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Parti libéral du Québec

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Parti libéral du Québec
Parti libéral du Québec
Parti provincial actif
Fondation 1867
Chef Jean Charest
Président Marc-André Blanchard
Permanence 1535 Chemin Sainte-Foy, suite 120
Québec Qc G1S 2P1
7240, rue Waverly
Montréal Qc H2R 2Y8
Idéologie politique Libéralisme, Fédéralisme
Alignement international Aucun
Couleurs Rouge
Site web www.plq.org

Le Parti libéral du Québec (PLQ) est un parti politique œuvrant dans la province de Québec. Il est aussi le plus ancien parti politique de la province, présent depuis 1867. Il n'est plus affilié au Parti libéral du Canada depuis 1955. Traditionnellement, le Parti libéral est un parti fédéraliste, c'est-à-dire qu'il appuie l'idée du Québec continuant à évoluer au sein de la fédération canadienne plutôt que de se séparer pour former un pays indépendant. Le pouvoir lui est revenu dans une alternance qui l'opposa successivement au Parti conservateur du Québec, à l'Union nationale, puis au Parti québécois.

Dans l'histoire, le Parti libéral du Québec a privilégié des orientations plutôt progressistes. Il se trouve toutefois à la droite du Parti Québécois depuis la fondation de ce parti se définissant comme social-démocrate. De plus, le PLQ prit une direction anti-interventionniste et néolibérale depuis l'arrivée de Jean Charest à sa tête. Le parti se considère maintenant comme une formation allant du centre au centre-droit, bien qu'il compte certains députés plus progressistes tels que Pierre Paradis.

Sommaire

[modifier] Origines et histoire post-confédération

Le Parti libéral prend ses origines dans le Parti canadien, ou Parti patriote, qui appuyait la Rébellion du Bas-Canada en 1837, et dans le Parti rouge, qui militait pour le gouvernement responsable et contre l'autorité de l'Église catholique au Bas-Canada.

Après la confédération canadienne en 1867, les libéraux sont en opposition aux conservateurs pour près de 20 ans, à l'exception d'une période de 18 mois en 1878-1879 quand il y a un gouvernement minoritaire libéral. Toutefois, la situation change en 1885 lorsque le gouvernement conservateur fédéral exécute Louis Riel, le chef du peuple Métis francophone dans l'Ouest canadien. Cette décision est extrêmement impopulaire au Québec. Honoré Mercier profite de cette vague de mécontentement pour arriver au pouvoir en 1887, mais il succombe à un scandale en 1891. Il est subséquemment acquitté des accusations. Les conservateurs reviennent au pouvoir jusqu'en 1897.

Les libéraux remportent l'élection de 1897, et détiennent le pouvoir sans interruption pour les 39 prochaines années ; les conservateurs ne sont jamais revenus au pouvoir au Québec. Cette situtation réflète celle à Ottawa, où l'arrivée de Wilfrid Laurier dans l'élection de 1896 marque le début de la domination des libéraux sur la scène fédérale. Comme premiers ministres importants de cette période, citons Lomer Gouin et Louis-Alexandre Taschereau.

Toutefois, en 1935, les conservateurs ont un nouveau chef ambitieux : Maurice Duplessis. Duplessis fusionne son parti avec des ex-libéraux dissidents qui avaient formé l'Action libérale nationale. Duplessis mène le nouveau parti, l'Union nationale, au pouvoir en 1936. Les libéraux reprennent le pouvoir dans l'élection de 1939, mais sont de nouveau battus dans l'élection de 1944. Ils demeurent dans l'opposition jusqu'à l'année suivant la mort de Duplessis en 1959.

[modifier] Après 1960 et l'ère moderne

Logo de la Fédération libérale du Québec en 1960
Logo de la Fédération libérale du Québec en 1960

Sous Jean Lesage, le parti remporte une élection historique en 1960, mettant un terme au règne de seize ans de l'Union nationale. Ceci marque le début de la Révolution tranquille, qui modifie en profondeur la société québécoise. Sous le slogan maîtres chez nous, le gouvernement du Québec entreprend plusieurs initiatives majeures, dont :

  • la nationalisation de l'industrie hydro-électrique à travers l'expansion de Hydro-Québec — cette initiative majeure du gouvernement est menée par le ministre des Ressources naturelles, René Lévesque ;
  • la création du Régime de rentes du Québec, distinct du Régime de pensions du Canada qui existe dans toutes les autres provinces ;
  • la création d'un ministère de l'Éducation, enlevant la responsabilité des écoles à l'Église catholique romaine ;
  • des pressions sur le gouvernement fédéral pour qu'il renégocie les relations fédérales-provinciales.

