Muséum national d'histoire naturelle
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
![Muséum national d'histoire naturelle : Grande Galerie de l'Evolution au Jardin des Plantes de Paris](../../../upload/thumb/7/7e/Mus%C3%A9um_histoire_naturelle.jpg/250px-Mus%C3%A9um_histoire_naturelle.jpg)
Sciences en France |
Universités |
Grandes écoles |
Grands établissements |
EPST (CNRS, Inserm,...) |
EPIC (CEA, CNES,...) |
EPA (CINES, CNED, MétéoFrance, École polytechnique ,...) |
Le Muséum national d'histoire naturelle est un établissement de recherche scientifique français, ayant le statut de grand établissement, placée sous tutelle conjointe des ministères de l'Éducation nationale, de la Recherche et de l'Environnement. Ses missions principales sont la conservation de collections scientifiques, la recherche et la formation à la recherche, la diffusion de la culture scientifique dans les spécialités propres à l'établissement. Ces spécialités concernent les disciplines propres à l'Histoire Naturelle, à savoir l'étude du monde animal (zoologie et disciplines dérivées), celle du monde végétal (botanique et disciplines dérivées) et celle de la Terre et du monde minéral (géomorphologie, écologie, minéralogie, pétrologie...). Et dans Histoire Naturelle il y a le mot Histoire, à savoir l'Histoire de notre planète et celle de la vie (paléontologie). C'est d'ailleurs l'une des galeries les plus visitées, avec la grande galerie de l'Evolution.
Ce site est desservi par la station de métro : Censier - Daubenton. |
Sommaire |
[modifier] Histoire
Sous Louis XIII, l'édit royal de 1635 crée le Jardin royal des plantes médicinales, l'un des plus anciens établissements scientifiques de France. L'intendant et les titulaires des principales charges sont tous docteurs en médecine. Au XVIIIe siècle, l'activité se transforme : on passe de l'art de guérir avec les plantes à l'histoire naturelle. La déclaration royale du 31 mars 1718 sépare la charge de premier médecin du roi de la surintendance du Jardin. En 1739, Georges Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788) est nommé intendant. Il dirige pendant 50 ans ce que l'on appelle alors le Jardin du roi. Sa notoriété internationale et son travail acharné font du lieu l'un des phares scientifiques du XVIIIe siècle. À sa mort, en 1788, le Roi nomme à la tête du jardin un militaire, Charles-François de Flahaut, comte de la Billarderie. Sous la conduite de Louis Jean-Marie Daubenton, le personnel du Jardin, notamment les démonstrateurs, font connaître leur mécontement auprès du roi, mais sans succès.
![Buffon face a la grande galerie de Evolution](../../../upload/shared/thumb/c/cc/Grande_Gallerie_de_l%27evolution.jpg/300px-Grande_Gallerie_de_l%27evolution.jpg)
La Révolution va transformer profondément le fonctionnement du Jardin. Le 20 août 1790, un décret de l'Assemblée nationale demande aux démonstrateurs de rédiger un projet pour sa réorganisation. La première assemblée vote le départ du comte de la Billarderie et élit à l'unanimité Daubenton comme président. Il forme une commission comprenant Antoine-François Fourcroy, Bernard Lacépède et Antoine Portal. Celle-ci est chargée de rédiger le règlement de la nouvelle institution et d'en fixer le fonctionnement. Elle détermine aussi les missions du Muséum : instruire le public mais aussi de constituer des collections et de participer activement à la recherche scientifique. Le corps des professeurs et leur directeur, élu et renouvelé chaque année devant être le garant de l'indépendance de la recherche. Mais le projet n'aboutit pas, l'Assemblée nationale ne donnant pas de suite. En 1791, La Billarderie démissionne et est remplacé par Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre. Ce n'est qu'en 1793 que Joseph Lakanal (1762-1845) apportant les collections du Prince de Condé rencontre Daubenton et découvre le projet de 1790. Lakanal le porte à l'Assemblée et, dès le lendemain 10 juin 1793, obtient le vote du décret établissant le Muséum, donnant ainsi une existence juridique propre. Le poste d'intendant est alors remplacé par la fonction de directeur. L'ancienne hiérarchie, notamment en démonstrateurs et sous-démonstrateurs, est aboli. Douze postes de professeurs assurent, de façon égale et collégiale, l’administration du Muséum. Les enseignements sont répartis en 12 chaires professorales.
