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Personnages de Kaamelott

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Ceci est la liste des personnages de la série télévisée française Kaamelott.

Kaamelott introduit des personnages présents dans les légendes arthuriennes, mais aussi des personnages fictifs. D’une manière générale, tous les personnages ont été modifiés pour correspondre à l’aspect burlesque de la série.

Sommaire : Haut - A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Ce qui suit dévoile des moments clefs de l’intrigue.

[modifier] A

[modifier] Angharad

Jouée par Vanessa Guedj (dans la série ; avant cela, jouée par Alexia Sauvageon dans Dies iræ et Audrey Fleurot dans les premiers épisodes pilotes).

Angharad est gouvernante à Kaamelott et suivante de la reine Guenièvre.

Le personnage, juste une figurante dans Dies iræ, fait sa première réelle apparition dans l’épisode pilote La Romance de Perceval, joué alors par Audrey Fleurot. Angharad y est dépeinte comme une servante maladroite, distraite et plus bête encore que Perceval. Rôle qui se modifiera dans la série elle-même, où elle gagne en caractère une fois incarnée par Vanessa Guedj (qui tenait le rôle de Guenièvre dans les premiers épisodes pilotes).

Dans la série, Angharad est la dévouée suivante de Guenièvre, qu’elle cherche souvent à conseiller et à soutenir dans ses problèmes, notamment avec son mari. En effet, elle s’agace parfois que le roi ne s’occupe pas assez de sa femme (La Romance de Lancelot, Le Discobole). La reine finira d’ailleurs par la reconnaître comme amie et non comme simple « boniche » (La Joute ancillaire).

Néanmoins, Angharad a une forte personnalité : elle supporte très mal qu’on la réduise à son statut de « boniche », se plaint parfois de n’être pas assez payée et sort souvent de son rang en n’hésitant pas à parler franchement et avec désinvolture. Son impertinence la rend d’ailleurs peu appréciée du roi.

Angharad est aussi très amoureuse du seigneur Perceval, qu’elle admire et considère comme l’une des plus grandes autorités du royaume – les raisons de son amour restant toutefois un mystère pour le roi. Perceval, qui semble également l’apprécier, reste toutefois assez maladroit, connaissant mal les « choses de l'amour » (Le Billet Doux), et son manque de vocabulaire conduit parfois à des quiproquos (La Botte secrète, La Botte secrète II).

Dans le Livre IV, Angharad n’hésite pas à reprocher directement au roi la manière désinvolte avec laquelle il a traité la reine. Elle finira par rejoindre Guenièvre dans le camp de Lancelot, avec la bénédiction d’Arthur qui n’est que trop content de s’en débarrasser. Fidèle à sa maîtresse, Angharad n’en est pas moins inquiète que l’éloignement compromette sa romance avec Perceval. Après l'attaque du camp par Arthur et ses hommes, Angharad décide de suivre la reine et de retourner la servir à Kaamelott, considérant qu'elle « fait partie de la famille. »

  • 1re apparition
    • Alexia Sauvageon : Dies iræ
    • Audrey Fleurot : La Romance de Perceval (épisode pilote n° 4)
    • Vanessa Guedj : La Botte secrète (Livre I)

[modifier] Arthur

Joué par Alexandre Astier.

Arthur est le roi de l’île de Bretagne et le souverain du royaume de Logres (s’étendant de la Calédonie à l’Aquitaine), qu’il gouverne dans son château de Kaamelott (Camelot dans les légendes originales). Seul être sensé de la série, il est pourtant très mal entouré, ce qui le met souvent à bout de nerfs. Il est en effet pratiquement le seul à comprendre la dimension symbolique de la quête du Graal et de la Lumière divine. De tous ses chevaliers, son bras droit Lancelot est le seul, selon lui, qui « tienne debout ». Il se met en revanche souvent très en colère contre ses chevaliers incompétents, en particulier Perceval et Karadoc – même s’il a malgré tout une certaine affection pour Perceval.

Arthur émet quelquefois des idées et des expressions critiques qui renvoient à l’époque actuelle (par exemple contre les condamnations à mort dans l’épisode Létal, contre la torture dans Arthur et la Question, ou contre l’esclavage dans Les Affranchis). Il s'efforce ainsi de mener des réformes, mais progressivement car il veut éviter de brusquer les mentalités, pas toujours prêtes selon lui à encaisser de tels changements. Ses pensées anachroniques, sa recherche perpétuelle de perfection et son manque total de patience en font un personnage admiré mais incompris des autres membres de la cour de Kaamelott et du peuple.

Pour se tirer des situations embarrassantes, Arthur a la manie de mentir, souvent de façon grossière, et d’user de son autorité suprême pour éviter les contestations. Il a aussi singulièrement horreur d’être tutoyé (Le Justicier et La Pytie). De son propre aveu (cf. Unagi II), Arthur a facilement tendance à la dépression. Arthur a peur du noir (ce dont Léodagan tentera de profiter dans Arthur et les Ténèbres), des serpents (Guenièvre et les Oiseaux), de sa corrosive tante Cryda et aussi de sa mère (mais il est loin d’être le seul).

Fils d’Uther Pendragon et d’Ygerne de Tintagel, Arthur n’a pas été élevé par ses parents mais par Anton, chevalier-fermier, au prétexte que sa naissance bâtarde aurait mis sa vie en danger à la cour. C'est pour cela qu'il n'aime pas vraiment qu'on parle de son père ("Ah, mais merde avec Pendragon !") De six à vingt ans, néanmoins, il fût envoyé en camp d’entraînement romain pour suivre « le cursus militaire le plus réputé au monde » (dixit Ygerne). De cette période, il garde une marque « SPQR » au fer rouge sous le pied droit (Cryda de Tintagel), un goût prononcé pour les Latines, ainsi que certaines habitudes typiquement romaines, comme par exemple de prendre des bains fréquents. Il prie aussi secrètement le dieu romain Mars (Le Culte secret). Il est probable que nombre de ses idées « modernes » lui viennent de cette familiarité avec la civilisation de Rome, plus raffinée que celle de la Bretagne. Ce qui est sûr, c’est que si l’Empire romain accepte son statut de roi local (« dux bellorum ») fédérant les peuples bretons, c’est principalement parce qu’il est considéré comme l’un des leurs. Arthur fait cependant de son mieux pour cacher ce fait auprès de ses hommes, car étant de fiers Celtes ils pourraient très mal le prendre (Le Secret d’Arthur).

Depuis son enfance, Arthur a la particularité d’attraper un fort rhume chaque hiver, condamnant sa mère à lui prodiguer des soins à base d’infusions de soufre (Mater dixit). De plus, pour soigner ces rhumes, le petit Arthur allait souvent en cure avec le jeune Clodoric, qui sera plus tard chef des Wisigoths.

Contrairement aux légendes originales, Arthur est ici vu comme étant polygame. Marié à une seule femme, Guenièvre, il entretient des rapports extraconjugaux sans se cacher avec un certain nombre de jeunes femmes de Kaamelott (Demetra, les Jumelles du pêcheur, Aelis, et d’autres). Arthur n'aime pas véritablement sa femme ; leur union est avant tout un mariage d’intérêt pour rallier la Carmélide à la Bretagne, et ils n’ont été présentés que quelques jours à peine avant la cérémonie (Le Repas de famille). Ceci explique qu’il ne la touche pratiquement jamais et se dispute souvent avec elle, même s’il peut lui arriver parfois de concéder des gestes de gentillesse.

À la fin du Livre III, Arthur laisse Guenièvre partir rejoindre Lancelot sans la regretter. Dans le Livre IV il a tôt fait de la remplacer par son amour secret : Mevanwi, la femme du chevalier Karadoc, suivant la tradition de Vannes de « l’échange d’épouses ». Mais le bannissement de la Dame du Lac et les mauvais présages que lui envoient les dieux finissent par le convaincre que cette situation met l’équilibre du royaume en danger. Malgré ses réticences à ouvrir les hostilités avec le camp de Lancelot, Arthur finira par lancer une opération pour récupérer Guenièvre et la rétablir dans son rôle de reine de Bretagne.

  • Surnoms : Arthurus (chez les Romains et leurs ennemis), le Sanglier de Cornouailles (à son insu)
  • 1re apparition : Dies iræ

[modifier] Attila

Attila, personnage redouté de l'histoire romaine, est le chef des Huns. Dans Kaamelott, le seul chevalier à le redouter est Bohort. En effet, Attila est un homme sot, facilement influençable.

  • 1re apparition : Le Fléau de Dieu

[modifier] B

[modifier] Père Blaise

Joué par Jean-Robert Lombard.

Père Blaise est le « gardien du culte » du château, représentant la naissante religion chrétienne.

Blaise est présent dans certaines versions des légendes arthuriennes, où il est le confesseur de la mère de Merlin. Dans la série, le personnage est amalgamé avec les nombreux scribes anonymes chargés de noter les exploits des Chevaliers de la Table Ronde.

