Georges Guingouin
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Georges Guingouin né le 2 février 1913, à Magnac-Laval (Haute-Vienne) et décédé le 27 octobre 2005 à Troyes. Militant du Parti communiste français, il joua un rôle de premier plan dans la Résistance française à la tête des maquis du Limousin.
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[modifier] Jeunesse
Le père de George Guingouin, sous-officier de carrière, fut tué à Bapaume en 1914. Sa mère, fille d'un ouvrier porcelainier, était directrice d'école primaire. Guingouin est d'abord élève à l'école primaire supérieure de Bellac (Haute-Vienne), puis il est admis à l'École normale d'instituteurs de Limoges. Après son service militaire, il est nommé, en octobre 1935, instituteur à Saint-Gilles-les-Forêts (Haute-Vienne).
Il adhère au Parti communiste, devient secrétaire du « rayon » d'Eymoutiers, qui regroupe alors cinq cantons ruraux. Il écrit des articles de politique étrangère dans l'hebdomadaire du Parti, Le Travailleur du Centre.
[modifier] Le «préfet du maquis»
Mobilisé en 1939 en qualité de 2ème classe, il est blessé à l'arcade sourcilière le 18 juin 1940, soigné à l'hôpital militaire de Moulins (Allier) qu'il quitte volontairement pour éviter d'être fait prisonnier. De retour à Saint-Gilles-les-Forêts, il reprend dans la clandestinité ses activités de militant communiste et rédige en août 1940 un Appel à la lutte. En septembre 1940, révoqué de ses fonctions d'enseignant, il reprend contact avec l'appareil clandestin du Parti et devient secrétaire fédéral de la Haute-Vienne. Il décide toutefois de ne pas diffuser le n°9 du bulletin La Vie du Parti' (septembre 1940) qui déclare : « Nous devons être sans haine vis-à-vis des soldats allemands. Nous sommes contre de Gaulle et le clan capitaliste dont les intérêts sont liés à Vichy.»[1]...
Il publie en janvier 41 le premier numéro du Travailleur limousin clandestin. Il écrira plus tard qu'il s'abstenait de toute attaque contre de Gaulle et le Royaume-Uni, s'écartant ainsi de la ligne officielle du parti. En avril 1941, il prend le maquis, ce qui provoque l'étonnement de Gabriel Roucaute, l'un des représentants de la direction du Parti en zone Sud. Il organise dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre la première récupération à main armée de cartes d'alimentation, ce qui lui vaudra d'être condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité par un tribunal militaire en janvier 1942.
Il baptise ses premiers groupes armés « Francs Tireurs », à une époque où les FTPF ne sont pas encore créés. En mars 1942, alors que les communistes se sont franchement engagés dans la lutte armée, mais uniquement dans les centres urbains, Roucaute le somme d’arrêter son action. Guingouin refuse et ses relations avec le parti deviennent tendues. Par la suite, il intégre les FTPF.
Surnommé Lou Grand « Le Grand » par les paysans, il organise ses premiers maquis, notamment celui de la forêt de Châteauneuf-la-Forêt (Haute-Vienne). Certains types d'action qu'il mène le feront surnommer le « préfet du maquis » : en décembre 42, il tente de stopper les réquisitions de foin et de blé en faisant sauter la botteleuse d'Eymoutiers. Il constitue une unité fixe, la « 1ère Brigade de Marche Limousine » et des unités « volantes », à effectif variable.
Son unité sabote et détruit le viaduc de Bussy–Varache sur la ligne Limoges-Ussel, le 13 mars 1943 ; il ne sera pas reconstruit avant la fin de la guerre.
Dans la nuit du 9 mai 1943, à la demande des Anglais, Guingouin dirige personnellement un commando qui sabote les chaudières de l'usine de caoutchouc de Palais-sur-Vienne, tout près de Limoges, et bloque ainsi pendant cinq mois la production de la deuxième usine de caoutchouc de France. Au retour, le commando échappe de peu à une embuscade de la gendarmerie.
