Tortue luth
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Dermochelys coriacea (allant pondre) | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Sous-règne | Metazoa | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Reptilia | ||||||||
Ordre | Testudines | ||||||||
Sous-ordre | Cryptodira | ||||||||
Famille | Dermochelyidae | ||||||||
Genre | Dermochelys | ||||||||
Espèce | Dermochelys coriacea | ||||||||
Genre | |||||||||
Dermochelys (Blainv., 1816) |
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Nom binominal | |||||||||
Dermochelys coriacea (Vandelli, 1761) |
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Statut de conservation IUCN : |
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Statut CITES : | ![]() Révision du 04-02-77 |
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La tortue luth (Dermochelys[1] coriacea) est la plus grande de toutes les tortues marines[2], mais aussi le plus gros reptile marin[3]. Cette espèce est répartie sur l'ensemble des océans de la planète. Elle est en voie de disparition. De ce fait, et étant la dernière représentante de la famille des Dermochelyidae non disparue, elle est protégée par de nombreux décrets internationaux.
Sommaire |
[modifier] Description
[modifier] Morphologie
La tortue luth est une tortue unique en bien des points mais reprend aussi les caractères classiques liés à sa famille :
- Elle mesure jusqu'à 2 mètres de long pour un poids variant de 500 à un record observé de 950 kilogrammes[4] (moyennes situées à 1 mètre 50 et à 600 kilogrammes). Elle est ainsi la plus grande et la plus lourde des tortues ;
- Ses pattes sont également très robustes, la tortue luth est la seule tortue ne possédant pas de griffes[5] ;
- Elle est aussi considérée comme la plus "molle"[6] des tortues, du fait de sa carapace. En effet, elle n'est pas constituée d'écailles; c'est une pseudo-carapace (pouvant peser jusqu'à 500 kilogrammes), fait unique dans cet ordre. Elle est partagée en sept longs plis tuberculés : une carène vertébrale et trois latérales de part et d'autre. Elle est formée d'une couche graisseuse où l'on retrouve de petites formations osseuses en forme d'étoiles. Ces dernières forment un motif complexe, faisant penser à une mosaïque sur son dos. Elle possède également un éperon supercaudal particulièrement développé. Son plastron, à l'inverse de sa dossière, ne possède que trois carènes peu marquées. Du fait de cette carapace originale, la tortue luth est la seule tortue à ne pouvoir se replier à l'intérieur de celle-ci ;
- La tête est très grande quoique le museau soit peu développé. Sur le bec supérieur, on peut observer une pointe médiane très marquée et deux grandes encoches de chaque côté. L'intérieur de la bouche de l'animal est occupé par une multitude de cônes, utilisés aussi bien pour l'oxygénation que l'alimentation ;
- Un large cou relie la tête aux épaules, toujours très développées ;
- La queue est de forme conique; elle est rehaussée par une base épaisse et possède parfois une carène ;
La durée de vie moyenne d'une tortue luth est estimée par certains scientifiques à 50 ans[7].
[modifier] Couleurs
La peau de l'animal est bleu très foncé. Elle est brillante et lisse, ce qui lui donne l'aspect du cuir. Les carènes de la dossière sont soulignées par un éclaircissement de la peau. Tout son corps est parsemé de petits points blanchâtres. Le crâne de l'animal présente une tache, de couleur blanche à rosée, correspondant à un chanfrein[8]. Cette tache a une configuration unique pour chacune des tortues luths, et les scientifiques pensent qu'elle pourrait servir à détecter la lumière ou se repérer dans l'espace. Le plastron est rosé et plutôt sombre. La carène de la queue, quand elle existe, est également blanchâtre.
[modifier] Résistance au froid
Avec un rythme métabolique trois fois supérieur à un reptile de cette dimension et l'isolation fournie par son corps massif et gras, la tortue luth peut supporter des eaux froides proches de 5°C. Ses nageoires l'aident également à conserver la chaleur. Elles fonctionnent comme des échangeurs de chaleur à contre-courant[5], c'est-à-dire que les artères chaudes réchauffent les veines froides. Ainsi, elle est capable de maintenir la température de son corps à 18°C et peut donc plonger à plus de 1200 mètres de profondeur. Selon certaines théories[8], sa pseudo-carapace pourrait créer sa propre chaleur. Mais cette hypothèse est discutée, du fait que les reptiles, animaux à sang froid, sont censés être poïkilothermes.