Son rôle principal consiste à maintenir l’ordre du jour et à consigner tous les dialogues des réunions de la Table Ronde, ainsi que de porter par écrit les quêtes des chevaliers afin de faire entrer Arthur dans la légende.

Père Blaise est assez aigri et tatillon en ce qui concerne l’écriture de ses histoires, qu’il doit très souvent romancer pour compenser la médiocrité des chevaliers. Il peut parfois perdre son sang-froid quand des thèmes païens sont abordés (La Quinte juste).

Un gag récurrent autour du Père Blaise, déjà présent dans Dies iræ, concerne le désordre qui règne dans ses archives. Le roi Arthur lui fait régulièrement des remarques sur son « impeccable classement » (Duel 2e partie).

Il aurait inventé l’enluminure en expérimentant avec de la peinture dorée à réparer les armures pour corriger les fautes et ratures sur ses parchemins (Enluminures).

Il fait à plusieurs reprises la lecture à Karadoc, ce qui l'énerve particulièrement (Le jeu du pélican...)

Il est intéressant de noter que, même si cela n’a pas été exploité ultérieurement, dans l’épisode pilote Le Chevalier femme, Père Blaise annonce être le neveu de Guethenoc.

  • 1re apparition : Dies iræ

[modifier] Bohort

Joué par Nicolas Gabion.

Bohort, fils du roi de Gaunes, est lui aussi présent dans les légendes arthuriennes.

Dans Kaamelott, Bohort est un chevalier peureux et lâche (Le Labyrinthe, Le Fléau de Dieu, Haunted), évitant soigneusement de participer à tout combat (Les Classes de Bohort, Arthur sensei). Il a la réputation d’être homosexuel bien qu’ayant neuf enfants (cf. Le Chevalier femme) et étant marié. Pour contrer un magazine gay, Alexandre Astier a décidé de clarifier définitivement la chose en faisant intervenir sa femme Berlewen, jouée par Virginie Efira, dans l’épisode Au bonheur des dames.

Bohort est plus délicat et raffiné que les autres personnages. Il avoue n’avoir jamais suivi de formation militaire, ce qui est quand même un comble pour un chevalier (Le Temps des secrets, L’Aveu de Bohort). Il ne supporte pas le climat de la Bretagne et rêve que la cour de Kaamelott s’installe dans des contrées plus chaudes (Les Neiges éternelles). Trois facteurs peuvent néanmoins modifier le comportement de Bohort et le rendre violent : l’alcool (L’Ivresse), la peur (Le Fléau de Dieu II) et la colère (Les Classes de Bohort). Bohort a également la caractéristique de ne jamais comprendre le second degré et l’ironie (Le Fléau de Dieu, Les Clandestins, Les Chiens de guerre).

S’il est inepte dans tout ce qui concerne la guerre – y compris les négociations de paix (Le Négociateur) –, Bohort s’avère cependant excellent quand il s’agit d’organiser des évènements « culturels », tels que bals et festivals (La Fête du printemps, Les Festivités) ou pièces de théâtre (La Répétition). Il est en général d’une grande honnêteté, s’opposant souvent aux malversations de Venec, et rejoint les vues progressistes du roi concernant les femmes, la torture et les condamnations à mort (mais pas forcément l’esclavage). Très critique envers les dépenses guerrières de Léodagan, Bohort n’hésite pas – étonnamment – à tenir tête au bouillant roi de Carmélide (Raison d’argent, Séfriane d’Aquitaine, Le Mangonneau).

Bohort est assez proche de Lancelot, avec qui il se confie parfois. Il sera ainsi le premier à apprendre l’amour secret du chevalier pour Guenièvre. Ceci fait néanmoins courir quelques rumeurs malencontreuses sur la nature de leur relation (Le Temps des secrets). Bohort découvre plus tard que lui et Lancelot sont cousins germains, son propre père étant le frère du roi Ban de Bénoïc. Le chevalier errant, ayant coupé les liens avec sa famille, apprécie peu que cela soit crié sur les toits, cependant (Les Cousins).

Dans le Livre IV, Bohort culpabilise considérablement d’avoir été le messager informant Guenièvre de l’affection que Lancelot lui porte – et donc d’avoir déclenché le départ de la reine. Bien qu’il reste fidèle au roi et lui sert de témoin durant la cérémonie de « l’échange d’épouses », il n’aura de cesse de convaincre Arthur et Mevanwi de mettre fin à cette folie.

  • 1re apparition : Dies iræ

[modifier] Le roi Burgonde

Le roi burgonde est un personnage stupide, grossier et affamé. Souvent présent à Kaamelott pour la signature d'un traité de paix, il ne comprend pas la langue d'Arthur, ce qui génère toujours de nombreux quiproquo. Lors de sa première apparition, il fut accompagné avec son interprète, mais celui-ci fût embauché par le Père Blaise, au grand dam du roi.

[modifier] C

[modifier] Caius Camillus

Joué par Bruno Salomone.

Centurion romain, Caius Camillus fait partie des dernières garnisons impériales présentes sur le sol de Bretagne. Il reste, au début de la série, un soldat fidèle à Rome, bien qu’il déplore la décadence de l’Empire – assassinats en série des empereurs, présence dominante des Germains, costumes ridicules, etc. Il entretient cependant des rapports plus ou moins amicaux avec Arthur et sa cour, ce qui lui épargnera (de justesse) de se faire égorger par Lancelot au détour d’une forêt (Le Reclassement).

Devant la débâcle des troupes romaines de « Britannia », et malgré quelques tentatives de barouds d’honneur, il accepte progressivement l’idée de déserter de son poste de centurion. Il finira par prêter serment à Arthur pour devenir un seigneur de Bretagne, en échange du maintien d’une présence romaine « symbolique ». La proposition de changer son nom pour le patronyme de Kay (la celtisation de « Caius ») ne l’enthousiasme guère, cependant. (Le Déserteur)

Bien que vivant en Bretagne depuis dix-sept ans, il reste un citadin romain peu habitué à la vie à la campagne et au concept de féodalité. Il ne se satisfait guère de la bicoque que lui a donné Arthur en guise de château, et ne comprend pas à quoi peuvent bien rimer les sollicitations des paysans des environs à son encontre. Il faudra l’intervention d’Arthur pour lui expliquer que les gens du peuple qui résident sur ses terres – ceux-là même que Caius qualifie de « clodos » et de « connards » – sont désormais ses féaux (Seigneur Caius). Bien qu’il se soit déclaré attaché à sa femme et à ses enfants restés à Rome, il semble cependant vivre seul dans sa demeure.

Malgré sa désertion de l’armée romaine, Caius conserve une nostalgie du faste impérial. Arthur le retrouvera à plusieurs reprises dans un camp romain abandonné, en uniforme de centurion et allongé sur une couche, en train de s’empiffrer de sucreries romaines (Le Camp romain, Fluctuat nec mergitur).

  • 1re apparition : Le Dernier Empereur (Livre I)

[modifier] Calogrenant

Joué par Stéphane Margot.

Calogrenant est le roi de la Calédonie (l’actuelle Écosse). Dans le monde de Kaamelott, elle fait partie du royaume de Logres fédéré par le roi Arthur, bien qu’historiquement la Calédonie n’ait jamais été conquise par les Romains. Calogrenant représente donc une importante majorité au sein de la Table Ronde (quoique certains peuples calédoniens, tels les Pictes et les Scots, restent insoumis).

Décrit abusivement comme « le roi des cons » par Léodagan (cf. Dîner dansant), Calogrenant n’en est pas moins assez pragmatique comparé à ses compagnons. Dans son propre royaume, il dîne avec ses ministres plutôt qu’avec sa famille. Il prend les constantes disputes entre le roi Arthur et sa belle-famille avec fatalisme, n’y prêtant même plus attention (L’Assemblée des rois).

Maître d’armes, Calogrenant n’est pas pour autant très enthousiaste ou énergique quand il s’agit de se battre en duel (Le Duel) ou contre les envahisseurs. Il est cependant assez à cheval sur l’étiquette chevaleresque, et peut facilement s’offusquer si on insulte la Table Ronde (Le Chevalier femme). À noter que contrairement aux autres chevaliers, Calogrenant n’est pas chrétien (Amen).

Suite à une malencontreuse chute de cheval dans une flaque, qui fit rouiller les jambières de son armure, Calogrenant dut se couvrir les jambes d’une étoffe à carreaux pour rester présentable devant les autres chevaliers – et déclarer cette jupe « costume officiel de la Calédonie » pour respecter les conventions de la Table Ronde, inventant ainsi le kilt (La Jupe de Calogrenant).

  • 1re apparition : Le Duel (épisode pilote n° 1)

[modifier] D

[modifier] Dagonet

Joué par Antoine de Caunes.

Le seigneur Dagonet est un chevalier occasionnel de la Table Ronde, qui n’apparaît que dans trois épisodes de la série. Néanmoins, il est cité dans plusieurs épisodes par les autres personnages. Le roi lui rend parfois visite pour des conseils stratégiques (Unagi II).