Le 14 juillet 1943, le câble souterrain reliant la base sous-marine de Bordeaux à Berlin est saboté dans le Limousin. A la suite de cette action, les Allemands exigent que des mesures sérieuses soient prises contre ce qu'ils appelaient « la petite Russie ». Sous la direction du général Bois, 15 escadrons de la Garde, 12 escadrons de GMR et des forces supplétives de la gendarmerie sont envoyés pour le « maintien de l'ordre », sans grand résultat.
En août 1943, Georges Guingouin entreprend à nouveau d'empêcher les livraisons de blé aux Allemands en détruisant les batteuses. Comme « préfet du maquis », il règlemente les barêmes agricoles, ainsi que les taux de blutage pour la fabrication du pain, afin de contrer le marché noir et les tricheries. A la même époque, il reçoit les premiers parachutages d'armes du SOE anglais.
Pendant le mois de janvier 1944, il réunit au château de Ribérie 120 volontaires pour une formation militaire. Un peu plus tard, la division allemande du général Brehmer attaque le fief de Guingouin, qui refuse le combat et disperse ses troupes.
En mai 1944, la Haute-Vienne compte environ 8 000 hommes armés. C'est le département qui en compte le plus dans toute la France. Après la fusion des mouvements de résistance (Armée Secrète, ORA) et des FTPF pour former les FFI dont Georges Guingouin assure le commandement dans le département, les structures de la Résistance armée demeurent toutefois confuses, puisqu'en dépit de l'organisation commune les FTPF ont conservé la possibilité d'agir de façon relativement autonome.
Après le débarquement en Normandie du 6 juin 1944, les maquisards de la Haute-Vienne sont mobilisés pour effectuer le plus grand nombre de sabotages possibles afin de paralyser les communications allemandes. La division SS Das Reich (exactement 2ème PzD SS), qui a quitté le Tarn-et-Garonne pour rejoindre la Normandie, atteint Limoges le 9 juin. Le 10 juin, un détachement de cette division commet le massacre d'Oradour-sur-Glane. Le 10 juin au soir, des hommes de la « 1ère Brigade du Limousin » capturent le Sturmbannführer SS (commandant) Kämpfe, considéré comme le «héros» de la division. Le général Lammerding, commandant la division Das Reich, demande sa libération en échange de 40 résistants emprisonnés. Guingouin, qui n'a pas eu connaissance du massacre d'Oradour, refuse ; le Sturmbannführer est fusillé, ce qui entraîne de nouvelles représailles, mais fait perdre 48 heures à la division Das Reich, laquelle ne repart vers la Normandie que le 12 au matin. Ce retard a été considéré par Eisenhower comme un élément important dans l'issue de la bataille de Normandie.
Au début juillet 1944, Guingouin avait été averti qu'une offensive allemande se préparait contre le maquis qu'il dirigeait. Le 17, la « 1ère Brigade » est attaquée par la brigade allemande du général von Jesser, forte de 500 véhicules, appuyée par divers renforts, ce qui déclenche la bataille du Mont Gargan : les maquisards perdent 97 hommes (38 morts, 5 disparus, 54 blessés), contre 342 tués ou blesséspour les Allemands. C'est l'un des rares combats de la Résistance de l'intérieur dans une bataille rangée.
Au début de juin 1944, Guingouin avait reçu de Léon Mauvais cadre important du parti communiste, chef des FTP en zone Sud, l'ordre de prendre Limoges. Il avait refusé, estimant l'action prématurée et dangereuse pour la population, citant pour justifier sa décision l'exemple tragique de la libération prématurée de Tulle (en représailles, 99 hommes avaient été pendus aux balcons de l'artère principale de la ville, 101 autres déportés[2]). Ce refus pèsera lourd, par la suite, dans les relations de Guingouin avec la hiérarchie du parti communiste.
Guingouin encerclera Limoges le 21 août, et fera recevoir par Jean d'Albis la capitulation des troupes du général Gleiniger[3] sans la moindre effusion de sang. Guingouin est nommé lieutenant-colonel des FFI.
