Robert Louis Stevenson
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
- Pour les articles homonymes, voir Robert Stevenson et Stevenson.
Robert Louis Stevenson, né le 13 novembre 1850 à Édimbourg et décédé le 3 décembre 1894 à Vailima (Samoa), est un écrivain écossais et un grand voyageur, célèbre pour son roman L'Île au trésor ainsi que pour sa nouvelle L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde.
Sommaire |
[modifier] Biographie
[modifier] Enfance et jeunesse
Robert Lewis Balfour Stevenson naît le 13 novembre 1850 à Édimbourg. Sa mère Margaret Balfour est la fille cadette du révérend Lewis Balfour, une famille des Borders. Son père Thomas Stevenson, quant à lui, est un fervent calviniste appartenant à la célèbre lignée d'ingénieurs qu'est la famille Stevenson : son grand-père Robert, son père Thomas, ses oncles Alan et David, tous sont concepteurs de phares et ont apporté leur contribution à la sécurisation du littoral maritime écossais[1].
Héritant de la faible constitution de sa mère, Stevenson se montre, dès son plus jeune âge, un enfant à la santé précaire, fragile des poumons et des bronches. Il contracte notamment la tuberculose. Fréquemment malade, l'enfant sort peu de chez lui, sa scolarité est très irrégulière et il souvent alité. Durant ses périodes d'alitement, c'est sa nurse Alison Cunningham, affectueusement surnommée « Cummy », qui prend soin de lui. Face à la personnalité effacée de sa mère Margaret, Cummy devient pour l'enfant « sa seconde mère, sa première femme »[2]. C'est elle qui, le distrayant par la lecture de la Bible, des récits de l'histoire de l'Écosse et des persécutions subies par les Covenanters, et des contes de fantômes et de revenants, va stimuler l'imagination de Stevenson et lui apporter très tôt le goût de la narration et du fantastique. À cette influence majeure, vient s'ajouter celle de son père, qu'il accompagne dès l'âge de 12 ans en tournée sur ses chantiers[3]. Fortement impressionné, il en garde une fascination pour les côtes écossaises et la mer ainsi qu'un goût prononcé des voyages.
Cette double influence qui fut la sienne, il la résume d'ailleurs très bien : « Un petit Écossais entend beaucoup parler de naufrages, de récifs meurtriers, de déferlantes sans pitié et de grands phares, ainsi que de montagnes couvertes de bruyère, de clans sauvages et de covenantaires pourchassés. »[4].
Prédestiné à perpétuer la dynastie des Stevenson, il entre à l'âge de 17 ans, en octobre 1867, à l'Université d'Édimbourg pour y préparer un diplôme d'ingénieur.
[modifier] L'université et la vie de bohème
Malgré des travaux prometteurs (des dessins de phares commentés élogieusement), il s'applique en fait peu aux études, aspirant déjà à devenir écrivain[5]. Il mène alors une vie très dissolue, scandalisant famille et professeurs, notamment par sa relation avec une prostituée d'Édimbourg[6]. C'est à cette époque qu'il transforme la graphie « Lewis » de son nom en « Louis » à la française, la prononciation demeurant la même. Il adopte ainsi le nom de Robert Louis Stevenson et utilise désormais le sigle « R.L.S. » pour se désigner. Il abandonne ses études d'ingénieur en 1871, sa mauvaise santé s'accordant décidément mal avec le métier de constructeur de phares. Il se réoriente alors vers le droit – reçu à l'examen du barreau le 14 juillet 1875, il n'exerça pourtant jamais cette profession – pensant ainsi disposer de plus de loisirs afin de se consacrer à sa vocation secrète : l'écriture. En septembre 1872, il fréquente le club « L.J.R. » (Liberty, Justice, Reverence) fondé avec son cousin Bob, une société d'étudiants en rébellion prônant l'athéisme et le rejet de l'éducation parentale[7]. Bien évidemment, cela est fort peu au goût de son père. Le scandale familial atteint son paroxysme début 1873, quand il lui annonce qu'il a perdu la foi[8].
En 1876, il sillonne les canaux d'Anvers à Pontoise, voyageant à travers la France et la Belgique. Il publia son voyage, en 1878, dans le livre Un voyage dans les Terres.