Il contribue à la quête du Graal comme les autres chevaliers, notamment dans le Livre I où il revient d’un voyage en Judée à la recherche des descendants de Joseph d’Arimathie (De retour de Judée). Dagonet n’étant guère plus doué que les autres chevaliers, cependant, cette quête se retrouve essentiellement réduite à une excursion touristique.

Dagonet possède un domaine qui lui a été cédé par le roi en échange de son allégeance. Ce domaine, sur lequel Arthur installe son campement dans l’épisode Un bruit dans la nuit, est aussi celui sur lequel Lancelot établit son camp dans le Livre IV (Dagonet et le Cadastre).

Dagonet se retrouve, bien malgré lui, mêlé au mouvement séparatiste de Lancelot à cause des machinations de Loth d’Orcanie. À la fin du Livre IV il espère, comme Galessin, rentrer dans les bonnes grâces d’Arthur en demandant son pardon.

  • 1re apparition : De retour de Judée (Livre I)

[modifier] La Dame du Lac

Jouée par Audrey Fleurot.

La Dame du Lac est une divinité. Envoyée pour lui confier la quête du Graal, seul Arthur peut la voir, l’entendre et converser avec elle. Ceci provoque parfois de malheureux quiproquos, comme dans l’épisode Le Sixième Sens où elle parle au roi en présence de Perceval et Karadoc. Ses apparitions soudaines tendent à faire sursauter Arthur aux moments les plus inopportuns.

Dans l’épisode Aux yeux de tous, lasse d’être considérée comme un mythe, la Dame du Lac décide de se montrer au grand jour – mais sous les traits de Bohort déguisé en Romain. En effet elle semble, à l’instar de Merlin, avoir quelques problème à contrôler la magie. Par exemple, dans l’épisode Aux yeux de tous II elle apparaît tour-à-tour et involontairement à Kay, Lancelot, Léodagan et Perceval – mais plus à Arthur. Et dans l’épisode Stargate, sa « Porte du Chaos », supposée transporter les pires créatures de l’univers à Kaamelott, ne va pas plus loin que le poulailler.

La Dame du Lac confie souvent à Arthur des missions annexes, comme de tuer des monstres et de retrouver des trésors dans quelques souterrains sinistres (Le Labyrinthe, La Grotte de Pradaig, La Voix céleste, Mission). Cependant, entre ses explications pas toujours très claires et le manque de patience du roi, cela tourne fréquemment au fiasco. Elle peut aussi fournir à Arthur des informations plus générales sur la mythologie du monde de Kaamelott (La Blessure mortelle, La Corne d’abondance, Excalibur et le Destin), mais là encore son timing laisse souvent à désirer.

Dans le Livre IV, la fuite de Guenièvre, la désertion de Lancelot et l’abandon de la quête du Graal poussent les dieux à la tenir responsable de l’indiscipline d’Arthur. Ceux-ci la bannissent donc, en la rendant humaine et mortelle. Socialement inadaptée au monde des hommes, elle se réfugie auprès d’Arthur, qui accepte de la cacher dans son château et de garder sa présence secrète auprès des autres habitants de Kaamelott. La reprise de la quête du Graal et le retour de Guenièvre sont manifestement les seules conditions que les dieux accepteront pour rendre à la Dame du Lac sa condition de déesse.

  • 1re apparition : Le Labyrinthe (épisode pilote n° 10)
    • Audrey Fleurot tenait précédemment le rôle d’Angharad dans La Romance de Perceval (épisode pilote n° 4).

[modifier] Demetra

Jouée par Caroline Pascal

Demetra est l’une des maîtresses du roi Arthur, celle que l’on voit le plus souvent. Consciente de sa condition, elle s’efforce de remplir son rôle et de satisfaire le roi, ce qu'elle semble bien réussir. Il est de notoriété publique à Kaamelott qu’après avoir passé du temps avec Demetra, le roi est aimable et détendu – alors qu’après avoir passé du temps avec Guenièvre, il est « chiant et agressif » (Le Repos du guerrier).

Arthur apprécie généralement la compagnie de Demetra, même s’il se montre souvent un peu brusque avec elle, comme avec ses autres maîtresses. Elle cherche à se faire aimer de lui et aimerait bien être sa maîtresse préférée. Il lui arrive cependant de s’agacer lorsqu’elle trouve que le roi ne lui porte pas assez de considération. Elle entretient de très bon rapports amicaux avec la reine Guenièvre et les autres maîtresses du roi.

Dans le Livre IV, après le départ de Guenièvre, elle est la première à convoiter la place de la reine. Les autres maîtresses ont cependant les mêmes ambitions, et n’apprécient pas beaucoup que Demetra se considère d’office comme la favorite (Les Liaisons dangereuses). Ces intrigues seront contrariées par le « mariage » d’Arthur avec Mevanwi, puis par le retour de Guenièvre.

  • Citation typique : « Est-ce que je suis votre maîtresse préférée ? »
  • 1re apparition : Le Garde du corps (Livre I)

[modifier] E

[modifier] Elias de Kelliwic’h

Joué par Bruno Fontaine.

Absent des légendes arthuriennes, Elias de Kelliwic’h, dit « le Fourbe », est un enchanteur puissant et craint. Grand Enchanteur du Nord, commandeur des loups de Calédonie, il est aussi pourfendeur du dragon des neiges. Il est initialement présenté dans le Livre I comme un magicien opportuniste n’hésitant pas à menacer de lancer des calamités sur le royaume si on ne lui donne pas ce qu’il demande (Les Défis de Merlin). Il a aussi une fois mis en garde Arthur contre la colère de l’Esprit des loups, exigeant le sacrifice de la reine Guenièvre pour l’apaiser (Le Sacrifice).

Elias s’est avéré un enchanteur très doué, techniquement et commercialement, sachant fabriquer de nombreuses potions. Il est l’auteur, notamment, de la potion de toute-puissance et du sort de souffle de mort. Régulièrement consterné par la nullité de Merlin, il voudrait bien remplacer ce dernier au poste d’enchanteur de Bretagne (dès l’épisode L’Imposteur du Livre I).

Le Livre III marque le début d’une coopération difficile entre Elias et Merlin, le roi l’ayant appelé à l’aide pour repousser les envahisseurs. Dans le Livre IV, les frictions entre les deux enchanteurs sont de plus en plus fréquentes, car ils s’insupportent mutuellement. Leurs disputes restent cependant assez infantiles. Elias abuse de sa nouvelle position en se faisant payer par le royaume d’onéreux composants de sorts et de potions (Le Privilégié). Il va jusqu’à se métamorphoser en Arthur par magie pour être sûr de se voir allouer plus de crédits (L’Usurpateur).

  • Surnoms : Grand Enchanteur du Nord, le Fourbe
  • 1re apparition : Les Défis de Merlin (Livre I)

[modifier] F

[modifier] Ferghus

Joué par Alban Lenoir.

Ferghus est un des guerriers de Lancelot.

  • 1re apparition: Raison Et Sentiments (Livre IV)

[modifier] G

[modifier] Galessin

Joué par Alexis Hénon.

Galessin, duc d’Orcanie, est un chevalier de la Table Ronde présent à la majorité des réunions. De caractère désinvolte et blasé, il peut aussi se montrer sarcastique et a la répartie acerbe facile, surtout envers Lancelot – dont l’attitude hautaine et le souci exagéré de son physique énervent Galessin. Son épithète favorite pour le Chevalier du Lac est « lèche-pompes ».

Arthur fit appel à lui pour fournir Kaamelott en chiens de guerre ; malheureusement, Galessin l’informa que le dressage des chiens était tombé en désuétude en Orcanie, et que la spécialité à ce jour, c’était plutôt les friands à la saucisse (Les Chiens de guerre).

Dans le Livre IV, Galessin trahit la couronne au profit de la cause de Lancelot, devenant son premier lieutenant (Le Traître), sous l’impulsion du roi Loth d’Orcanie dont il est le vassal (Dagonet et le Cadastre). La cohabitation entre les deux chevaliers reste cependant difficile, Galessin et Lancelot ne s’appréciant toujours pas beaucoup.

Dans l’épisode final du Livre IV, Le Désordre et la Nuit, constatant l’échec de Lancelot, Galessin compte demander le pardon du roi Arthur pour sa trahison – bien qu’il se fasse peu d’illusions de pouvoir encore un jour s’asseoir à la Table Ronde.

  • 1re apparition : Dies iræ

[modifier] Gauvain

Joué par Aurélien Portehaut.

Gauvain, jeune chevalier de la Table Ronde, est le neveu du roi Arthur et le fils du roi Loth d’Orcanie.

Très respectueux envers son oncle, il lui obéit sans faille et souhaite ardemment qu’il soit fier de lui. Il est le meilleur ami d’Yvain dont il partage la peur maladive et les attitudes, souvent étonnantes, de véritables adolescents. Malgré tout, c’est une personne de bonne volonté car il aspire à être digne de son oncle en accomplissant ses missions avec enthousiasme, même si elles aboutissent toutes à la catastrophe. Gauvain est aussi caractérisé par l’usage de nombreux mots de registre soutenu (qu’il ne comprend pas toujours) et par son hypercorrection.

