École centrale Paris
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École centrale Paris | |
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Fondation | 1829 |
Type | Grand établissement, École d'ingénieur publique |
Localisation | Châtenay-Malabry, France |
Directeur | Hervé Biausser |
Niveau | Bac+5 à Bac+8 (école doctorale) |
Site web | www.ecp.fr |
L'École centrale Paris (ECP, Centrale) — dont le nom officiel est École centrale des arts et manufactures — est une prestigieuse école d’ingénieurs située à Châtenay-Malabry, en région parisienne. Elle a le statut de "Grand établissement". Elle est membre de la Conférence des grandes écoles (CGE), et de l'Intergroupe des écoles centrales. Elle forme notamment des ingénieurs généralistes de très haut niveau, destinés principalement aux entreprises.
L'Ecole a été en 1988 la fondatrice du réseau TIME (Top Industrial Managers for Europe), qui permet à des étudiants d'obtenir un diplôme de deux des meilleures universités techniques européennes (double diplôme). Elle est membre de CESAER (regroupement d'écoles d'ingénieurs européennes). Elle a signé un accord-cadre en 2006 avec Supélec, une autre école d'ingénieurs avec laquelle elle est déjà partenaire pour le recrutement des élèves-ingénieurs à la sortie des classes préparatoires (concours commun Centrale-Supélec).
Sommaire
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[modifier] Historique
L’École centrale des Arts et Manufactures est fondée en 1829 sur une initiative privée — mais néanmoins prémonitoire — par Alphonse Lavallée, homme d'affaires actionnaire du journal d'inspiration saint simonienne Le Globe et premier directeur, qui s'est entouré de trois scientifiques : Jean-Baptiste Dumas, Eugène Péclet et Théodore Olivier. Elle a pour but de former des ingénieurs généralistes pour l’industrie naissante ("les médecins des usines et des fabriques"), à une époque où les institutions supérieures forment plutôt des cadres de l'Etat. Elle devient publique en 1857 quand Lavallée la lègue à l'État français pour en assurer la perénnité. Elle attribue à partir de 1862 le titre d’Ingénieur des Arts et Manufactures.
Installée dans un premier temps à Paris, à l’Hôtel de Juigné (actuel Musée Picasso), puis dans des locaux construits à cet effet rue Montgolfier (près du Conservatoire National des Arts et Métiers), elle est transférée en 1969 à Châtenay-Malabry sur un campus regroupant les bâtiments d’enseignement et de recherche, la résidence des élèves et plusieurs équipements communautaires (restaurant universitaire, stade, gymnase). Le président Pompidou, accompagné pour cette occasion par Robert Galley, alors ministre et centralien lui-même, inaugure ce campus.
L'Ecole Centrale a acquis rapidement une grande renommée. De grands noms de l’industrie en sortent (Gustave Eiffel, Georges Leclanché, André Michelin, Armand Peugeot, Louis Blériot, Francis Bouygues, etc.). Des personnalités du domaine artistique en ont été également diplômées, telles l’écrivain Boris Vian, le sculpteur Gérard Chamaillou dit Félix (ingénieur de la Géode à Paris) ou le chanteur Antoine.
Le directeur de l’école est Hervé Biausser depuis 2003.
Elle a célébré en 2004 son 175e anniversaire.
Ancien bâtiment de l'École Centrale, rue Montgolfier à Paris (3ème arrondissement)
[modifier] Quelques anciens élèves
Les anciens élèves de Centrale ont longtemps été appelé les « Centraux » ou, plus familièrement, les « Pistons ». Aujourd'hui, on les appelle plutôt « Centraliens ». Voir la catégorie « Centralien ».