Au cours de la première moitié du XIXe siècle, le Muséum connaît une période de grande prospérité. Avec la nomination, en 1836, du chimiste Eugène Chevreul (1786-1889), il se tourne, comme sa rivale la Faculté des sciences de Paris, vers les sciences expérimentales. Cette période prend fin avec l'arrivée d'Alphonse Milne-Edwards, en 1890, et la promulgation du décret du 12 décembre 1891 qui signe le retour en force de l'histoire naturelle (cette politique restera en vigueur jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale). La loi de finances du 31 décembre 1907 fait franchir un nouveau pas au Muséum : elle lui accorde l'autonomie financière en le dotant d'un budget propre qu'il administre.
Parallèlement aux nouveaux champs d'activité ouverts par le colonialisme, le Muséum engage un mouvement d'expansion hors de la capitale. Pour favoriser ses activités de recherche liées à la mer, il implante, en 1928, son laboratoire maritime à Saint-Servan, puis à Dinard. Son activité botanique ne s'étant pas démentie, il devient propriétaire par legs du domaine de Chèvreloup, en 1934. Il hérite aussi de la propriété de l'entomologiste Jean Henri Fabre à Sérignan-du-Comtat, près d'Orange, en 1822. À la suite de la décolonisation, le Muséum concentre ses efforts sur la prise de conscience des déséquilibres causés à la nature par l'expansion humaine. En 1948, il participe à la création de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Plus tard, il installe dans ses murs un service de conservation de la nature (1962), le secrétariat de la Faune et de la Flore (1979) et une délégation permanente à l'Environnement (1992). D'autres acquisitions sont faites en province : l'abri Pataud en Dordogne (1957), le Parc animalier de la Haute-Touche dans l'Indre (1958), le Jardin botanique de Val Rameh à Menton (1966), la station de biologie végétale de Cherré dans la Sarthe et la station de biologie maritime de Concarneau (1996).
En 1975, un plan de réhabilitation des locaux et de regroupement des laboratoires permet notamment de spectaculaires réalisations, comme la zoothèque souterraine (1986) et la transformation de l'ancienne galerie de zoologie en grande galerie de l'Évolution (1994). Le statut de 1985 met fin au rôle d'administrateurs des professeurs et installe 3 conseils qui assurent la gestion du Muséum en remplacement de l'assemblée des professeurs initiée en 1793. Tout récemment, le décret de 2001 crée des niveaux hiérarchiques intermédiaires entre la direction et la recherche, ainsi que des structures transversales pour renforcer la cohérence des actions liées aux grandes missions. Présidé depuis le 17 juillet 2006 par André ménez, le Muséum tient un rôle national et international majeur dans le développement de l'histoire naturelle.
[modifier] Les établissements du Muséum
À l'heure actuelle, le Muséum possède :
- le Jardin des Plantes, à Paris
- le parc zoologique de Vincennes
- le Musée de l'Homme, à Paris
- la Grande galerie de l'évolution, à Paris
- la Galerie de Minéralogie de Géologie, à Paris
- la Galerie de Paléontologie et d'Anatomie Comparée, à Paris
- la Ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris
- l'Arboretum de Chèvreloup, à Rocquencourt
- le parc zoologique de Clères
- le Musée de la mer (fermé)-Station maritime de Dinard
- la Station de biologie marine de Concarneau
- le parc zoologique de la Haute-Touche, à Obterre
- le musée du site de l'abri Pataud, aux Eyzies
- le Jardin botanique alpin La Jaÿsinia à Samoëns
- le Jardin botanique exotique du Val Rameh, à Menton
- le Laboratoire d'écologie générale, à Brunoy
[modifier] Bibliothèques
Le Muséum national d'histoire naturelle comprend une direction des bibliothèques et de la documentation, qui fédère la Bibliothèque centrale du Muséum et 27 bibliothèques de laboratoires, certaines au Muséum même, les autres présentes sur certains des autres sites du Muséum.