Gauvain semble avoir un don pour trouver des surnoms abominables, pour lui et son comparse Yvain. Insistant d’abord pour être appelé « le Chevalier au Pancréas » malgré la ferme opposition de son père (La Rémanence), il trouvera plus tard le sobriquet idéal pour son binôme avec Yvain : « les Petits Pédestres » – là encore suscitant de vives critiques (Le Grand Départ).

À eux deux, Yvain et Gauvain forment un duo comique dont l’inexpérience et l’incompétence n’ont rien à envier à celles de Perceval et Karadoc. Leurs « exploits chevaleresques » incluent, entre autres, de s’être fait déféquer dessus par un dragon (La Fureur du dragon), de finir en prison pour avoir écrit « Mort au roi ! » sur un mur (Les Mauvaises Graines), de s’être infligés seuls un vertige atroce en tournant comme des toupies durant l’exploration d’un donjon (Trois cent soixante degrés), ou de s’endormir en plein tournoi au court d’un duel à mort (Morituri).

Dans le Livre IV, malgré la réticence d’Arthur à leur confier un quelconque poste à responsabilité, ils se voient attribuer quelques missions, comme la surveillance d’une tour de guet sur le littoral ou la garde de la grande porte de Kaamelott. Dans les deux cas, leur vigilance laisse sérieusement à désirer.

À mesure que la trahison du roi Loth envers la couronne de Bretagne devient une évidence, Gauvain se retrouve confronté à un cruel dilemme. Sommé de choisir entre son père et son oncle, il tente (maladroitement) de trouver une échappatoire (Le Choix de Gauvain).

  • 1re apparition : Le Duel (épisode pilote n° 1)

[modifier] Grüdü

Joué par Thibault Roux.

Grüdü est le garde du corps du roi Arthur, recommandé par Lancelot. Si on en croit ce dernier, Grüdü a été « élevé sur la banquise viking par des ours polaires »… Un homme à la carrure imposante, il pèserait « dans les 300 livres » d’après Arthur. Si jamais il s’énerve, il est conseillé de lui donner à manger de la viande crue pour le calmer.

Grüdü est un garde du corps zélé, totalement dévoué au roi. Beaucoup trop zélé, en fait ; il n’hésite pas à menacer les maîtresses ou la reine si elles approchent Arthur de trop près (Le Garde du corps), ou à tuer de malheureux serviteurs qui rôderaient la nuit autour de la chambre du roi (L’Assassin de Kaamelott). Grüdü est extrêmement borné et n’abandonne jamais son poste – même lorsque la situation l’exige ou qu’il en reçoit l’ordre direct (L’Assemblée des rois).

  • 1re apparition : Le Garde du corps (Livre I)
    • Thibault Roux a tenu précédemment le rôle d’un guerrier viking dans L’Invasion viking (épisode pilote n° 2).

[modifier] Guenièvre

Jouée par Anne Girouard (dans la série ; avant cela, jouée par Gaëlle Konaté dans Dies iræ et Vanessa Guedj dans les premiers épisodes pilotes).

Guenièvre, reine de Bretagne, est la femme d’Arthur. Dans Kaamelott, elle est naïve, pieuse, spontanée et a souvent des idées saugrenues. Le tavernier (dans l’épisode L’Escorte II) l’a qualifiée de « con comme une chaise » . Elle est aussi souvent le personnage par lequel passent les idées féministes de l’auteur.

Guenièvre est très superstitieuse et a peur de l’orage, car c’est la marque de la colère des dieux (Guenièvre et l’Orage). Elle a également la phobie des oiseaux, quoiqu’elle admette que cela n’a rien de logique (Guenièvre et les Oiseaux). Enfin, elle est aussi effrayé par Ygerne, la mère d’Arthur, mais dans ce cas elle est loin d’être la seule (La Veillée).

S’ennuyant ferme au château, Guenièvre s’invente souvent des occupations dans les domaines les plus triviaux, comme de préparer les fêtes d’anniversaire de chacun (Merlin l’archaïque), d’organiser une réunion des femmes de chevaliers (Au bonheur des dames), d'accompagner Arthur en campagne ou d’interpréter une tragédie grecque (Guenièvre et Euripide)…

L’union entre Arthur et Guenièvre est avant tout un mariage d’intérêt, nouant une alliance politique entre la Carmélide et la Bretagne. Un détail dont Guenièvre ne prendra cependant pas conscience avant une dizaine d’années de mariage, malgré le fait qu’elle n’ait été présentée à son futur époux que quelques jours à peine avant la cérémonie (Le Repas de famille).

Guenièvre a de nombreuses idées préconçues sur ce mariage arrangé, venant de son éducation. Elle est naïve au point de croire (au début) qu’elle aime son mari, voire même d’être aimée en retour (cf. La Potion de vérité). Elle est surtout consciente de son rôle et de ses fonctions, qui impliquent un complet assujettissement au roi, faisant passer son bien-être avant le sien (cf. La Romance de Lancelot), même si cela ne la rend pas heureuse (cf. La Pâte d’amande).

Délaissée par son époux qui lui préfère ses maîtresses (avec qui elle entretient de très bons rapports amicaux), Guenièvre tente de récupérer ses faveurs par nombre de stratagèmes, par exemple au moyen de potions (ex. Lacrimosa), sans jamais parvenir au moindre résultat probant. Ce n’est pas toujours de sa propre faute, néanmoins, car elle joue souvent aussi de malchance (ex. La Potion de vivacité).

Bien que l’importance capitale de fournir un héritier mâle au royaume lui soit souvent rabâchée par sa mère Séli, cette dernière n’a guère assuré l’éducation sexuelle de sa fille. Guenièvre est d’une ignorance quasi-complète en ce qui concerne la sexualité. Elle sait tout au plus qu’il y a une vague corrélation entre le fait que Arthur ne la touche jamais… et celui qu’elle ne tombe pas enceinte (La Potion de fécondité). Même lorsque les maîtresses du roi lui inculquent finalement quelques notions, elle ne se montre pas très enthousiaste (La Ronde II).

Guenièvre n’étant guère observatrice, pendant longtemps elle ne remarquera absolument pas l’affection que lui porte Lancelot. Malgré cela, elle apprécie la prévenance du Chevalier du Lac à son égard, qui devient son confident. À la fin du Livre III, Bohort lui révèle que Lancelot est amoureux d’elle. Ceci, combiné à la découverte que Arthur la trompe avec la femme de Karadoc, la décidera à partir rejoindre son amant. Tous ne se passera pas comme prévu, car Lancelot ne connaît rien non plus aux choses de l'amour. Arthur la récuppérera à la fin du livre 4 alors que Lancelot est en mission (épisode "le raid")

  • Surnom : Guenièvre à la Blanche Fesse (épisode les fesses de Guenièvre, livre 1)
  • 1re apparition
    • Gaëlle Konaté : Dies iræ
    • Vanessa Guedj : Le Duel (épisode pilote n° 1)
    • Anne Girouard : Le Repas de famille (épisode pilote n° 7)

[modifier] Guethenoc

Joué par Serge Papagalli.

Guethenoc est l’incarnation même de l’agriculteur breton, râleur et révolté. Il est à la tête de la plupart des révoltes paysannes de Kaamelott (La Révolte, La Révolte II). Un habitué des séances de doléances, il y viendrait « deux fois par semaine » d’après Arthur. Guethenoc est ainsi « plus têtu que ses bourriques » selon sa fille Madenn (par ailleurs enceinte du roi, dans l’épisode La Coccinelle de Madenn).

Guethenoc, bien que se plaignant constamment des difficultés rencontrées et de la dureté de son travail, est un paysan riche. En effet, toujours selon sa fille Madden, « il en a jusqu'au nez, du pognon ! » (La Coccinnelle de Madden). Il chapeaute une bonne partie des terres agricoles entourant Kaamelott, plante des vergers jusqu’à Tintagel (Le Jour d’Alexandre) et prodigue même des conseils aux paysans calédoniens (L’Ambition).

L’ennemi juré de Guethenoc est un autre paysan : Roparzh. Les deux agriculteurs se menacent ouvertement, devant le roi ou ailleurs, souvent à cause d’histoires d’animaux tués (Feu l’âne de Guethenoc, Feue la vache de Roparzh, Feue la poule de Guethenoc) et en viennent parfois aux mains. Toutefois, ils sont capables de mettre leurs différends de côté pour servir la cause paysanne (Spiritueux, Le Plat national).

Dans le Livre IV, la vendetta entre les deux paysans atteint des proportions inégalées. Des feux allumés par chacun sur le domaine respectif de l’autre entraînent un énorme incendie visible jusqu’à la côte, et détruisant une moitié de la forêt. Excédé, Arthur les menace de leur retirer leurs terres s’ils ne mettent pas fin à ces querelles (L’Entente cordiale).

  • 1re apparition : La Coccinelle de Madenn (Livre I)

[modifier] H

[modifier] Hervé de Rinel

Joué par Tony Saba.