[modifier] Entrepreneurs et inventeurs
- Alfred Belpaire, inventeur d'une nouvelle forme de foyer chaudière, 1843
- Gustave Eiffel, concepteur de la Tour Eiffel, 1855
- William Le Baron Jenney, architecte du premier gratte-ciel, à Chicago, 1856
- Georges Leclanché, créateur de la pile Leclanché, 1860
- Émile Levassor et René Panhard, premiers industriels de l'automobile, 1864
- André Michelin, fondateur du groupe Michelin, 1877
- Antonin Daum, fondateur de la cristallerie d'art Daum, 1887
- Eugène Brillié, inventeur du premier char militaire français, 1887
- Louis Blériot, pionnier de l'aviation, premier pilote à traverser la Manche, 1895
- Armand Peugeot, fondateur de Peugeot (désormais marque du groupe PSA Peugeot Citroën), 1895
- Louis Seguin, fondateur de Gnome et Rhône, nationalisée ensuite sous le nom SNECMA (maintenant SAFRAN)
- Maurice Goudard et Marcel Mennesson, fondateurs de la société Solex, 1905
- Pierre-Georges Latécoère, pionnier de l'aéronautique, fondateur du groupe Latécoère et de l'Aéropostale (fusionnée ensuite dans Air France), 1906
- Marcel Schlumberger, cofondateur du groupe Schlumberger, 1907
- André Chapelon, théoricien et praticien de la locomotive à vapeur moderne, 1911
- Charles Clément, industriel (Rhum Clément), 1922
- Francis Bouygues, fondateur du groupe Bouygues, 1946
- Yvon Gattaz, ancien président du CNPF, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, 1948
- Gérard Pélisson, fondateur du groupe hôtelier Accor (enseignes Novotel, Ibis, etc.), 1955
- Henri Gouraud, chercheur en informatique et inventeur de l'Ombrage Gouraud, 1964
- Robert Peugeot, président en 2005 de la holding de contrôle de Peugeot, 1971
- Benoît Potier, Président du Directoire d'Air liquide, 1979
- Bernard Liautaud, fondateur de la société Business Objects, 1984
- Édouard Michelin, PDG de Michelin de 1999 à 2006, 1987
- Charles Beigbeder, homme d'affaires, 1988
- Pierre Chappaz (Kelkoo), 1982 et Alexandre Roos (Caramail), 1992, entrepreneurs "web"
Quelques membres actuels de l'Académie des technologies : Hervé Arditty, Sébastien Candel (Professeur), Jacques Caruel, Jean-Jacques Dordain (Président de l'ESA, l'Agence spatiale européenne), Bruno Dubost, Xavier Karcher (président d'honneur du CNISF, le Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France), Jean-Jacques His (moteurs Ferrari), Michel Poulain (ancien Professeur), Christian Saguez (Professeur), Bernard Tardieu (PDG de Coyne et Bellier)
[modifier] Hommes politiques, penseurs et journalistes
- Édouard Vaillant, socialiste, membre de la Commune de Paris, 1862
- Jean Fourastié, économiste, inventeur de l'expression "les Trente Glorieuses" (1947-1973), membre de l'Académie des sciences morales et politiques, 1930
- Robert Galley, homme politique, ministre (1968-1974 et 1976-1981) gaulliste, 1949
- Mehdi Bazargan, premier ministre iranien immédiatement après la Révolution de 1979
- Jean-Pierre Le Dantec, ancien directeur du journal maoïste « La Cause du Peuple », 1966, et Jean-Claude Vernier, 1967, "père" du quotidien « Libération », tous deux anciens dirigeants du mouvement maoïste « Gauche Prolétarienne »
- In Sopheap, 1971, un des dirigeants des Khmers rouges [1] et[2]
- François Goulard, actuel ministre (UMP) délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche, 1976
- Denis Baupin, actuel adjoint (Verts) au maire de Paris chargé des transports, 1984
[modifier] Autres
- François de Curel, auteur dramatique, membre de l'Académie française, 1876
- Maurice Donnay, auteur dramatique, membre de l'Académie française, 1885
- des religieux, comme Georges Béjot, 1920, évêque auxiliaire de Reims ou Henri Mazerat, 1926, évêque d'Angers
- le peintre Charles Lapicque, 1921
- Constantin Rozanoff, premier pilote français à franchir le mur du son, 1928
- André Hussar, dit Frère Bruno Hussar, religieux dominicain et fondateur de Neve Shalom - Wahat as Salam
- l’écrivain Boris Vian, 1942
- le sculpteur Gérard Chamaillou dit Félix, ingénieur de la Géode de la Villette, 1952
- le chanteur Antoine, 1966
[modifier] Quelques professeurs
Anciens professeurs...