[modifier] Répartition
La tortue luth est observable dans tous les océans du monde, sous des latitudes observées allant de 71° au nord à 27° au sud, c'est-à-dire jusqu'au cercle polaire arctique[9].
Elle ne s'aventure sur la terre ferme que pour pondre. Les plages de ponte les plus importantes sont situées :
- au Suriname ;
- à la Guyana ;
- en Guyane française ;
- sur l'île de Trinidad ;
- au Costa Rica ;
- dans le Queensland en Australie ;
- en Floride ;
- en Malaisie.
On a pu observer que des régions autrefois peu fréquentées pour la ponte ne le sont presque plus, comme la Sicile, la Turquie, la Libye ou Israël ne le sont aujourd'hui presque plus du tout.
[modifier] Origine des noms
Si l'on compare, dans la langue française et dans la langue italienne (liuto), la forme de la tortue à celle d'un luth, c'est vraisemblablement à cause de son éperon supercodal très développé.
En anglais (leatherback sea turtle) et en allemand (Lederschildkröten), c'est l'aspect de cuir qu'a sa peau qui lui a donné ses noms.
En malais, c'est sa forme, à nouveau, qui lui vaut son nom de penyu belimbing, soit en français : "tortue carambole".
On retrouve de multiples dénominations de la tortue luth dans la langue créole guyanais :
- toti cui (tortue cuir) ;
- toti fran (tortue franche) ;
- toti cerkeil (tortue cerceuil) .
[modifier] Éthologie
Les modes de vie de la tortue luth sont mal connus par les scientifiques[8], en raison des difficultés d'observation de l'animal en pleine mer, dans les profondeurs.
[modifier] Migration et alimentation
On peut observer les tortues luths effectuer des voyages transocéaniques de plusieurs milliers de kilomètres pour rejoindre leurs aires d'alimentation en méduses. Elles progressent au rythme de 30 à 50 kilomètres par jour en s'orientant à l'aide du champ magnétique terrestre[10]. Elles quittent chaque année les eaux tropicales pour les eaux polaires en suivant le Gulf Stream. Si elles peuvent rester sous l'eau près d'une heure, elles remontent plus fréquemment que cela à la surface pour se réoxygéner.
La méduse constitue la majeure partie de l'alimentation de la tortue luth[11], mais elle peut également se nourrir de salpes, de poissons, de crustacés, de calmars, d'oursins et même de certains végétaux, dont des algues (surtout consommées par les jeunes spécimens). Elle peut manger jusqu'à 10 kilogrammes de méduses par jour, ce qui serait un important régulateur de la variation de populations de poissons, les alevins étant consommés par celles-ci[12].
Les tortues n'ayant pas de dents et les méduses étant difficiles à déchiqueter, les scientifiques se sont demandé[13] comment les tortues luths pouvaient s'alimenter avec ces animaux. On a découvert que l'œsophage de la tortue luth, tapissé d'épines, avait pour fonction le dépeçage des proies.
[modifier] Reproduction
Du fait que les tortues luths ne s'approchent des côtes que pour pondre et préfèrent les grands fonds, on les qualifie de pélagiques.
La maturité sexuelle de l'animal n'est pas bien définie, mais selon certains scientifiques[7], elle pourrait être atteinte vers l'âge de 6 ans. Les jeunes spécimens sont très difficilement observables et on n'a jamais réussi à en élever en captivité. En effet, en aquarium, les tortues luths se heurtent sans cesse contre les parois du fait qu'elles ne peuvent nager à reculons[5]. Cette difficulté d'observation s'ajoute au fait que les mâles ne retournent jamais sur leur lieu de naissance. L'accouplement est également très délicat à observer, aucun scientifique n'en a eu l'occasion, on ignore même où il a lieu dans la majorité des cas. Il est admis, à partir de différents témoignages[8], que le mâle s'accroche au dos de la femelle avec ses nageoires souples. En cas d'alerte, l'accouplement s'arrête et les tortues se séparent , ce qui expliquerait aussi, en partie, les difficultés d'observation précédemment relevées.
