Olympe de Gouges
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Marie Gouze (7 mai 1748 - 3 novembre 1793), plus connue sous le nom de Marie-Olympe de Gouges, auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, était une femme de lettres devenue femme politique et polémiste de 1788 à sa mort sur l'échafaud en 1793. Elle a laissé de nombreux écrits en faveur des droits civils et politiques des femmes et de l'abolition de l'esclavage des Noirs.
Elle est devenue emblématique des mouvements pour la libération des femmes, pour l'humanisme en général, et l'importance du rôle qu'elle a joué dans l'histoire des idées a été réévaluée à la hausse dans les milieux universitaires du monde entier.
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[modifier] Biographie
[modifier] Montauban
Née le 7 mai 1748 à Montauban, Marie Gouge est déclarée fille de Pierre Gouze, qui ne signe pas au baptême, et d'Anne-Olympe Mouisset, mariés en 1737, mais elle apprend bien vite, par sa mère, qu'elle est la fille naturelle du poète Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, le célèbre antagoniste de Voltaire. Sa mère elle même était la filleule de Jean-Jacques Le Franc, marquis de Pompignan et d'Olympe Colomb de La Pomarède et tout Montauban, écrit le député Poncet-Delpech et d'autres, savait que cette jolie femme avait été aimée par le marquis son parrain de cinq ans plus âgé qu'elle.
En 1765, elle épouse un traiteur parisien, Louis-Yves Aubry, et se retrouve très vite mère d'un petit garçon et presque aussitôt veuve. Déçue par son expérience conjugale, elle refuse toujours de se remarier par la suite considérant le mariage comme le tombeau de la confiance et de l'amour. Elle porte couramment les prénoms de « Marie-Olympe » (elle signe plusieurs textes ainsi) ou d'« Olympe », et elle ajoute une particule à son patronyme « Gouze » ou plutôt « Gouges », graphie adoptée par certains membres de sa famille dont sa sœur Jeanne Gouges. Elle veut rejoindre cette sœur épouse de médecin à Paris et, vers 1770, quitte Montauban avec son fils Pierre, futur général des armées de la République à qui elle fait donner une éducation très soignée.
[modifier] Paris et le théâtre
À Paris, elle s'éprend d'un haut fonctionnaire de la marine, directeur d'une puissante compagnie de transports militaires en contrat avec l'état. Il la demande en mariage, qu'elle refuse, mais leur liaison a duré jusqu'à la Révolution. Il est donc faux d'affirmer avec ceux qui méconnaissent le contexte que Marie-Olympe de Gouges était une « courtisane ». Elle a eu peut-être quelques passades, des coups de cœur, mais sans commune mesure avec le libertinage pratiqué à Versailles et dans les milieux de la haute bourgeoisie parisienne. Grâce à Jacques Biétrix de Rozières, qui la considérait un peu comme sa femme, elle a eu une grande indépendance financière, ce qui lui a donné un certain train de vie (elle figure dès 1774 dans l'Almanach de Paris ou annuaire des personnes de condition) et lui permet dès 1778 de s'essayer à écrire des pièces de théâtre qui est la passion de toute sa vie. Indépendamment de son théâtre politique qui a été joué sous la Révolution, la pièce qui la rendit célèbre en son temps est l'Esclavage des Noirs publié sous ce titre en 1792, inscrite au répertoire de la Comédie-Française le 30 juin 1785 sous le titre de Zamore et Mirza, ou l'heureux naufrage. Cette pièce et une autre intitulée le Marché des Noirs (1790), ainsi que ses Réflexions sur les hommes nègres (1788) lui ont permis de rejoindre la Société des amis des Noirs - le lobby des abolitionnistes - créé en 1788 par Brissot qui parle d'ailleurs d'elle dans ses lettres inédites, puis d'être citée par l'abbé Grégoire, dans la « liste des Hommes courageux qui ont plaidé la cause des malheureux Noirs » (1808).
