Campagne de Pologne (1939)
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L'invasion de la Pologne(Fall weiss), constitue le départ de la Seconde Guerre mondiale.
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[modifier] Contexte
En 1939, l'Allemagne dirigée par Hitler s'est déjà emparée de l'Autriche ainsi que de la Bohême et de la Moravie[1]. Ces pays faisant partie selon Hitler de l'espace vital allemand. De plus, ces régions sont habités par des germaniques et le führer veut les réunir dans un même état qui devra durer 1000 ans.
La Pologne de par sa situation est toute désignée pour être la prochaine cible du Reich. En effet, le pays sépare depuis sa création à la fin de la Première Guerre mondiale la Prusse du reste de l'allemagne et Hitler veut absolument réunir les deux parties ensembles. Ainsi, le dirigeant allemand demande aux Occidentaux(français et anglais) que l'Allemagne se voit rétrocéder Dantzig et qu'elle soit placée sous statut spécial(ce qui est contradictoire). Mais cette fois, Chamberlain, le premier ministre britannique juge qu'Hitler va trop loin dans ces exigences et lui fait savoir que la Grande Bretagne ira jusqu'à la guerre s'il le faut. Malgré ces menaces, Hitler refuse de renoncer à ses projets et après avoir sécurisé son flanc sud grâce à un pacte avec l'Italie fasciste, le führer pour sécuriser son flanc est signe le pacte germano-soviétique avec Staline le 21 août. Cette fois, les occidentaux croient fortement que la guerre va de nouveau avoir lieu.
[modifier] Les armées en présence
[modifier] L'armée polonaise
Depuis sa création après le traité de Versailles, la Pologne a du lutter pour son indépendance notamment avec la guerre russo-polonaise. Cependant malgré que le pays grâce en partie à ses alliés se soient sortis de ces menaces, l'armée polonaise en 1939 est loin d'être moderne: elle a une guerre de retard.
[modifier] L'infanterie
Malgré une légende très répandue, la cavalerie n'est pas l'élément principal de l'armée polonaise, c'est l'infanterie. La Pologne compte ainsi 30 divisions d'actives à la veille de la guerre et 9 de réserve qui n'auront pas le temps d'intervenir. Ces divisions(les 30) forment un total de 84 régiments d'infanterie et 6 de montagne. Voici la composition d'une division d'infanterie;
- 3 régiments d'infnaterie;
- 1 régiment d'artillerie légère;
- 1 bataillon d'artillerie lourde(12 pièces);
- 1 bataillon du génie;
- une compagnie de communication;
- 1 batterie antiaérienne
Il est à noter que les divisions sont directement versées dans des armées, les corps d'armée n'existant pas chez les polonais.
Les forces du fantassin polonais sont son grand entraînement et son moral élevé(du notamment au fait qu'il combat pour la sauvegarde de son pays). Néanmoins, le fantassin polonais souffre de son manque de puissance de feu, de sa faible mobilité et enfin de sous-officiers souvent moins compétents que ceux de la Wehrmacht.
[modifier] La cavalerie
Comme il a été dit, l'armée polonaise possède de moins en moins de cavalerie et celles qui restent n'a jamais attaqué les Panzer allemand à la lance, cette légende ayant été fabriquée par les propagandistes allemands pour démontrer la supériorité technique des allemands.
La cavalerie polonaise équestre disparaît en 1937 et à la veille de la guerre, l'armée polonaise compte 11 brigades de cavalerie dont voici la formation:
- 3 ou 4 régiments de cavalerie;
- 1 escadron d'artillerie légère (12 pièces);
- une batterie anti-aérienne;
- une compagnie du génie;
- des unités du sevice.
Malgré sa puissance, la brigade de cavalerie est obsolète en ce qui concerne la guerre moderne, en effet, la brigade qui est l'échelon le plus élevé en ce qui concerne la cavalerie ne permet pas d'actions d'envergure.