Sous Lesage, les libéraux donnent naissance à une aile nationaliste. Certains libéraux, incluant le ministre René Lévesque, quitte le parti pour se joindre au mouvement souverainiste québécois, participant à la fondation du Parti québécois sous le leadership de Lévesque.

Les relations entre le Parti libéral du Québec et son homologue fédéral, le Parti libéral du Canada, s'enveniment sous Lesage, et davantage sous Robert Bourassa. En 1955, le PLQ met fin à son affiliation au PLC, et à plusieurs moments depuis, les relations entre les deux partis ont été extrêmement tendues.

Logo du Parti libéral en 1970
Logo du Parti libéral en 1970

Comme premier ministre, Bourassa fait adopter la Loi 22 qui fait du français la langue officielle au Québec, et fait pression sur le premier ministre fédéral Pierre Trudeau pour obtenir des concessions constitutionnelles. Son gouvernement est également embarrassé par plusieurs scandales. Bourassa renonce à la direction du parti après la défaite dans l'élection de 1976 au mains du Parti québécois de René Lévesque.

Bourassa est succédé à la tête du Parti libéral par Claude Ryan, l'ancien éditeur du quotidien montréalais Le Devoir. Ryan mène à bien la campagne fédéraliste durant le référendum de 1980 sur la souveraineté-association, mais perd ensuite l'élection de 1981. Il démissionne de son poste de chef du Parti libéral quelque temps après, laissant la voie libre au retour de Robert Bourassa.

Lorsque Bourassa revient en tant que premier ministre en 1985, il réussit à convaincre le gouvernement fédéral progressiste-conservateur de Brian Mulroney de reconnaître le Québec comme une société distincte, et cherche à obtenir de plus grands pouvoirs pour le Québec et les autres provinces. Ceci a pour résultat l'accord du lac Meech et l'accord de Charlottetown. Ces deux propositions ne sont toutefois pas ratifiées. Bien que nationaliste, Bourassa est toujours demeuré opposé à l'indépendance du Québec.

Logo du Parti libéral en 1994
Logo du Parti libéral en 1994

Daniel Johnson, fils, succède à Bourassa comme chef libéral et premier ministre du Québec en 1994, mais a tôt fait d'être défait par le Parti québécois sous Jacques Parizeau lors de l'élection de cette même année.

En 1993, après l'échec de l'accord de Charlottetown, plusieurs membres nationalistes du Parti libéral, menés par Jean Allaire et Mario Dumont, et incluant plusieurs de l'aile jeunesse du parti, quittent le PLQ pour former l'Action démocratique du Québec à cause du refus du Parti libéral d'appuyer l'indépendance du Québec. Tout comme en 1980, le PLQ fait campagne pour le NON durant le référendum de 1995 sur la souveraineté.

Depuis l'élection du 14 avril 2003, les libéraux forment de nouveau le gouvernement du Québec sous le premier ministre Jean Charest. Charest est un ancien ministre au fédéral et chef du Parti progressiste-conservateur, et adhère toujours dans une certaine mesure aux valeurs de son ancien parti. Sous la direction de Charest, les libéraux se sont déplacées relativement vers la droite comme les anciens partisans des progressistes-conservateurs de Brian Mulroney accèdent à des postes d'influence au Parti libéral.

Logo du Parti libéral depuis 2003
Logo du Parti libéral depuis 2003

À mi-mandat, les sondages indiquent que le gouvernement de Charest fait face aux plus hauts taux d'insatisfaction jamais enregistrés pour un gouvernement au Québec. Des propositions fortement controversées de réforme de l'éducation, des politiques syndicales et sociales, une maladresse continuelle dans la communication des politiques et décisions du gouvernement, ainsi que d'autres facteurs, donnaient pendant longtemps au Parti québécois l'espoir de remporter les prochaines élections du 26 mars 2007. Cependant, la chute dans les sondages de ce dernier (14 points de novembre 2005 à juin 2006), entre autre à cause de l'apparition du parti Québec solidaire, a replacé pour la première fois depuis longtemps le Parti libéral du Québec en première position dans les intentions de vote.

