Sainte-Suzanne (Mayenne)

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Sainte-Suzanne
Pays	France
Région	Pays de la Loire
Département	Mayenne
Arrondissement	Arrondissement de Laval
Canton	Canton de Sainte-Suzanne
Code INSEE	53255
Code postal	53270
Maire Mandat en cours	Daniel Dutertre 2001 - 2008
Intercommunalité	Communauté de Communes d'Erve et Charnie
Latitude	48° 05’ 54’’ Nord
Longitude	00° 21’ 06’’ Ouest
Altitude	86 m (mini) – 220 m (maxi)
Superficie	23,14 km2
Population sans doubles comptes	1 020 hab. (1 999)
Densité	44 hab./km2

Sainte-Suzanne est une commune française, située dans le département de la Mayenne et la région Pays de la Loire.

Sommaire 1 Gentilé 2 Héraldique 3 Jumelage 4 Géographie 5 Quartiers et hameaux 6 Communes limitrophes 7 Histoire 8 Personnages historiques 9 Lieux et monuments intra- et extra-muros 10 A voir en pays d'Erve et Charnie, au cœur des Coëvrons 11 Administration 12 Démographie 13 Vie et services 14 Galerie de photos 15 Liens externes 16 Notes et références 17 Sources et bibliographie

[modifier] Gentilé

Les habitants de Sainte-Suzanne sont les Suzannais et les Suzannaises.

[modifier] Héraldique

Les armes de Sainte-Suzanne portent en écartelé les armes des quatre principales familles qui ont fait l'histoire de la cité : (D'après Gilles Raab, 1994. Le site du doMaine du Chevalier de la ferté-Clairbois, et Projet Blasons Wikipédia)

• Blasonnement : Ecartelé, au 1er de France à la bordure de gueules chargée de XVI besants d'argent (famille d'Alençon), au 2è chevronné d'or et de gueules de VIII pièces (famille Hubert de Beaumont), au 3è d'hermines à III quintefeuilles de gueules brochant (Ambroise de Loré), au 4è de gueules au lévrier d'argent colleté de France (famille Fouquet de la Varenne).

[modifier] Jumelage

Sulzheim, Allemagne depuis 1967, voir Sulzheim (de).

Le jumelage du canton de Sainte-Suzanne / Communauté de Communes d'Erve et Charnie, avec Sulzheim (Rhénanie-Palatinat) a été initié en 1966 par Victor Julien conseiller général, maire de Thorigné-en-Charnie, et Adam Becker, dans la famille duquel Victor Julien avait été prisonnier de guerre de 1940 à 1945. Le premier groupe de jeunes allemands fut reçu à Sainte-Suzanne du 15 au 23 juillet 1967, et l'acte officiel de jumelage fut signé à Sulzheim le 14 juillet 1968. Près de cinquante échanges et manifestations officielles ont eu lieu depuis. Il s'est agi du premier jumelage franco-allemand de villages en Mayenne.

• Le 40è anniversaire de ce partenariat sera commémoré dans le canton de Sainte-Suzanne et la Communauté de communes d'Erve et Charnie du 6 au 9 avril 2007.

[modifier] Géographie

• La cité médiévale de Sainte-Suzanne, surnommée "la perle du Maine", se situe au sommet d'une colline isolée dominant d'un à-pic de 70 mètres la rive droite de l'Erve.