Par la suite, il sera accusé d'être directement ou indirectement responsable de certaines exactions qui accompagnèrent la libération de Limoges et du Limousin, Notamment à propos d'une sombre affaire d'appropriation du magot d'un ancien chantier de jeunesse à Chamberet (Corrèze) qui devait se solder par six exécutions sommaires (dont trois membres de l'Armée secrète).[4]
[modifier] Le paria du parti communiste
Le 20 novembre 1944, Georges Guingouin est grièvement blessé au cours d'un accident de voiture (il évoquera un sabotage de son véhicule) et hospitalisé à Limoges. Il est réformé en avril 1945 après une longue convalescence.
En mai 1945, il est élu maire de Limoges. Ses relations avec le Parti se détériorent rapidement. Il n'est pas proposé pour siéger au Comité Central ni investi à la députation. À l'assemblée des élus municipaux communistes de France, le 12 novembre 1945, il est l'objet d'une attaque de la part d'Auguste Gillot (proche de Maurice Thorez et de Jacques Duclos) qui lui reproche d'avoir augmenté le tarif des tramways de Limoges - ce qui est faux. Guingouin n'aura pas la possibilité de lui répondre, la séance étant levée aussitôt[5]... Le mois suivant, il est démis de ses fonctions au sein de la fédération communiste de la Haute-Vienne.
En 1947, Guingouin perd la mairie de Limoges au profit d'un socialiste, Léon Betoulle, maire de Limoges avant guerre, tandis que son vieil adversaire, le socialiste SFIO Jean Le Bail[6], méprisé par tous les « authentiques résistants »[7], est devenu député de la Haute-Vienne.
La même année, le 19 mai, la Cour d'appel de Grenoble prononce un arrêt condamnant dans des termes particulièrement sévères le journal L'Époque qui avait accusé dix sept mois auparavant des pires crimes Georges Guingouin[8].
En février 1950, Guingouin semble être rentré dans les grâces du parti puisque, devenu secrétaire de la section communiste de Limoges, il bénéficie du noble statut de «permanent». Ce n'est qu'une illusion, car il est sournoisement combattu (on lui reproche toujours son refus d'avoir désobéi aux ordres du Parti en n'investissant pas Limoges de force en juin 1944), et son franc parler, notamment à l'égard de hauts responsables du parti (dont Léon Mauvais) n'arrange rien[9]. Au XIIe congrès du parti, 27 des 84 membres élus du comité central ne sont pas réélus[10], parmi lesquels des proches de Guingouin. Lui-même finira par être mis en cause. Sommé de se soumettre aux décisions du parti, il abandonne ses fonctions de permanent en mars 1952 et demande sa réintégration dans l'enseignement. Dans une réunion publique en septembre 1952 à Nantiat, Jacques Duclos en personne reprend à son compte une partie des accusations portées naguère par L'Époque à propos d'un «trésor de guerre» que l'ancien préfet du Maquis aurait détourné à son profit... En octobre, les instances communistes demandent à la cellule à laquelle appartient Guingouin de l'exclure ; les membres de la cellule refusant, on le changera autoritairement de cellule, pour l'affecter à une autre plus complaisante qui prononcera son exclusion le mois suivant.
[modifier] L'exilé
C'est alors qu'il demande et obtient sa mutation comme instituteur dans l'Aube, département d'origine de sa femme, Henriette (ils se sont mariés en 1945 à Limoges).
Le 24 décembre 1953, il est convoqué devant le juge d'instruction de Tulle au sujet d'une affaire de meurtre de deux paysans dans laquelle sont accusés des membres de la Résistance qui auraient agi sous son autorité. Selon l'historien Michel Taubmann, c'est le début d’une machination montée par des policiers et des magistrats qui auraient agi contre lui du temps de la Résistance. L’instigateur de cette machination serait le commissaire de police C. qui jadis, en 1943, aurait instrumenté contre lui lors de la destruction du viaduc de Bussy-Varache. A ses côtés, on trouve l’inspecteur A. qui, lui, avait enquêté sur l’affaire de l’enlèvement d’explosifs à la mine de Saint-Léonard et qui, lors du transfert d’un interné, aurait déclaré à celui-ci : «Ce n’est pas un autre que moi qui descendra le Grand».