Voir plus bas : Actualités/Critiques des orientations politiques actuelles

[modifier] Orientations politiques actuelles

Au cours de la 37e Législature (2003-2007 ), le Parti libéral a mis de l'avant une politique de modernisation de l'État pour faire aux pressions sur les finances publiques provinciales dues notamment au vieillissement démographique et à l'augmentation des coûts du régime public de santé. Le contrôle des dépenses publiques, amorcé en 1995 par le gouvernement du Parti québécois sous Lucien Bouchard par la politique de « déficit zéro », est prolongée par le gouvernement libéral pour faire face au déficit qui menace de façon récurrente les finances publiques, phénomène renforcé par les politiques économiques keynésiennes adoptées depuis 1960 et les importants déficits financiers de la Société générale de financement du Québec en 2003.

Cette politique de modernisation de l'État consiste, selon le gouvernement libéral, à "procéder à une révision globale de l'appareil d'État. Le but : recentrer son rôle et assurer aux citoyens des services de meilleure qualité et à moindres coûts." [1]

Plus précisément, la « réingénierie » de l'État est définie comme suit:

La modernisation de l'État est une démarche de remise en question et de redéfinition en profondeur des programmes et des services publics pour les rendre plus efficaces, moins coûteux, et améliorer leur qualité.

La modernisation : - Ce n'est pas un jugement porté sur le dévouement du personnel de l'État, mais une invitation à développer de meilleures pratiques ; - Ce n'est pas une fin en soi, mais un outil pour mieux soigner, mieux instruire, mieux protéger et mieux respecter chaque citoyen ; - Ce n'est pas un exercice de compression ; c'est un mandat d'architecte.

Pour être durable et efficace, la modernisation doit toucher les structures, c'est-à-dire les modes d'organisation mis en place par le passé et qui sont devenus, au fil du temps, source de duplication et de gaspillage.

Avec le Plan de modernisation 2004-2007, le gouvernement veut :

- introduire une culture de réévaluation continue des organismes ; - regrouper des structures pour les rendre plus simples et plus efficaces ; - réorganiser en agences des services existants.

Le gouvernement introduit une véritable culture de réévaluation continue visant quatre objectifs précis :

- réviser la pertinence du mandat des organismes, compte tenu de l'évolution des besoins pour lesquels ils avaient été créés ; - simplifier l'organisation gouvernementale, lorsqu'il est possible de transférer, d'intégrer ou de fusionner des organismes dont les services sont jugés essentiels ; - accroître la performance des organismes maintenus, en introduisant de nouveaux modes d'organisation ; - améliorer la qualité et l'accessibilité des services.

Le Plan de modernisation 2004-2007 comporte l'implantation d'une nouvelle politique de gestion de la performance visant à assurer la reddition de comptes par rapport à trois résultats :

- L'amélioration de la qualité des services aux citoyens. - L'utilisation disciplinée, diligente et rentable des deniers publics. - Le respect de la transparence, de l'éthique et des saines valeurs de gestion.

Depuis l'annulation du projet de centrale thermique, le gouvernement libéral a entreprise un vaste projet de construction d'éoliennes permettant la diversification des sources d'électricité, la production d'une énergie propre et la relance de la région de la Gaspésie. Ainsi, sous l'impulsion du gouvernement libéral, le Québec redevient un leader mondial de production électrique.

[modifier] Actualités/Critiques des orientations politiques actuelles

Depuis son élection en avril 2003, le gouvernement libéral fait face à de nombreuses critiques de la part des centrales syndicales, telles la FTQ ou la CSN, des organismes de défense des droits sociaux ainsi que du mouvement étudiant québécois. La « réingénierie » de l'État, telle qu'annoncée par le premier ministre Jean Charest serait en effet, selon eux, la première étape vers la réduction du rôle et de la taille de l'État. Ils dénoncent fortement la remise en cause du modèle québécois développé au cours des années 1960.

Manifestation étudiante dénonçant la réforme de l'aide financière aux études
Manifestation étudiante dénonçant la réforme de l'aide financière aux études

Ainsi, dès son arrivée au pouvoir, les libéraux ont, a posteriori, consulté les populations des villes fusionnées unilatéralement sous le gouvernement du Parti québécois afin de mesurer l'adhésion aux nouvelles entités municipales. La possibilité pour ces contribuables de défusionner de leur nouvelle ville faisait partie des engagements pris par les libéraux lors des élections mais le coût énorme du geste allait à l'encontre du but de réaliser des économies à long terme.