Hervé de Rinel est un chevalier plutôt discret, bien que présent depuis le début. Il participe peu aux réunions de la Table Ronde : même lorsqu’il n’est pas absent, il rêvasse. Cela vaut sans doute mieux, cependant, car Hervé est probablement encore plus stupide que Perceval ou Karadoc. Envoyé pour espionner les paysans, il n’a rien trouvé de mieux que de demander directement à Guethenoc : « Est-ce que vous préparez un sale coup ? » (L’Espion). Ou encore, chargé de récupérer les clés des geôles où Arthur était emprisonné par erreur, il réussit l’exploit de s’enfermer tout seul (Sous les verrous II). Et pourtant, il est fidèle à son roi et désireux d’accomplir au mieux ses missions.

Hervé de Rinel se targue d’être un spécialiste de la cartographie (Les Émancipés). On peut se permettre quelques doutes, cependant, car même après en avoir fait deux fois le tour, il a conclu que l’île de Bretagne était ronde…

  • 1re apparition : Dies iræ

[modifier] I

[modifier] J

[modifier] Les Jumelles du pêcheur

Jouées par Alexandra Saadoun et Magali Saadoun.

Tumet (prononcé « Toumette ») et Aziliz, plus souvent appelées « les Jumelles du pêcheur », sont toutes deux des maîtresses d’Arthur. Leur surnom pourrait être une allusion au Roi pêcheur de la légende arthurienne, bien que jusqu’ici cela n’a jamais été confirmé.

Elles illustrent bien le goût du roi pour les Latines, brunes aux longs cheveux. Ce sont de vraies jumelles, mais Arthur parvient cependant à les différencier. D’après lui, elles n’auraient pas exactement le même caractère : Tumet serait plus tendre, et Aziliz plus charnelle.

Aziliz et Tumet s’entendent bien avec Demetra et Guenièvre, avec qui elles échangent souvent des potins. Un gag récurrent concernant les Jumelles du pêcheur est que, pour l’ensemble de leurs apparitions jusqu’au Livre IV, on les voyait toujours toutes les deux dans un lit, sans aucune exception. Si elles apparaissent la première fois dans un épisode du Livre II, il est à noter que les jumelles sont citées dès le Livre I.

L’épisode Les Liaisons dangereuses révèle que les Jumelles du pêcheur sont chronologiquement les premières maîtresses du roi, qui est « tombé sur [elles] sur la plage » en rentrant de l’armée romaine. Dans le Livre IV, suite au départ de Guenièvre, elles convoitent (ensemble) la place de la reine, prévoyant d’écarter toutes les autres maîtresses.

  • 1re apparition : Les Jumelles du pêcheur (Livre II)

[modifier] K

[modifier] Kadoc

Joué par Brice Fournier.

Kadoc est le frère du chevalier Karadoc. Il a la particularité de ne jamais dormir, ce qui, selon les druides, explique son retard mental considérable. S’évanouissant quand on lui explique « des machins techniques », Kadoc passe son temps à la ferme de sa tante, à Vannes. La tentative de Karadoc pour l’enrôler dans les archers a été plutôt infructueuse, s’étant soldée par Kadoc tirant une flèche dans le bras de Léodagan (O’Brother). Ses venues à Kaamelott causent souvent de fâcheux quiproquos, comme le lancement d'une vague de révolte de l’armée contre Arthur (Witness). Kadoc est imbattable au Jeu du caillou, qui consiste à jeter des cailloux les uns sur les autres.

  • 1re apparition : O’Brother (Livre II)

[modifier] Karadoc

Joué par Jean-Christophe Hembert.

Karadoc de Vannes, comme Perceval, est un chevalier d’extraction modeste anobli par le roi Arthur (L’Approbation). Il est marié à Mevanwi et père de plusieurs enfants en bas âge – lorsqu’on les voit dans la série, ceux-ci sont joués par les enfants d’Alexandre Astier (Pupi).

La grande passion de Karadoc est invariablement la nourriture. Il prendrait onze collations par jour, nuits comprises (Corpore sano), chacune équivalente au repas de trois personnes (La Restriction), et garde de quoi survivre plusieurs jours dans son lit (La Chambre de la reine). Si personne ne songe à lui demander le moindre conseil de nature militaire, tous reconnaîssent néanmoins son expertise en matière culinaire, et Arthur fait appel à lui lorsque confronté à ce genre de questions (Le Pain, Spiritueux). Karadoc aurait ainsi inventé le croque-monsieur pour en faire le plat national de la Bretagne (Le Plat national). Il aurait « l’odorat d’un cochon truffier » d’après Bohort (Le Petit Poucet) et peut reconnaître sans faillir quel type de viande est rôtie rien qu’à l’odeur (Le Magnanime).

Karadoc est généralement d’humeur égale et débonnaire, prenant rarement quoique ce soit au sérieux ou au tragique. Il est rare qu’il s’énerve ou agisse de manière émotive, excepté encore une fois lorsque de la nourriture est concernée. Il peut alors devenir hystérique si on menace de le priver (La Restriction) et très inventif pour éviter cela (La Restriction II). Karadoc peut également se montrer agressif confronté à du gaspillage (La Grande Bataille) ou extrêmement déterminé face à l’opportunité de victuailles à volonté (La Corne d’abondance).

Karadoc est le meilleur ami de Perceval, et guère plus intelligent. Il partage les même problèmes de vocabulaire que le chevalier du Pays de Galles, ne comprenant rien aux expressions imagées et confondant tous les mots un peu compliqués – ce qui ne le dissuade pas de les utiliser à tort et à travers. Il est l’inventeur de la « botte secrète », qui consiste à répondre « C’est pas faux ! » lorsque la conversation lui échappe (La Botte secrète, La Botte secrète II).

Karadoc et Perceval sont quasiment inséparables, accomplissant (ou plus exactement, ratant) la majorité de leurs missions ensemble. Surtout, ils passent beaucoup de temps à la taverne à boire et à s’empiffrer – au grand dam d’Arthur, qui objecte sérieusement à ce que ses chevaliers soient des alcooliques invétérés. Il est rare de voir Karadoc et Perceval se disputer (Choc frontal, Le Repos du guerrier II), et même dans ce cas ils sont prompts à se réconcilier. Si on a le malheur de les laisser partir dans leurs délires, cela peut mener à des situations extrêmement surréalistes (Les Alchimistes, Poltergeist, Les Pisteurs…).

Karadoc croit dur comme fer avoir développé, avec Perceval, une méthode de combat révolutionnaire et infaillible – quoique trop technique pour être enseignée ou réellement appréciée par les autres chevaliers (Unagi I à IV). Le fait que le roi Arthur puisse les battre n’importe quand – les yeux fermés et une main attachée dans le dos – est systématiquement ignoré par Karadoc, dont rien ne semble pouvoir dissiper les illusions. Malgré cela, lui et Perceval évitent soigneusement de s’exposer au moindre danger.

Dans le Livre IV, Karadoc accepte de bonne grâce l’idée d’échanger son épouse avec Guenièvre, selon une tradition de Vannes, trop content d’échapper à un duel à mort avec le roi (Duel 2e partie). Il ne réalise pas, du moins au début, que Lancelot n’a aucune intention de lui laisser récupérer sa nouvelle femme. Lassé d’être régulièrement refoulé à l’entrée du camp séparatiste (Les Tacticiens), Karadoc finira par demander à Arthur d’invalider l’échange – ce à quoi le roi consent (Le Vice de forme).

  • Surnom : Croque (pour sa famille)
  • 1re apparition : Dies iræ

[modifier] L

[modifier] Lancelot

Joué par Thomas Cousseau.

Lancelot du Lac est un chevalier de la Table Ronde, bras droit et ami du roi Arthur au commencement de la série. Il est d’ailleurs, selon celui-ci, le seul de ses chevaliers qui « tienne debout ». Lancelot est en effet un chevalier très efficace qui réussit sans problèmes les missions les plus périlleuses, défendant la veuve et l’orphelin et rapportant les exploits les plus notables pour la postérité de la légende épique que Arthur tente de bâtir. Il s’ensuit un effet comique de part l’opposition entre la perfection de Lancelot, à l’image du chevalier héroïque des romans classiques, et la nullité profonde des autres chevaliers.

Lancelot est, du moins au début, très proche du roi Arthur et le soutient dans sa quête de la « Lumière divine ». Beaucoup dans le peuple considèrent que l’équilibre du royaume repose en grande partie sur leur entente (Le Médiateur). Lancelot ne partage cependant pas toujours les opinions progressistes d’Arthur, comme sur la peine de mort (Létal) ou la torture (Arthur et la Question), objectant que cela peut passer pour des démonstrations de faiblesse.

Lancelot est avant tout un chevalier très fier et perfectionniste. Il a fait vœu de noblesse (Les Vœux) et attache beaucoup d’importance à la « pureté » de son cœur. Il se fixe ainsi des principes strictes de chevalerie, tel le respect et la protection de la gente féminine (Le Sacrifice) ou la recherche de l’amour « pur et véritable » (Monogame). Son obsession de la perfection et ses principes intangibles provoquent souvent l’incompréhension, l’ironie et les moqueries de beaucoup de personnes à la cour, y compris de la part du roi (Le Tourment). Comme personne ne le voit jamais porter d’intérêt aux femmes, il est l’objet de rumeurs d’homosexualité, comme pour Bohort (Le Temps des secrets).