Sa situation géographique a longtemps été stratégique au cœur du Maine car elle se situe en lisière des monts des Coëvrons (Alpes mancelles, extrémité sud de la Normandie) et de la plaine d'Anjou, sur laquelle s'ouvre un très vaste panorama. La Cité est bâtie à 170 mètres d'altitude mais son point culminant se situe au Mont-Noir (222 m.). Au nord, l'on découvre les collines des Coëvrons, depuis la carrière de la Kabylie (Voutré) jusqu'à Bais, par le bois de Crun, le Mont Rochard (350 m.) et le Montaigu (330 m.).. Dans la même direction, les hauteurs du Haut-Rocher (141 m.), de Changemer (135 m.), puis, à l'ouest, le Montis (130 m.) qui séparent le bassin de l'Erve de celui de la Jouanne. Ces hauteurs, en direction d'Evron, sont séparées de la Cité par une partie basse, une sorte de vaste cuvette qui formait autrefois le Grand étang, aujourd'hui asséché. À l'est, le site du Tertre Ganne, d'où l'on jouit d'un magnifique panorama sur la Cité médiévale. Si l'on regarde vers le Sud-Est, l'on découvre la forêt de la Charnie qui sépare Sainte-Suzanne de ses voisines Blandouet, Thorigné-en-Charnie, Saint-Jean-sur-Erve. Vers Chammes et Vaiges, s'ouvre une immense plaine, au sud vers la Mayenne angevine, à l'ouest vers Laval et les confins de la Bretagne.

Petite cité de caractère, Station verte de vacances, elle appartient au Pays d'Art et d'Histoire Coëvrons-Mayenne.

[modifier] Quartiers et hameaux

• La Cité, intra-muros
• La Taconnière
• Les Grands-jardins ; la Boulière
• La Rivière

[modifier] Communes limitrophes

• Blandouet
• Chammes
• Châtres-la-Forêt
• Evron
• Torcé-Viviers-en-Charnie
• Voutré

[modifier] Histoire

• Le château, construit sur un promontoire rocheux près d'un bourg dont l'église portait jadis le nom de Saint-Jean de Hautefeuilles, tient son nom, au moment de la christianisation, de Sainte Suzanne (Sancta Suzanna, Sanctae Suzannae oppidum), vierge et martyre (fête le 11 août). Des reliques de la Sainte auraient été rapportées au X^e siècle. Quand on réunit le bourg au château, la nouvelle enceinte, comportant château et cité, prit le nom unique de Sainte-Suzanne. C'est la première cité de France qui prit ce nom.
• Selon d'autres hypothèses, d'ailleurs pas nécessairement incompatibles, le nom de Suzanne pourrait provenir des origines celtiques de la cité, qui ont laissé leur empreinte à travers un mur vitrifié (env. IXe-Ve siècle avant notre ère). Ainsi, plusieurs noms propres dans la proche région sont issus de cette période : le nom de la rivière l'Erve, vient du gaulois erva ou arva (eau courante), le site du Tertre Ganne, signifie mont boisé, Mézangers vient du celtique mer-an-guer, plaine près de la ville, ou Evron, er-vron, le pays des collines. Comme ana signifie déesse et suze, source (cf. La Suze-sur-Sarthe), suze-ana pourrait ainsi signifier la déesse de la source, la cité intra-muros comptant 21 puits.

• Préhistoire

Dans le canton de Sainte-Suzanne, les grottes ornées de Saint-Pierre-sur-Erve et de Thorigné-en-Charnie ("grottes de Saulges") témoignent avec certitude de la présence humaine dans la région depuis 25 000 à 30 000 ans au moins. A Sainte-Suzanne même, le dolmen des Erves constitue la première trace encore visible d'habitation de cette contrée par les hommes (IV^e millénaire av. J.-C.) : il s'agit du plus ancien monument de la Mayenne).

• Protohistoire
  • L'occupation par les celtes est attestée par la présence d'un ancien mur vitrifié. Encore visible et bien que partiellement détruit au XIX^e siècle, il en est fait mention depuis 1759 et de nombreux fragments en sont régulièrement mis à jour lors de fouilles ou de percements. Ainsi les fouilles archéologiques entreprises en 2006 dans la cour du château ont-elles permis de révéler, sous deux niveaux d'habitat eux-mêmes antérieurs au Moyen Âge (début de l'âge du fer ou fin de l'âge du bronze), des morceaux extraits du mur vitrifié, vestiges d'un procédé de fortification qui est longtemps passé pour énigmatique. Leur datation permettra prochainement de cerner leur âge.