Le Cabinet du Roi comprenait déjà au moment de la Révolution quelques dizaines d'ouvrages. Toutefois, le décret du 10 juin 1793 va créer les conditions de son développement. D'une part, la bibliothèque reçoit une existence officielle et le premier étage lui est attribué[1]. D'autre part, le décret prononce l'attribution au Muséum de la collection des « Vélins du Roi », toujours conservés par l'établissement et désormais numérisés, ainsi que les doubles d'ouvrages d'histoire naturelle présents à la bibliothèque royale. Surtout, il autorise le Muséum à alimenter ses collections dans les dépôts littéraires de la capitale. La bibliothèque prend ainsi rapidement de l'ampleur, constituant une collection encyclopédique avec un net intérêt pour les sciences, en particulier biologiques, et les techniques. La bibliothèque reçoit par ailleurs d'importants dons et legs, notamment de Georges Cuvier ou de Michel-Eugène Chevreul.
En 1823, les collections atteignent déjà 15 000 volumes. En 1833, la construction du bâtiment de minéralogie et géologie par Charles Rohault de Fleury fournit l'occasion d'installer la bibliothèque dans des locaux plus vastes, ouverts en 1837. Cette nouvelle bibliothèque servira pendant plus d'un siècle, alors même que les collections augmentent encore (300 000 volumes vers 1950). Henri Delage conçoit donc l'actuel bâtiment, inauguré le 26 juin 1963, qui comprend deux salles de lecture et sept niveaux de magasins.
Les collections actuelles de la bibliothèque centrale peuvent être estimées à environ 200 000 volumes de livres modernes, plus de 13 000 titres de périodiques (3 000 vivants environ), environ 105 000 imprimés anciens, près de 8 000 manuscrits, des cartes, des estampes et un millier d'objets d'art[2]. Depuis 1992, la bibliothèque centrale est dépositaire d'un « fonds polaire » constitué par Jean Malaurie. Une médiathèque, ouverte à un large public, comprend environ 6 000 ouvrages, une centaine de périodiques et des dossiers documentaires.
Le budget propre de la bibliothèque est d'environ 1,3 million d'euros. La bibliothèque du Muséum est CADIST et « pôle associé » de la Bibliothèque nationale de France.
Parmi les 27 bibliothèques associées, la bibliothèque du Musée de l'Homme est en cours de transfert au Musée du quai Branly.
[modifier] Les collections
Seules deux institutions possèdent des collections supérieures : le National Museum of Natural History de Washington et le Muséum d'histoire naturelle de Londres.
- Minéraux : 243 000 échantillons.
- Roches : 300 000 échantillons.
- Météorites : 2 000 échantillons.
- Fossiles : 2 000 000 spécimens.
- Cryptogames : 7 000 000 spécimens.
- Herbier des plantes à fleurs : 8 000 000 spécimens dont 450 000 types.
- Insectes : 150 000 000 spécimens.
- Poissons et reptiles : 1 000 000 spécimens.
- Oiseaux : 200 000 spécimens.
- Mammifères : 150 000 spécimens.
- Crânes humains : 35 000 spécimens.
- Spécimens préhistoriques : 1 000 000 spécimens.
- Objets ethnographiques : 300 000 spécimens.
- Plantes vivantes : 25 000 spécimens.
- Animaux vivants : 5 000 spécimens.
[modifier] Direction
Directeur élu pour un an.
- 1793 à 1794 : Louis Jean-Marie Daubenton.
- 1794 à 1795 : Antoine-Laurent de Jussieu.
- 1795 à 1796 : Lacépède.
- 1796 à 1797 : Louis Jean-Marie Daubenton.
- 1797 à 1798 : Louis Jean-Marie Daubenton.
- 1798 à 1799 : Antoine-Laurent de Jussieu.
- 1799 à 1800 : Antoine-Laurent de Jussieu.
Directeur élu pour deux ans.
- 1800 à 1801 : Antoine-François Fourcroy.
- 1802 à 1803 : René Desfontaines.
- 1804 à 1805 : Antoine-François Fourcroy.
- 1806 à 1807 : René Desfontaines.
- 1808 à 1809 : Georges Cuvier.
- 1810 à 1811 : René Desfontaines.
- 1812 à 1813 : André Laugier.