Lancelot est secrètement amoureux de la reine Guenièvre, qu’il essaye vainement de séduire. Cette passion va souvent provoquer des conflits avec l’obstacle principal qui se dresse devant lui : le roi. Lequel a parfois des soupçons et commence à se méfier dans le Livre II (La Vigilance d’Arthur, Pupi…).

Au fil des épisodes, à partir du Livre II, la relation entre Lancelot et le roi Arthur se dégrade. Les deux hommes commencent à avoir des vues différentes sur la quête du Graal. Un brin vaniteux et arrogant, Lancelot considère que la quête du Graal devrait être réservée à une élite, et surtout pas aux ramassis de chevaliers incompétents qui siègent à la Table Ronde. Un différend conduit Arthur à le bannir temporairement – ou du moins, lui enjoindre de prendre quelques « vacances forcées » (Le Rebelle). Lancelot commence à garder en cachette les trésors qu’il ramène de ses quêtes (Les Comptes).

Dans le Livre III, Lancelot s’éloigne du château pour vivre en ermite dans la forêt, tout en conservant ses fonctions administratives à Kaamelott (Le Chevalier errant). Lancelot reste en effet très fier de son statut de chevalier errant, sans famille ni attaches… d’où une profonde contrariété lorsque Bohort découvre qu’ils sont cousins germains (dans l’épisode Les Cousins). Lancelot a en effet coupé tout lien avec son père, le roi Ban de Bénoïc (ne gardant de lui qu’un couteau porte-bonheur) et n’aime pas qu’on aborde le sujet.

Le double épisode final du Livre III (La Dispute) marque un tournant dans l’histoire de Lancelot et Guenièvre. Le Chevalier du Lac abandonne la cour du roi après avoir enfin déclaré son amour à la reine, qui le rejoint dans son camp au milieu de la forêt.

Dans le Livre IV, Lancelot fonde une armée séparatiste au royaume de Bretagne, recevant le soutien en hommes et en matériel du roi Loth d’Orcanie, qui convoite le trône de Logres. Le seigneur Galessin trahit également Kaamelott et devient le lieutenant de Lancelot (Le Traître).

Lancelot est, au début de cette aventure, fou de joie d’être réuni avec l’objet de ses désirs, la reine Guenièvre. Le couple commencera à déchanter au fil du temps, cependant. D’abord, ni l’un ni l’autre n’ayant la moindre expérience, ils ne consommeront jamais leur union (Les Novices). Guenièvre, étant habituée à la vie de château, a du mal à s’adapter à l’austérité du camp et se laisse aller (Les Bonnes). La possessivité extrême dont Lancelot fait preuve envers elle jette également le trouble (La Rémanence).

Lancelot a aussi du mal à s’entendre avec Galessin, et doit composer avec Loth, qui a des exigences bien déraisonnables en échange de ces troupes, comme de trouver le Graal avant l’automne (Loth et le Graal). Des rumeurs commencent à courir comme quoi Lancelot perdrait la raison, se croyant espionné par une étrange silhouette vêtue de noir (La Réponse).

À ce stade, l’hostilité de Lancelot envers Kaamelott ne fait que grandir, et il va jusqu’à ordonner à ses hommes d’attaquer à vue tous les « ennemis ». Malgré une tentative de discussion avec Arthur (Le Face-à-face), tous deux restent campés sur leurs positions. Leur prochaine rencontre promet de tourner au duel (Double Dragon).

Arthur finit par profiter de l’absence de Lancelot pour attaquer le camp et récupérer sa femme (Le Sauvetage). Voyant venir la déroute, les Orcaniens abandonnent le navire, nettoyant la place de toute trace de leur implication (Le Désordre et la Nuit). Revenant dans un camp vide, Lancelot est anéanti par la perte de Guenièvre. Un mystérieux personnage encapuchonné le somme alors de se relever…

  • Surnoms : le Chevalier du Lac, Beau Trouvé, Blanc Chevalier (en Gaule)
  • 1re apparition : Dies iræ

[modifier] Léodagan

Joué par Lionnel Astier.

Léodagan est le roi du royaume de Carmélide et fait partie des chevaliers de la Table Ronde. Il est présent dans certaines versions des légendes arthuriennes. Dans la fiction, Léodagan est le père de la reine, donc le beau-père du roi Arthur ; dans la vie, les acteurs qui tiennent ces rôles sont père et fils.

Dans Kaamelott, Léodagan est un homme autoritaire, têtu, impulsif, bourrin, et il est surnommé « Léodagan le Sanguinaire » en Carmélide. Léodagan a en effet des opinions assez réactionnaires, et est ainsi en totale opposition avec le roi sur bien des sujets. Il trouve ainsi qu’Arthur « gouverne comme une gonzesse ». Son père, Goustan le Cruel, qui apparaît dans l’épisode du même nom (joué par Philippe Nahon), est encore plus intransigeant que lui et n’hésite pas non plus à critiquer la « mollesse » d’Arthur.

Responsable de la justice et de l’armée bretonne, Léodagan cherche toujours à augmenter le budget de la défense et à se procurer des machines de guerres souvent aussi inutiles que chères (Séfriance d’Aquitaine, Le Mangonneau, La Baliste, La Baliste II). Léodagan insiste aussi pour ceinturer l’île de Bretagne de tours de guet afin de repérer les envahisseurs venant de la mer ; les disputes concernant ces « tourelles sur la plage » sont un gag récurrent des premiers livres. Cette obsession de Léodagan engendre souvent des frictions avec le roi, qui refuse « de claquer du pognon dans de la construction ».

S’il est prolixe avec les richesses du royaume, Léodagan est beaucoup plus avare lorsqu’il s’agit de son propre argent (Raison d’argent, La Cassette…). Il renâcle systématiquement lorsqu’on lui rappelle que l’alliance entre la Carmélide et la Bretagne implique qu’il mette la main à la poche. Léodagan déteste tout particulièrement les routes pavées romaines, qui lui ont fait subir quelques accidents de cheval, et il s’oppose très fermement à ce qu’on en implante en Carmélide (La Vraie Nature du Graal).

Malgré leur antipathie réciproque, Léodagan est un des ministres les plus importants d’Arthur ; travaillant régulièrement ensemble, ils sont obligés de compter l’un sur l’autre dans bien des situations, que ce soit en séance de doléances, à la guerre ou dans les diverses explorations de souterrains. Contrastant fortement avec la lâcheté et la couardise de certains chevaliers, Léodagan n’hésite jamais à se battre, et tend à vouloir régler bien des questions « à la filoche », même si ce n’est pas toujours le meilleur choix.

Contrairement à Arthur, Léodagan est extrêmement direct et n’hésite jamais à dire exactement ce qu’il pense. Ceci nuit fortement à ses capacités de diplomate ; cette franchise désarmante s’avère souvent bien embarrassante pour le roi. Même lorsqu’il se force à mentir, Léodagan est très peu convaincant (ex. Un bruit dans la nuit).

Léodagan n’est pas spécialement heureux en famille, ne pouvant guère supporter l’idiotie de sa fille ou de son fils. Il entretient une relation houleuse avec sa femme Séli, qui fait de son mieux pour tempérer ses excès. Trente ans auparavant, lorqu’il n’était encore que prince, Léodagan a enlevé Séli à sa tribu picte dans l’espoir d’obtenir une rançon. Au lieu de cela, les Pictes l’ont payé le double pour qu’il la garde (L’Enlèvement de Guenièvre).

Même lorsque leurs intérêts convergent, Léodagan préfère éviter de se faire impliquer dans les machinations de sa femme, notamment pour obtenir un héritier mâle au trône (La Potion de fécondité II). Les « repas en famille » sont rarement une affaire calme et conviviale, finissant souvent par des insultes et des assiettes cassées.

Dans le Livre IV, Léodagan n’est guère enchanté du départ de Guenièvre pour rejoindre Lancelot, et encore moins de « l’échange d’épouses » auquel Arthur procède. Malgré des menaces répétées de « faire tout cramer », cependant, Léodagan doit adopter à contrecœur un profil bas, préférant conserver son poste de chevalier de la Table Ronde et de ministre.

  • Surnom : le Sanguinaire
  • 1re apparition : Dies iræ

[modifier] Loth

Joué par François Rollin.

Loth, roi d’Orcanie (les actuelles Orcades), est le suzerain de Galessin, le père de Gauvain et le mari de la volage Anna de Tintagel, sœur d’Arthur (qu’il qualifie lui-même, comme Arthur, de « grosse salope »).

Les légendes bretonnes le décrivent comme un roi-magicien, et ce détail est repris dans la série, Loth étant capable de projeter des éclairs du bout de ses doigts (L’Assemblée des rois 2e partie).

Loth est un personnage loufoque, grandiloquent, décontracté, et par ailleurs amateur de citations latines farfelues dont il ne comprend pas le sens, mais qui donnent l’illusion d’une vaste culture.

