Super Aguri F1
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| Localisation | Leafield, Royaume-Uni |
| Directeur | Aguri Suzuki |
| Directeur technique | Mark Preston |
| Manager | Daniele Audetto |
| Team Manager | Mike Ainsley-Cowlishaw |
| Designer | Paul Bowen |
| Pilotes | 22. Takuma Sato 23. Anthony Davidson |
| Pilote essayeur | Sakon Yamamoto |
| Chassis | Super Aguri SA07 |
| Moteur | Honda RA807E V8 |
| Pneumatiques | Bridgestone |
| Début en CM F1 | 2006, Bahreïn |
| GP CM F1 disputés | 17 |
| Titres constructeurs CM F1 | 0 |
| Titres pilotes CM F1 | 0 |
| Victoires en GP CM F1 | 0 |
| Meilleur résultat | 10e (Brésil 2006) |
| Pole positions | 0 |
| Meilleur résultat | 17e (Malaisie 2006) |
| Meilleur tour en course | 0 |
Super Aguri F1 Team est une écurie japonaise de Formule 1 qui est apparue sur les grilles de départ en 2006. L'équipe, fondée par l'ex-pilote de Formule 1 Aguri Suzuki, a son siège social à Tokyo au Japon, mais utilise aussi les installations de l'ancienne écurie Arrows, situées à Leafield au Royaume-Uni, qui compte à ce jour 120 employés.
Sommaire |
[modifier] Historique
[modifier] Naissance de l'écurie
C'est à l'occasion du GP du Japon 2005, que le pilote japonais Takuma Sato annonce aux médias l'intention de Honda de soutenir une deuxième équipe de Formule 1, Honda venant par ailleurs de racheter la totalité de l'écurie britannique BAR. Les objectifs de Honda sont alors multiples. Avoir deux équipes permet d'obtenir deux fois plus de données techniques et donc de progresser plus vite. C'est aussi un moyen de doubler son poids politique dans les éternelles discussions entre les constructeurs et le pouvoir sportif. Enfin, cela permet à Honda de trouver un point de chute à son pilote Takuma Sato, très populaire, et dont l'éviction de l'écurie mère au profit de Rubens Barrichello a provoqué un vif mécontentement au Japon, certains allant même jusqu'à menacer Honda de boycotter ses produits.
Plusieurs noms sont alors cités pour prendre en main la nouvelle équipe, dont celui de l'ancien pilote de F1 Satoru Nakajima, historiquement lié à Honda, et propriétaire d'une écurie à succès en Formula Nippon. Mais c'est finalement vers un autre ancien pilote, Aguri Suzuki, que Honda se tourne. Propriétaire,lui aussi, de plusieurs équipes (notamment dans le championnat IndyCar), il projetait de longue date d'accéder à la F1, mais faute de moyens financiers suffisants et du soutien d'un grand constructeur, n'avait jamais pu mettre ses projets à exécution.
Malgré le scepticisme général compte tenu de la briéveté des délais, Aguri Suzuki annonce qu'il compte être présent sur les grilles de départ dès le début de la saison 2006, et en informe officiellement la FIA le 1er novembre (la date limite des inscriptions étant fixée au 15 Novembre). Cependant, la FIA refuse dans un premier temps l'inscription de Super Aguri au championnat 2006, l'équipe ne s'étant pas acquittée à temps de la caution de 48 millions de dollars demandée. La somme enfin disponible (grâce à l'aide de Honda), Super Aguri frappe une nouvelle fois à la porte de la Formule 1 au cœur de l'hiver, et suite à l'autorisation unanime des dix autres écuries (autorisation requise en cas d'inscription "hors-délais"), se voit enfin accordée par la FIA son droit d'entrée au championnat du monde, fin janvier 2006.
[modifier] Saison 2006
Considérée dès sa naissance comme une écurie Honda-bis, la logique aurait voulu que Super Aguri bénéficie du chassis BAR 007 de l'année 2005. Mais compte tenu de l'imprécision du règlement quant à la possibilité pour une écurie d'utiliser des chassis d'une autre équipe, Super Aguri doit renoncer à cette solution de facilité, et se tourner vers les chassis A23 de l'ancienne écurie Arrows et qui étaient en possession de Paul Stoddart, l'ex-propriétaire de la Scuderia Minardi. Ces chassis Arrows A23, dont la conception remonte à la saison 2002, sont remis aux normes 2006 pour prendre le nom de Super Aguri SA05. Cette mise aux normes ne va pas sans poser de nombreux problèmes dans la mesure où la A23 avait été conçue pour accueillir un moteur V10. Elle ne permet pas une bonne integration du V8, le centre de gravité d'un V8 étant différent de celui d'un V10, tout comme les points d'ancrage. L'équipe technique a donc recours à des spacers (pièces de carbone qui permettent de combler l'espace laissé vacant par le V10) afin de réaliser la meilleure installation possible). Mais les vibrations causées par le V8 n'en sont que plus importantes, tandis que la rigidité de l'ensemble est fortement réduite. Il y a cependant quelques avantages puisque le V8 est plus leger, plus compact avec un vilebrequin positionné plus bas. L'utilisation de spacers permet également de jouer plus facilement sur la répartition des masses. Mais Super Aguri annonce rapidement que la SA05 n'est qu'une voiture provisoire, l'écurie travaillant sur une nouvelle voiture, la SA06, appelée à faire son apparition en cours de saison.