[modifier] De Gouges et la Révolution Française
En 1788, elle se fait remarquer en publiant deux brochures politiques qui ont été très remarquées et discutées en leur temps, notamment dans le "Journal général de France" ainsi que dans d'autres journaux. Elle développe alors un projet d'impôt patriotique dans sa célèbre Lettre au Peuple et a proposé un vaste programme de réformes sociales et sociétales dans ses Remarques patriotiques. Ces écrits sont suivis de nouvelles brochures qu'elle adresse sans discontinuer aux représentants des trois premières législatures de la Révolution, aux Clubs patriotiques et à diverses personnalités dont Mirabeau, La Fayette et Necker qu'elle admirait particulièrement. Ses positions ont toujours très proches de celles des hôtes de Mme Helvétius, qui tenait salon à Auteuil, et où l'on défendait le principe d'une monarchie constitutionnelle. En relation avec le marquis de Condorcet et son épouse née Sophie de Grouchy, elle rejoint les Girondins en 1792. Elle fréquente les Talma, le marquis de Villette et son épouse, également Louis-Sébastien Mercier et Michel de Cubières, secrétaire général de la Commune après le 10 août, qui vivait maritalement avec la comtesse de Beauharnais, auteur dramatique et femme d'esprit. Avec eux, elle devient républicaine comme d'ailleurs beaucoup de membres de la société d'Auteuil qui pratiquement tous s'opposèrent à la mort de Louis XVI. Le 16 décembre 1792, Mme de Gouges s'offre pour assister Malesherbes dans la défense du roi devant la Convention, mais sa demande est rejetée avec mépris. Elle considérait que les femmes étaient capables d'assumer des taches traditionnellement confiées aux hommes et régulièrement, pratiquement dans tous ses écrits, elle demandait que les femmes soient associées aux débats politiques et aux débats de société. Ainsi, elle écrit : "La femme a le droit de monter à l'échafaud ; elle devrait aussi avoir le droit de monter à la tribune." La première, elle obtient que les femmes soient admises dans une cérémonie à caractère national, "la fête de la loi" du 3 juin 1792 puis à la commémoration de la prise de la Bastille le 14 juillet 1792.
Olympe de Gouges défend avec ardeur les droits des femmes. S'étant adressée à Marie-Antoinette pour protéger « son sexe » qu'elle disait malheureux, elle rédige la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, calquée sur la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, dans laquelle elle affirme l'égalité des droits civils et politiques des deux sexes, insistant pour qu'on rende à la femme des droits naturels que la force du préjugé lui avait retiré. À cette époque, le suffrage est censitaire car il faut payer trois journées de travail pour voter. Seuls les privilégiés peuvent voter : la majorité du peuple français, dont les hommes, ne vote donc pas. Elle demande la suppression du mariage et l'instauration du divorce qui est adopté quelques mois plus tard. Elle émet à la place l'idée d'un contrat annuel renouvelable signé entre concubins et milite pour la libre recherche de la paternité et la reconnaissance des enfants nés hors mariage.
Elle est aussi une des premières à théoriser, dans ses grandes lignes, le système de protection maternelle et infantile que nous connaissons aujourd'hui par la création de maternités. De plus, elle recommande la création d'ateliers nationaux pour les chômeurs et de foyers pour mendiants qui se rapprochent des foyers d'hébergements actuel.
[modifier] La fin
En 1793, elle s'en prend vivement à ceux qu'elle tenait pour responsables des atrocités des 2 et 3 septembre 1792 (« le sang, même des coupables, souille éternellement les Révolutions », disait-elle), désignant particulièrement Marat. Soupçonnant Robespierre d'aspirer à la dictature, elle l'interpelle dans plusieurs écrits ce qui lui vaut une dénonciation de Bourdon de l'Oise au club des Jacobins. Après la mise en accusation du parti girondin tout entier à la convention, le 2 juin 1793, elle adresse une lettre pleine d'énergie et de courage, s'indignant de cette mesure attentatoire aux principes démocratiques (9 juin 1793). Ce courrier est censuré en cours de lecture. S'étant mise en contravention avec la loi de mars 1793 sur la répression des écrits remettant en cause le principe républicain (elle avait rédigé une affiche à caractère fédéraliste ou girondin sous le titre "Les Trois urnes ou le Salut de la patrie, par un voyageur aérien"), elle est arrêtée et déférée au tribunal révolutionnaire le 6 août 1793 qui l'inculpe.
