Famille du Seigneur
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article fait partie de la série Bible |
Contenus |
Thèmes connexes |
Exégèse et critique |
Le mot Desposyni (du grec δεσπόσυνος, desposunos, « du ou qui concerne le maître ») désigne les proches parents de Jésus de Nazareth.
Ils sont évoqués dans les Évangiles, les Actes des apôtres, les oeuvres de Flavius Josèphe, l' Histoire ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée et les évangiles apocryphes.
Les proches de Jésus jouèrent un rôle important dans les premiers siècles du christianisme, dans l'Église de Jérusalem puis en Orient. Leur identification fait l'objet de controverses depuis l'Antiquité, notamment celle qui a trait aux « frères et sœurs » de Jésus.
Sommaire |
[modifier] Joseph
Les principales sources chrétiennes concernant Joseph se trouvent dans l'Évangile selon Matthieu et dans l'Évangile selon Luc. Joseph était promis à Marie au moment de la conception de Jésus ; par conséquent, ils étaient alors déjà légalement mari et femme, bien qu'il ne leur fût pas encore permis de vivre ensemble.
Dans les Évangiles de Matthieu et de Luc, il est fait référence à Joseph en tant que père adoptif de Jésus, celui-ci étant, de ce fait, intégré dans la lignée royale davidique. Joseph n'apparaît dans aucun des quatre évangiles canoniques, mis à part dans ceux-ci, qui relatent l'enfance de Jésus. De plus il n'est pas fait mention de lui dans les Actes des Apôtres, contrairement aux autres membres de la famille de Jésus. Ces faits sont souvent interprétés comme le signe qu'il était mort quand Jésus a commencé son ministère.
[modifier] Marie

La majorité des informations sur Marie, la mère de Jésus, proviennent des mentions qui en sont faites dans les Évangiles canoniques, surtout l'Évangile selon Luc, et dans les Actes des Apôtres ; l'Évangile selon Jean n'en fait pas mention par son nom.
En dehors des récits qui en sont fait par les Évangiles ainsi que par quelques autres sources chrétiennes, il n'existe aucune information indépendante et vérifiable sur les différents aspects de la vie de Marie. Un récit de l'enfance de Marie est donné dans le Protévangile de Jacques, un texte apocryphe écrit au milieu du IIe siècle.
[modifier] Jacques, Joset, Jude, Simon
« N'est-ce pas le fils du charpentier ? n'est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? » (Mt 13:56). « N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute. » (Mc 6:3) (voir aussi Lc 4:22 et Jn 6:42). Le Nouveau Testament mentionne donc quatre « frères » de Jésus : Jacques, Joset, ou José ou Joseph selon les manuscrits, Jude et Simon ou Siméon.
Si ces personnages sont communément reconnus, il y a désaccord sur ce qu'il faut entendre par le mot frères. L'existence ou non de frères de Jésus a des conséquences sur les dogmes concernant Marie. Les catholiques et les orthodoxes suivent une ancienne tradition attestée par les Pères de l'Église et des apocryphes comme le Protévangile de Jacques daté du IIe siècle, et croient à la Virginité perpétuelle de Marie, ce qui n'est pas le cas dans d'autres courants du christianisme.
[modifier] Théorie helvidienne
Baptisée ainsi, d’après Helvidius qui la défendit, elle correspond à l'interprétation littérale des textes : Joseph et Marie auraient eu des enfants après la naissance de Jésus. Elle s'appuie sur :
- le mot employé αδελφος, frère, et non ανεψιος, anepsios, cousin, ni συγγενευς, parent, qui est utilisé en Mc 6:4, Lc 1:36, Lc 2:44, Lc 14:12, Lc 21:16, Jn 18:4, Ac 6:4, Ro 9:4, Ro 9:4, alors que le Nouveau Testament a été composé dans des communautés au moins en partie hellénophones
- le mot premier-né (πρωτότοκον) dans Mt 1:25 cité par Tatien le Syrien et douze des pères de l'Église avant le IVe siècle, contenu dans tous les manuscrits sauf le Sinaiticus et le Vaticanus et Lc 2:7 : « et elle enfanta son fils premier-né ».