- 1814 à 1815 : André Thouin.
- 1816 à 1817 : André Thouin.
- 1818 à 1819 : André Laugier.
- 1820 à 1821 : René Desfontaines.
- 1822 à 1823 : Georges Cuvier.
- 1824 à 1825 : Louis Cordier.
- 1826 à 1827 : Georges Cuvier.
- 1828 à 1829 : René Desfontaines.
- 1830 à 1831 : Georges Cuvier.
- 1832 à 1833 : Louis Cordier.
- 1834 à 1835 : Adrien de Jussieu.
- 1836 à 1837 : Michel-Eugène Chevreul.
- 1838 à 1839 : Louis Cordier.
- 1840 à 1841 : Michel-Eugène Chevreul.
- 1842 à 1843 : Adrien de Jussieu.
- 1844 à 1845 : Michel-Eugène Chevreul.
- 1846 à 1847 : Adolphe Brongniart.
- 1848 à 1849 : Adrien de Jussieu.
- 1850 à 1851 : Michel-Eugène Chevreul.
- 1852 à 1853 : André Marie Constant Duméril.
- 1854 à 1855 : Michel-Eugène Chevreul.
- 1856 à 1857 : Marie Jean Pierre Flourens.
- 1858 à 1859 : Michel-Eugène Chevreul.
- 1860 à 1861 : Isidore Geoffroy Saint-Hilaire.
- 1862 à 1863 : Michel-Eugène Chevreul.
Directeur nommé pour cinq ans.
- 1863 à 1879 : Michel-Eugène Chevreul.
- 1879 à 1891 : Edmond Frémy.
- 1891 à 1900 : Alphonse Milne-Edwards.
- 1900 à 1919 : Edmond Perrier.
- 1919 à 1931 : Louis Mangin.
- 1932 à 1936 : Paul Lemoine.
- 1936 à 1942 : Louis Germain.
- 1942 à 1949 : Achille Urbain.
- 1950 à 1950 : René Jeannel.
- 1951 à 1965 : Roger Heim.
- 1966 à 1970 : Maurice Fontaine.
- 1971 à 1975 : Yves Le Grand.
- 1976 à 1985 : Jean Dorst.
- 1985 à 1990 : Philippe Taquet.
- 1994 à 1999 : Henry de Lumley.
Président nommé pour cinq ans.
[modifier] Les chaires
La transformation du Jardin du roi en muséum national entraîne la création de douze chaires. Au fil des années, leur nombre et leur sujet va évoluer, certaines sont subdivisées, d'autres supprimées.
- Anatomie des animaux
- 1793 à 1802 : Jean-Claude Mertrud.
- 1802 à 1832 : Georges Cuvier. Cette chaire est renommée alors en anatomie comparée.
- Anatomie comparée
- 1832 à 1850 : Henri Marie Ducrotay de Blainville.
- 1850 à 1855 : Louis Georges Duvernoy.
- 1855 à 1868 : Antoine Serres.
- 1868 à 1879 : Paul Gervais.
- 1879 à 1894 : Georges Pouchet.
- 1894 à 1902 : Henri Filhol.
- 1903 à 1921 : Edmond Perrier.
- 1922 à 1941 : Raoul Anthony.
- 1942 : sans titulaire.
- 1943 à 1960 : Jacques Millot.
- 1961 : sans titulaire.
- 1962 à 1984 : Jean Anthony.
- 1984 à ???? : sans titulaire.
- Anatomie comparée
- Anatomie humaine
- 1793 à 1832 : Antoine Portal.
- 1832 à 1838 : Pierre Flourens. Cette chaire est renommée alors en anatomie et histoire naturelle de l'Homme.
- Anatomie et histoire naturelle de l'Homme
- 1839 à 1855 : Antoine Serres. Cette chaire est alors renommée en anthropologie.
- Anthropologie
- 1855 à 1892 : Jean Louis Armand de Quatrefages de Breau.
- 1892 à 1908 : Ernest Hamy.
- 1909 à 1927 : René Verneau.
- 1928 à 1936 : Paul Rivet. Cette chaire est alors renommée en ethnologie des hommes actuels et des hommes fossiles, au moment de la création du Musée de l'Homme.