En août, séjour à Barbizon où il rencontre Fanny Van de Grift, elle-même en séjour à Grez (près de Fontainebleau). Cette Américaine de dix ans son aînée est une artiste-peintre qui vit séparée de son mari Samuel Osbourne et élève seule ses deux enfants Isobel et Lloyd. Entre eux deux, le coup de foudre est immédiat. Ils se retrouvent durant l'été 1877 de nouveau à Grez, puis à Paris en octobre. Ils veulent se marier mais Fanny n'est pas divorcée de son mari. En 1878, elle repart en Californie, pour obtenir ce divorce. De son côté, Stevenson voudrait bien la suivre mais ses finances ne lui permettent pas. De surcroît, son père menace de lui couper les vivres s'il persiste dans cette idée de mariage.
Déçu et en proie au doute, il part s'isoler au Monastier-sur-Gazeille. Depuis cette localité, il effectue une randonnée en compagnie d'une ânesse, nommée Modestine, le bât fixé sur l'animal est un sac servant à contenir ses effets et son sac de couchage. Parti le 22 septembre 1878 de Haute-Loire, il atteint douze jours plus tard la petite ville de Saint-Jean-du-Gard. Son parcours a cheminé dans le Velay, le Gévaudan, le mont Lozère et les Cévennes, passant par les communes de Langogne, Luc et Florac. Aujourd'hui cette randonnée de 230 km est connue sous le nom de « chemin de Stevenson » et est référencée comme sentier de grande randonnée GR70. Le récit de ce périple, Voyage avec un âne dans les Cévennes publié en 1879, demeure aujourd'hui encore le livre de chevet de nombreux randonneurs.
[modifier] Mariage
En 1879, malgré l'avis contraire de sa famille, il part rejoindre Fanny en Californie. Partant de Glasgow le 7 août, il atteint New York le 18 et retrouve Fanny à Monterey, après voyage en chemin de fer. En mars 1880, il manque de mourir d'une pneumonie et ne doit son salut qu'à l'attention de Fanny, qui se dévoue 6 semaines à son chevet. A peine rétabli, il l'épouse le 19 mai à San Francisco et ils partent en lune de miel, accompagnés du fils de Fanny, Lloyd. Cette lune de miel, qu'ils passent à Calistoga en Californie dans une mine d'argent désaffectée, est relatée Les Squatters de Silverado et publiée en 1883.
En 1887, après le décès de son père, il partit aux États-Unis, où il fut accueilli par la presse new-yorkaise comme une vedette, suite au succès de "L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde" (1886). Il passa l'hiver dans les monts Adirondacks pour soigner sa tuberculose, et décida au printemps d'effectuer une croisière en Océanie où il visita les îles Marquises, les îles Gilbert et les Samoas.
[modifier] Dernières années
En 1890, sa santé s'aggravant, il s'installe définitivement à Vailima aux Samoa dont le climat tropical est bénéfique à ses problèmes respiratoires. Sans négliger sa carrière littéraire, il s'investit beaucoup auprès des Samoans : lors d'une guerre civile en 1893, il prend même leur défense contre l'impérialisme allemand. Pleins de gratitude, les indigènes bâtissent en son honneur une route menant à sa plantation. Il devient même un chef de tribu, appelé respectueusement Tusitala (« le conteur d'histoires ») par ses membres. Il meurt d'une crise d'apoplexie à l'âge de 44 ans.