[modifier] Les blindées
Malgré l'omniprésence du cheval dans l'armée polonaise, cette dernière possède des chars mais ceux ci sont comme dans l'armée française, utilisée au sein de petites unités contrairement aux allemands. Ces unités consistent en des bataillons ou des compagnies. Néanmoins, il existe deux brigades blindées. Les unités indépendantes sont au nombre de 8(3 bataillons et 5 compagnies) constituées soient de chars Renault R 35, soit de chars 7TP polonais. De plus toutes les brigades de cavalerie et 11 divisions d'infanterie comptent dans leurs rangsun compagnie blindées de reconnaissance. Voici les effectifs en blindés de l'armée polonaise:
- 50 chars Renault R-35;
- 135 chars polonais 7TP;
- 102 chars Renault R-17
- 38 chars Vickers;
- 574 tankettes de reconnaissance;
- 100 automitrailleuses Wz;
- 10 trains blindés.
[modifier] L'artillerie
Comme il a été vu plus haut, chaque division d'infanterie compte un régiment d'artillerie légère(36 pièces) et un bataillon d'artillerie lourde(12 pièces). L'armée polonaise comprend aussi des unités autonomes qui sont constituées de 23 groupes d'artillerie lourde, 3 groupes d'artillerie super-lourde, 20 sections d'artillerie légère. La plupart de ces unités sont encore pour la grande majorité hippomobile.
L'armée polonaise comprend aussi de l'artillerie antichar à la fois dans la cavalerie et l'infanterie. Cette artillerie comprend 1 200 canons de 27mm Bofors. L'arillerie anti-aérienne par contre est faiblement lotie(462 canons en tout).
[modifier] L'aviation et la marine
En Pologne comme aux Etats-Unis, l'aviation militaire dépend directement de l'armée de l'air et pour les quelques hydravions de la marine. EN 1939, la modernisation de l'aviation est loin d'être arrivée à son terme et la majorité des avions de chasse sont encore composés d'anciens modèles datant de 1930. Les bombardiers polonais sont au nombre de 153 et la chasse comprend 142 appareils ainsi que divers appareils de reconnaissances.
Malgré la seule présence du port de Dantzig, la marine polonaise comprend des navires modernes comparativement au reste de son armée mais en trop faible nombre. Les navires sont organisées en 3 escadres:
- une escadre de destroyers;
- une escadre de sous-marins;
- une escadre de mouilleurs de mines.
Lors de l'assaut allemand, les principaux navires polonais seront envoyés en Angleterre.
[modifier] L'armée allemande
En 1939, même si la Wehrmacht est supérieure techniquement à l'armée polonaise, elle est loin d'être aussi moderne qu'on ne le pense et la plupart de ses éléments d'infanterie sont encore hippomobile. Néanmoins, ce qui va faire la différence c'est bien l'utilisation des blindés que les allemands ont rassemblés en 7 divisions de Panzer (divisions blindées), 4 divisions légères et 2 bataillons indépendants. Cependant l'armée allemande compte en grande majorité des chars peu puissants comme le Panzer I(1445) et le Panzer II(1223 appareils). L'armée allemande peut aussi compter sur des chars tchèques, le Panzer 35(202) et le Panzer 38(78). De plus la Wehrmacht peut compter sur deux types de très bons chars pour l'époque, le Panzer III(98) et le Panzer IV(211). Enfin les allemands possèdent 215 Panzer Befehlswagen qui sont des chasseurs de chars. Ainsi on arrive à un total de 3472 chars mais comme il a été dit la grande majorité sont des chars légers. Pour finir 408 de ces chars sont dans des unités de remplacement. Ainsi seuls les 1ère, 2ème et 3ème division blindée sont fortement dotée en chars(presque 400 chars chacunes). Les divisions légères, elles, comptent en moyenne 80 chars. De son côté, la Luftwaffe dispose de la supériorité aérienne malgré le fait que de nombreux appareils aient été laissés à l'ouest en raison du danger britannique. Les forces aériennes allemandes ce chiffrent quand même à 1500 voire 1600 appareils face à la Pologne. La majorité de ces appareils sont des bombardiers.
[modifier] L'ordre de bataille
[modifier] Déroulement de la bataille
[modifier] La bataille des frontières(1er au 5 septembre)
L'invasion de la Pologne fut progrmmée le 26 août à 4h30 mais Hitler la repousse pour des raisons inconnues. C'est le 1er septembre 1939 à 4h30 qu'est finalement programmée l'attaque. Le prétexte allemand pour l'invasion est l'attaque d'un poste de radio à Gleiwitz. Cependant la machination est mal exécutée et l'information destinée à être envoyée au monde entier ne sera connue par peu de personnes.