- Jean-Baptiste Dumas, co-fondateur de l'Ecole, chimiste, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, Membre de l'Académie française, ministre
- Eugène Péclet, co-fondateur de l'Ecole, physicien, ancien élève de Dulong et Gay-Lussac, à l'origine du nombre de Péclet
- Théodore Olivier, co-fondateur de l'Ecole, professeur de géométrie descriptive
- Anselme Payen, répétiteur (1829-1835), puis professeur (1835-1839) de chimie industrielle, industriel du sucre, découvreur de la cellulose et de la première enzyme, membre de l'Académie des sciences
- Gaspard-Gustave Coriolis, professeur (1829-...) d'analyse géométrique et de mécanique générale, membre de l'Académie des sciences
- Jean-Daniel Colladon, physicien et ingénieur suisse, chaire de mécanique de 1829 à 1839, membre correspondant de l'Institut de France
- Joseph Liouville, répétiteur (1831) puis professeur (1833), mathématicien, célèbre en analyse, géométrie différentielle et théorie des nombres, membre de l'Académie des sciences
- Paul-Gabriel Hautefeuille, p1858, répétiteur (1865-1876), grand chimiste minéralogiste (auteur de nombreuses synthèses) et membre de l'Académie des sciences
- Émile Picard, mathématicien et professeur de mécanique de 1894 à 1937, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, Membre de l'Académie française
- Paul Appell, professeur de mathématique et mécanique de 1895 à 1920, membre de l'Académie des sciences
- Jacques Hadamard, chaire de mathématiques de 1920 à 1937, membre de l'Académie des sciences
- Raymond Barre, qui fut premier ministre, a été professeur d'économie à l'Ecole Centrale dans les années 1960
- les métallurgistes Léon Guillet (p1897), Albert Portevin (p1902), Paul Bastien (p1929), tous membres de l'Académie des sciences, le fondateur de l'IRSID Jean Rist et son fils André Rist (p1951)
- Luigi Crocco, professeur d'aérodynamique (1970-1977), membre de la National Academy of Engineering américaine et de l'Accademia dei Lincei
- les économistes et anciens commissaires au Plan suivant : Henri Guillaume, également ancien PDG de l'ANVAR et Jean-Michel Charpin, actuel directeur de l'INSEE (1977-1982)
- Michel Liu, sociologue et Professeur de sciences sociales (1976 - 1991)
Professeurs actuels...
- Etienne Klein, Professeur de philosophie des sciences (p1981)
- Sébastien Candel, Professeur de mécanique des fluides, correspondant de l'Académie des sciences, « Fellow » de l’American Institute of Aeronautics and Astronautics (AIAA) et de l’Institute of Physics (p1969)
[modifier] Description
[modifier] Modalités d’entrée et formation
Le recrutement des élèves-ingénieurs se fait principalement sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles. La voie d’accès principale est le Concours Centrale-Supélec (filière de classes préparatoires MP, PSI, PC, PT, TSI), mais une partie des étudiants viennent de licences scientifiques. Les études, généralistes, durent généralement trois ans et demi : deux années de « tronc commun » (mathématiques, physique, informatique, mécanique, biologie, économie, gestion, etc.) puis une année et demie de spécialisation, ou deux ans en Master of Science à l’étranger.
La formation Centralienne se veut pluridisciplinaire à tendance généraliste et tournée vers l'international. Ainsi, les futurs ingénieurs Centraliens n'étudient pas seulement les mathématiques et la physique, mais aussi l'humanisme, la philosophie des sciences, les sciences humaines, etc.
[modifier] Ouverture vers l’international
L’École est clairement tournée vers l’international, puisque environ un quart des étudiants sur le campus sont étrangers. De plus, elle a des accords de double-diplôme avec les plus prestigieuses universités au monde (MIT, Harvard, Stanford, Columbia, Berkeley, Cornell, Oxford, Cambridge, Politecnico di Milano, Queen's University Belfast, Technische Universität Berlin, etc). Plus particulièrement, l'École est à l'origine d'un réseau international d'universités européennes de grand prestige, le réseau TIME (Top Industrial Managers for Europe). Avec l'Intergroupe des Écoles Centrales, elle s'est également implantée en Chine où elle a fondé l'École Centrale de Pékin, dispensant un enseignement francophone correspondant aux principes de l'intergroupe. (cf. [[3]]).
[modifier] Intergroupe
Elle fait partie de l’Intergroupe des Écoles Centrales avec l’École Centrale de Lyon, l’École Centrale de Lille, l’École Centrale de Nantes et l’École Centrale Marseille.
[modifier] Les Mastères spécialisés (MS)
Les Mastères spécialisés de l’École Centrale Paris sont reconnus par la Conférence des Grandes Écoles depuis 1987. Ils se déroulent sur un an ou en alternance sur deux ans, en France ou à l’étranger (Serbie, Tunisie, Russie, etc.).
[modifier] Les Masters Recherche (Réforme européenne LMD)
Dans le cadre de la réforme LMD, le Master Recherche comprend deux années d'étude, préparant à un doctorat : le M1 (anciennement Maîtrise) et le M2 (évolution des Diplômes D'Etudes Approfondies). L'Ecole Centrale Paris a mis en place un programme ouvert aussi bien élèves centraliens qu'aux étudiants non centraliens. Ces derniers peuvent intégrer le Master dès le M1 ou le M2.
- Page des Masters Recherche à l'ECP
- Mention Énergie, Aéronautique et Spatial
- Mention Génie industriel
- Mention Mathématiques Appliquées
- Mention Matière, Structures, Fluides, Rayonnement
- Mention Procédés
- Mention Recherche en Sciences de Gestion
[modifier] La formation doctorale
L'École Centrale Paris s'est dotée d'une école doctorale en « Sciences pour l'ingénieur » accréditée par le Ministère de l'Éducation nationale. Près de 200 étudiants préparent un doctorat de l’École Centrale Paris, dans l’une des 8 unités de recherche.