Il est enterré selon son désir face à la mer au sommet du mont Vaea surplombant Vailima. Sa tombe porte en épitaphe les premiers vers de son poème Requiem composé à Hyères en 1884 :
« Under the wide and starry sky,
Dig the grave and let me lie,
Glad did I live and gladly die,
And I laid me down with a will[9]. »
[modifier] Son œuvre
A rebours de ses contemporains naturalistes, la poétique de Stevenson est résolument anti-réaliste. Elle privilégie les lois et les exigences de la fiction contre celles du réel, sans pour autant s'enfermer dans une quelconque tour d'ivoire. D'une part, c'est en oeuvrant en vue de l'efficacité du récit que celui-ci pourra prétendre à fournir une réprésentation lisible du réel ; d'autre part, Stevenson représente moins la réalité même du réel de façon descriptive, qu'il ne donne à lire les représentations et les discours des êtres de ce monde : en témoigne la délégation récurrente du récit à des personnages narrateurs, par lesquels Stevenson donne à lire moins le réel même que les discours et les points de vue tenus sur ce réel. Souvent, ces discours sont ceux de la mauvaise foi, du mensonges et de l'hypocrisie de ses contemporains de l'époque victorienne ; à l'inverse, le choix d'un narrateur atypique est l'occasion de présenter un point de vue idéaliste et innocent. Dans les deux cas, cette mise en scène de la narration exerce une fonction critique de cette époque victorienne, qu'il revient au lecteur d'interpréter comme telle. Ses nouvelles et romans d'aventure, romance et horreur manifestent une profonde intelligence de la narration, de ses moyens et de ses effets. Stevenson est également un très lucide théoricien du récit et de sa propre pratique, et quelques-uns de ses articles critiques, notamment "Une humble remontrance", constituent d'authentiques essais de poétique du récit. Stevenson exploite tous les ressorts du récit : il procède à la multiplication des narrateurs et des points de vue en insérant dans son récit mémoires ou lettres de personnages (L'Île au trésor, Le Maître de Ballantrae, L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde), ce qui a pour effet de donner des versions différentes de la même histoire et de laisser ouverte l'appréciation des personnages et des événements comme la signification même du récit. Ainsi, L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde s'achève significativement sur la confession de Jekyll, sans que les narrateurs précédents ne reprennent la parole, soit pour tirer le sens de cette aventure et des questions éthiques qu'elle pose, soit pour accréditer ou réfuter la version des événements que donne Jekyll : au lecteur de décider. Stevenson recourt souvent à des narrateurs à la compréhension limitée ou à des points de vue lacunaires (le notaire et le chirurgien dans L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde), qui assurent un suspense maximal et favorise une incompréhension initiale propice au fantastique, et mettent en scène dans le même temps les limites étriquées de la compréhension scientiste des phénomènes (ainsi de phénomènes fantastiques) ou l'hypocrisie et la mauvaise foi toute victorienne de son temps (ainsi quant aux rapports fortement teintés d'homosexualité entre les personnages de L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde). Ce jeu narratif trouve son apogée avec les narrateurs indignes de confiance, qui par leurs silences délibérés et leurs mensonges laissent des parts d'ombre et d'ambiguïté dans le récit et requièrent un lecteur actif, susceptible de lire entre les lignes (Le Maître de Ballantrae). Stevenson démontre également sa virtuosité formelle dans Les Nouvelles mille et une nuits : ce recueil de nouvelles propose une seule histoire, mais éclatée en une série de récits, chacun donnant une étape de l'histoire à laquelle est associée un personnage principal ; tout le jeu et la prouesse reposent sur le grand écart que ménage Stevenson entre le récit autonome de chaque nouvelle et la trame générale de l'histoire commune à chacune d'entre elles : chaque nouvelle semble proposer un récit entièrement différent et finit par rejoindre et à faire progresser de façon centrale l'intrigue principale. L'art du récit de Stevenson se double d'une écriture extrêmement visuelle, propice aux scènes particulièrement frappantes, au très riche pouvoir de suggestion et fortement symboliques : le duel entre les deux frères dans Le Maître de Ballantrae, le piétinement de la fillette, le meurtre d'un notable à coups de canne ou la métamorphose dans L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. Selon un paradoxe qui n'est qu'apparent, cette visibilité de l'écriture stevensonienne passe par une très grande économie de moyens, et le procédé repose davantage sur la suggestion à partir d'un très petit nombre de détails que sur une description exhaustive qui serait moins efficace : là également, Stevenson confie au lecteur un rôle actif. Stevenson a lui-même théorisé cette pratique dans ses Essais sur l'art de la fiction, où il dévoile notamment comment une carte, objet visuel non narratif, a fourni la matrice de l'Île au trésor. Cette maîtrise peut passer inaperçue dans la mesure où son objectif n'est pas de se faire remarquer pour elle-même ni même d'innover pour innover, mais de servir l'efficacité, la puissance et la signification du récit. Stevenson souffre de ce fait, surtout en France où la notion d'avant-garde a largement déterminé le jugement esthétique, d'une réputation d'auteur de romans d'aventure ou de récits fantastiques pour adolescents. Il ne faut pas s'y tromper : il a été salué avec enthousiasme par les plus grands de ses contemporains et de ses successeurs, Henry James qui le considérait comme le plus grand romancier de son temps, Marcel Schwob et Alfred Jarry qui l'ont traduit, André Gide, Antonin Artaud (auteur d'un scénario adaptant Le Maître de Ballantrae), Vladimir Nabokov qui fit cours sur L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, Jorge Luis Borges (dont la préface de L'invention de Morel, d'Adolfo Bioy Casares, reprend exactement les thèses de l'article "Une Humble remontrance"), Italo Calvino, Georges Perec et plus récemment Jean Echenoz. Enfin, à la fin de sa vie, Stevenson fut l'un des premiers à décrire avec précision et fascination les paysages et les mœurs des contrées du Pacifique. Ses nombreuses contributions littéraires et sociologiques lui valurent l'estime des peuples du Pacifique. En pleine période du colonialisme triomphant, il a défendu la cause des autonomistes contre les puissances coloniales, surtout une fois installé à Samoa. Il a été honoré de la reconnaissance des habitants des Kiribati où son débarquement, un 12 juillet, a été repris comme point de départ de l'indépendance, 90 ans après. Aux Samoas, sur sa tombe, une épitaphe émouvante, le rappelle au souvenir des siens. La popularité de ses récits n'a jamais baissé, et nombreuses sont les adaptations, aussi bien en livre ( à noter en particulier les éditions pour jeunes magnifiquement illustrées par Pierre Joubert ou René Follet) qu'au cinéma.
