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Louis-Ferdinand Céline

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Louis-Ferdinand Destouches, plus connu sous son nom de plume Louis-Ferdinand Céline, généralement abrégé en Céline, (27 mai 1894, Courbevoie - 1er juillet 1961, Meudon), médecin et écrivain français, le plus traduit et diffusé dans le monde parmi ceux du XXe siècle, avant Marcel Proust.

Sa pensée nihiliste est teintée d'accents héroïcomiques et épiques. Controversé pour ses écrits contenant des propos antisémites appelant à l'extermination des Juifs en des termes d'une violence explicite et à la collaboration au nazisme, pamphlets publiés entre 1937 et 1941 - réimprimés pendant l'occupation -, il n'en demeure pas moins un écrivain majeur de la littérature française pour le reste de son œuvre, plus particulièrement ses romans. Son racisme s'exprime jusque dans ses derniers écrits.[1]

Sommaire

[modifier] Biographie

Céline est né à Courbevoie, Seine, au 11 rampe du Pont de Neuilly (aujourd'hui chaussée du Président Paul Doumer) ainsi qu'il le répète avec insistance dans D'Un Château l'autre. Issu d'une famille d'origine noble (parenté avec le chevalier Destouches immortalisé par Barbey d'Aurevilly) mais désargentée, d'un père employé d'assurances qui était « correspondancier » selon les propres mots de l'écrivain et d'une mère commerçante en dentelles, il reçoit une instruction sommaire, malgré deux séjours linguistiques en Allemagne et en Angleterre. Il occupe de petits emplois durant son adolescence, notamment dans des bijouteries, et s'engage dans l'armée française en 1912 par devancement d'appel. Il rejoint le 12e régiment de cuirassiers (cavalerie) à Rambouillet. Il utilisera ses souvenirs d'enfance dans Mort à crédit et ses souvenirs d'incorporation dans Casse-Pipe (1949).

Son régiment participe aux combats de la Première Guerre mondiale. Pour avoir accompli une liaison risquée dans le secteur de Poelkapelle (Flandre Occidentale), au cours de laquelle il est blessé au bras droit et non à la tête, contrairement à une légende tenace, il sera décoré de la Médaille militaire, ce qui lui conférera la Croix de guerre avec étoile d'argent. Il est d'abord affecté comme auxiliaire au service des visas du consulat français à Londres (dirigé par l'armée en raison de l'état de siège) puis réformé à 70% en raison des séquelles de sa blessure. Il contracte alors un engagement avec une compagnie de traite qui l'envoie en Afrique.

L'expérience de la guerre jouera un rôle décisif dans la formation de son pacifisme et de son pessimisme.

Rencontre importante qui complète sa formation intellectuelle : il travaille en 1917-1918 auprès du savant-inventeur-journaliste-conférencier Henry de Graffigny. Embauchés ensemble par la mission Rockfeller, ils parcourent la Bretagne en 1918 pour une campagne de prévention de la tuberculose.

Après la guerre, il se fixe à Rennes. Ayant épousé Edith Follet la fille du directeur de l'École de médecine de Rennes, il prépare le baccalauréat, qu'il obtiendra en 1919, puis poursuit des études de médecine de 1920 à 1924 en bénéficiant des programmes allégés réservés aux anciens combattants. Sa thèse de doctorat, La Vie et l'Œuvre de Ignace Philippe Semmelweis (1924), est aujourd'hui considérée comme sa première œuvre littéraire. Il publie la Quinine en thérapeutique (1925). Après son doctorat, il est embauché à Genève par la fondation Rockefeller qui subventionne un poste de l'Institut d'hygiène de la SDN, fondé et dirigé par le Dr Rachjman. Sa famille ne l'accompagne pas. Habillé en dandy, aux yeux bleus clairs, il séduit une jeune danseuse étatsunienne, Elizabeth Craig. Il accompagnera plusieurs voyages de médecins en Afrique et en Amérique. Cela l'amène notamment à visiter les usines Ford au cours d'un séjour à Détroit qui durera 36 heures.