Incarcéré à la prison de Tulle, il est passé à tabac par des gardiens dans sa cellule à la prison de Brive. Blessé et inconscient, il est transféré de nuit à Toulouse où il arrivera dans un état psychologique et physique très dégradé. La presse faisant état d'une tentative de suicide, les anciens résistants de la Haute-Garonne, regroupés dans un Comité départemental de la Résistance s’émeuvent et, sous leur pression, le juge d’instruction charge trois médecins experts d’examiner Guingouin du point de vue mental. Dans leur rapport, ils feront état des traces des sévices qu’il a subis, écrivant «que l’état de Guingouin inspire de réelles inquiétudes pour sa vie». Il sera finalement libéré avant que le 13 novembre 1959, à Lyon, le magistrat Thomas chargé de requérir contre lui déclare «ne pas comprendre, en son âme et conscience qu’on ait envisagé des poursuites contre Georges Guingouin» [11]. Celui-ci bénéficiera d’un non-lieu.
Le 21 novembre 2001, lors d'une conférence devant les professeurs d'histoire de l'Aube, Georges Guingouin déclarait «Arrêté à la veille de Noël 1953, incarcéré à la prison de Brive, je devais y subir de tels sévices que, par deux fois, je parcourus le chemin des agonisants qui revoient leur vie à l'envers dans leurs derniers instants jusqu'à l'éblouissante lumière».
En mars 1957, il adherait au Mouvement communiste démocratique et national d'Auguste Lecoeur et Pierre Hervé. En 1961, il entrait en pourparlers avec le Parti en vue d'une réintégration : on lui proposait, affirme-t-il, «de le réintégrer moyennant son silence». Refusant cette proposition, il se consacrait alors à son métier d'instituteur et prenait sa retraite en 1969. En 1988, le parti communiste «réhabilitait» officiellement Georges Guingouin malgré l'indiférence de ce dernier.
En 1985, le journal d'extrême-droite Le Crapouillot, relayé par Minute, reprenait une partie des accusations portées antérieurement contre Guingouin, le désignant comme responsable des exécutions sommaires commises dans la région de Limoges[12]. Georges Guingouin porte plainte et reçoit à cette occasion le soutien de membres du conseil général de la Haute-Vienne.
Décédé à Troyes le 27 octobre 2005, Georges Guingouin a été inhumé, suivant son souhait, à Saint-Gilles-les-Forêts[13].
En juin 2005, il avait été élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur. Il était notamment compagnon de la Libération (décret du 19 octobre 1945), titulaire de la Croix de guerre avec palme, de la médaille de la Résistance avec rosette et de la King's Medal for Courage (GB).
[modifier] Notes
- ↑ Cité par Georges Guingouin lui-même dans la biographie qu'il a rédigée pour l'Ordre de la Libération, dont il est membre
- ↑ Voir l'article Massacre de Tulle
- ↑ Dont tous les subordonnés n'étaient pas d'accord : l'un de ses régiments refusa de se rendre, l'abattit et s'échappa [réf. nécessaire]
- ↑ Voir à ce sujet : Michel Taubmann, L'affaire Guingouin, éd. Lucien Souny 1994 : «L'affaire de Chamberet», pp. 160-171.
- ↑ Anecdote révélatrice du climat qui règne alors au Parti, rapportée par Michel Taubmannn, Ibid., pp. 172-173.
- ↑ Jean Le Bail (1904-1965) est député de Limoges de 1946 à 1958 et sénateur de la Haute-Vienne en 1958-1959. Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de philosophie, il avait été nommé à Limoges en 1929. Il devint le secrétaire de la fédération socialiste de la Haute-Vienne. Anti communiste, pacifiste, il resta à l'écart de tout mouvement de résistance durant la guerre. Il devait poursuivre Guingouin d'une haine tenace, allant jusqu'à signer en 1954 des articles vengeurs dans Le Populaire du Centre contre l'ancien chef du maquis limousin. En 1947, un «jury d'honneur» avait blanchi Le Bail du soupçon d'avoir refusé en 1942 de recueillir chez lui son ancien condisciple de la rue d'Ulm, Jean Cavaillès, alors recherché par la police (Cavaillès, l'un des fondateurs en 1940 du mouvement de résistance «Libération», fut arrêté par la Gestapo en 1943 et fusillé l'année suivante).