C'est à 4h45 que l'invasion de la Pologne et donc la Seconde Guerre mondiale commence. L'attaque se fait sur toute l'étendue du front mais surtout à Dantzig. C'est au large de cette ville que le Schleswig Holstein va déclencher les hostilités en bombardant la position polonaise de la Westerplatte qui est défendue par 175 hommes. Malgré la faiblesse de ses effectifs et le bombardement du navire allemand, la position tiendra jusqu'au 7 septembre succombant au bout d'un treizième assaut.
L'assaut allemand a pour but principal la prise du corridor de Dantzig. L'attaque est menée par la 3e division blindée venant de Poméranie qui passe la frontière et le soir du 1er septembre, la division se trouve à 20km de Swiekatowo sur la Vistule. Mais la 2e division d'infanterie motorisée censée protéger le flanc gauche des blindées reste bloquer dans le réseau de barbelés polonais et subit une offensive menée par le 18e régiment de lanciers polonais. La division contrainte au replie doit demander l'aide des blindées. Le lendemain malgré une offensive polonaise, les allemands ont atteint la Vistule. De plus, le 19e corps d'armée de Guderian vient de recevoir l'aide de la 23e division d'infanterie ce qui lui permet de repousser les polonais au nord qui tenteront en vain de percer.
Le bilan de ces premiers jours est détestable pour les polonais, l'armée de Pomorze a subie de lourdes pertes perdant notamment la 9e division d'infanterie. Les autres unités ont réussi tant bien que mal à se replier sur la rive gauche de la Vistule et notamment à Bromberg. Cette ville conserve encore une forte minorité allemande et lors du replie des armées polonaise, les civils d'origines allemandes se mettent à tirer sur les polonais qui réagissent et tuent 233 civils en ayant perdus 238 soldats. Durant toutes la campagne polonaise, entre 3 000 et 10 000 civils allemands seront tués, les SS en représailles feront subir aux civils polonais de dures exactions.
Le 3 septembre, la 3e armée allemande basée en Prusse orientale lance ses divisions à l'assaut des forces polonaises. Le lendemain, l'armée fera sa jonction avec les troupes venant de Poméranie. Néanmoins, les polonais durant leur retraite réussiront à faire sauter les ponts sur la Vistule.
Pendant, le 1er corps d'armée venant de Prusse orientale attaque en direction sud et forme une des deux tenailles qui doit se refermer sur Varsovie. En face des allemands se trouve l'armée de Modlin. La frontière est protégée par des bunkers et le premier assaut allemand échoue malgré l'aide de la Luftwaffe avec de lourdes pertes tant en chars(72 Panzer mis hors de combat) qu'en infanterie. Cependant, les allemands tournent les positions polonaises à l'est et après trois jours d'une dure résistance, les 8e et 20e divisions d'infanterie polonaises sont obligées de battre en retraite et souffrent fortement de la pression allemande dû notamment à la 12e division d'infanterie. Le 6 septembre, les polonais font sauter les ponts de Plock sur la Vistule.
Mais les polonais doivent aussi faire face à une forte pression allemande au sud. La 14e armée du général List fortement dotée en troupes de montagne doit attaquer à travers les Carpathes. Après trois jours d'âpres combats, les allemands percent les défenses polonaises et se dirigent ainsi droit vers Cracovie.