• • Le site a ensuite été occupé par la tribu des Arviens (du nom de la rivière l'Erve), qui faisait partie du peuple gaulois des Aulerques qui comprenaient les Diablintes (Jublains), les Cénomans (Le Mans) et les Eburovices (Eure). Des meules gauloises du VI^e siècle av. J.-C. env. , ont été trouvées lors des fouilles de 2006; une ancienne voie pavée mène du Pont-neuf au Tertre-Ganne. Compte tenu de la proximité des villes gallo-romaines de Noviodunum (Jublains) (23 km), et Vindunum (Le Mans) (48 km), la position géographique et stratégique de Sainte-Suzannne comme "clef du Maine" n'a pas pu être négligée. Le château ayant été construit au Moyen Âge sur une structure préexistante, seules des fouilles plus approfondies permettront de dégager des vestiges plus significatifs de l'occupation gallo-romaine.
• Moyen Âge

• • Le donjon est construit par les vicomtes de Beaumont-au-Maine, Fresnay et Sainte-Suzanne dans la première moitié du XI^e siècle.
  • De 1083 à 1086, Sainte-Suzanne est le lieu d'affrontement entre le vicomte du Maine, Hubert II de Beaumont, - dont l'épouse Ermengarde de Nevers est l'arrière-arrière petite-fille d'Hugues Capet- , et le duc de Normandie et roi d'Angleterre, Guillaume le Conquérant. La guerre s'enlisant,et après un siège de quatre ans dont subsiste aujourd'hui le Camp de Beugy ou Camp des anglais, les héritiers de Guillaume finissent par négocier la paix, faisant, de fait, de Sainte-Suzanne la seule forteresse que Guillaume le Conquérant ne parvint jamais à prendre, - et citée comme telle dans l'Histoire d'Angleterre.
  • Forte de cette victoire, la forteresse militaire se développe jusqu'au XVI^e siècle.
  • En 1189, après la prise du Mans par Philippe-Auguste, le roi Henri II d'Angleterre passe à Sainte-Suzanne.^[1]
  • Pendant la Guerre de Cent Ans, le duc Jean Ier d'Alençon (Valois) est tué en 1415 à Azincourt; sa femme Marie de Bretagne devient duchesse d'Alençon et met en état de défense ses différentes forteresses. Le commandement de Sainte-Suzanne est confié en 1422 à Ambroise de Loré, compagnon de Jeanne d'Arc. Le 10 août 1425, la cité est finalement prise par les Anglais, emmenés par une armée considérable commandée par Salisbury, qui s'installe au Tertre Ganne et utilise l'artillerie pour détruire les remparts.
  • Sainte-Suzanne reste alors anglaise durant quatorze ans, et doit payer à Jean de Lancastre duc de Bedford, comte du Maine, des "sauvegardes, appatis ou bullettes, et obtenir des anglais des sauf-conduits ou congés".
  • En 1426 Ambroise de Loré parvient à surprendre, entre le lieu-dit La Crousille et le village d'Ambriers, un détachement de 200 à 240 anglais commandés par un neveu de Falstaff, l'écuyer Henry Branch. Mais Sainte-Suzanne garnie de 2 à 3000 soldats de Falstaff, reste aux mains des Anglais. Le 20 août 1431, c'est Jean II d'Alençon lui-même, accompagné du sire André de Lohéac et du baron de Coulonces, qui tente d'assiéger Sainte-Suzanne ; le roi Henri VI d'Angleterre demande d'urgence des renforts au bailli de Rouen, mais les Français battent en retraite avant l'assaut.