Au chapitre du système québécois de garderies, les libéraux ont augmenté le nombre de places disponibles aux familles en augmentant les investissements gouvernmentaux et en exigeant une contribution plus grande des parents de 5 à 7 dollars, mesure largement contestée à travers le Québec par diverses manifestations et grèves d'envergure. Notons que les Libéraux avaient promis, lors de la campagne électorale de 2003, de maintenir ce service à 5$.

Les libéraux ont également réduit la participation gouvernementale dans le programme québécois de prêts et bourses, le système d'aide financière aux études (AFE), tout en s'entendant avec le gouvernement du Canada pour qu'il participe au financement. Cette coupe, de l'ordre de 103 millions de dollars, fut l'élément déclencheur de la plus importante grève étudiante de l'histoire du Québec, plus large encore que lors des énénements de mai 1968, qui regroupa, à son apogée, plus de 230 000 étudiants de niveau post-secondaire sur un total d'environ 450 000.

De plus, un vaste mouvement de protestation au sein de la population força le gouvernement québécois à abandonner son projet de construction d'une centrale thermique au gaz, un geste qui était interprété allant totalement à l'encontre des engagements québécois en matière d'environnement en vertu de la ratification du protocole de Kyoto. Le gouvernement, acculé au mur par la population québécoise, n'eut d'autre choix que de reculer et d'annuler le projet. Même chose lors de l'annonce du financement intégral par le gouvernement des écoles privées juives au Québec, chose à laquelle le gouvernement dut renoncer suite aux pressions citoyennes.

Depuis 2003, des modifications législatives ont également été apportées notamment pour accroître la participation du secteur privé au sein de partenariats public-privés (PPP), pour la construction d'infrastructures tels que, des centres de détention, des équipements de transports et divers bâtiments du réseau de santé et des services sociaux. Certaines d'entre elles, très controversées, furent passées sous couvert de baîllon à l'Assemblée nationale du Québec afin d'éviter toute tentative d'obstruction de la part de l'opposition. C'est le cas notamment de la loi 31 sur le code du travail, qui autorisait, entre autres, la sous-traitance dans les institutions publiques.

Plus récemment, en 2006, le projet de loi sur la privatisation partielle du parc national du Mont-Orford, situé en Estrie, fait scandale dans la population. Thomas Mulcair perdit son poste de ministre du Développement durable suite à son opposition farouche à la privatisation. Pierre Paradis, député libéral de la circonscription estrienne de Brome-Mississiquoi et ancien ministre de l'Environnement, vota contre le projet de loi, qui fut d'ailleurs adopté sous baîllon.

[modifier] Taux d'insatisfaction du gouvernement libéral

Date Insatisfaits et Très insatisfaits Maison de sondage
Août 2003 43%
Septembre 2003 45%
Novembre 2003 49%
Janvier 2004 59% Léger Marketing
Février 2004 66% CROP-La Presse
Avril 2004 59% Léger Marketing
Décembre 2004 60%
Janvier 2005 68%
Mars 2005 70% CROP-La Presse
Avril 2005 78% Léger Marketing
Juin 2005 77%
Août 2005 65%
Septembre 2005 70%
Octobre 2005 69%
Mars 2006 66% CROP-La Presse
Juin 2006 59% Léger Marketing
septembre 2006 56% CROP-La Presse
décembre 2006 53% CROP-La Presse
janvier 2007 52% CROP-La Presse

Sources :

[modifier] Commission Jeunesse

Une des particularités du Parti libéral du Québec est sa Commission-Jeunesse.

Cette commission permanente est responsable de l'implication des jeunes au sein du parti et possède le mandat des membres de 16 à 25 ans.

Il s'agit de l'aile jeunesse la plus puissante au sein de son parti politique et ce au monde avec un minimum d'un tiers des délégués garantis, au Congrès des Membres du PLQ (l'instance suprême décisionnel du parti).

L'une de ses instances, le congrès-jeune permet aux jeunes de partout au Québec de pouvoir passée une fin de semaine de débat sur les orientations politiques de la CJ.Chaque été, plus de 500 jeunes libéraux se réunissent pour ce congrès.