Contrairement à la légende souvent reprise, il ne sera jamais conseiller médical de la société des automobiles Ford à Detroit. Son contrat à la SDN n'ayant pas été renouvelé, il sera engagé, après avoir envisagé d'acheter une clinique en banlieue parisienne et un essai d'exercice libéral de la médecine, par le dispensaire de Clichy où il effectuera quatre vacations de deux heures par semaine pour lesquelles il sera payé deux mille francs par mois. Pour compléter ses revenus, il occupera un poste polyvalent de concepteur de documents publicitaires, de spécialités pharmaceutiques et même de visiteur médical dans trois laboratoires pharmaceutiques.

C'est toute cette partie de sa vie qu'il relate à travers les aventures de son antihéros Ferdinand Bardamu, dans son roman le plus connu, le premier, Voyage au bout de la nuit (1932), pour lequel il reçoit le prix Renaudot, après avoir manqué de peu le prix Goncourt.

Céline révolutionne le récit romanesque traditionnel, jouant avec les rythmes et les sonorités, dans ce qu'il appelle sa « petite musique ». Le vocabulaire à la fois argotique et scientifique, familier et recherché, est au service d'une terrible lucidité, oscillant entre désespoir et humour, violence et tendresse. Révolution stylistique et réelle révolte.

C'est en 1936 que, dans Mort à crédit, cette révolution stylistique prend un tour beaucoup plus radical, notamment par l'utilisation de phrases courtes, très souvent exclamatives, séparées par trois points de suspension. Cette technique d'écriture, conçue pour exprimer et provoquer l'émotion, se retrouvera dans tous les romans qui suivront. Elle décontenancera une bonne partie de la critique à la publication de Mort à crédit. Dans ce roman nourri des souvenirs de son adolescence, Céline présente une vision chaotique et antihéroïque, à la fois burlesque et tragique, de la condition humaine.

Déçu par la mévente de Mort à crédit qui sera critiqué même par les partisans du Voyage au bout de la nuit, il rédige un court texte antisoviétique (20 pages) qui se vendra bien. Il aura alors l'idée de rédiger des pamphlets, qu'il ne mettra que quelques mois à rédiger (alors que Mort à crédit l'avait occupé pendant quatre ans) : Bagatelles pour un massacre (1937), où il écrit :

« Si demain Hitler me faisait des approches avec ses petites moustaches, je râlerais comme aujourd’hui sous les juifs. Mais si Hitler me disait : « Ferdinand ! c’est le grand partage ! On partage tout ! », il serait mon pote ! » (Bagatelles pour un massacre, Denoël, 1937, p. 83).

et L'École des cadavres (1938) :

« Les juifs, racialement, sont des monstres, des hybrides, des loupés tiraillés qui doivent disparaître. [...] Dans l’élevage humain, ce ne sont, tout bluff à part, que bâtards gangreneux, ravageurs, pourrisseurs. Le juif n’a jamais été persécuté par les aryens. Il s’est persécuté lui-même. Il est le damné des tiraillements de sa viande d’hybride. » L’Ecole des cadavres, Paris, Denoël, 1938, p. 108.

Ces livres connaissent un grand succès : il y étale un racisme et un antisémitisme radicaux, mais aussi la création d'une armée franco-allemande et une apologie de Hitler qui n'a aucune visée contre la France.

« Je veux les [les Juifs] égorger... (...) Lorsque Hitler a décidé de « purifier » Moabit à Berlin (leur quartier de la Villette) il fit surgir à l’improviste dans les réunions habituelles, dans les bistrots, des équipes de mitrailleuses et par salves, indistinctement, tuer tous les occupants ! (...) Voilà la bonne méthode. » Lettres à Marie Canavaggia, Du Lérôt éd., 1995.