- Ethnologie des hommes actuels et des hommes fossiles
- 1937 à 1940 : Paul Rivet.
- 1941 à 1944 : Henri Vallois.
- 1945 à 1949 : Paul Rivet.
- 1950 à 1959 : Henri Vallois.
- 1960 à 1967 : Henri Vallois. Cette chaire est alors renommée en anthropologie et ethnologie.
- Ethnologie des hommes actuels et des hommes fossiles
- Anthropologie
- 1839 à 1855 : Antoine Serres. Cette chaire est alors renommée en anthropologie.
- Anatomie et histoire naturelle de l'Homme
- Physiologie comparée
- 1837-1838 : Frédéric Cuvier
- 1838-1867 : Pierre Flourens. Cette chaire est renommée en physiologie générale.
- Arts chimiques
- 1779 à 1793 : Antoine-Louis Brongniart.
- 1804 à 1830 : Louis-Nicolas Vauquelin.
- 1830 à 1850 : Michel-Eugène Chevreul. Cette chaire est alors renommée en chimie appliquée aux corps organiques.
- Chimie appliquée aux corps organiques
- 1850 à 1889 : Michel-Eugène Chevreul.
- 1890 à 1915 : Léon-Albert Arnaud.
- 1915 à 1919 : non attribué.
- 1919 à 1925 : Louis-Jacques Simon.
- 1926 à 1927 : non attribué.
- 1928 à 1936 : Richard Fosse. Cette chaire fusionne alors avec la chaire de physique végétale et devient la chaire de chimie organique et physique végétale.
- Chimie organique et physique végétale
- Chimie générale
- 1793 à 1809 : Antoine-François Fourcroy.
- 1809 à 1811 : non attribué.
- 1811 à 1832 : André Laugier.
- 1832 à 1850 : Joseph-Louis Gay-Lussac. Cette chaire est alors renommée en chimie appliquée aux corps inorganiques.
- Chimie appliquée aux corps inorganiques
- 1850 à 1892 : Edmond Frémy. Cette chaire est alors supprimée.
- Chimie appliquée aux corps inorganiques
- Botanique dans la campagne
- 1793 à 1826 : Antoine-Laurent de Jussieu.
- 1826 à 1853 : Adrien de Jussieu. Cette chaire est alors supprimée et est remplacée par une chaire de Paléontologie.
- Botanique dans le muséum
- 1793 à 1833 : René Desfontaines.
- 1833 à 1857 : Adolphe Brongniart. Cette chaire est alors renommée en botanique et physiologie végétale.
- Botanique et physiologie végétale
- 1857 à 1874 : Adolphe Brongniart. Cette chaire est alors renommée en botanique, organographie et physiologie végétale.
- Botanique, organographie et physiologie végétale
- 1874 à 1876 : Adolphe Brongniart.
- 1876 à 1879 : non attribué.
- 1879 à 1914 : Philippe Van Tieghem.
- 1914 à 1918 : non attribué.
- 1919 à 1932 : Julien Costantin.
- 1933 : non attribué. Cette chaire est alors renommée en anatomie comparée des végétaux actuels et fossiles et est supprimée en 1934. Il est restauré en 1937.
- Anatomie comparée des végétaux actuels et fossiles
- 1938 à 1944 : Paul Bertrand.
- 1945 à 1958 : Auguste Loubière. Cette chaire est alors transformée en physique végétale.
- Anatomie comparée des végétaux actuels et fossiles
- Botanique, organographie et physiologie végétale
- 1857 à 1874 : Adolphe Brongniart. Cette chaire est alors renommée en botanique, organographie et physiologie végétale.
- Physique végétale
- 1857 à 1897 : Georges Ville.
- 1898 à 1925 : Léon Maquenne.
- 1926 à 1931 : Marc Bridel.
- 1931 à 1934 : non attribué. Cette chaire est alors supprimée. Elle est restaurée en 1959.
- 1959 à 1960 : Pierre Donzelot.
- 1961 à 1962 : Charles Sadron. Cette chaire est alors renommée en biophysique.
- Biophysique
- 1962 à 1975 : Charles Sadron.
- 1976 à ???? : Claude Hélène.