Pendant ce temps, une bataille navale s'engage au large des côtes polonaises. Malgré le fait que les 3 meilleurs destroyers aient pu s'enfuir vers l'Angleterre, les polonais disposent encore de sous-marins qui tentent sans succès le 2 septembre d'endommager le Shleswig -Holstein ainsi que des destroyers allemands. Mais la Luftwaffe, elle, coûle le 1er septembre, le torpilleur polonais Mazur qui devient le premier navire coûlé de la Seconde Guerre mondiale. Le 3 septembre, les drageurs de mines Gryf et Wicher sont eux aussi coulés. Peu après, les principaux navires allemands sont transférés en mer du Nord pour parer à la menace britannique. Les combats se déroulent donc sur terre avec la tentative allemande de s'emparer de Gdynia. Même si la garnison n'a plus aucune chance de s'échapper, elle n'est pas prête à capituler sans combattre. Les allemands progressent lentement et ils doivent attendre le 10 septembre pour couper la ligne de communication entre Gdynia et la presqu'île de Hel remplies de défenseurs polonais. La ville portuaire polonaise continue néanmoins sa résistance menée par l'amiral Unrug, aidée par l'artillerie de la presqu'île de Hel. Le 19 septembre avec l'aide du bombardement du Schleswig-Holtstein, les allemands s'emparent du port mais Unrug s'est repliée par bâteau sur la presqu'île de Hel dont il a dynamité l'accès(une langue de terre) et s'est retranchée avec 2000 hommes. Les polonais sont ainsi prêt à résister autant de temps qu'il le faudra et les allemands doivent faire appel au Schleswig-Holstein et au Schlesien pour pilonner les défenseurs. Malgré cela, la garnison tient toujours et le 27 septembre, le Schleswig-Holstein touché doit se replier. Finalement, Unrug accepte de capituler le 1er octobre.
Durant ce temps, les allemands continuent leur progression vers Varsovie en concentrant leurs efforts vers Czestochowa avec le 15e et le 16e corps d'armée. Très vite l'assaut allemand s'approche de la ville sainte polonaise et la 7e division d'infanterie qui la défend doit se replier devant le risque de se faire encercler. Enfin pour compliquer encore les affaires polonaises, les allemands ont aussi frapper aux alentours de Breslau et menacent donc l'armée de Lodz qui malgré sa résistance ne peut stopper les allemands. Le soir du 3 septembre, seule l'armée de Poznan n'a pas été attaquée. Son chef demande l'autorisation s'attaquer le flanc de la 8e armée mais le haut-commandement refuse et lui ordonne de se replier entre Konin et Koło. Ainsi le 5 septembre, la bataille des frontières est finie et malgré le fait que les allemands est presque partout forcée le front polonais , ces derniers ne se sont pas fait encerclée exceptée au nord et le généralissime polonais espère encore stopper les allemands dans l'attente d'une offensive française.
[modifier] L'avance vers Varsovie
A la suite de la bataille des frontières, le maréchal Rydz-Smigly doit reconstituer un front pour stopper la progression allemande. Pour cela il décide de se replier derrière des cours d'eau qui sont la Bobr, la Narew, la Vistule et le San. Pour parer à cette possibilité, l'OKH(l'organisme dirigeant l'armée de terre allemande) demande aux généraux présents sur le front de prendre de vitesse les polonais. Ainsi le Heeres Gruppe Nord reçoit l'ordre de franchir la Narew et ensuite se diriger vers Varsovie tandis que le Heeres Gruppe Süd devra s'emparer de Cracovie et détruire l'armée de Lodz située au sud de Lublin. Le 6 septembre, Cracovie est capturée sans combat. Le même jour, Hitler vient sur le front pour la première et la dernière fois de la guerre. Enfin devant l'insistance de certains généraux, l'OKH autorise à Guderian le droit d'envoyer ses divisions motorisées et blindées sur Brest-Litovsk pour empêcher tout redressement polonais à l'ouest de Varsovie.
Le 8 septembre, les divisions blindées allemandes attaquant au centre du dispositif défensif polonais sont contraintes d'arrêter leur avance faute de carburant. Le général Kutrzeba demande à Rydz-Śmigły l'autorisation de contre-attaquer. Celui-ci accepte et le lendemain, l'armée de Poznan partant de la Bsura et se dirigeant vers le nord-est avec en soutien l'armée de Pomorze sur le flanc oriental prend de surprise les allemands et la 30e division d'infanterie est détruite par 3 divisions polonaises. Il faudra attendre le 10 septembre pour que les allemands viennent en aide aux fantassins et à la 8e armée. La bataille qui s'engage ne permet paas de mettre en avant un vainqueur mais très vite l'armée de Lodz plus au sud commence à céder et le général Kutrzeba est obligée de battre en retraite pour éviter un encerclement. Du 13 au 15 septembre, deux divisions polonaise protégèrent les flancs et les arrières de l'armée de Pomorze qui put se replier en mettant d'ailleurs une forte pression sur la 10e armée allemande qui dut demander de l'aide au 16e corps d'armée. Ainsi se termine la bataille de la Bsura qui montre que la Pologne en attendant une hypothétique offensive française à l'ouest a toujours les moyens de résister aux allemands, du moins pour quelques jours encore.