- Mt 1:25 « Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus ». Le mot « jusqu'à » (εως) laisse entendre que ce n'est plus le cas après. voir l'utilisation du mot en Mt 28:20
- Marie et Joseph sont mariés ce qui justifie tout à fait d'autres enfants, d'autant que rien dans les évangiles n'affirme le contraire. Selon cette hypothèse, Marie aurait eu, après la naissance de Jésus, des enfants avec Joseph, hypothèse qui n'altère pas la virginité de Marie à la naissance de Jésus. Cette hypothèse est souvent adoptée dans le protestantisme. C'est aussi la position de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Adoptent cette théorie : Helvidius, Bonosus, Jovinianus, les Ébionites, les Antidicomarianites.
[modifier] Théorie épiphanienne
Comme pour la théorie précédente, la théorie tire son nom de l'un de ses défenseurs, ici l'évêque Épiphane de Salamine. Elle constitue la tradition et la foi de l'Église orthodoxe. Elle s'appuie sur le Protévangile de Jacques où il est dit que l'enfant de Anne et Joachim, Marie, a été consacrée au Seigneur, c'est à dire resterait vierge, et que Joseph a eu des fils lors d'un premier mariage : « Anne répondit : « Aussi vrai que vit le Seigneur Dieu, je ferai don de mon enfant, garçon ou fille, au Seigneur mon Dieu et il le servira tous les jours de sa vie. » » (Protév. Jc 4,1). « Alors le prêtre : « Joseph, Joseph, dit-il, tu es l'élu : c'est toi qui prendras en garde la vierge du Seigneur. ». Mais Joseph protesta : « J'ai des fils, je suis un vieillard et elle est une toute jeune fille. Ne vais-je pas devenir la risée des fils d'Israël ? » » (Protév. Jc 9,1-2). Très peu d'éléments permettent de la confirmer ou de l'infirmer. Adoptent cette théorie : Evangile selon Pierre, Protévangile de Jacques, Clément d'Alexandrie, Origène,Eusèbe de Césarée, Hilaire de Poitiers, Ambrosiaster, Grégoire de Nysse; Épiphane, Ambroise de Milan, Jean Chrysostome, Cyrille d'Alexandrie, les courants orientaux (grec, syrien, and copte).
[modifier] Théorie hiéronymienne
Du nom de saint Jérôme, elle considère que les mots « frères et sœurs » doivent être pris au sens large de parents proches. C'est la position de l'Église catholique. Elle est établie sur les arguments suivants :
- Parmi les quatre frères de Jésus explicitement nommés dans le Nouveau Testament (Mc 6:3), Jacques et Joset sont les fils d'une femme désignée en Mc 15:40 comme étant justement « Marie de Jacques le petit et de Joset », et en Mc 16:1 « Marie de Jacques » (Marc pourrait-t-il désigner ainsi la mère de Jésus ?), afin de la distinguer de Marie de Magdala et de Marie, mère de Jésus ; elle est aussi désignée comme « Marie de Clopas » (Jn 19:25).
- Jude est « frère de Jacques » comme il se présente lui-même en Jude 1. Il ne se prétend pas frère de Jésus.
- Simon (ou Siméon) est le fils de Clopas, frère de Joseph, et a pris la succession de Jacques à la tête de la première communauté chrétienne de Jérusalem (« tous, d'une seule pensée, décidèrent que Siméon, fils de Clopas, qui est mentionné dans le livre de l'Évangile, était digne du siège de cette Église : il était, dit-on, cousin du Sauveur. Hégésippe raconte en effet que Clopas était le frère de Joseph » (Eusèbe de Césarée Hist. eccl. 3, 11, 32). Eusèbe de Césarée précise que pour Jacques « fils de Joseph » n’est qu’une appellation : « Jacques, celui qu'on appelle frère du Seigneur car il était nommé lui aussi fils de Joseph et Joseph était père du Christ ».(Hist. Eccl. 2,1).
- Le mot araméen aha s'applique aussi bien à un frère qu'à un parent proche. Le mot « cousin» existe en grec (ανεψιος, anepsios), la langue dans laquelle nous sont parvenus les textes du Nouveau testament où il ne se trouve qu'une seule fois, mais n’a pas été employé par conformité avec l’usage sémitique. Il en est ainsi dans la Septante où le mot « frère », αδελφος, adelphos, peut désigner des parents en général (cf. Gn 13:8 et Gn 29:12-15; Job 42, 11, etc.). Personne, au temps de Jésus, ne pouvait faire de confusion.
- Nous ne savons rien de plus sur les sœurs de Jésus que ce que dit Mc 3:32. Aucune tradition n’en parle ; elles ne sont même pas nommées. Elles n’ont certainement pas de parenté plus proche avec lui que ses « frères ».