• • La ville n'est reprise qu'en décembre 1439 par les Français emmenés par Jean V de Bueil, un soir que le commandant Matthew Gough est absent, grâce à la complicité d'un soldat anglais John Ferremen, marié à une Suzannaise. Mais le Sire de Bueil s'installe aux détriments de la famille d'Alençon, ses légitimes propriétaires. En mars 1441, le roi Charles VII de France lui fait enjoindre de restituer la cité. La ville n'est véritablement rendue à la famille d'Alençon qu'en mars 1447: le 16 avril 1447, la duchesse d'Alençon reçoit à Sainte-Suzanne l'Hommage de ses sujets. Les anglais quittent en 1448 une région profondément ravagée.

• Guerres de religion
  • Sainte-Suzanne demeure en paix jusqu'au temps de la ligue catholique, qui se forme en 1576. En effet, par mariages et héritages successifs, la forteresse est passée aux Beaumont-Brienne, puis à la famille d'Alençon. Charles IV d'Alençon se marie en 1509 avec Marguerite de France (1492-1549), laquelle se remarie en 1527, après son veuvage d'avec Charles IV, avec Henri II de Navarre, père de Jeanne d'Albret. A la mort de celle-ci en 1572, Sainte-Suzanne échoit donc à Henri de Navarre et a beaucoup à souffrir des guerres civiles. Etant du domaine du roi protestant de Navarre, elle est en même temps géographiquement proche de Mayenne, si souvent prise et reprise par les différents partis. Sainte-Suzanne est assiégée en vain par les Ligueurs en septembre 1589. ** Mais, en 1593, le duc de Mercoeur, gouverneur de Bretagne pour la Ligue, prend Craon et Laval ; il donne le commandement à Urbain de Montmorency-Laval Boisdauphin, qui prend Château-Gontier et Sainte-Suzanne, détruisant une partie des remparts et la tour poudrière; il remet ces places, ainsi que celle de Sablé-sur-Sarthe, au roi, faisant sa paix avec lui. Urbain de Montmorency-Laval Boisdauphin reçoit en récompense son bâton de maréchal en 1599.
• XVII^e siècle

Quelques années plus tard, en 1604, Guillaume Fouquet de la Varenne, homme d'État et ministre de Henri IV, achète à la première épouse du roi, Marguerite de France (1553-1615) dite la Reine Margot, les ruines de la vieille forteresse pour transformer l'ancien château en demeure résidentielle. Ce projet n'est pas achevé, car l'assassinat du roi en 1610 amene progressivement la déchéance de Fouquet de la Varenne, Il reste cependant de cette période le logis, un beau corps de bâtiment dans le plus pur style du début du XVII^e siècle.

• Epoque moderne
  • Sainte-Suzanne, devenue baronnie puis marquisat, passe ensuite, après la descendance de Fouquet de la Varenne, à la famille de Champagne de Villaines, puis à celles de César Gabriel de Choiseul-Praslin et de Charles de Beauvau-Craon et enfin à Ange Hyacinthe Maxence, baron de Damas. En juillet 1661 des lettres patentes signées de Louis XIV concèdent « Foires & marchez pour la Ville de Saincte Suzanne le premier mardi de janvier, le mardi de la semaine Sainte, le jour de la Saint Mathieu , le jour de la Saint Eutrope, le jour de la Sainte Suzanne et le lendemain de la fête de tous les Saints". L'économie (agriculture, élevage, artisanat : meunerie, tannerie, papeterie, fabrique de cartes à jouer...) devient active. En 1725 un grenier à sel est créé, engendrant parallèlement une activité de faux-saunage.
  • A la Révolution, la cité abrite une garnison républicaine et prend le nom de Mont d'Erve ; à partir de 1793, les Chouans sillonnent la campagne et la forêt de la Charnie, où une jeune fille de Thorigné-en-Charnie, Perrine Dugué, est assassinée le 22 mars 1796, donnant naissance à un curieux "culte". Les sympathies napoléoniennes de la cité lui valent ensuite pendant les Cent-jours le surnom de l'Ile d'Elbe. La cité affirme ses sympathies à la révolution de 1848.
• Le faubourg artisanal de La Rivière: Au XIX^e siècle, grâce aux nombreux moulins sur l'Erve, une vie industrielle et artisanale intense anime les hameaux de La Rivière : Pont-Perrin, Grand-Moulin (ancien four banal dit "moulin au Vicomte"), Pont-neuf (moulin, carrière de pierres), Choiseaux, Mécanique, Gohard, Château-Gaillard, Moulin aux lièvres, Saugère, Bourg-Guyon, Patache, etc... Tannerie, moulins à blé, à papier s'échelonnent tout au long de la rivière. Au milieu du siècle, ce faubourg "industriel" compte même autant d'habitants que la population agglomérée. Mais ces activités déclinent rapidement à la fin du XIXe et au début du XX^e siècle avec l'abandon du projet d'installation d'une usine d'électricité et le développement des méthodes de fabrication et des moyens de communication.
• Lors de la Guerre de 1870, la commune est occupée du 15 au 31 janvier 1871 par les Uhlans, qui réquisitionnent habitations, vivres et fourrage.
• Lors de la Grande Guerre, Sainte-Suzanne perd 59 de ses enfants, Morts pour la France.