[modifier] Livres
[modifier] Romans et nouvelles
- L'Île au trésor (Treasure Island, 1883), son premier grand succès, une histoire de pirates et de trésor caché qui a été adaptée au cinéma plusieurs fois. Le livre est dédié à son beau-fils Lloyd Osbourne, qui lui inspira l'idée de l'île, de ses mystères et de son trésor.
- Le Voleur de cadavres (The Body Snatcher, 1884), un conte d'horreur basé sur un fait divers réel
- Prince Othon (Prince Otto, 1885)
- Dr. Jekyll et Mr. Hyde, (The Strange Case of Dr. Jekyll and Mister Hyde, 1886)
- Enlevé ! (Kidnapped, 1886), les aventures du jeune David Balfour traqué dans les Highlands pour son implication dans le meurtre d'Appin
- Les Mésaventures de John Nicholson (The Misadventures of John Nicholson, 1887)
- La Flèche noire (The Black Arrow: A Tale of the Two Roses, 1888)
- Le Maître de Ballantrae (The Master of Ballantrae, 1889)
- Un Mort encombrant (The Wrong Box, 1889) [10]
- Le Trafiquant d'épaves (The Wrecker, 1892) [10]
- Catriona (Catriona, 1893), aussi connue sous le nom de David Balfour, il s'agit de la suite d'Enlevé !
- Le Creux de la vague (The Ebb-Tide, 1894) [10]
- Herminston, le juge pendeur (Weir of Herminston, 1896), inachevé et posthume
- St Yves, prisonnier d'Édimbourg (Saint-Ives, 1897), inachevé et posthume
[modifier] Recueils de nouvelles
- Les Nouvelles mille et une nuits (New Arabian Nights, 1882)
- Le Dynamiteur (More New Arabian Nights: The Dynamitter, 1885), la suite des Nouvelles mille et une nuits co-écrite avec sa femme Fanny Van de Grift
- Les Gais Lurons (The Merry Men and Other Tales and Fables, 1887)
- Veillées des Îles (Island's Night Entertainments, 1893)
[modifier] Articles, essais, textes théoriques
- Essais sur l'art de la fiction, textes rassemblés et édités par Michel Le Bris, Payot.
- Une amitié littéraire. Correspondance Henry James - Robert Louis Stevenson, éd. Michel Le Bris, Payot.
[modifier] Poésie
- Le jardin poétique d'un enfant (A Child's Garden of Verses, 1885), recueil destiné à l'origine aux enfants mais très populaire aussi auprès de leurs parents. Il contient les fameux « My Shadow » et « The Lamplighter ». Ce recueil pourrait représenter une réflexion positive de l'enfance maladive de l'auteur.Traduction française (et préface) de Jean-Pierre Vallotton: Jardin de poèmes pour un enfant, édition bilingue, Hachette, Le Livre de Poche Jeunesse, collection Fleurs d'encre, 1992 et 1995.
- Underwoods (1887)
- Ballads (1890)
- Songs of Travels (1896)
[modifier] Essai
- Une apologie des oisifs (An apology for idlers, 1877), essai philosophique qui fait l'éloge de l'oisiveté contre l'acharnement au travail
[modifier] Sur les voyages
- Un voyage dans les Terres (An Inland Voyage, 1878), voyages à travers la France et la Belgique
- Voyage avec un âne dans les Cévennes (Travels with a donkey in the Cévennes, 1879), un des premiers livres présentant la randonnée et le camping comme des activités de loisirs (il s'agit du premier essai décrivant des sacs de couchage)
- Les Squatters de Silverado (The Silverado Squatters, 1883), conclusion de son périple aux États-Unis décrivant sa vie en Californie durant sa lune de miel dans une mine désaffectée.