Au moment de l'offensive polonaise sur la Bsura, les allemands tentent avec notamment la 4e division blindée de prendre Varsovie. Les chars arrivent aux portes de la ville mais les troupes dirigées par le général Czuma avec l'aide de civils résistent et repoussent les allemands en arrière grâce à une farouche résistance. Durant la bataille, le général Czuma, blessé est remplacé par le général Rommel. Ce dernier n'est bien sûr qu'un simple homonyme du général allemand. La capitale polonaise pour parer à une nouvelle attaque se transforma en camp retranché et de nombreuses barricades furent ériger sur les artères principales.
Cependant, les allemands doivent très vite se reconcentrer sur ce qui se passe à l'ouest de Varsovie car les troupes polonaises contre-attaquent car certaines unités sont encerclées. Ainsi l'armée Prusy réussit à franchir les lignes allemandes malgré la destruction de la majorité des troupes des 3e, 12e et 36e divisions d'infanterie. L'armée de Lodz, elle se dirigeait vers Varsovie puis finalement vers Modlin devant une farouche résistance allemande devant la capitale polonaise. Pendant ce temps, les arrières-gardes polonaise mettaient en place la technique de la guérilla pour ralentir la marche allemande. Néanmoins, les allemands sont surtout arrêter dans leur progression vers Varsovie par la résistance polonaise sur la Bsura et la Wehrmacht doit stopper l'investissement de la capitale polonaise. La situation entre le 12 et le 14 septembre est pour le moins confuse, aucun front cohérent n'existe et la Pologne voit son territoire traverser par de nombreuses troupes ennemies. Le 12 septembre, l'OKH demande aux généraux sur le front de réduire les poches de résistance polonaise, de réduire à néant le danger polonais sur la Bsura et enfin de terminer la manoeuvre d'encerclement de Brest-Litovsk.
L'offensive menée par le 10e corps d'armée vers Brest-Litovsk a commencé depuis le 9 septembre et franchi la Narew le même jour. Néanmoins, les polonais tiennent toujours les fortins situés sur la rive et les soldats allemands ont du mal à faire céder la défense polonaise notamment à cause de la lenteur du franchissement du fleuve par les chars. Après ces péripéties, le 10 septembre, les chars et l'infanterie peuvent enfin se diriger vers Brest-Litovsk, mais les troupes se trouvant le plus près de Varsovie ont bien du mal à progresser notamment la 20e division d'infanterie motorisée. Pour parer à ce danger, Guderian est obligée d'arrêter la progression de ses blindées pour attaquer les polonais qui se retranchent dans la ville d'Andrzejwo où ils résisteront jusqu'au 13 avant de se replier. Enfin la division blindé "Kempf" qui est passe à la proximité immédiate de Varsovie doit demander l'aide de la Luftwaffe pour repousser les polonais qui ont contre-attaquer au niveau de la boucle que forment le Boug et la Narew.
[modifier] La destruction de l'armée polonaise et l'intervention soviétique
Le 13 septembre, Guderian arrive en vue de la citadelle de Brest-Litovsk. Mais celle ci résiste à un premier assaut allemand le 15 septembre. Le lendemain, une nouvelle attaque échoue car les Panzer se retrouvent soudain seuls face aux remparts, l'infanterie n'ayant pas suivie. Au cours de cette action, l'aide de camp de Guderian, le lieutenant-colonel Braubach est abattu par un sniper polonais. Le 17 septembre, un régiment allemand parvient enfin à pénétrer dans la citadelle et s'en empare au moment où la garnison polonaise s'enfuit vers l'ouest.
Pendant ce temps, le Heeres Gruppe Süd continue ses attaques en direction de Varsovie. La 14e armée doit de son côté empêcher les polonais de se diriger vers la frontière roumaine en se dirigeant plein sud. Néanmois, les polonais résistent avec l'énergie du désespoir. La 1re division de montagne met ainsi 10 jours pour s'emparer de Lemberg tout comme la 2e division de montagne est bloquée face à Przemysl qui tombe le 15 septembre.