• A l'issue de la seconde Guerre mondiale, Sainte-Suzanne est libérée les 6-7 Août 1944 par la 90e division d'infanterie américaine (bataillon du Lieutenant-colonel Edward Hamilton, 357e régiment d'infanterie du Colonel Georges H. Barth). Les combats font 18 morts du côté américain, et 25 à 30 du côté allemand. Plusieurs avions s'écrasent en forêt de Charnie près de la ferme de Beausoleil, et à proximité de Saint-Denis-d'Orques. L'un des pilotes, survivant, est récupéré par la Résistance et rallie le régiment d'Hamilton.
• Les 9 et 10 août 1947, le Général de Gaulle, qui se rend à Mayenne à une réunion de présentation de son parti, le R.P.F., est accueilli à Sainte-Suzanne par les anciens résistants qui ont oeuvré pendant la guerre dans les maquis de la région. Il passe la nuit dans la Maison Gauvin, rue du Champatoire.
• Par ventes successives, le château devient au XIX^e siècle propriété de Marie-Louise de Girardin (d'Ermenonville), des Vicomtes de Vaulogé (de Fercé-sur-Sarthe), puis par mariages, du Prince Philippe de Carini, et de sa fille Marie-Béatrice, comtesse de Livonnière. Le château est vendu en 1969 à M. et Mme Marc Fonquernie, puis en 1980 à la Commune de Sainte-Suzanne. Il est enfin acquis en 1999 par le département de la Mayenne .

[modifier] Personnages historiques

[modifier] Lieux et monuments intra- et extra-muros

Dolmen des Erves

Donjon

Château

La Porte de fer (Poterne)

