Gouverneur général du Canada
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Canada
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Le Gouverneur général du Canada (en anglais Governor general of Canada) est le représentant du Souverain Canadien, qui est le Chef d’État du Canada (présentement, Sa Majesté la Reine Élisabeth II). Le Militia Act de 1904 décerne au Gouverneur général le titre de Commandant en Chef des Forces canadiennes. [1]
La Reine nomme le Gouverneur général sous recommandation du Premier ministre. Le Gouverneur général reste en fonction selon le bon vouloir de Sa Majesté, mais son mandat a généralement, par convention constitutionnelle, une duré de cinq ans. Dans chaque province canadienne, un lieutenant-gouverneur est nommé selon le même mode que le Gouverneur général du Canada et n'est pas subalterne à celui-ci. Il remplit les mêmes fonctions et pourvoirs que son homologue fédéral dans les limites de sa province.
Un amendement qui affecterait le poste de Gouverneur général requiert un consensus à l'unanimité des législatures provinciales ainsi que du Parlement du Canada, plutôt que les deux-tiers de majorité nécessaires pour la plupart des autres amendements.
Présentement, la Gouverneure générale du Canada est Son Excellence La très honorable Michaëlle Jean, elle est entrée en fonction le 27 septembre 2005 après la cérémonie d'instalation qui a lieu à la Chambre du Sénat. Elle succède donc à La très honorable Adrienne Clarkson. Madame Jean est la troisième femme à accéder à cette fonction et la deuxième à ne pas être née au Canada.
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[modifier] Histoire
La colonisation française de l’Amérique du Nord a commencée dans les années 1580 (le territoire fut découvert par Jacques Cartier en 1534), mais la vaste colonie de la Nouvelle-France (composée du Canada, de la Louisiane et de l’Acadie) a seulement grandi pendant le début et le milieu du XVIIe siècle. L’explorateur Samuel de Champlain devint la première personne officiellement nommée au poste de Gouverneur de la Nouvelle-France. À l’origine, la Nouvelle-France était administrée par la Compagnie des Cent-Associés; en 1663, cependant, le Roi Louis XIV a pris le contrôle de la colonie. Après 1663, la personne en tête de l’administration française en Nouvelle-France était connu comme le ‘Gouverneur Général’; le premier à occuper cette position fut Charles Jacques Huault de Montmagny .
La France perdit la majorité de ses territories nord-américains, incluant le Canada, au profit de la Grande-Bretagne pendant la durée de la Guerre de Sept Ans (1756-1763), confirmé dans le Traité de Paris. La Proclamation royale de 1763 a changé le nom du Canada pour ‘Province of Quebec’; le poste de Gouverneur de Québec fut créé par la même occasion. Le Lieutenant-Général Sir Jeffrey Amherst a gouverné la province durant les dernières années de la Guerre de Sept Ans, mais le premier civil a occuper la position fut James Murray (nommé en 1764). Les provinces de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick restèrent séparées, chacune avec son propre Gouverneur. Dans les années 1780, le gouvernement britannique sous le premier ministre William Pitt a accepté l’idée selon laquelle les provinces de Québec, Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick devraient partager un seul Gouverneur-en-Chef (plus tard nommé Gouverneur Général). La première personne à occuper ce poste fut Lord Dorchester (nommé en 1786). Le Gouverneur Général, ou Gouverneur-en-Chef, ne gouvernait cependant que la province du Bas-Canada; le Haut-Canada, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle Écosse étaient dans leur cas gérée par leur propre Lieutenant-Gouverneur. En 1840, le Haut et le Bas-Canada furent unis pour créer la Province du Canada, qui est restée sous l’autorité directe du Gouverneur-Général.
Le role du Gouverneur Général a change énormément au lendemain des Rébellions de 1837. Peu après, le gouvernement britannique a consentis à accorder aux provinces canadiennes le gouvernement responsable. Cela eut pour effet de rendre le Gouverneur Général et les Lieutenants-Gouverneurs des gouverneurs de nom seulement, l’autorité étant en fait détenue démocratiquement par les législatures élues et les premiers ministres provinciaux. Cette disposition continué même après l’établissement du Dominion du Canada en 1867 :le Gouverneur Général et les Lieutenants-Gouverneurs sont demeurés les représentants symboliques de la Couronne et du gouvernement britannique, alors que le pouvoir réel était dans les mains du Premier ministre du Canada et de ses homologues provinciaux.