Sur la Bsura, les troupes polonaises qui sont encerclées réussissent une sortie et les survivants se dirigent vers Varsovie. Le dernier espoir polonais de résister aux allemands est de se retrancher au sud-est du pays, à la frontière de la Roumanie. Ainsi, depuis le 15 septembre, de nombreuses unités se dirigent vers cette région. Ainsi, le front nord est créé avec à sa tête le général Dab-Biernacki et qui regroupe les restes des troupes situées entre les forces de Guderian et celles de la 14e armée. Cette armée se dirige vers la frontière roumaine en passant par Lemberg. Ces mouvements de troupes donnent un nouvel espoir aux haut-commandement polonais, car le reste de l'armée polonaise, exceptée les troupes encerclées dans Varsovie, peuvent maintenant reformer un front cohérent à la frontière roumaine et ainsi résister en attendant l'offensive française.
Mais le 17 septembre, à la surprise de l'ensemble des belligérants (excepté Hitler et Ribbentropp), l'Armée rouge lance ses troupes sur la Pologne sur un front qui s'étend de la Dvina au Dniestr. Les soviétiques interviennent car selon eux, les populations ukrainiennes et biélorusses de Pologne sont victimes de discrimination. Mais bien sûr, la raison officieuse c'est l'envie qu'à Staline de capturer des territoires polonais et ainsi d'agrandir la sphère d'influence de l'URSS. Enfin, le dictateur russe à subit durant la guerre soviéto-polonaise de 1920 une défaite cuisante et il souhaite depuis cette date se venger de cette affront.
Les troupes soviétiques qui attaquent sont constituées de deux groupes d'armées. Celui de Biélorussie est constituée de 4 armées et celui d'Ukraine de 3 armées. Parmi ces trois armées, la 12e reçoit l'ordre de couper l'accès à l'armée polonaise de la frontière hongroise et roumaine. En face de cette force d'invasion, les polonais n'alignent que 18 bataillons et 5 escadrons de cavalerie. Certains de ces hommes, surpris de voir des soldats russes croient tout d'abord que ces derniers sont venus les aider mais ils comprennent très vite lorqu'ils sont capturés que c'est le contraire. Le même jour, le gouvernement polonais basée à Kolomyja que les avants-gardes russes menacent est pleinement conscient que l'armée polonaise ne pourra plus résister et se retire donc par la voie des airs en Roumanie puis en France. Il est à noter que 30 000 soldats polonais réussiront à s'enfuir en Roumanie où la politique de son chef change subitement ce qui fait que ces soldats sont internés. 60 000 soldats polonais se réfugieront aussi en Hongrie. Pendant ce temps, les russes progressent en deux jours de près de 100km et pillent tout les magasins qu'ils rencontrent malgré l'interdiction des généraux. Le 18 septembre, la résistance polonaise devient plus forte mais la fin est proche pour l'armée polonaise qui cherche d'ailleurs plus à combattre les allemands que les russes. C'est Guderian qui rencontre les premiers russes qui demandent au général allemand d'évacuer avant le 22 septembre la ville de Brest-Litovsk en vertu de l'accord germano-soviétique. Pour Guderian le coup est dur car la conquête de la ville a coûté des pertes non-négligeables à ses troupes et le délai d'évacuation est trop court. Finalement, les russes acceptent de lui donner plus de temps. Le 18 septembre, Hitler annonce la fin de la campagne de Pologne mais il se trompe, en effet les polonais résistent encore dans certains endroits du pays et notamment à Varsovie.
[modifier] Le siège de Varsovie
Depuis la première tentative de la prise de Varsovie, le général Rommel qui dirige la défense de la ville a reçu de nouvelles troupes, provenant des débris d'armées encerclées à l'ouest de la capitale. Les allemands tentent d'obtenir la capitulation de la ville le 16 septembre mais sans résultat et les allemands tardent à regrouper leurs forces pour l'assaut alors qu'Hitler aurait voulu que Varsovie soit prise dès le 17 septembre. Le lendemain, les troupes allemandes reçoivent l'ordre d'attaquer par le faubourg de Prage sur la rive est de la Vistule. Mais la résistance de la forteresse de Modlin située au confluent de la Narew et de la Vistule (au nord-ouest de la capitale) bloque les allemands qui avancent très lentement. Devant ce premier échec, Gerd von Rundstedt déploie de nouvelles forces pour la prise de Varsovie et qui sont les suivantes:
- 13e corps d'armée;
- 10e corps d'armée;
- artillerie des 10e et 14e armée;
- génie de la 10e armée.