- Le psaume 69(68) (Ps 69), est cité au moins dix-huit fois dans le Nouveau Testament, mais jamais le verset 9 : « Je suis un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère », notamment pas en Mt 12:46-50.
- L'expression de Mt 1:25 « Mais il ne la connaissait point (imparfait duratif) jusqu'à (sans introduire d'opposition, comme par ex. en 2 S 6:23) ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus » ne signifie pas que cela a été le cas ensuite, même si elle en laisse la possibilité. Elle insiste sur le fait que Jésus n'est pas issu de l'union de Joseph et de Marie : l'évangéliste veut proclamer la filiation divine de Jésus et pas donner des renseignements sur ses parents. Les catholiques et les orthodoxes croient que Joseph et Marie ont continué à vivre dans la chasteté après la naissance de Jésus. Le renoncement à la sexualité n'était pas exceptionnel à l'époque : Il en était ainsi des nazirs, des esséniens selon Flavius Josèphe, de Jean-Baptiste, de Paul de Tarse, et de Jésus lui-même.
- L'épithète « premier-né » de Lc 2:7 « n'implique pas des frères puinés mais souligne la dignité et les droits de l'enfant »[1]. Elle est à relier au rite de rachat du premier-né qui est relatée en Lc 2:23: « Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur ».
- Au moment de la crucifixion, Jésus a demandé à l'apôtre Jean de prendre soin de sa mère, charge qui aurait été naturellement dévolue à ses frères et sœurs s'il en avait eu : « Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19:26-27). Adoptent cette théorie : Jérôme, Pélage, Augustin d'Hippone, Jean Chrysostome, Théodoret de Cyr, tous les écrivains latins plus tardifs. Il est à noter que certains protestants lient cette parole à la prééminence de la parenté en Christ sur la parenté biologique.
[modifier] Marie de Clopas et Clopas
Marie de Clopas est citée dans l'Évangile selon Jean : « Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie de Clopas, et Marie de Magdala » (Jn 19, 25).
Ce verset est à rapprocher de ce qui est dit dans l'Évangile selon Matthieu : « Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée. » (Mt 27,56 ), et dans celui de Marc : « Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joses, et Salomé. » (Mc 15,40 ) ; « Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d'aller embaumer Jésus. » (Mc 16,1), et celui de Évangile selon Luc (« Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles. » (Lc 24,10).
Un passage de l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée qui apparaît comme une citation d'Hégésippe (vers 150) indique que Clopas est le frère de Joseph : « tous, d'une seule pensée, décidèrent que Siméon, fils de Clopas, qui est mentionné dans le livre de l'Évangile, était digne du siège de cette Église : il était, dit-on, cousin du Sauveur. Hégésippe raconte en effet que Clopas était le frère de Joseph » (Hist. eccl. 3, 11, 32).
Toutes les traditions semblent d'accord pour assimiler Marie, femme de Clopas et Marie mère de Jacques le Mineur et Joses.
E.W. Bullinger et, avant lui, Jérôme de Stridon[2], déduisent de Jean 19:25 que Marie, la femme de Clopas, était la sœur de Marie, la mère du Messie. En effet, le texte en grec n'utilise pas de conjonction de coordination και, et, entre « la sœur de sa mère » et « Marie de Clopas » : Jean 19, 25 : « ειστηκεισαν δε παρα τω σταυρω του Ιησου η μητηρ αυτου και η αδελφη της μητρος αυτου, Μαρια η του Κλωπα και Μαρια η Μαγδαληνη ». Si l'on tient compte des deux hypothèses, cela impliquerait que Joseph et Clopas auraient été deux frères qui auraient épousé deux sœurs prénommées toutes les deux Marie. Selon une interprétation plus vraisemblable[3], il faut distinguer « la sœur de sa mère », Salomé, et « Marie de Clopas » qui ne serait pas désignée par une apposition mais simplement citée à la suite.
[modifier] Jean le Baptiste, Zacharie, Élisabeth
Jean le Baptiste, fils du prêtre Zacharie et d'Élisabeth (Lc 1, 5s) est, selon le texte évangélique, un parent de Jésus, car sa mère est une cousine de Marie (Lc 1, 36). Il a baptisé Jésus dans le Jourdain (Mt 3, 16-17 par.). Sa mise en cause de la conduite de Hérode Antipas a entraîné sa mort par décapitation (Mt 14, 1-12). Sa tombe était honorée à Sébaste en Samarie au IVe siècle[4].