- ↑ Michel Taubmann, Ibid., p. 192.
- ↑ On lit notamment dans les attendus : «La mauvaise foi de l'auteur des articles résulte, avec une évidence invincible {[sic], de l'ensemble des termes incriminés, de la perfidie des attaques (...) avec le désir manifeste de ruiner son prestige [celui de Georges Guingouin]». La condamnation du journal est lourde : 10.000 F d'amende, 500.000 F de dommages et intérêts (somme considérable à l'époque)... (Cité par Michel Taubmann, Ibid., p. 183.)
- ↑ En privé, et ses propos furent certainement rapportés en haut lieu au «carrefour de Châteaudun», siège national parisien du PCF, Guingouin ne cachait pas ses inquiétudes devant les «dérives staliniennes» du Parti, le culte de la personnalité voué à Maurice Thorez, les «procès» intentés à des militants suspects de «déviationnisme» et contraints de s'humilier publiquement ou de se voir exclus, etc.
- ↑ C'est le début des «purges», qui vont conduire à l'exclusion de grandes figures du parti, tels André Marty, «le mutin de la Mer Noire», Charles Tillon, ancien chef des FTPF, ainsi que Guingouin. Dans les trois cas Léon Mauvais tiendra le rôle d'accusateur en établissant les dossiers à charge.
- ↑ Cité par Guingouin lui-même dans la notice biographique qu'il a rédigée pour l'Ordre de la Libération
- ↑ Malgré l'existence de nombreuses exécutions sommaires et de réglements de comptes locaux dans le Limousin, Guingouin ne saurait en être tenu pour le principal responsable.
- ↑ À cette occasion, Marie-Georges Buffet a fait, au nom du parti communiste, une déclaration rendant hommage à Georges Guingouin. Elle a évoqué l'exclusion de Guingouin du parti, la qualifiant d'«inacceptable», et a précisé qu'elle avait tenu à rendre hommage à ce grand résistant lors de son 90ème anniversaire.
[modifier] Écrits de Georges Guingouin
- Georges Guingouin, Quatre ans de lutte sur le sol limousin, Hachette-Littérature, 287 p., 1974.
- G. Guingouin et G. Monediaire, Georges Guingouin, premier maquisard de France, Éditions Lucien Souny, 1983
- Intervention de Georges Guingouin à la conférence-débat réunissant les professeurs d'histoire du département de l'Aube sous la présidence de l'inspecteur d'académie, Jacques Marchal, à Troyes, le 21 novembre 2001
- Sa biographie (signée par ses soins) sur le site http://www.ordredelaliberation.fr
[modifier] Autres sources
- Taubmann, Michel, L'affaire Guingouin,, Editions Lucien Souny, 1994-2004
- Taubmann, Michel, Georges Guingouin ou la geste du Grand , article paru sur le site Reforme.net au moment de sa mort (http://www.reforme.net/archive/article.php?num=3150&ref=1012)
- Jean Maitron, article in Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Editions ouvrières.
- Robrieux Philippe, Histoire intérieure du parti communiste, Tomes 2 et 4, Fayard, 1980-84
- Bourdrel, Philippe, L'épuration sauvage 1944-45, Perrin, 2002
- Trouillé, Pierre, Journal d'un préfet sous l'Occupation, Gallimard, 1964
- R.Faligot, R.Kaufer, Les Résistants, Fayard, 1989
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- Histoire du parti communiste français
- Résistance intérieure française
- Maquis du Limousin
- Massacre d'Oradour-sur-Glane
[modifier] Liens externes
- http://crdp.ac-reims.fr/cddp10/actions/CNRD/2002/Bio.doc
- http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/445.html
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