Une seule fécondation suffirait à 4 à 10 pontes. Le record observé par des scientifiques est de 17 pontes[8]. Elles sont toujours espacées d'environ 2 semaines. Elles se déroulent de mars à juillet dans l'océan Atlantique et de septembre à mars dans l'océan Pacifique. Elles ont souvent lieu sur les plages, à marée haute, de nuit. La plage des Hattes (Awala-Yalimapo en Guyane française) est considérée comme la première plage de ponte au monde[8]. La nidification se déroule en 7 phases[14] :
1. L'ascension : la femelle rejoint le haut de la plage, à la lisière de la végétation, en 10 minutes environ.
2. Le balayage : elle déblaie le sable avec ses pattes pendant un quart d'heure.
3. Le creusement : elle creuse un trou jusqu'à 80 centimètres de profondeur avec ses pattes arrière ; l'opération prend environ 25 minutes.
4. La ponte : cette étape est accompagnée de respirations rauques et s'effectue par salves ; elle dure une vingtaine de minutes ; la présence de l'homme ne peut plus la perturber; les yeux de l'animal sécrètent une substance gélatineuse, a priori, pour évacuer le sel accumulé par son organisme à cause de son mode d'alimentation.
5. Le rebouchage : les pattes postérieures ramènent le sable sur les oeufs et les nageoires postérieures le tassent pendant une petite dizaine de minutes.
6. Le camouflage : pendant 20 minutes, la tortue pivote sur elle-même pour cacher les traces de son passage.
7. Le retour à l'eau : tantôt direct, tantôt indirect, la tortue luth peut effectuer des boucles avant son départ.
Les œufs, blancs, mesurent environ 50 millimètres de diamètre et possèdent une membrane souple[12]. Ils sont accompagnés d'œufs sans jaune, de diamètre inférieur, à propos de l'utilité desquels les scientifiques ne s'accordent pas. Ceux-ci représentent presque la moitié de la ponte. L'incubation varie de 60 à 70 jours et a lieu à plus de 26°C. La détermination sexuelle dépend de la chaleur du nid[15]. Au-dessus de 30°C, les tortues ne seront que des femelles. Une tortue luth peut pondre plus de 1000 œufs en une année. À l'éclosion, le spécimen mesure entre 5 et 7 centimètres de longueur et est une proie facile pour de nombreux prédateurs. Le premier instinct de la tortue luth est de se diriger vers le point le plus brillant à l'horizon : la mer (qui reflète les rayons solaires), où de nouveaux dangers l'attendent et où les scientifiques perdent sa trace[5].
[modifier] Prédateurs et menaces
Côté prédation animale, c'est surtout lors de l'éclosion des œufs que l'espèce est menacée par les crabes, oiseaux et mammifères s'aventurant sur les plages (par exemple, les coatis. Déjà, les œufs étaient menacés par les insectes et, en Guyane française notamment, par la courtilière[16]. Une fois arrivées à l'eau, les jeunes tortues luth ne sont pas encore en sécurité, elles doivent se méfier des pieuvres et gros poissons.
Mais, si la tortue luth est une espèce en voie de disparition, c'est surtout du fait de l'homme. La première raison est la pollution qu'il crée. À titre d'exemple, la tortue luth confond les sacs en polyéthylène rejetés dans la mer avec des méduses, les mange et ne peut les régurgiter, ce qui provoque chez elle une occlusion gastrique ou intestinale. C'est la plus grande cause de mortalité de l'animal[8]. Un autre facteur est la multiplication des filets de pêche. En effet, la tortue luth est incapable de nager à reculons et ainsi, de s'en libérer. On peut ajouter la réduction de son espace disponible, notamment la perturbation des lieux de ponte par les constructions littorales, par exemple. Enfin, la prédation humaine qui, en elle-même, est pourtant traditionnellement faible, la chair de l'animal n'étant pas considérée comme comestible, a augmenté puisque les œufs de l'animal, déjà utilisés traditionnellement dans l'alimentation des Kali'nas ou des Indonésiens[16]... sont devenus la cible de nombreux braconniers. Ainsi, par exemple, les œufs de tortue luth sont considérés comme aphrodisiaques au Mexique[17]. La chasse de l'animal en lui-même est tout de même parfois constatée. Au Togo[18], notamment, des féticheurs réduisent la carapace de l'animal en poudre, la mêle à du miel et s'en servent comme remède contre les syncopes infantiles. La graisse est utilisée contre les rhumatismes. Les carapaces, par ailleurs, sont aussi parfois utilisées dans l'art traditionnel local (une centaine sont exposées au Musée de Géologie de l’Université de Togo).
[modifier] Protection
Le COSEPAC estime que, depuis 1982, la population de tortues luth a chuté de plus de 60% et évalue le nombre de spécimens à moins de 35 000 à l'échelle mondiale.