Malade à la prison de l'abbaye de Saint-Germain-des-Près, réclamant des soins, elle est envoyée à l'infirmerie de la petite Force, rue Pavée dans le Marais, partageant la cellule d'une condamnée à mort, Mme de Kolly, qui se prétendait enceinte. En octobre suivant, elle obtient son transfert dans la pension de Mme Mahay, sorte de prison pour riches où le régime était plus libéral et où elle eut semble-t-il une liaison avec un des prisonniers. Il lui aurait alors été facile de s'évader mais, désirant se justifier des accusations pesant contre elle, elle réclame publiquement son jugement dans deux affiches très courageuses qu'elle réussit à faire sortir clandestinement de prison et imprimer pour qu'elles soient largement diffusées (« Olympe de Gouges au Tribunal révolutionnaire » et « Une patriote persécutée », son dernier texte, très émouvant). Traduite au Tribunal au matin du 2 novembre, soit quarante-huit heures après l'exécution de ses amis Girondins, elle est condamnée à la peine de mort pour avoir tenté de rétablir un gouvernement autre que un et indivisible. D'après un inspecteur de police en civil, le citoyen Prévost présent à l'exécution, et d'après le Journal de Perlet ainsi que d'autres témoignages, elle est montée sur l'échafaud avec infiniment de courage et de dignité contrairement à ce que raconte au XIXe siècle l'auteur des mémoires apocryphes de Sanson et quelques historiens dont Jules Michelet.
Sa dernière lettre est pour son fils, l'adjudant général Aubry de Gouges, qui la renia dans une « profession de foi civique », par crainte d'être inquiété. Dans sa Déclaration des Droits de la Femme, elle avait écrit de façon prémonitoire « la femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ». mais le procureur de la Commune de Paris, Pierre-Gaspard Chaumette, dans un discours aux républicaines, a fustigé sa mémoire et applaudit à son exécution, méritée selon lui, ne serait-ce que parce qu'elle avait, disait-il, « oublié les vertus qui conviennent à son sexe ».
[modifier] Postérité
De son vivant, Olympe de Gouges a beaucoup subi de préjugés (on disait, par exemple, qu'elle ne savait pas véritablement écrire et que d'autres faisaient cela pour elle) et même, une certaine hostilité des femmes qui, comme elle le dit dans le postambule de sa Déclaration des droits de la femme (septembre 1791) avaient jusqu'ici tiré avantage de leur position sociale subalterne[1].
Après son exécution, le nom d'Olympe de Gouges sera sali, elle a été notamment qualifiée de prostituée, ce que beaucoup croyaient encore récemment.
Il faudra attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que Marie-Olympe de Gouges sorte de la caricature et de l'anecdote. Étudiée, discutée, particulièrement aux États-Unis, au Japon et en Allemagne, son originalité, son indépendance d'esprit, ses écrits courageux et sa générosité sans borne, de même que son honnêteté intellectuelle en font une des plus belles figures humanistes de la fin du XVIIIe siècle.
En France, quelques historiens régionalistes, entre autres, se sont intéressés au personnage, mais c'est après la parution (1981) de la biographie d'Olivier Blanc qui a, le premier, exhumé les incontournables sources manuscrites, et lors de la préparation du bicentenaire de la Révolution de 1789, que les textes d'Olympe de Gouges ont été lus, joués, édités, leur assurant enfin une première et (modeste) forme de reconnaissance.
De nombreux articles universitaires et notamment ceux de Gabrielle Verdier (États-Unis) et de Gisela Thiele-Knobloch (Allemagne) ont enfin pu dégager l'intérêt de l'œuvre dramatique d'Olympe de Gouges qui a abordé, non sans talent contrairement à une légende infondée, des thématiques nouvelles comme l'esclavage ("Zamore et Mirza"), le divorce ("Nécessité du divorce"), la prise de voile forcée ("Le couvent") et autres sujets sensibles à son époque.
Depuis octobre 1989, à l'initiative de l'historienne Catherine Marand-Fouquet, plusieurs pétitions sont adressées à la présidence de la République demandant la panthéonisation d'Olympe de Gouges. En novembre 1993, elle initie une manifestation devant le Panthéon pour commémorer le bicentenaire de l'exécution d'Olympe. Cette manifestation s'inscrit aussi dans la revendication de la parité. Le 6 mars 2004, une place Olympe de Gouges a été inaugurée à Paris dans le IIIe arrondissement, [2].
En 1989, Nam June Paik a créé une œuvre intitulée Olympe de Gouges in La fée électronique. Cette œuvre, commandée par la municipalité de Paris à l'occasion du bicentenaire de la révolution française est aujourd'hui visible au musée d'Art moderne de la ville de Paris.