• En abords gratuits :
  • Dolmen des Erves, le plus ancien monument de la Mayenne (3500 av. J.C.)
  • Fortifications, dont une partie est en pierres vitrifiées (origine celtique). Voir lien interne mur vitrifié.
  • Voie pavée ancienne (gallo-romaine ?)
  • Promenade de la Poterne : panorama *** sur les Coëvrons, la vallée de l'Erve, la forêt de la Charnie et la plaine d'Anjou.
  • Camp de Beugy ou Camp des Anglais XI^e siècle, camp des troupes de Guillaume le Conquérant lors du siège de la cité (1083-1086).
  • Forteresse et cité médiévale. Remparts XII^e - XV^e siècles, porte du Guichet, porte de Fer, tour du Guet, ancienne Porte murée, tour Sud, tour d'Orientation, tour Nord. Porte d'entrée du château défendue par deux tours (tour Farinière XIII^e siècle, tour Poudrière) et par un donjon barlong de la première moitié du XI^e siècle (murs de 4 m d'épaisseur), antérieur au siège de la Cité. Ancien pont-levis, entrée principale du château avant 1772. Tours rondes, médiévales, et tours carrées, adaptées aux armes à feu, datant de la fin du XVI^e siècle. Porte de fer (poterne).
  • L'ancien statut de ville royale de Sainte-Suzanne se remarque encore de nos jours par la présence de bâtisses de caractère dans la partie intra-muros de la cité (ancienne résidence des Procureurs du Roi début XVI^e siècle, grenier à sel XVIII^e siècle, ancienne carterie (fabrique de cartes à jouer), ancien auditoire de Justice (façade XVIII^e siècle), deux manoirs et nombreuses maisons anciennes du XV^e siècle au XIX^e siècle).
  • Eglise édifiée au début du XVI^e siècle et consacrée en 1553, profondément remaniée en 1884. Statue de Sainte Suzanne XVI^e siècle, patronne des fiancé(e)s. Culte catholique : Sainte-Suzanne appartient à la communauté paroissiale de Saint-Barnabé-en-Charnie.
  • Mairie 1884, bâtie à l'emplacement des anciennes Halles, dont l'emplacement est matérialisé au sol place Hubert II. La salle du premier étage abritait le juge de paix et la salle du tribunal. La cloche qui surmonte le toit porte l'inscription : L'oreille est attentive / A ma voix claire et nette / En dépit des bourdons / Qui m'appellent clochette.
  • Site du Tertre Ganne, (accès par la D9 route de Torcé-Viviers-en-Charnie), offrant des traces de retranchements anciens. Panorama*** sur la cité.
  • Nombreux anciens moulins sur la rivière l'Erve : à blé, à foulon, à papier, à tan. Faubourg de La Rivière.

• Le Château de Sainte-Suzanne : L'accès à la cour est gratuit pendant la durée des travaux.
  • Château du XVII^e siècle, MH, construit entre 1608 et 1610 par Guillaume Fouquet de la Varenne, aujourd'hui propriété du conseil général de la Mayenne. Fenêtres à meneaux, frontons, superposition des ordres (dorique en bas, ionique au premier étage, corinthien en haut) ; annonce du classicisme : sobriété du décor, atténuée par un perron en loggia menant à l'escalier intérieur. Ancienne boulangerie et ancienne bergerie.
  • Visites commentées
  • L'été, visites théâtralisées
  • Expositions temporaires
  • Ateliers pédagogiques dans le cadre du Pays d'Art et d'Histoire.

• Le Musée de l'Auditoire (3000 ans de l'Histoire de Sainte-Suzanne et du Pays d'Erve et Charnie)
  • Visite libre ou commentée : 7 salles thématiques, avec exposition de la plus ancienne armure de France (1410-1420), contemporaine d'Ambroise de Loré
  • Visites commentées de la cité
  • Promenade des moulins (1er dimanche du mois à 14h45. Longueur 2,5 km, durée 2h30).
  • Ateliers pédagogiques dans le cadre du Pays d'Art et d'Histoire
  • Expositions temporaires
  • Conférences et publications sur le patrimoine local.

• La Ferté-Clairbois, doMaine du Chevalier, Centre culturel et médiéval du Maine
  • Ferté reconstituée
  • Spectacles costumés
  • Animations, visites théâtralisées
  • Auberge médiévale (sur réservation)

[modifier] A voir en pays d'Erve et Charnie, au cœur des Coëvrons

L'Erve au Pont-Neuf à Ste-Suzanne

La forêt de la Charnie à Torcé-Viviers-en-Charnie

L'Erve aux "Choiseaux" et la Charnie à Sainte-Suzanne

Le site du Tertre Ganne

• Sentiers balisés de randonnée
• Forêt de la Charnie
• Massif des Coëvrons
• Rivière l'Erve
• Pont piétons XIII^e siècle de Saint-Pierre-sur-Erve
• Canyon et Grottes ornées de Saulges, sur Thorigné-en-Charnie et Saint-Pierre-sur-Erve