La position de Gouverneur Général a connu de grands changements durant la fin des années 1920 et le début de la décennie suivante, au lendemain de l’Affaire King-Byng. In 1926, le Premier Ministre libéral William Lyon Mackenzie King a sollicité la dissolution du Parlement de la part du gouverneur général Lord Byng de Vimy; celui-ci, cependant, a utilisé son pouvoir de réserve pour refuser cette requête, avec justification que des élections générales avaient été tenues seulement quelques mois plus tôt. King a donc remis sa démission, et Lord Byng a nommé Arthur Meighen pour le remplacer à la tête du gouvernement. En une semaine cependant, le gouvernement Conservateur de Meighen perdi un vote de non-confiance dans la Chambre des Communes, forçant le Gouverneur Général à dissoudre le Parlement et à déclencher les élections. Mackenzie King fut élu avec une majorité claire et revint avec la ferme intention de redéfinir le rôle du Gouverneur Général.
Dans une Conférence Impériale tenue plus tard en 1926, le Royaume-Uni, le Canada et les autres Cominions ont tous accepté la Déclaration Balfour. Celle-ci reconnaissait le statut égal de chaque Dominion vis-à-vis du Royaume-Uni, et que chaque Gouverneur Général fonctionnerait désormais en tant que représentant de la Couronne de leur Dominion respectif et non en tant qu’agent du gouvernement britannique. Ce dernier rôle devait plutôt maintenant appartenir aux Haut-Commissaires, équivalents des ambassadeurs. Le principe d’égalité entre les Dominions fut amené plus loin par le Statut de Westminster de 1931. On abandonna le concept d’un grand empire dont le territoire appartenait à la couronne britannique; chaque Dominion était un Royaume en son propre droit. Ainsi, le souverain était séparément le Roi du Royaume-Uni, le Roi du Canada, le Roi d’Australie, etc. Même si le Dominion du Canada était maintenant reconnu comme indépendant et l’égal du Royaume-Uni, le poste est resté occupé par des britanniques, et non des Canadiens, bien que c’était maintenant le premier ministre canadien qui en faisait le choix. L’appellation ‘Dominion’ n’est plus utilisée aujourd’hui, car elle impliquerait que le gouvernement britannique aurait une forme d’autorité sur le Canada, ce qui n’est pas le cas. Le premier Gouverneur Général Canadien, Vincent Massey, ne fut nommé qu’en 1952.
La prochaine période de changements importants dans le poste vint Durant le mandat de Roland Michener (1967-1974). Michener a relaxé les protocoles et les formalités entourant le poste; par exemple, l’antique coutume de s’incliner devant le Gouverneur Général fut abandonné. Michener a conservé l’uniforme militaire traditionnel associé à son office, mais il fut le dernier gouverneur général à le faire. En 1971, Michener visita Trinité-et-Tobago, devenant ainsi le premier Gouverneur Général à faire une visité d’État dans un autre pays. Cette visite fut initialement la source de controverses, car plusieurs soutenaient que le souverain, et non le Gouverneur Général, était techniquement le chef d’État du Canada. Mais la controverse n’a pas duré longtemps; il est maintenant très commun pour le Gouverneur Général de faire des visites d’État.