Un lycée de Noisy-le-Sec, un collège à Champcueil (91) ou encore une école à Montpellier (ouverture en 2007) portent son nom, la très moderne maternité du CHU de Tours a également rendu hommage à Olympe de Gouges, et on ne compte plus les voies publiques de grandes ou petites villes comme Rennes ou Lieusaint (77) qui a baptisé un boulevard de son nom. La 11ème promotion des élèves administrateurs territoriaux (2003-2005), a choisi Olympe de Gouges pour nom de baptême ainsi que la promotion 2006 de Sciences-Po Toulouse. Enfin, la ville de Montauban, ville natale d'Olympe de Gouges, a baptisé de son nom l'ancien théâtre de la ville (octobre 2006).
Le mercredi 7 mars 2007, Ségolène Royal, lors d'un meeting à Dijon, a proposé, si elle est élue Présidente de la République, de transférer les cendres d'Olympe de Gouges au Panthéon.
Le Festival Blue Valentine 2007 est organisé « en l'honneur d'Olympe de Gouges, sur les thèmes de l'amour, du voyage, de la liberté féminine et de l'exclusion » [3] au Théâtre du Temps (près de la salle Olympe de Gouges à Paris)
[modifier] Œuvres
[modifier] Théâtre
- l'Esclavage des Noirs ou l'heureux naufrage (1786)
- L’Homme généreux (1786)
- Les Démocrates et les aristocrates, ou les curieux du champ de Mars (1790)
- La Nécessité du divorce (1790)
- Le Couvent, ou les vœux forcés (1790)
- Mirabeau aux Champs Élysées (1791)
- La France sauvée, ou le tyran détrôné (1792)
- L’Entrée de Dumouriez à Bruxelles, ou les vivandiers (1793)
[modifier] Déclaration des Droits de la Femme et de la citoyenne (1791)
- Extrait : Préambule:
Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en assemblée nationale. Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés, afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la constitution, des bonnes mœurs, et au bonheur de tous.
En conséquence, le sexe supérieur en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les Droits suivants de la Femme et de la Citoyenne.
- Extrait : Article premier :
La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
[modifier] Autres
[suite] Article II. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de la Femme et de l'Homme ; ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et surtout la résistance à l'oppression… Article X. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions même fondamentales ; la femme a le droit de monter sur l'échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune, pourvu que ses manifestations ne troublent pas l'ordre public établi par la Loi. Article XI. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de la femme, pusique cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants. Toute citoyenne peut donc dire librement, je suis mère d'un enfant qui vous appartient, sans qu'un préjugé barbare force a dissimuler la vérité; sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas détérminés par la Loi.
[modifier] Notes et références
- ↑ Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avait ravi, la ruse le leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis ; elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l'administration nocturne des femmes ; le cabinet n'avait point de secret pour leur indiscrétion ; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat ; enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l'ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.
- ↑ carrefour des rues Béranger, Charlot, Turenne et de Franche-Comté , près de la place de la République. L'inauguration a été faite par le maire du IIIe arrondissement, Pierre Aidenbaum, la première adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo, avec la participation d'Olivier Blanc, historien, auteur de la biographie de référence sur Olympe de Gouges (réédition aux éditions René Viénet, 2003) et éditeur de ses "Écrits politiques" (côté femmes éditions, 1993) et de la comédienne Véronique Genest qui a lu un extrait de la Déclaration des Droits de la Femme
- ↑ http://www.blue-valentine.fr/
[modifier] Bibliographie
- Olivier Blanc Marie-Olympe de Gouges, Paris, René Viénet Editions, 2003 (Liste complète des écrits publiés par Mme de Gouges de 1786 à 1793, nombreux manuscrits inédits, Bibliographie critique, index, cahier d'illustrations de huit pages en noir et en couleur) ISBN 2849830003(ouvrage traduit en japonais et en allemand)
- (Olympe de Gouges) Écrits politiques, présentés par Olivier Blanc, volume I (1789-1791), volume II (1792-1793), Paris Côté Femmes Éditions, 2003.
- Olympe de Gouges et les droits de la femme, par Sophie Mousset. ISBN 2866454952
- Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, éd. Mille et une nuits, ISBN 2842057465
[modifier] Voir aussi
- Ses pièces et leurs représentations sur le site CÉSAR
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