- Biophysique
- Botanique et physiologie végétale
- Botanique (classification et familles naturelles)
- Culture (agriculture et culture des Jardins, des arbres fruitiers et des bois)
- 1793 à 1824 : André Thouin.
- 1825 à 1828 : Louis-Augustin Bosc d’Antic.
- 1828 à 1850 : Charles-François Brisseau de Mirbel.
- 1850 à 1882 : Joseph Decaisne.
- 1883 : non attribué.
- 1884 à 1901 : Maxime Cornu.
- 1901 à 1919 : Julien Costantin.
- 1920 à 1932 : Désiré Bois.
- 1932 à 1956 : André Guillaumin.
- 1956 à 1956 : non attribué. Cette chaire est alors renommée en biologie végétale appliquée.
- Écologie et protection de la nature
- Zoologie (quadrupèdes, cétacés, oiseaux, reptiles, poissons)
- 1793 à 1794 : Étienne Geoffroy Saint-Hilaire. Elle est subdivisée en deux chaires :
- Zoologie (mammifères et oiseaux)
- 1794 à 1841 : Étienne Geoffroy Saint-Hilaire.
- 1841 à 1861 : Isidore Geoffroy Saint-Hilaire.
- 1862 à 1876 : Henri Milne Edwards.
- 1876 à 1900 : Alphonse Milne-Edwards.
- 1900 à 1906 : Émile Oustalet.
- 1906 à 1926 : Édouard Trouessart.
- 1926 à 1947 : Édouard Bourdelle.
- 1948 : non attribué.
- 1949 à 1962 : Jacques Berlioz.
- 1963 : non attribué.
- 1964 à ??? : Jean Dorst.
- Zoologie (reptiles et poissons)
- 1795 à 1825 : Lacépède. 1825 est la date de la mort de Lacépède mais en réalité Duméril le remplace dès 1803 car Lacépède, occupé par ses fonctions politiques, abandonne son professorat.
- 1825 à 1857 : André Marie Constant Duméril.
- 1857 à 1870 : Auguste Duméril.
- 1870 à 1875 : Émile Blanchard qui occupe la chaire de façon transitoire.
- 1875 à 1909 : Léon Vaillant.
- 1910 à 1937 : Louis Roule.
- 1937 à 1943 : Jacques Pellegrin.
- 1944 à 1956 : Léon Bertin.
- 1957 à 1975 : Jean Guibé. Cette chaire est alors partagée : les poissons sont transférés à la chaire de dynamiques des populations aquatiques et devient la chaire d'ichtyologie générale et appliquée. Cette chaire est alors rebaptisée zoologie (reptiles et amphibiens).
- Zoologie (mammifères et oiseaux)
- 1793 à 1794 : Étienne Geoffroy Saint-Hilaire. Elle est subdivisée en deux chaires :
- Zoologie (insectes, vers et animaux microscopiques)[3]
- 1793 à 1829 : Jean-Baptiste de Lamarck. À sa mort, cette chaire est subdivisée en deux chaires :
- Histoire naturelle des crustacés, des arachnides et des insectes ou animaux articulés
- 1830 à 1833 : Pierre André Latreille.
- 1833 à 1841 : Victor Audouin.
- 1841 à 1862 : Henri Milne Edwards.
- 1864 à 1894 : Émile Blanchard.
- 1895 à 1917 : Louis Bouvier. Cette chaire est alors restreinte aux seuls insectes et est rebaptisé entomologie.
- Histoire naturelle des mollusques, des vers et des zoophytes
- 1830 à 1832 : Henri Marie Ducrotay de Blainville.
- 1832 à 1865 : Achille Valenciennes.
- 1865 à 1869 : Henri de Lacaze-Duthiers.
- 1869 à 1875 : Paul Deshayes.
- 1876 à 1903 : Edmond Perrier.
- 1903 à 1917 : Louis Joubin. Cette chaire est alors restreinte aux mollusques et aux zoophytes et est rebaptisé malacologie.
- Zoologie (vers et crustacés)
- 1917 à 1937 : Charles Gravier.
- 1938 à 1954 : Louis Fage.
- 1955 à 1955 : Max Vachon. Les vers sont alors séparés des arthropodes, la chaire de zoologie (arthropodes) est alors créée.