- À travers les grandes plaines (Across the Plains, 1892), voyage qui s'effectua en train de New York jusqu'à San Francisco
- L'Émigrant amateur (The Amateur Emigrant, 1895), il s'agit ici de la 1re étape de son périple vers l'Amérique, voyage de Glasgow jusqu'à New York en bateau à vapeur.
[modifier] Œuvres documentaires sur le Pacifique
- Dans les mers du Sud (In the South Seas, 1891), une collection d'articles de Stevenson et d'essais sur ses voyages dans le Pacifique.
- A Footnote to History: Eight Years of Trouble in Samoa (1892), traduit en français sous le titre de Les Pleurs de Laupepa, Voyageurs Payot, 1995.
[modifier] Notes
- ↑ (en) La page consacrée aux Stevenson sur le site du Northern Lighthouse Board [1]
- ↑ (en) R. L. Stevenson, A Child's Garden of Verses [lire en ligne], « To Alison Cunningham From Her Boy »
- ↑ R. L. Stevenson, À travers l'Écosse, « La côte de Fife »
- ↑ R. L. Stevenson, À travers l'Écosse, « L'étranger de l'intérieur »
- ↑ R. L. Stevenson, À travers l'Écosse, « L'éducation d'un ingénieur »
- ↑ M. Le Bris, Pour saluer Stevenson, p. 71, 78-79
- ↑ M. Le Bris, Pour saluer Stevenson, p. 214, note 2
- ↑ L'incident et la crise familiale qui s'ensuit sont retranscrits dans sa lettre à Charles Baxter datée du 2 février 1873 in Robert Louis Stevenson, The Letters of Robert Louis Stevenson, « Chapter I: Student Days at Edinburgh, Travels and Excursions, 1868-1873 »
- ↑ Sous le vaste ciel étoilé / Creuse la tombe et laisse moi en paix; / Heureux ai-je vécu et heureux je suis mort / Et me suis couché ici de mon plein gré
- ↑ 10,0 10,1 10,2 en collaboration avec son beau-fils Lloyd Osbourne
[modifier] Sources
- R. L. Stevenson, À travers l'Écosse : préfacé par Michel Le Bris, il s'agit d'un recueil de divers textes de Stevenson lui-même, rassemblés autour du thème de l'Écosse, dans lesquels se mêlent descriptions de promenades et souvenirs de jeunesse,
- R. L. Stevenson, La Route de Silverado : présenté par Michel Le Bris, recueil des textes majeurs L'Émigrant amateur, À travers les grandes plaines et Les Squatters de Silverado, accompagnés de divers textes et correspondances durant son aventure en Californie.
[modifier] Liens internes
- Le Chemin de Stevenson autre nom du GR70 en hommage au périple qu'il accomplit et relate dans son Travels with a Donkey in the Cévennes.
[modifier] Liens externes
- Une présentation de l'auteur
- Un dossier avec textes, notes bibliographiques, sur le site de la Revue des ressources Dossier Robert Louis Stevenson
- Une biographie ainsi qu'une bibliographie sur le site Biblioweb
- Le voyage de Robert Louis Stevenson étape par étape à travers l'Auvergne et les Cévennes GR70 Chemin Stevenson
- Sur les traces de Stevenson dans les Cévennes Chemin Stevenson Trail - GR70
- Complete Works of Robert Louis Stevenson
- Projet Gutenberg e-texts de quelques unes des œuvres de Robert Louis Stevenson
- Texte intégral (en anglais) de Robert Louis Stevenson: a record, an estimate, and a memorial Alexander H. Japp
- Texte intégral (en anglais) de Robert Louis Stevenson by Sir Walter Raleigh
- The bell rock lighthouse and the Stevenson : the history of an old sea tower and a family of engineers
- Henry David Thoreau: His Character and Opinions - by Robert Louis Stevenson
- (fr) Ses livres sur Ebooks libres et gratuits
- (fr) Traductions nouvelles en ligne et redirection vers boutique Lulu avec de larges extrait à lire gratuitement
- (fr) Nouvelles Mille et une Nuits
|
|