L’office de Gouverneur Général a à l’occasion été un sujet de controverses au Canada. Le groupe Citizens for a Canadian Republic milite pour une codification du poste, en vue de ce que ce groupe voit comme une éventuelle transformation vers un système présidentiel similaire aux Républiques d’Irlande ou d’Inde, remplaçant ainsi complètement la monarchie. D’un autre côté, des organisations comme la Ligue monarchiste du Canada supporte la retenue du Gouverneur Général en tant que représentant du monarque régnant. Depuis l’échec de l’Accord du Lac Meech en 1987 et de l’Accord de Charlottetown en 1992, les politiciens canadiens se sont montrés réticents à ouvrir à nouveau la discussion sur la question constitutionnelle, surtout sur un sujet aussi polarisé que la monarchie. Il y a eu peu de débats sur une éventuelle abolition de la monarchie, surtout parce que plusieurs Canadiens considèrent que le conflit portant sur le mouvement souverainiste québécois est plus pressant. Ainsi, le mouvement républicain au Canada n’est pas aussi fort que des mouvements similaires dans quelques autres Royaumes du Commonwealth, comme en Australie
[modifier] Nomination
Le Souverain nomme le Gouverneur Général sur l’avis du Premier Ministre du Canada. De 1867 à 1952, chaque Gouverneur Général était né en Grande-Bretagne, et membre de l’aristocratie. Le dernier gouverneur général britannique fut Harold Alexander, 1er Vicomte Alexander de Tunis, qui servit de 1946 à 1952. Depuis le mandat de Vincent Massey, son successeur, le poste a été tenu seulement par des Canadiens. De plus, par tradition, celui-ci est tenu alternativement par des Canadiens-Anglais et des Canadiens-Français. Depuis 1967, le Premier Ministre communique à Sa Majesté seulement un nom pour l’office; auparavant une liste de plusieurs noms avait été fournie, en laissant au monarque le soin de choisir. En général, le souverain est tenu par la constitution de toujours suivre l’avis de ses Premiers Ministres, tant et aussi longtemps que ceux-ci gardent la confiance de la Chambre des communes et agissent de manière constitutionnelle. Le souverain garde cependant le droit d’encourager, de conseiller et de mettre en garde.
Bien qu’impartial durant leur mandat, les gouverneurs généraux ont souvent étés d’anciens politiciens. Depuis 1952, des personnes ayant déjà servi comme diplomate, membre du Cabinet ou Président de la Chambre des Communes ont été nommés. La précédente gouverneure générale, Adrienne Clarkson, était auparavant une auteure et une journaliste à la télévision; elle fut la première gouverneure générale dans l’histoire Canadienne à ne pas avoir de passé politique ou militaire. Elle fut également la deuxième femme et la première personne d’origine asiatique à occuper ce poste. La première femme Gouverneure Générale du Canada fut Jeanne Sauvé, dont le mandat fut de 1984 à 1990.
La troisième femme à occuper ce poste est Michaëlle Jean, qui est entré en fonction le 27 septembre 2005. Jean est aussi la première gouverneure générale de race noire.
Il est de tradition que la personne designée reste en poste pour un minimum de cinq ans, mais en vérité ce poste est occupé selon le plaisir de Sa Majesté, et le Premier Ministre Canadien peut demander à la Reine de rallonger le mandat vice-royal. Par exemple, le mandat de Adrienne Clarkson fut allongé d’un an (pour un total de six) sur l’Avis du Premier Ministre Paul Martin, qui croyait préférable de garder un Gouverneur Général expérimenté en poste alors qu’un gouvernement minoritaire était à la tête du pays. Les mandats d’autres gouverneurs généraux, incluant Georges Vanier et Roland Michener, ont étés allongés dans les années précédentes. Un Gouverneur Général peut démissionner de son poste, comme par exemple dans le cas de Roméo LeBlanc, qui quitta en 1999 pour raisons de santé.
Si le Gouverneur Général meurt ou quitte le pays pour plus d’un mois, le Juge en chef du Canada agit en tant qu’administrateur du gouvernement canadien et exerce tous les pouvoirs du Gouverneur Général. Les occasion où cette figure dut être envisagée fut lors du décès du gouverneur général Lord Tweedsmuir (1940 avec le juge en chef Lyman Poore Duff) et en 1967 avec le juge en chef Robert Taschereau (au décès du gouverneur général Georges P. Vanier).
[modifier] Rôle Gouvernemental
Le Gouverneur Général est le représentant du Monarque Canadien et exerce la quasi totalité des pouvoirs de la Couronne. Sa Majesté retient les pouvoirs exécutifs et ses prérogatives royales, mais elle intervient extrêmement rarement dans la politique canadienne; ses responsabilités sont exécutées par le gouverneur général, mais elle seule possède le pouvoir de nommer un gouverneur général et, comme requis par la Constitution Canadienne, d’ajouter des sièges au sénat. Elle n’agit cependant que sur l’avis du Premier ministre Canadien.