Bien que théoriquement féal d’Arthur, Loth est l’un des seigneurs les plus importants du royaume de Logres et siège, à ce titre, à l’assemblée des rois se tenant tous les quatre ans – aux côtés d’Arthur (roi de Bretagne), de Léodagan (roi de Carmélide), de Calogrenant (roi de Calédonie), de Hoël (roi d’Armorique) et de Ketchatar (roi d’Irlande) – même s'il estime que ces réunions ne sont qu’une perte de temps.

Une dizaine d’années auparavant, Loth a manqué l’occasion de tenter de retirer l’Épée de la pierre avant Arthur, étant arrivé en retard. Il en conçoit de la jalousie envers son beau-frère, pensant qu’il aurait pu lui aussi devenir souverain de Logres à sa place. Ambitieux, il complote dans le Livre IV pour renverser Arthur et prendre sa place sur le trône de Bretagne.

Suivant la désertion de Lancelot, Loth profite de la situation à Kaamelott pour fomenter une révolution visant à détrôner Arthur et à s’emparer du pouvoir. Essayant de manipuler Lancelot, soit directement, soit par l’intermédiaire de Galessin, il souhaite voir ce dernier reprendre la quête du Graal, mais cette fois pour le compte de l’Orcanie (Loth et le Graal). Pour cela, il n’hésite pas à accueillir Lancelot et Guenièvre dans son propre château (La Rémanence), ou à leur rendre des visites de courtoisies intéressées afin de galvaniser « ses » troupes contre Arthur (Le Discours).

Loth n’hésite pas à entraîner Dagonet dans cette conspiration, alors que la seule faute du chevalier est que Lancelot a installé son camp sur ses terres à son insu (Dagonet et le Cadastre). Tentant de le monter contre Arthur, Loth implique Dagonet dans sa lettre de sécession destinée au roi de Bretagne (Le Désordre et la Nuit).

Lorsque la rébellion de Lancelot s’effondre, le roi d’Orcanie retire tout soutien au Chevalier du Lac. Hypocritement, il espère obtenir la magnanimité d’Arthur grâce aux idées « progressistes » de ce dernier, que Loth critiquait si vertement auparavant.

  • 1re apparition : L’Assemblée des rois 1re partie (Livre III)

[modifier] M

[modifier] Le maître d'armes

Joué par Christian Bujeau.

Le maître d'armes est un ancien serviteur du roi Loth, devenu entraîneur officiel du roi Arthur. Il fait preuve d'une rigueur exemplaire en ce qui concerne l’hygiène corporelle, notamment en ne mangeant que des fruits (Corpore Sano) et en s’entraînant souvent à l’épée. « Fils d’unijambiste », le maître d’armes possède une méthode d’entraînement spectaculaire, à base d’insultes et de duels (Le Maître d’armes, Les Classes de Bohort, Excalibur et le destin).

  • 1re apparition : Le Maître d’armes (Livre I)

[modifier] Merlin

Joué par Jacques Chambon.

Merlin, enchanteur de Bretagne, grand vainqueur de la Belette de Winchester, concepteur de la potion de guérison des ongles incarnés, auteur du parchemin Le Druidisme expliqué aux personnes âgées, etc., est l’enchanteur de Kaamelott. Il est censé avoir 887 ans, puisque le magicien est fils d'un démon et d’une pucelle, bien que d’après Arthur il aurait « plus pris de la pucelle » (cf. Les Défis de Merlin). Il n’excelle pas vraiment dans son art et crée plus de situations catastrophiques qu’il n’en résout. Il rate la plupart de ses sorts, ou n'en controle pas les effets, et lorsqu'il lui arrive de réussir quelque chose, c'est par le plus pur des hasards (L'invincibilité). Il est ainsi considéré comme un nul par le roi Arthur, ainsi que par Ellias, à qui le roi demandera de participer à la défense du royaume en travaillant avec Merlin (Livre III). Il participe à toutes les fêtes druidiques, sauf celle du rassemblement du corbeau, car d'une part « c'est sans alcool », et d'autre part lors de cette fête, les enchanteurs doivent improviser des blagues , domaine ou Merlin est « une vraie bille [...], capable de plomber l'ambiance en trois secondes. »

  • Surnom : Enchanteur de Bretagne, Coco l’asticot
  • 1re apparition : Dies iræ

[modifier] Mevanwi

Jouée par Caroline Ferrus.

Mevanwi est la femme du chevalier Karadoc. Elle passe ses journées à élever leurs trois enfants et s’occupe parfois de la vie au château, comme par exemple des fleurs dans le parc (Arthur in Love II). Elle est délaissée par son mari qui préfère se vouer à sa passion pour la nourriture. Plutôt discrète dans le Livre II, Mevanwi est mise en lumière dans le Livre III où elle entretient pas-à-pas une relation idyllique avec le roi Arthur. Celui-ci, bien que prévenu par la voyante Prisca que les dieux ne supporteraient pas l’affront, a décidé de succomber à la tentation.

Issue de la haute aristocratie de Vannes (L'Approbation), Mevanwi est volontiers ambitieuse, autoritaire, et imbue d'elle-même. Elle n'hésite pas à inciter le roi à tuer Karadoc. Une fois devenue reine de Bretagne, elle sera l'antithèse complète de Guenièvre. Prenant très à cœur ses nouvelles fonctions, elle n'hésite pas à présider les séances de doléances, allant même jusqu'à s'asseoir sur le trône royal normalement dévolu à Arthur. À cette occasion, elle se montre dure, voire tyrannique, houspillant Bohort et réglant les conflits d'une manière sèche. Lorsqu'Arthur lui annonce l'annulation de l'échange d'épouses, elle ne cache pas sa déception. Le dernier épisode du Livre IV (Le Désordre et la Nuit) la montrera redevenue simple femme de chevalier, aux côtés de son mari légitime, assistant au baptême de Perceval en fixant l'assemblée d'un regard noir.

  • 1re apparition : La Chambre (Livre II)

[modifier] N

[modifier] O

[modifier] P

[modifier] Perceval

Joué par Franck Pitiot.

Perceval, originaire de Caerdid au Pays de Galles, est un chevalier particulièrement niais et stupide. Il ne sait ni lire ni écrire et a un vocabulaire assez limité. Il perd rapidement le fil de la conversation dès qu’on utilise des mots trop compliqués, ce qu’il tente désespérément de cacher. Lui-même se mélange souvent dans tous les termes un peu soutenus ou les expressions imagées, rendant son discours plutôt difficile à suivre – et exaspérant pour ses interlocuteurs, surtout Arthur. Perceval ne comprend rien aux cartes géographiques (La Carte) ni aux points cardinaux, et s’égare facilement (L’Éclaireur). Il ne distingue pas non plus sa droite de sa gauche et s’énerve quand on insiste sur ce genre d’indications (Ambidextrie).

Indiscutablement dénué de toute culture livresque (et pour cause!), il a parfois des traits qui confinent au génie et laissent Arthur pantois lorsqu'il fait preuve, toujours de la façon la plus anodine, de certaines connaissances pointues dont il ne sait pas lui même d'où elles lui viennent (- "Arisote, c'est pas celui qui a écrit la Poétique? [ La Poétique I]).

Par ailleurs, Perceval révèle une étonnante capacité au calcul mental et au dénombrement instantané des personnes et des objets (ennemis et pierres du château, par exemple, dans l’épisode Sept cent quarante-quatre). Ceci lui donne une affinité pour des jeux de hasard aux règles horriblement complexes (Perceval et le contre-sirop, Perceval chante Sloubi) et le rend imbattable au bonneteau (La Baraka). D’après Arthur, Perceval ferait aussi preuve « d’une intelligence redoutable » dès qu’il s’agit d’éviter tout danger (Always). Du moins, tant que le risque est concret ; face à l’inconnu, Perceval peut se montrer totalement inconscient – ce qui fait de lui le principal « testeur » de portes dimensionnelles (Stargate, L’Arche de transport, Stargate II).

Passant le plus clair de son temps à la taverne avec son meilleur ami Karadoc, Perceval le Gallois a un piteux palmarès en ce qui concerne les faits d’armes et les torts redressés (sauf sous le nom de « Provençal le Gaulois » qu’il donne parfois par erreur – cf. Le Chevalier mystère). Les quêtes qu’il entreprend avec Karadoc sont le plus souvent teintées de médiocrité (La Quête des deux renards, Le Serpent géant). Même lorsqu’il tombe par hasard sur un indice capital dans la quête du Graal (La Conscience d’Arthur) ou une relique inestimable (Les Clous de la Sainte Croix), sa bêtise le lui fait oublier ou égarer promptement. De plus, à cause de ses piètres qualités de conteur (La Poétique), les rapports de missions que Perceval fait à la Table Ronde s’avèrent confus, méandreux, voire incompréhensibles (Enluminures) – et faisant systématiquement intervenir des « vieux », sous le prétexte que "les vieux, ça fait super mystérieux". Bref, sans guère d’intérêt du point de vue de la légende.