- Zoologie (vers)
- 1960 à ??? : Alain Chabaud.
- Zoologie (arthropodes)
- 1960 à 1978 : Max Vachon.
- 1979 à ??? : Yves Coineau.
- Zoologie (vers)
- Histoire naturelle des crustacés, des arachnides et des insectes ou animaux articulés
- 1793 à 1829 : Jean-Baptiste de Lamarck. À sa mort, cette chaire est subdivisée en deux chaires :
- Entomologie agricole coloniale
- 1942 à 1958 Paul Vayssière. Cette chaire est alors renommée en entomologie agricole tropicale.
- Entomologie agricole tropicale
- 1958 à 1960 Paul Vayssière. Cette chaire est alors supprimée.
- Entomologie agricole tropicale
- 1942 à 1958 Paul Vayssière. Cette chaire est alors renommée en entomologie agricole tropicale.
- Minéralogie
- 1793 à 1800 : Louis Jean-Marie Daubenton.
- 1800 à 1802 : Déodat Gratet de Dolomieu.
- 1802 à 1822 : René Just Haüy.
- 1822 à 1847 : Alexandre Brongniart.
- 1847 à 1857 : Armand Dufrénoy.
- 1857 à 1876 : Gabriel Delafosse.
- 1876 à 1892 : Alfred Des Cloizeaux.
- 1893 à 1936 : Alfred Lacroix.
- 1937 à 1967 : Jean Orcel.
- 1968 à ??? : Jacques Fabriès.
- Géologie
- 1793 à 1819 : Barthélemy Faujas de Saint-Fond.
- 1819 à 1861 : Louis Cordier.
- 1861 à 1891 : Auguste Daubrée.
- 1892 à 1919 : Stanislas-Étienne Meunier.
- 1920 : non attribué.
- 1921 à 1940 : Paul Lemoine.
- 1941 à 1962 : René Abrard.
- 1963 à 1980 : Robert Laffitte.
- 1980 à ???? : Lucien Leclaire.
- Physique appliquée aux sciences naturelles
- 1838 à 1877 : Antoine-César Becquerel.
- 1878 à 1891 : Edmond Becquerel.
- 1892 à 1908 : Henri Becquerel.
- 1909 à 1948 : Jean Becquerel.
- 1949 à 1977 : Yves Le Grand. Est alors fusionnée avec la chaire de physico-chimie de l'adaptation biologique.
- Iconographie naturelle ou de l'art de dessiner et de peindre toutes les choses de la nature
- 1793 à 1822 Gérard van Spaendonck. Cette chaire est alors supprimée.
[modifier] Notes
- ↑ Pascale Heurtel, « Muséum national d'histoire naturelle », dans Les Bibliothèques parisiennes : architecture et décor, [2002], p. 166-167.
- ↑ Sophie Guérinot-Nawrocki, Rapport de stage à la Bibliothèque Centrale du Muséum national d'histoire naturelle, 2004, en ligne sur [1].
- ↑ Voir à ce propos : Jean Lhoste (1987), Les entomologistes français (1750-1950). Éditions INRA/OPIE.
[modifier] Lien externe
[modifier] Bibliographie
- Claude Blanckaert, Claudine Cohen, Pietro Corsi et Jean-Louis Fischer (dir.), Le Muséum au premier siècle de son histoire : [actes du colloque de Paris, juin 1993, centre Alexandere Koyré], Éd. du MNHN, coll. « Archives », Paris, 1997. 687 p. (ISBN 2-85653-516-X) ;
- Philippe Jaussaud, Édouard-Raoul Brygoo, Du Jardin au Muséum en 516 biographies, Publications scientifiques du MNHN, coll. « Archives », Paris, 2004. 630 p. (ISBN 2-85653-565-8)
- Yves Laissus, Le Muséum national d'histoire natuelle, Gallimard, coll. « Découvertes », Paris, 2003, [nouv. éd.]. 128 p. (ISBN 2-07-053323-9) ;
- Philippe Morat (dir.), L'Herbier du monde. Cinq siècles d'aventures et de passions botaniques au Muséum d'histoire naturelle, Les Arènes, 2004 (ISBN 2-912485-71-1)
|
|