La Commission-Jeunesse du PLQ a plusieurs luttes à son historique tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de son parti. Elle a marqué le Québec en proposant la création de la carte Soleil, en luttant contre Claude Ryan dans les années 80 contre le dégels des frais de scolarité et en exigeant que la TVQ ne soit plus perçue sur la vente de livre au Québec notamment. Dans les années 1980, les congrès annuels de la Commission-Jeunesse attiraient près de 1500 personnes bon an mal an.

Elle connut des moments moins réjouissants, notamment lors du dépôt du rapport Allaire, qui causa un déchirement au sein du PLQ et un exode des membres, amenant la création de l'ADQ. Le président de la Commission-Jeunesse à ce moment était Mario Dumont, actuel chef de l'ADQ.

Parmi les débats amenés par les jeunes libéraux, notons le privé dans la santé, l'enseignement de l'anglais dès la première année du primaire, l'abolition de la formule Rand et la création du Fonds des générations Suite au départ de Simon Bégin, une nouvelle équipe dirigé par Stéphanie Doyon assume l'intérim jusqu'au Congrès des Membre du Parti Libéral du Québec, où auront lieu des élections pour élire un nouveau président.

[modifier] Chefs du parti

Nom Chef Premier ministre
Henri-Gustave Joly de Lotbinière 1867-1883 1878-1879
Honoré Mercier 1883-1892 1887-1891
Félix-Gabriel Marchand 1892-1900 1897-1900
Simon-Napoléon Parent 1900-1905 1900-1905
Lomer Gouin 1905-1920 1905-1920
Louis-Alexandre Taschereau 1920-1936 1920-1936
Adélard Godbout 1936-1949 1936, 1939-1944
George Carlyle Marler* 1949-1950
Georges-Émile Lapalme 1950-1958
Jean Lesage 1958-1970 1960-1966
Robert Bourassa 1970-1976 1970-1976
Gérard D. Lévesque* 1976-1978
Claude Ryan 1978-1982
Gérard D. Lévesque* 1982-1983
Robert Bourassa 1983-1994 1985-1994
Daniel Johnson, fils 1994-1998 1994
Jean Charest 1998- 2003-

(* Chef par intérim)

[modifier] Principales réalisations

Le Québec, sous l'impulsion du PLQ, s'est doté d'importants outils de justice sociale et de développement économique. En voici quelques exemple:

  • l'âge minimum de 16 ans pour travailler (1910)
  • le droit de vote des femmes (1940)
  • l'instruction obligatoire (1942)
  • la création du ministère de l'Éducation et du Conseil supérieur de l'éducation (1964)
  • l'assurance-maladie (1970)
  • le régime des allocations familiales du Québec (1973)
  • l'aide juridique (1973)
  • proclamation du français comme langue officielle de l'État du Québec
  • la Charte québécoise des droits et libertés de la personne (1975)

C'est aussi le PLQ qui a mis en chantier la Révolution tranquille (1960), généralement considérée comme un vaste mouvemement de libéralisation des mœurs, globalement comparable au phénomène de « Counterculture » aux États-Unis ou aux événements de mai 1968 en France.

Les libéraux (Jean Lesage, René Lévesque) ont également nationalisé l'électricité (1962). Ils ont créé la société de développement hydroélectrique Hydro-Québec (1944) et réalisé les colossaux complexes hydroélectriques de la Baie James et de la Côte-Nord (1960 à aujourd'hui).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


Partis politiques provinciaux québécois

Représentés à l'Assemblée nationale :
Action démocratique du Québec | Parti libéral du Québec | Parti québécois
Autres partis reconnus :
Bloc Pot | Parti communiste du Québec | Parti conscience universelle | Parti démocratie chrétienne du Québec | Parti Égalité | Parti marxiste-léniniste du Québec | Parti unitaire du Québec | Parti vert du Québec | Québec solidaire

Partis libéraux au Canada Logo PLC
Formant le gouvernement : Parti libéral de la Colombie-Britannique - Association libérale du Nouveau-Brunswick - Parti libéral de l'Ontario - Parti libéral du Québec
Formant l'opposition officielle : Parti libéral du Canada - Parti libéral de l'Alberta - Parti libéral de l'Île-du-Prince-Édouard - Parti libéral de Terre-Neuve-et-Labrador
Autres partis représentés : Parti libéral du Yukon - Parti libéral du Manitoba - Parti libéral de la Nouvelle-Écosse
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