Il est fondé par le sergent Félix Doh (mort en avril 2003 dans une embuscade), et recrute essentiellement dans l'ethnie libéro-ivoirienne Yacouba. Il dispose de 6 000 hommes armés, et a signé un cesser-le-feu le 8 janvier 2003. Ce Mouvement s'est fondu depuis 2004 dans le MPCI.
[modifier] MJP
Le Mouvement pour la justice et la paix est un des deux partis rebelles de l'ouest de la Côte d'Ivoire. Il compte environ 250 combattants dirigés par le commandant Gaspard Déli. N'existe pratiquement plus depuis 2004.
[modifier] Les Jeunes patriotes
Les Jeunes patriotes sont un mouvement nationaliste de la jeunesse ivoirienne.
Dans un communiqué du 30 novembre 2004, la FIDH, Fédération internationale des Droits de l'Homme, dénonce la violence des manifestations xénophobes des « jeunes patriotes » et les exactions commises contre les communautés étrangères installées à Abidjan.
Le 27 juillet 2005, dans son communiqué intitulé Brutalité, chantage et vandalisme : les « Jeunes patriotes » font régner la loi des prédateurs à Abidjan, Reporters sans Frontières a classé les Jeunes Patriotes dans sa liste des prédateurs de la liberté de la presse, espérant qu'un jour les journalistes puissent enfin travailler sans subir les expéditions punitives de ces miliciens.
Selon leurs dirigeants, les Jeunes patriotes sont contre la violence et la xénophobes. Ils sont des dizaines de milliers. Ils sont dirigés par Charles Blé Goudé et soutiennent le chef de l'État le Président Laurent Gbagbo. Ils refusent la présence militaire française, qui est maintenue en vertu des accords de défense signés le 24 avril 1961 par la Côte d'Ivoire et la France, alors que les deux pays étaient soucieux de matérialiser les liens d’amitié et de confiante coopération.
[modifier] Rôle de l'armée
Exceptionnellement pour un pays africain, l'armée n'a pas joué de rôle politique important avant le coup d'État de Robert Guéï en décembre 99. En effet, Félix Houphouët-Boigny l'avait réduite à un corps de parade, pour se prémunir de tout danger de rebellion.
Le lieutenant-colonel Philippe Mangou est lui plus proche des Jeunes patriotes. Voir aussi Georges Guiai Bi Poin, colonel de gendarmerie.
[modifier] Syndicats
Les principaux syndicats de Côte d'Ivoire sont :
- la Confédération des syndicats libres de Côte d'Ivoire, dite « Dignité » ;
- l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire ;
- la Fédération des syndicats autonomes de Côte d'Ivoire.
[modifier] Constitution
L'actuelle Constitution de la Côte d'Ivoire a été adoptée lors du référendum organisé par la junte militaire au pouvoir en 2000, par plus de 86 % des électeurs. À cette époque, tous les partis politiques, dont celui d'Alassane Ouattara, avaient appelé à voter oui.
L'article 35, qui prévoit les conditions d'éligibilité à la présidence de la République, a de facto écarté certains des principaux candidats à l'élection de 2000, dont Alassanne Ouattara.
La procédure de révision de cet article est lancée courant décembre 2004. La majorité FPI et les partis d'opposition s'opposent toujours sur la voie d'adoption de cette réforme, le parti au pouvoir voulant un référendum (et donc une réunification).
[modifier] Atmosphère délétère
Alors que des personnalités du plus haut niveau de l'État sont mis en cause par le rapport de l'ONU sur la répression sanglante de la manifestation du 25 mars, l'entourage de Laurent Gbagbo est mis en cause par la justice française à propos de la disparition le 16 avril 2004, de Guy-André Kieffer, journaliste franco-canadien. Un autre journaliste français, Jean Hélène, avait été abattu le 21 octobre par un policier ivoirien, Théodore Séri. Il a été condamné en janvier 2004 à 17 ans de prison. C'est le seul cas d'assassinat ou de disparition de journaliste ayant donné lieu à une enquête sérieuse et une condamnation depuis leur multiplication en 2002.
[modifier] Voir aussi
- Accords de Marcoussis
- La constitution de 2000 sur Wikisource
- Le rapport de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Côte d'Ivoire depuis 2002, sur Wikisource
[modifier] Liens externes
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