• Moulin de Thévalles, entre Chémeré-le-Roi et Saulges
• Basilique Notre-Dame de l'Épine d'Évron, Abbaye bénédictine Notre-Dame d'Évron
• Etang du Gué-de-selle et château du Rocher à Mézangers
• Cité gallo-romaine (Noviodunum) de Jublains
• Château de Mayenne
• Route Ambroise de Loré
• Pays d'Art et d'Histoire Coëvrons-Mayenne
• Alpes mancelles

[modifier] Administration

[modifier] Démographie

Évolution démographique 1794 1800 1806 1820 1831 1836 1841 1846 1851 1 302 1 412 1 417 1 483 1 619 1 722 1 749 1 754 1 766 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1 811 1 793 1 741 1 666 1 631 1 610 1 542 1 504 1 448 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1 387 1 372 1 328 1 090 1 059 1 023 956 973 937 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - - 901 888 853 925 935 1 020 - - - Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

• La valeur donnée pour 2006 est une estimation de l'INSEE.
• Graphique d'évolution depuis 1960 :

[modifier] Vie et services

• Sainte-Suzanne eut au XVII^e siècle et au XVIII^e siècle une vie administrative et juridictionnelle active.

Il existait ainsi en 1624 un siège prévôtal de maréchaussée chargé de juger les crimes et délits . En 1725 fut formé un grenier à sel, couvrant 26 paroisses, avec un président, un grénetier, un contrôleur, un procureur du roi, un greffier et un huissier. En 1771 l'Hôtel de ville comprenait un échevin, des conseillers, un syndic-receveur, un secrétaire-greffier et le procureur du roi.

• Aujourd'hui Sainte-Suzanne est chef-lieu de canton et siège de la Communauté de communes d'Erve et Charnie. Elle fait partie du SVET (Syndicat à vocation économique et touristique) des Coëvrons.

[modifier] Galerie de photos

Les remparts nord-ouest	Tour du château	Donjon de Hubert II de Beaumont	Clocher de l'église de Sainte-Suzanne
Entrée du Manoir	Les moulins et le faubourg de La Rivière	La promenade de la Poterne sous la neige	Maison restaurée, rue de la belle étoile

[modifier] Liens externes

• Tout pour visiter Sainte-Suzanne
  
• La cité médiévale vue du ciel
• Sainte-Suzanne sur le site du Conseil Général de la Mayenne
• L'office de tourisme de Sainte-Suzanne
• Le site du musée de l'auditoire
• Le site du doMaine du Chevalier de la Ferté-Clairbois
• Les sites de l'harmonie de Sainte-Suzanne, et de celle de Sulzheim, commune de Rhénanie-Palatinat jumelée
• Le site de l'hôtel-restaurant Beauséjour
• Le site des Coëvrons
• Sainte-Suzanne sur le site de l'Institut géographique national
• Sainte-Suzanne sur le site de l'Insee
• Sainte-Suzanne sur le site du Quid
• Localisation de Sainte-Suzanne sur une carte de France et communes limitrophes
• Plan de Sainte-Suzanne sur Mapquest