[modifier] Autres personnages
D'après Eusèbe de Césarée, la communauté judéo-chrétienne de Jérusalem qui avait jusque-là été dirigée par des proches de Jésus, Jacques le Juste puis Siméon a émigré à Pella en Transjordanie avant ou au début de la guerre juive de 66-70 (Hist. eccl. 1, 5), puis a cessé de jouer un rôle important dans le développement du christianisme.
Trois évêques nestoriens de Seleucia au IIIe siècle sont cités par l'écrivain du XIIIe siècle, Bar-Hebraeus.
[modifier] Emploi ecclésiologique
L'Église se conçoit elle-même comme la famille du Seigneur. Dans Deus Caritas Est, le pape Benoît XVI écrit que : « L’Église est la famille de Dieu dans le monde. Dans cette famille, personne ne doit souffrir par manque du nécessaire. En même temps, la caritas-agapè dépasse aussi les frontières de l’Église; la parabole du Bon Samaritain demeure le critère d’évaluation, elle impose l’universalité de l’amour qui se tourne vers celui qui est dans le besoin, rencontré «par hasard» ».
[modifier] Notes et références
- ↑ Bible de Jérusalem, note critique, Cerf, 1998.
- ↑ De perpetua Virginitate B. Mariae; adversus Helvidium, 382-383.
- ↑ cf. les notes de la Bible de Jérusalem et de la TOB.
- ↑ Dictionnaire encyclopédique de la Bible, Brepols, 2003.
[modifier] Extraits de textes
[modifier] Sextus Julius Africanus
« Quelques personnes soigneuses gardèrent pour elles leurs propres généalogies, soit, en se souvenant des noms, soit en en prenant des copies et se glorifièrent d’avoir sauvé la mémoire de leur noblesse. Parmi elles, se trouvaient ceux dont on a parlé, qu’on appelle desposynes, à cause de leurs accointances avec la famille du Sauveur : originaires des villages juifs de Nazareth et de Kokaba, ils s’étaient répandus dans le reste du pays et ils avaient compilé la sus-dite généalogie d’après le Livre des Jours,(Chroniques) autant qu’ils l’avaient pu. » Jules l'Africain cité par Eusèbe de Césarée[réf. nécessaire] .
[modifier] Malachi Martin
" En 318 une délégation de desposyni, dirigée par Joses (petit fils de Jude, frère du seigneur) se rend à Rome pour réclamé à Sylvestre Ier que l'Eglise soit rétablie à Jérusalem au lieu de Rome. Il réclame que l'on renomme de véritables désposyni à la tête des églises de Jérusalem, Antioche, Ephèse et Alexandrie à la place des évêques grecs. Mais aussi que soit rétablie la dime de dime vers Jérusalem et le calendrier des jours saints."
"Sylvestre rejeta leur demande et affiirma que dorénavant l'église était installée à Rome et il insista pour qu'ils acceptent les évêques grecs pour les diriger."
"Par son adaptation, Sylvester, appuyé par Constantin, avait décidé que le message de Jésus devait être formulé en termes Occidentaux par des esprits Occidentaux sur un modèle impérial"
"... Ce fût le dernier dialogue connu avec les église gardant le Sabbat en orient, dirigée par des disciples qui déscendaient des parents de Jésus le Messie. "
[modifier] Bibliographie
[modifier] Auteurs anciens
- Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique
- Jérome La Virginité perpetuelle de Marie
- Tertullien Contre Marcion, livre IV ainsi que De la chaire du christ
[modifier] Auteurs récents
- E.W. Bullinger, Companion Bible, Appendixes 100, 182 et notes.
- Robert Eiseman, James the brother of Jesus.
- Malachi Martin La saga des Papes : Declin et chute de l'Église romaine.
[modifier] Liens externes
[modifier] Textes cités
- Eusèbe de Césarée
- Tertullien Contre Marcion, Livre IV
- Tertullien, De la chaire du christ
- en The Perpetual Virginity of Blessed Mary, Jérome
- en Robert Eiseman, extrais
[modifier] Interprétations
- Les frères de Jésus et la virginité de Marie ; texte de J.-P. Torell, professeur à l'Université de Fribourg.
- Sylvie Chabert, Les frères de Jésus, la fin de l'énigme ?
- en The Brethren of the Lord, J.B. Lightfoot, 1865