La tortue luth est donc inscrite à l'UICN comme "en danger critique d'extinction". Elle est également inscrite dans l'annexe I de la CITES.
Elle est une espèce intégralement protégée en France depuis l'arrêté ministériel du 17 juillet 1991[19] et mondialement protégée.
Des mesures ont été prises pour mieux étudier l'animal et ainsi, le protéger, comme la mise en place de suivis par télémétrie et balises Argos. De plus, la plage où a lieu le plus grand nombre de ponte en Afrique, au Gabon, est officiellement protégée suite à la création du Mayumba National Park.
[modifier] Apparitions dans la culture historique et populaire
- Les indiens Seri, en Californie, pensaient que le monde avait commencé son développement sur le dos d'une tortue luth géante. Par coutume, ils peignent les squelettes des tortues luth retrouvées mortes[7].
- Mercure, le dieu romain, se serait servi d'une carapace de tortue luth méditerranéenne comme caisse de résonance pour sa lyre mythique, créant ainsi le luth. Les Romains possédaient d'ailleurs une lyre particulière nommée la testudo (tortue). On retrouve également un instrument nommé tortue, dont la légende de la création ressemblante, dans la culture indienne : la catch'hapi (aujourd'hui nommé vinâ et que l'on nomme en français luth indien)[20].
- On pourrait qualifier d'emblématique la tortue luth dans le domaine des tortues marines :
- Le timbre commémoratif français le plus vendu de 2002 est celui la représentant (0,41 €); il s'est écoulé à 19,95 millions d'exemplaires. Il est émis dans le cadre de la série annuelle Nature de France et est dessiné par Christian Broutin.
- Cela lui vaut une apparition dans le jeu vidéo Sea Life Park Empire[21] (à débloquer) et dans l'add-on du jeu vidéo Zoo Tycoon 2: Marine Mania[22] (elle fait partie des 20 nouveaux animaux ajoutés par celui-ci, parmi lesquels il n'y a que deux tortues, l'autre étant la tortue verte).
- Dans la série Sherlock Yack Zoo-Détective de Michel Amelin (éditions Milan), destinée aux enfants, le héros enquête sur des meurtres commis sur les animaux les plus emblématiques du zoo (tigre, pingouin...). Ainsi, une de ses aventures se nomme Qui a électrocuté la tortue luth ?.
[modifier] Sources et indications supplémentaires
- ↑ Le Dermochelys coriacea est le seul membre du genre Dermochelys connu, les informations concernant le genre sont reportées dans le tableau à droite de l'article
- ↑ Site de l'ECOFAC, article Dermochelys coriacae, la tortue luth : [1]
- ↑ Réseau téléinformatique de l'Éducation Nationale et de la Recherche du Luxembourg, article La tortue : [2]
- ↑ RITMO (Réseau d'Information sur les Tortues Marines d'Outre-mer), article Tortue luth : [3]
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 Pêches et océans Canada en direct, article Le monde sous-marin : la tortue luth
- ↑ Groupe d'études et de recherches des écologistes Sahariens, article Histoires naturelles : La tortue-luth, coincée entre filets de pêche et sacs en plastique : [4]
- ↑ 7,0 7,1 7,2 Université de Strasbourg, article Tortue luth : [5]
- ↑ 8,0 8,1 8,2 8,3 8,4 8,5 8,6 Toutes les tortues du monde de Franck Bonin, Bernard Devaux et Alain Dupré, deuxième édition (1998), éditions Delachaux et Niestlé/WWF
- ↑ Occurence of the leathery turtle in the northern north sea and off western Norway de J.F. Willgohs, 1957, revue Nature n°179, p163-164
- ↑ Espace pour les espèces.ca, article L'influence de la météo sur la tortue luth : [6]
- ↑ Référence AnimalDiversityWeb : Dermochelys coriacea (en)
- ↑ 12,0 12,1 Nova Scotia Leatherback Turtle Working Group, article Leatherback biology : [7]
- ↑ Éducnet, article Biologie de la tortue luth : [8]
- ↑ Études de Jacques Fretey et J. Lescure en Guyane française (La nidification de la tortue luth, 1988, Revue de zoologie africaine n°2 p125-132)