[modifier] Notes et références

[modifier] Sources et bibliographie

• Histoire de Normandie, d'Orderic Vital (1075-1142), moine copiste et historien de Saint-Évroult, BNF Gallica
• Chronique de Charles VII, de Jean Chartier (1385-1464), texte publié en 1661 par Godefroy, BNF Gallica
• Essais historiques et littéraires sur la ci-devant province du Maine, de P. Renouard, imp. Fleuriot, Le Mans, 1811
• Géographie du département de la Mayenne, du géographe Adolphe-Laurent Joanne (1813-1881), BNF Gallica
• Bulletin de la Société d'anthropologie de Paris, 1868, BNF Gallica
• Le magasin pittoresque, dir. Édouard Charton (1807-1890), 1875, BNF Gallica
• Recherches historiques sur la ville de Sainte-Suzanne, du Dr Nory, imp. Veau-Bernard, Sillé-le-Guillaume, 1888
• Notice historique sur Sainte-Suzanne et son château, de M. Gérault, imp. Auguste Goupil, Laval,1896
• Les seigneurs de la baronnie de Sainte-Suzanne, du Marquis de Beauchêne, Société historique et archéologique du Maine, Le Mans 1906
• Sainte-Suzanne, Son histoire et ses fortifications. Editions Régionales de l'Ouest, Mayenne. 1996, préface de Gérard Morteveille. Réédition de l'ouvrage paru en 1907, de Robert Triger, Société historique et archéologique du Maine, imp. de la manutention, Mayenne, ISBN 2-85554-077-1
• Bulletin monumental de la Société française d'archéologie, 1907, BNF Gallica
• Dictionnaire de la Mayenne. Abbé Angot. 4 tomes, 1900-1910.
• Sainte-Suzanne en chansons, vieilles silhouettes, vieux airs, vieux chants, de Amand Dagnet, imp. Goupil, Laval, 1929.
• Perrine Dugué, la Sainte aux ailes tricolores, 1777-1796 de l'abbé Augustin Ceuneau, imp.-librairie Goupil, Laval 1947.
• Sainte-Suzanne au XIX^e siècle, de Louis Morteveille, imp. René Madiot, Laval, 1975.
• Sainte-Suzanne contre Guillaume le Conquérant, BD de S. Legrand et L. Robene, Association pour la mise en valeur de la Cité et du château de Sainte-Suzanne, 1987.
• Sainte-Suzanne et le Pays d'Erve et Charnie, de Gérard Morteveille, Ed. Alan Sutton "Mémoire en images", Joué-les-Tours 1998. ISBN 2-84253-169-8
• Archives départementales de la Mayenne : Etat-civil, recensements
• Archives municipales de Sainte-Suzanne : Etat-civil, Conseil municipal
• Archives de la paroisse de Ste-Suzanne : chroniques des abbés Le Dauphin et Monguillon

• Publications de l'Association des Amis de Sainte-Suzanne, Musée de l'Auditoire :
  • Sainte-Suzanne (Mayenne) Cité médiévale, Mille ans d'Histoire, de Gérard et Jean-Pierre Morteveille, 1988.
  • Moulins à Sainte-Suzanne, de Gérard Morteveille, 1995.
  • Les moulins à papier et les cartes à jouer à Sainte-Suzanne, de Gérard Morteveille et Hélène Cahierre, 1999.
  • Sainte-Suzanne, Cité médiévale, de la motte féodale au château de pierre, de Gérard Morteveille, oct. 1999.
  • L'occupation et la libération à Sainte-Suzanne et dans les environs proches, 1940-1944, de Gérard Morteveille, 2004.
  • L'occupation et la libération à Sainte-Suzanne et dans le Pays d'Erve et Charnie, 1940-1944 (Supplément à l'édition 2004), de Gérard Morteveille, 2006.
  • Sainte-Suzanne 1900-1930, de Jean-Pierre Morteveille, 2006.
  • Nombreux articles de Gérard Morteveille et Anthony Robert dans la revue "Maine découvertes":

N° spécial Guerre de Cent ans, Le chemin des moulins de Sainte-Suzanne (2005), Le mur vitrifié de Sainte-Suzanne (2005-2006), Perrine Dugué, la "Sainte Tricolore" (2005-2006), L'éditeur de cartes postales Gervais Pavy (2006), Les folkloristes Joseph Jouet et Fernand Bourdin (2007).

Guerre de Cent Ans
	Batailles • Sièges • Chevauchées Souverains français et anglais • Traités de paix • Grands capitaines Armagnacs et Bourguignons • Jacquerie Guerre de Succession de Bretagne

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