Malgré ses effectifs imposants, von Rundstedt ne veut pas qu'elles subissent de trop lourdes pertes et décide de prendre la ville par la famine et les bombardements. Néanmoins, 5 divisions d'infanteries allemandes doivent conquérir la ceinture externe de la ville et ses forts. A cause d'une trève signée entre les deux protagonistes pour permettre l'évacuation du personnel diplomatique des pays neutres, la Luftwaffe n'intervient qu'à partir du 22 septembre avec le bombardement des installations de DCA et les installations militaires par la Luftflotte(flotte aérienne) 1. La Luftfotte 4 elle bombarde les points les plus fortifiés de la ville. Les bombardements se poursuivent pendant 2 jours avec le 24 septembre la venue de Hitler qui observe les bombardements depuis un clocher située à proximité de la ville. Il ordonne alors de laisser tomber l'assaut sur Praga pour attaquer Varsovie directement. Mais les allemands sont très gênés dans leurs préparatifs dans les sorties polonaise qui sont cependant coûteuses pour les assiégés. Von Rundstedt devant cet état de fait demande d'éviter à tout prix un assaut de l'infanterie et propose de détruire la ville avec des bombes incendiaires. Le 24, les avions allemands balancent des tracts demandant à la population de se réfugier dasn le quartier de Praga car le lendemain, un raid aérien largue 486 tonnes de bombes explosives sur la ville.
De son côté, Hitler refuse l'utilisation de bombes incendiaire et insiste sur la prise de quelques forts de la ceinture extérieure de Varsovie pour prouver à von Rundstedt qu'un assaut de l'infanterie peut amener à la prise de la ville. Néanmoins, les progrès allemands sont faibles dans la ville et les polonais luttent pied à pied mais ces derniers commencent à manquer de tout(eau, vivres et munitions). Le 26 septembre, Rommel envoie un parlementaire aux allemands et les polonais capitulent le 28 septembre à 13h15. Avec la prise de Varsovie, 120 000 prisonniers dont 16 000 blessés ont été capturés. Malgré la capitulation, la forteresse de Modlin continue la lutte mais dès le lendemain, les défenseurs du fort rendent les armes. Dans le secteur de Kock, la 13e division d'infanterie motorisée allemande est surprise par l'armée de Polésie qui flanque les fantassains à l'aide de sa cavaleire, mais le 6 octobre des renforts vont venir à bout des soldats polonais.
[modifier] Bilan
Les pertes allemandes lors de la campagne polonaise se chiffrent à 16 000 morts et 32 000 blessés, les polonais eux perdent 66 000 tués, 133 000 blessés et 600 000 prisonniers. Les russes enfin, perdent 996 hommes et ont près de 2000 blessés.
[modifier] Voir aussi
- incident de Gleiwitz
- Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale
- Seconde Guerre mondiale : la marche à la guerre
- avant : Anschluss | Accords de Munich : règlement des Sudètes
- Campagne de Pologne
- après : Drôle de guerre | Campagne de Norvège
- Chronologie : septembre 1939
Événements militaires principaux de la Seconde Guerre mondiale |
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1939: • Campagne de Pologne • Guerre d'Hiver
1940: • Campagne de Norvège • Bataille de France • Bataille d'Angleterre 1941: • Invasion de l'Union Soviétique • Bataille de Moscou • Attaque sur Pearl Harbor 1942: Bataille de Midway • Bataille de Stalingrad • Seconde bataille d'El Alamein 1943: Bataille de Koursk • Bataille de Guadalcanal • Campagne d'Italie 1944: Bataille du golfe de Leyte • Bataille de Normandie • Opération Bagration 1945: Bataille d'Okinawa • Bataille de Berlin • Bombardements atomiques |
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