- ↑ Sensibilité à la température de la différenciation sexuelle chez la tortue Luth, Dermochelys coriacea (Vandelli, 1761) de F. Rimblot-Baly, J. Lescure, J. Fretey et C. Pieau, Ann. sci. nat., Zool. biol. anim., 1986-1987, vol. 8, no4, pp. 277-290 (2 p.) : [9]
- ↑ 16,0 16,1 Rapport d'activité de la Réserve Naturelle de l'Amana en 2003 rédigé par Noémi Morgensterne
- ↑ La tortue luth d'Ivan Trujillo Bolio, film mexicain de 1982, 26 minutes
- ↑ Xalima.com (site d'actualité sénégalais), article La tortue luth, un reptile recherché pour ses vertus médicinales et sa chair : [10]
- ↑ publié dans le Journal officiel de la République française du 17 août 1991 [11]
- ↑ Metronimo.com, article Argot musical : Tortue luth : [12]
- ↑ jeuxvideo.com : [13]
- ↑ clubic.com : [14]
[modifier] Voir aussi
[modifier] Pour aller plus loin
De nombreux médias traitent exclusivement ou en partie de la tortue luth, en voici une liste non exhaustive (parmi lesquels ceux cités ci-dessus qui y sont reportés) :
- Livres :
- (fr) Jacques Fretey, Les tortues de Guyane française, éditions Nature Guyanaise, 1987 (ISBN 2-906152-04-8)
- (en) Bernice White, The leatherback: A peculiar sea turtle, Winston-Derek Pub, septembre 1997 (ISBN 1555237622)
- (fr) Franck Bonin, Bernard Devaux et Alain Dupré, Toutes les tortues du monde, éditions Delachaux et Niestlé/WWF, deuxième édition (1998) (ISBN 2603010247)
- (en) Rod Theodorou, Leatherback sea turtle, Heinemann, mars 2001 (ISBN 1575722720)
- (en) Melanie Watt, Leatherback turtles, Raintree, août 2001 (ISBN 0817245758)
- Articles :
- (en) Occurence of the leathery turtle in the northern north sea and off western Norway de J.F. Willgohs, 1957, revue Nature n°179 (p163-164)
- (en) Atlantic leatherback turtles in cold water off Newfoundland and Labrador de G.P. Goff et J. Lien, 1988, The Canadian Field-naturalist n°102 (p1-5)
- (fr) La nidification de la tortue luth de Jacques Fretey et N.Girardin, 1988, Revue de zoologie africaine n°2 (p125-132)
- (fr) Premier suivi par satellite en Atlantique d'une tortue luth de M. Duron-Dufresne, 1987, Compte-rendu de l'Académie des Sciences de Paris n°304 (p399-402)
- (en) Movements and diving behavior of a leatherback turtle de J.A. Keinath et J.A. Musick, 1993, Copeia n°4 (p1010-1017)
- (en) Worldwide population decline of Dermochelys coriacea : are Leatherback Turtles going extinct ? de J.R. Spotila, A.E. Dunham, A.J. Leslie, A.C. Steyermark, P.T. Plotkin et F.V. Paladino, 1996, Chelonian conservation and biology n°2 (p209-222)
- (fr) Apports scientifiques à la stratégie de conservation des tortues luth en Guyane Française de J. Chevalier, B. Cazelles et M. Girondot, 1998, revue d'ethnobiologie JATBA n°40 (p219-238)
- (en) The 7000-km oceanic journey of a leatherback turtle tracked by satellite de G.R. Hughes, P. Luschi, R. Mencacci et F. Papi, 1998, J. Exp. Marine Biology and ecology n°209 (p209-217)
- Documentaires :
- (es) La tortue luth, film d'Ivan Trujillo Bolio, film mexicain de 1982, 26 minutes : mode de reproduction et causes de sa disparition
- (fr) Les carnets de bord du commandant Cousteau, épisode L'odyssée de la tortue luth, dessin animé sorti en DVD en janvier 2006, 45 minutes (destiné aux enfants)
[modifier] Liens externes
- Référence AnimalDiversityWeb : Dermochelys coriacea (en)
- Référence NCBI Taxonomy : Dermochelys coriacea (en)
- Référence ITIS : Dermochelys coriacea (Vandelli, 1761) (fr)
- Référence UICN : Dermochelys coriacea (en)
- (fr) Suivi par satellite des migrations des tortues luth par l'université de Strasbourg
- (fr) Exemple de clé de détermination d'espèces de tortues sur guadeloupe.environnement.gouv.fr
- (en) Stratégie de rétablissement et plan d'action mis en place par le Canada pour la protection des tortues luth.
- (fr) Article Tortue luth sur le site canadien "Faune et flore du pays"