[modifier] Les laboratoires de Recherche
La Recherche est une mission de l'École Centrale Paris, accompagnant sa mission de formation d'ingénieurs généralistes de haut niveau dont les capacités de managers et d'entrepreneurs innovants reposent sur des compétences scientifiques et techniques larges et solides, leur permettant d'aborder la complexité du monde industriel et des services, et ses évolutions internationales rapides et constantes.
- Énergétique Moléculaire et Macroscopique, Combustion
- Équipe de Recherche en Modélisation des Systèmes et Modélisation Économique
- Génie Industriel
- Génie des Procédés et Matériaux
- Mathématiques Appliquées aux Systèmes
- Mécanique des sols, structures et matériaux
- Stratégie et Technologie
- Structure, Propriétés et Modélisation des solides
L'Ecole a obtenu en 2007, en commun avec Supélec, le label d'Institut Carnot, un mode de financement de la recherche qui favorise les partenariats avec les entreprises, pour le groupement C3S (Centrale-Supélec Sciences des Sytèmes).
[modifier] La formation continue
La Formation Continue de l’École Centrale Paris est portée par Centrale Formation, établissement de Centrale Recherche S.A., filiale privée de l’École Centrale Paris.
Développée pour répondre à la demande des entreprises, la Formation Continue de l’École Centrale Paris offre aux cadres et dirigeants, un espace privilégié de réflexion et d’apprentissage, accompagné des meilleurs experts et praticiens dans leur domaine.
Centrale Formation intervient dans tous les secteurs intégrant des dimensions technologiques et organisationnelles complexes (industrie, services, administrations publiques, métiers de la finance et de la santé, etc.).
[modifier] Vie étudiante
L'organisation en campus permet aux élèves de participer à de nombreuses activités associatives, sans devoir se déplacer. L'école favorise d'ailleurs ce genre de démarches de la part des élèves, la participation aux associations et autres clubs étant très formatrice. On peut citer entre autres :
- associations : Bureau des Elèves (BdE), Association des Résidents (AdR), Gala, NX, Pi, Junior Entreprise (JE), Week-End d'Intégration (WEI), Via, Raid, Forum...
- clubs, regroupant les élèves autour d'un sport (football, rugby, handball...), d'une passion (astronomie, photo...), d'une nationalité (allemand, scandinave...)...
[modifier] Le PI, journal des élèves-ingénieurs
Le PI, pour "Piston Information", est le journal des élèves-ingénieurs de l'école. Créé il y a plus de 50 ans, cet hebdomadaire est édité en version papier mais également disponible en ligne pour les élèves de l'école.
Comptant en général une vingtaine de pages, il a pour objectif de permettre aux diverses associations et clubs étudiants de l'école de communiquer sur leurs activités. Il permet aussi aux élèves de s'exprimer dans la rubrique météo.
[modifier] NX Télévision, la télévision du campus
NX Télévision est la chaîne de télévision des élèves de l'Ecole. Entièrement gérée par des étudiants de l'Ecole depuis plus de quinze ans, c'est la première télévision étudiante d'Europe. Hormis la production de nombreux courts-métrages de qualité et la couverture des moments forts de l'année sur le campus, la chaîne diffuse en continu via le réseau informatique et est donc accessible sur PC depuis toute chambre de la résidence. Enfin, une émission en direct est réalisée chaque semaine, associant présentation des courts métrages, journal de la résidence, et jeu télévisé.
Le site officiel de NX Télévision
[modifier] Partenariat développement durable
L'École Centrale de Paris a développé un partenariat avec l'École Supérieure de Commerce de Paris et l'Institut national agronomique Paris-Grignon (INA-PG), sur les questions d'environnement et de développement durable : il s'agit du Collège des Hautes Études Environnementales et du Développement Durable (CHEE&DD)).
[modifier] Actualités
Hervé Biausser, directeur général de l’École Centrale Paris, Alain Bravo, directeur général de Supélec et Jean-Louis Scaringella, directeur général de l’ESCP-EAP, ont signé le 7 juillet 2006 un important partenariat portant sur trois axes : accord d’échange d’étudiants, de double diplôme et de recherche.
Avec cet accord, les trois grandes écoles concrétisent leur volonté commune d’ouverture sur les thématiques scientifiques et sur le management en contexte international.
Les détails de cet accord seront donnés en septembre, par les trois écoles, à l’occasion de la rentrée de leurs étudiants.
[modifier] Voir aussi
- Les anciens élèves de Centrale sur Wikipédia
- Grandes Écoles
- Formations d'ingénieurs en France
- Études supérieures en France
[modifier] Autres écoles de l'intergroupe
[modifier] Liens externes
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