Bien que la même personne soit souverain du Canada et souverain du Royaume Uni, le Canada est une nation souveraine et le Gouvernement Britannique ne peut conseiller le Gouverneur Général, ou inférer dans les affaires Canadiennes.
Bien que les pouvoirs que possède le Gouverneur Général sont en théorie considérables, ils sont en pratique très limités. Le gouverneur général est un chef exécutif symbolique et nominal, agissant selon les contraintes de la constitutions et des précédents. En pratique, la grande majorité du pouvoir politique est entre les mains du Parlement Canadien (qui est composé de la Couronne, du Sénat et de la Chambre des Communes, et du Premier Ministre ainsi que de son Cabinet. Ainsi, le Gouverneur Général exerce presque toujours les prérogatives royales sur l’avis du Premier Ministre et des autres ministres, qui à leur tour, sont responsables face à une Chambre des Communes élue démocratiquement, et à travers celle-ci, le peuple. Mais, une partie des prérogatives royales, connues comme les pouvoirs de réserve, restent entre les mains de la Couronne, comme dernier contrôle du pouvoir gouvernemental; comme l’expert constitutionel et sénateur Eugene Forsey a dit : ‘A Governor General must take all steps necessary to thwart the will of a ruthless prime minister.’ (Un Gouverneur Général doit prendre toutes les mesures nécessaires pour contrecarrer les désirs d’un Premier Ministre sans remords). Ce pouvoir fut utilisé par le gouverneur général Lord Byng contre le Premier Ministre Mackenzie King dans ce qui est connu comme l’Affaire King-Byng, en 1926. Certains, comme Larry Zolf de la CBC ont également spéculés sur la possibilité que le gouverneur général Adrienne Clarkson refuse la recommendation du Premier Ministre Jean Chrétien de dissoudre le Parlement en 2002. [1]
Toutes les lois sont sanctionnées au nom du Souverain. Avant qu’un projet de loi devienne loi, la Sanction royale est requise. À cette occasion, le gouverneur général agit au nom du souverain; en théorie, il ou elle a trois options : donner la sanction royale (approuvant la loi), retenir la sanction (refuser en donnant son veto), ou garder (réserver) le projet qu’il reçoive la sanction personnelle du souverain. Si le Gouverneur Général donne la Sanction Royale, le Souverain a deux ans pour ‘refuser’ le projet, annulant ainsi la loi en question. Aucun Gouverneur Général n’a refusé de sanction royale depuis la confédération, mais certains Lieutenants-Gouverneurs l’ont fait.
Le Gouverneur Général appelle, proroge, et dissout le Parlement. Chaque session parlementaire commence avec la semonce du Gouverneur Général. Une nouvelle session est marquée par l’ouverture du Parlement, durant laquelle le gouverneur général lit le Discours du Trône depuis la Chambre du Sénat, donnant ainsi les grandes lignes de l’agenda législatif du gouvernement pour la prochaine session. La prorogation du parlement survient habituellement environ un an après l’ouverture d’une session, et termine officiellement celle-ci. La dissolution termine un mandat parlementaire, dont la durée peut être variée dépendant de différents facteurs, mais qui ne peut dépasser cinq ans. Des élections générales suivent ensuite pour tous les sièges de la chambre des communes. Un gouverneur général pourrait théoriquement refuser une dissolution, mais les circonstances qui le permettent sont imprécises. Un refus pourrait être justifié si un gouvernement minoritaire aurait été en fonction très brièvement et qu’un autre parti semblerait pouvoir avoir plus de succès avec la confiance de la Chambre. La dernière fois où un gouverneur général a refusé de dissoudre la chambre fut durant l’affaire King-Byng, mentionnée ci-haut.