Étant l'une des raisons (si ce n'est la principale raison) de la création de l'écurie Super Aguri, Takuma Sato est logiquement appelé à faire partie de la nouvelle aventure. Souhaitant donner à son équipe une couleur 100% japonaise, Aguri Suzuki se tourne vers le trentenaire Yuji Ide, issu des rangs de la Formula Nippon pour piloter la seconde voiture.
Logiquement le début de saison de la jeune équipe est très difficile, Sato évoluant a près de deux secondes au tour des Midland F1, les monoplaces les plus lentes du plateau. Grâce à des départs foudroyants et des premiers relais incisifs, il parvient tout de même à jouer les trouble-fête en queue de peloton lors des débuts de course et montre que les Super Aguri (du moins la sienne) valent mieux que le statut de chicane mobile qui leur était promis. Le bilan est beaucoup moins encourageant s'agissant de son coéquipier Yuji ide. Ses performances s'avérant catastrophiques (parfois deux secondes au tour plus lent que Sato) et son comportement en piste étant jugé dangereux par la FIA et les autres pilotes, il est mis provisoirement à pied par Aguri Suzuki avant le GP d'Europe. En suspendant sa super-licence peu de temps après, la FIA rend cette mise à pied définitive. Pour remplacer Ide, Super Aguri se tourne vers le Français Franck Montagny. Ce dernier, déjà appelé par Super Aguri en tant que 3e pilote lors des premiers GP (un rôle plus ou moins fictif, Super Aguri n'ayant à ce moment de l'année pas les moyens d'aligner une troisième monoplace pour faire rouler le pilote français), n'est pourtant titularisé qu'à titre provisoire, dans la mesure où il n'apporte aucun complément budgétaire et compte tenu de la pression des sponsors japonais qui souhaitent le retour d'un pilote nippon sur la deuxième voiture. Avec deux pilotes d'un niveau assez proche (Montagny se montrera régulièrement plus lent que Sato, mais la différence de poids entre les deux monoplaces justifie en grande partie cet écart), et forts d'un important bagage technique, la jeune équipe japonaise peut poursuivre ses lents progrès.
Troisième pilote de l'écurie depuis le GP de Grande-Bretagne, Sakon Yamamoto échange son baquet avec Montagny à partir du GP d'Allemagne pour répondre à la pression des partenaires japonais de l'équipe. Le GP d'Allemagne correspond également à la sortie de la SA06. La SA06 n'est pas véritablement une nouvelle voiture, mais plutôt une profonde évolution de la SA05. Bénéficiant d'un important travail sur l'aérodynamique et sur les suspensions, la SA06 est également sensiblement plus légère que sa devancière, ce qui permet aux techniciens de jouer sur le lest de répartition du poids. En terme de performance, la SA06 constitue un véritable bond en avant pour Super Aguri, toujours bonne dernière dans la hiérarchie, mais désormais sur les talons des Midland F1 et des Toro Rosso. Quant à Yamamoto, s'il ne fait pas oublier Montagny, il s'avère bien plus solide et performant que ne l'était Yuji ide. Les progrès réguliers de la SA06 se concluent par une remarquable performance d'ensemble en fin de saison au GP du Brésil, où, il est vrai bien aidé par des pneus Bridgestone ce jour-là largement supérieurs aux Michelin, Sato et Yamamoto terminent aux 10e et 16e place, après avoir signé en course les 9e et 7e meilleurs temps.
[modifier] Saison 2007
Super Aguri ayant pris acte de la difficulté à trouver un pilote japonais capable de se hisser au niveau de Takuma Sato, Sakon Yamamoto est remplacé pour 2007 par le pilote britannique Anthony Davidson, protégé de longue date de Honda (il était pilote essayeur de l'écurie Honda, anciennement BAR-Honda, depuis 2002). La nouvelle monoplace, conçue autour de la RA106 (monoplace de l'équipe Honda en 2006), est assemblée à Leafield, avec l'aide de Honda. Le début de saison en Australie s'avère très bon par rapport à 2006, puisque Takuma Sato se qualifie en 10e place (meilleure qualification de l'histoire de l'équipe) juste devant son équipier, et que les deux SA07 finissent la course.
[modifier] Lien externe
- Site officiel (Anglais)
- Confirmation d'inscription
- Document de debut d'année annoncant les pilotes 2006
| Championnat du monde de Formule 1 2007 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| 1 McLaren-Mercedes - MP4-22 | 2 Renault - R27 | 3 Ferrari - F2007 | |||
| 1 Fernando Alonso | 2 Lewis Hamilton | 3 Giancarlo Fisichella | 4 Heikki Kovalainen | 5 Felipe Massa | 6 Kimi Räikkönen |
| 4 Honda - RA107 | 5 BMW Sauber - F1.07 | 6 Toyota - TF107 | |||
| 7 Jenson Button | 8 Rubens Barrichello | 9 Nick Heidfeld | 10 Robert Kubica | 11 Ralf Schumacher | 12 Jarno Trulli |
| 7 Red Bull-Renault - RB3 | 8 Williams-Toyota - FW29 | 9 Toro Rosso-Ferrari - STR2 | |||
| 14 David Coulthard | 15 Mark Webber | 16 Nico Rosberg | 17 Alexander Wurz | 18 Vitantonio Liuzzi | 19 Scott Speed |
| 10 Spyker-Ferrari - F8-VII | 11 Super Aguri-Honda - SA07 | ||||
| 20 Christijan Albers | 21 Adrian Sutil | 22 Takuma Sato | 23 Anthony Davidson | ||
|
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