Perceval entretient une idylle avec la servante Angharad, bien qu’il ne sache pas lui-même la signification de ce mot… Au fur et à mesure de l’évolution de la série, il apparaît que Perceval possède un destin exceptionnel (Le Sixième Sens, Excalibur et le destin), faisant de lui un personnage-clé central de la série. Le Désordre et la Nuit, dernier épisode du Livre IV s'achève sur la scène de son baptême. C'est par ailleurs l'un des rares épisodes le mettant en scène qui soit empreint d'une certaine solennité.

  • Surnoms : Provençal le Gaulois, le Gros Faisan (au sud), Ducon (au nord)
  • 1re apparition : Dies iræ

[modifier] Q

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[modifier] Le Répurgateur

Joué par Élie Semoun.

Le Répurgateur est un envoyé de Rome, bras-droit du pape, chargé de promouvoir la religion chrétienne dans le royaume de Kaamelott. Il tente d’imposer de nouvelles lois et règles aux Celtes, comme la monogamie (Monogame), la justice sommaire (Le Répurgateur) ou la pratique de la confession (L’absolution). Il abhorre la sorcellerie sous toutes ses formes et voudrait bien voir Merlin sur le bûcher ; ce dernier, malgré ses bourdes fréquentes, garde cependant l’appui du roi (L’Expurgation de Merlin). Il considère également les femmes comme « de la saloperie ».

Inquisiteur fanatique, surexcité et cruel, le Répurgateur a surtout réussi à se faire beaucoup d’ennemis puisque même le Père Blaise ne l’apprécie guère. Comme le dit Arthur : « À force de gonfler tout le monde, un de ces quatre on va le retrouver pendu à un arbre, il demandera pas d’où ça vient. »

  • 1re apparition : Le Répurgateur (épisode pilote n° 9)

[modifier] S

[modifier] Séli

Jouée par Joëlle Sevilla.

Absente des légendes arthuriennes, Séli est dans la série l’épouse de Léodagan ainsi que la mère de Guenièvre et Yvain. Elle est donc la belle-mère d’Arthur ; dans la vie, les acteurs qui tiennent ces rôles sont mère et fils.

Séli a montré une certaine habileté pour nouer des intrigues au sein du château, comme par exemple la simulation de l’enlèvement de sa fille afin de toucher une rançon (dans l’épisode L’Enlèvement de Guenièvre). Elle n’hésite pas à faire usage de potions magiques pour arriver à ses fins, quoique avec moins de succès (épisodes La Potion de fécondité et La Potion de vérité).

Appartenant à la tribu des Pictes, Séli est caractérisée par son obsession pour l’argent (épisodes Raison d’argent et La Cassette II), une peur panique des souris et autres rongeurs, ainsi que par une véhémence comparable à celle de son mari.

  • 1re apparition : La Romance de Perceval (épisode pilote n° 4)

[modifier] T

[modifier] Le tavernier

Joué par Alain Chapuis.

« Le tavernier » est le gérant de la taverne du village environnant Kaamelott. Il y reçoit souvent, au grand dam du roi, les chevaliers Perceval et Karadoc, ce qui le réjouit car, selon lui, ils apportent du « prestige » à son établissement. Il entretient avec eux des relations amicales : tous les trois jouent parfois à des jeux de société, même si souvent il s'agit de jeux du Pays de Galles dont seul Perceval comprend les règles (Perceval relance de Quinze, Perceval et le Contre-Sirop, Perceval Chante-Sloubi).

Le tavernier se plaint parfois de mener une existence difficile - notamment à cause des taxes - et n'hésite pas, lorsqu'il ne se croit pas entendu, à critiquer le gouvernement (par exemple dans Vox Populi ou L'Escorte II). Mais il se montre nettement plus respectueux lorsqu'il a conscience d'être face au roi lui-même (Un Roi à la taverne II).

  • 1re apparition : Le Sixième Sens (Livre I)

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[modifier] Venec

Joué par Loïc Varraut.

Venec, « organisateur d’événementiel », est l’incarnation même de l’arnaque et des activités illicites. Principalement marchand d’esclaves, c’est en fait un vendeur en tout genre, des instruments de torture (Arthur et la question) aux « cathédrales » clés en main (Plus près de Toi). Amoral, il est aussi usurier, faux-monnayeur (Raison d’argent), proxénète (Le Banquet des chefs), et est en relation avec toutes sortes de malfrats, des voleurs (dont il organise la guilde, dans l’épisode Le Larcin) et autres pirates (Les Tuteurs) ou assassins (Le Professionnel). Ces relations sont décrites par Venec comme étant des « accointances avec tous les traîne-patins du bled » (Le Larcin).

La cour de Kaamelott fait assez souvent appel à lui pour organiser des banquets, mais aussi pour toutes sortes d’affaires indélicates, malgré les objections d’Arthur et de Bohort. À cause de ceci, Venec tend à se croire tout permis au château (jusqu’à emprunter une chambre vide et y organiser des combats de chiens, dans l’épisode Les Paris II). L’indulgence du roi a cependant ses limites, ce qui conduit parfois Venec au cachot.

  • 1re apparition : Arthur et la question (Livre I)

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[modifier] Ygerne

Jouée par José Drevon.

Ygerne de Tintagel est la mère du roi Arthur, qui est né d’une usurpation d’identité. En effet, grâce à la potion de polymorphie de Merlin, Uther Pendragon, le père du roi, avait pris l’apparence du mari d’Ygerne, le duc de Gorlais, pour passer une nuit avec elle ; c’est ainsi qu’Arthur fût conçu (cf. Polymorphie). De ce fait, Ygerne n’apprécie pas Arthur qu’elle considère comme illégitime. Elle manifeste son mécontentement en ne cessant de reprocher issam salhi au roi ses actions, aussi bien sur le plan politique que personnel, et de comparer son règne à celui de Pendragon. Elle ne devient gentille que lorsqu’elle quémande de l’argent à son fils ou réclame sa présence pour les fêtes paysannes de Tintagel (L’Ancien Temps, La Fête de l’hiver II). Ygerne abuse souvent des séances de doléances pour parler à son fils, mélangeant les affaires privées avec les requêtes officielles (La Fête de l’hiver, Cryda de Tintagel).

Quelque peu magicienne, Ygerne se laisse parfois posséder par l'esprit d'Uther, feu son amant, qui s'exprime alors par sa bouche. Le fantôme de Pendragon peut, par ailleurs, communiquer avec elle, soit de manière télépathique (La Veillée), soit en lui envoyant des rêves prémonitoires (pas toujours très précis, cf Le Rêve d’Ygerne). Cette capacité à communiquer avec les morts met l'entourage d'Ygerne particulièrement mal à l'aise lorsque cela se produit.

Dans la vie, José Drevon, l’actrice qui joue Ygerne, est la belle-mère d’Alexandre Astier et la mère de Simon Astier puisqu’elle est la compagne de Lionnel Astier, leur père.

  • 1re apparition : Les Funérailles d’Ulfin (épisode pilote n° 5)

[modifier] Yvain

Joué par Simon Astier.

Yvain, contrairement à la légende originale, est le fils de Léodagan et de Séli. Il est donc le beau-frère d’Arthur (bien que le roi ait toujours du mal à s’en souvenir) dans la fiction ; dans la vie, les acteurs qui tiennent ces rôles sont demi-frères.

Yvain est l’incarnation même du jeune homme fainéant, passionné, naïf, très craintif et qui n'a pas encore terminé sa crise d'adolescence. Il n’oubliera jamais de souligner, à propos d’une guêpe ou d’une écharde, qu’« on peut en mourir, j' vous f'rais dire ! » Refusant de prendre les armes et se rebellant sans cesse contre l’autorité, il provoque souvent l’ire du roi, et surtout celle de son père. Il n’hésite pourtant pas à partir dans des aventures avec son grand ami Gauvain.

À eux deux, Yvain et Gauvain forment un duo comique dont l’inexpérience et l’incompétence n’ont rien à envier à celles de Perceval et Karadoc. Leurs « exploits chevaleresques » incluent, entre autres, de s’être fait déféquer dessus par un dragon (La Fureur du dragon), de finir en prison pour avoir écrit « Mort au roi ! » sur un mur (Les Mauvaises Graines), de s’être infligés seuls un vertige atroce en tournant comme des toupies durant l’exploration d’un donjon (Trois cent soixante degrés), ou de s’endormir en plein tournoi au court d’un duel à mort (Morituri).

Dans le Livre IV, suite à la défection de Lancelot et Galessin, Yvain obtient une place permanente à la Table Ronde (L’Ascension du Lion), prenant alors le surnom de chevalier au lion. Il sera entre autres chargé, avec son compère Gauvain, de la surveillance d'une tourelle de la côte.

  • Surnoms : le Chevalier au Lion, l’Orphelin de Carmélide
  • 1re apparition : Dîner dansant (Livre I)
    • Simon Astier tenait le rôle d’un autre personnage, le coupe-citron, dans Dies iræ et les premiers épisodes pilotes.

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