Lorsque nécessaire, le Gouverneur Général est responsable de la nomination d’un nouveau Premier Ministre. En accord avec la convention constitutionnelle (non-écrite), la personne choisie doit être la personne qui a le support de la majorité de la Chambre des Communes : généralement mais pas nécessairement le chef du parti ayant la majorité de la Chambre. Si aucun parti n’a une majorité, deux groupes ou plus peuvent former une coalition, donc le chef désigné à l’interne est ensuite nommé Premier Ministre. De tels gouvernements de coalition sont rares au Canada. Dans un parlement où aucun parti ou coalition n’a de majorité, le Gouverneur Général va généralement nommer le chef du parti qui occupe le plus de siège. Ainsi, par exemple, Paul Martin est resté Premier Ministre plus d’un an après l’élection de 2004, même si son parti n’avait pas la majorité. Différentes situations peuvent arriver où le Gouverneur Général va devoir utiliser son jugement pour déterminer la personne la plus appropriée.
Le Gouverneur Général a aussi le pouvoir de nommer les ministres fédéraux, les sénateurs, les juges et d’autres magistrats. Dans les faits, cependant, les nominés sont choisis par le Premier Ministre ou d’autres ministres. De plus, le Gouverneur Général est responsable de nommer, au nom de Sa Majesté, les Lieutenants-Gouverneurs dans les provinces. Dans ce cas-ci également, ce sont les premiers ministres (fédéraux et provinciaux), qui font le choix. Un Lieutenant-Gouverneur peut, plutôt que de donner la sanction royale à un projet de loi provincial, réserver celui-ci pour le Gouverneur Général. Cela n’est plus en pratique cependant, ayant été fait la dernière fois en 1961 par le Lieutenant-Gouverneur de la Saskatchewan. Les Commissaires des territoires canadiens ne sont pas nommés par le Gouverneur Général; ils n’agissent pas non plus comme représentants de la Couronne.
[modifier] Rôle Cérémoniel
Les fonctions du Gouverneur Général sont majoritairement cérémonielles. Il performe certaines fonctions habituellement associées avec un chef d’État. Il ou elle fait des visites d’État à l’étranger, reçoit des chefs d’États étrangers au Canada, recoivent les ambassadeurs et les haut-commissaires, rencontres des groupes, remettent des décorations honorifiques et des prix. Il est devenu une tradition pour chaque Gouverneur Général sortant d’établie un trophée ou un prix en son nom.
Il ou elle occupe le rôle symbolique de Commandant-en-chef des Forces Canadiennes. L’allégeance des Forces Armées est à la Couronne Canadienne, et non à un gouvernement temporaire et changeant. En pratique, il n’est pas clair si le commandant des Forces Armés pourrait, dans la réalité, se tourner vers le Gouverneur Général si il pensait que les ordres reçus du Premier Ministre ou du Ministre de la Défense Nationale étaient illégaux ou sans éthique, ou si le Gouverneur Général pourrait donner directement de nouveaux ordres.
Le Gouverneur Général est également le Colonel de trois Régiments Canadiens : les Governor General’s Horse Guard, les Governor General’s Foot Guards et les Canadian Grenadier Guards. Ce titre est directement sous la position de Colonel-en-chef, qui est tenue par Sa Majesté.
Précédemment, les letters de Créances (présentées par des ambassadeurs ou des haut-commissaires arrivant à ou quittant leur poste au Canada) étaient adressées à la Reine; depuis début 2005, cependant, elles sont adressées au Gouverneur Générale directement, sans référence au souverain. Cette décision a causé quelque controverse, soulevant les ires de quelques monarchistes.[2]
[modifier] Précédence and privilèges
Dans l’Ordre de précédence, le gouverneur Général surclasse tous sauf le souverain; en tant que représentant direct du Monarque, le Gouverneur Générale surclasse même d’autres membres de la Famille Royale.
Durant son mandat, le Gouverneur Général ainsi que son époux (le Consort Vice-Royal) est nommé ‘Son Excellence’. De plus, les gouverneurs généraux sont nommés au Conseil privé de la Reine pour le Canada à leur retraite, et ont droit au titre ‘Très Honorable’ à vie; le terme ‘Excellence’ cependant est retiré lorsqu’ils quittent leur poste. Le Gouverneur Général est le seul Canadien ayant le droit d’utiliser le terme ‘Excellence’ à l’intérieur du pays; des chefs d’États en visite sont eux nommés ‘Excellence’ durant leur séjour. Durant son mandat, le gouverneur général est également le Chancellier et Compagnon principal de l’Ordre du Canada, le Chancellier de l’Ordre du Mérite Militaire et Chancellier de l’Ordre du Mérite des Forces de Police et de l’Ordre Très Vénérable de Saint-Jean de Jérusalem. Ainsi, il est autorisé à porter les médailles et insignes de ces ordres. Lors de son installation, le Gouverneur Général se voit présenter les colliers de l’Ordre du Canada, de l’Ordre du Mérite Militaire, de l’Ordre du Mérite des Forces de la Police, and aussi l’Autorité Héraldique.
Ce drapeau prends précédence sur tous les autres, sauf sur l’Étendard personnel de la Reine au Canada. Ce drapeau peut être arboré sur le véhicule utilisé par le Gouverneur Général, ou sur un édifice où il se trouve. À l’étranger, le drapeau Canadien est utilisé, étant plus reconnaissable.
Le salut vice-royal est l’hymne utilisé pour saluer le Gouverneur Général. Il comprends les six premières mesures de l’hymne royal Canadien (‘God Save The Queen’) et les quatre premières et dernières mesures de l’hymne national Canadien (‘O Canada. À l’étranger, seule le ‘O Canada’ est utilisé.
Le Gouverneur Général reçoit un salaire annuel de 110,126 $. Deux résidences officielles sont disponibles : Rideau Hall à Ottawa, Ontario (l’épouse d’un gouverneur général est connu comme Châtelaine de Rideau Hall), et la Citadelle à Québec, où ils passent chaque année plusieurs semaines.
Le Gouverneur Général ainsi que son personnel bénéficiait de bureaux sur la Colline Parlementaire dans le bloc Est jusque durant la Deuxième Guerre mondiale.[3] Ces bureaux furent ensuite incorporés aux bureaux du Premier Ministre, mais ont étés restaurés à leur apparence du XIXe siècle au départ des bureaux du Premier Ministre vers le bloc Langevin dans les années 1970s, et sont maintenant une attraction touristique.[4]
Le personnel du Gouverneur Général est mené par le Secrétaire du Gouverneur Général du Canada, travaillant hors de Rideau Hall.[5]
[modifier] Activités post-mandat
Les Gouverneur Généraux à la retraite se retirent généralement de la vie publique ou acceptant des postes diplomatiques. Edward Schreyer, en mandat de 1979 à 1984, est devcenu Haut Commissaire en Australie à sa retraite. En 2005, il est devenu le premier ancien gouverneur général à se présenter à la candidature d’une circonscription lorsque s’est présenté comme le candidat du NPD dans la circonscription de Selkirk—Interlake. Schreyer a perdu face au Conservateur James Bezan.
L’ère des gouverneurs généraux britanniques contient plusieurs exemples où d’anciens vices-rois revenaient à une carrière politique après leur mandat. En 1952, Lord Alexander of Tunis a remis sa démission comme Gouverneur Général pour accepter le poste de Ministre de la défense de Sir Winston Churchill. Lord Lansdowne et le Duc de Devonshire ont également servis au Cabinet britannique suivant leur carrière vice-royale. Lansdowne lui-même fût durant plus de dix ans le chef du Parti concervateur dans la Chambre des Lords à Londres.
[modifier] Livres par d’Anciens Gouverneur Généraux Brittaniques
Seulement trois ancien Gouverneurs Généraux Canadiens ont laissé une autobiographie. John Buchan fut le premier avec ‘Memory Hold-the-Door’, écrite durant son mandat à Rideau Hall et publié en 1940. Vincent Massey fut le second, avec sa biographie en deux volumes, ‘On Being Canadian’ publié en 1948 et ‘What’s Past is Prologue : The Memoirs of the Right Honourable Vincent Massey, C.H.’’ en 1963. Peu après son départ de Rideau Hall, Adrienne Clarkson a signé un contrat de deux livres avec Penguin Canada, le premier intitulé ‘Heart Matters’.
[modifier] Liens externes
[modifier] Références
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Governor General of Canada 1867–present |
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[modifier] Voir aussi
- Michaëlle Jean
- Gouverneur général
- Liste des gouverneurs du Canada
- Prix littéraire du Gouverneur général
[modifier] Lien externe
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