Toutefois, le premier en date de ses pamphlets ne se réduit pas à ses diatribes antisémites. Céline y insère aussi, outre des arguments de ballet, le récit de son séjour de 1936 en URSS : le médecin qu'il est porte sur le système de santé soviétique un regard sans concession. Léon Trotsky, alors en exil, en fait une œuvre de référence.

Après la défaite et l'occupation de la France, Céline rédige un troisième pamphlet Les beaux draps, où il dénonce non seulement les Juifs et les francs-maçons mais aussi la majorité des Français, soupçonnés de métissage, mais aussi demande une réduction du temps de travail (pour commencer à 37 heures), ce qui déplaît tant au régime de Vichy que ce dernier met le livre à l'index. Il adresse ensuite une quarantaine de lettres ouvertes publiées par les organes les plus virulents de la collaboration tout en restant en marge. Dans ces lettres il se présente comme le pape du racisme, déplore l'insuffisance de la répression contre les Juifs, les francs-maçons, les communistes et les gaullistes. Il considère que les deux tiers des Français ne sont pas de race pure. Selon l'historien Philippe Burrin :

« Ses pamphlets de l’avant-guerre articulaient un racisme cohérent. S’il dénonçait en vrac la gauche, la bourgeoisie, l’Église et l’extrême droite, sans oublier sa tête de Turc, le maréchal Pétain, c’est pour la raison qu’ils ignoraient le problème racial et le rôle belliciste des juifs. La solution ? L’alliance avec l’Allemagne nazie, au nom d’une communauté de race conçue sur les lignes ethnoracistes des séparatistes alsaciens, bretons et flamands. » Philippe Burrin, La France à l’heure allemande, 1940-1944, Seuil, 1995, p. 63.
« Autant qu’antisémite, il est raciste : l’élimination des juifs, désirable, indispensable, n’est pas le tout. Il faut redresser la race française, lui imposer une cure d’abstinence, une mise à l’eau, une rééducation corporelle et physique. (...) Vichy étant pire que tout, et en attendant qu’une nouvelle éducation ait eu le temps de faire son oeuvre, il faut attirer par le « communisme Labiche » ces veaux de Français qui ne pensent qu’à l’argent. Par exemple, en leur distribuant les biens juifs, seul moyen d’éveiller une conscience raciste qui fait désespérément défaut. » Ibid. p. 427.

Lorsque la Justice du Danemark exigera quelques années plus tard des charges précises des autorités françaises elles ne pourront le faire. Il publie en 1944 Guignol's band, récit de son séjour de 1915 en Angleterre.

Après le débarquement du 6 juin 1944, Céline, craignant pour sa vie, quitte la France le 14 juin 1944. Il se retrouve d'abord à Baden-Baden, en Allemagne, avant de partir pour Berlin, puis pour Kraenzlin (le Zornhof de Nord) d'où il ne put rejoindre le Danemark... Apprenant que le gouvernement français se formait à Sigmaringen, Céline proposa alors à Fernand de Brinon, le représentant de Vichy pour la France occupée, d'y exercer la médecine ; celui-ci accepta. Il n'est d'ailleurs pas établi qu'il y ait exercé. Voilà comment Céline gagna par le train Sigmaringen, voyage qu'il relate dans Rigodon ; là-bas, il côtoie le dernier carré des pétainistes et des dignitaires du régime de Vichy (D'un château l'autre). C'est seulement après, le 22 mars 1945, qu'il quitte Sigmaringen pour le Danemark, occupé par les Allemands, afin de récupérer son or qui y était conservé. Chronologiquement, la « trilogie » allemande commence ainsi par Nord, se prolonge par le livre posthume Rigodon, et finit par D'un château l'autre. Toutefois, il est conseillé de la lire dans l'ordre de publication, dans la mesure où Céline dans Nord fait plusieurs clins d'œil au lecteur censé avoir déjà lu D'un château l'autre. Bref, toute considération littéraire passée, il atteignit enfin le Danemark pour y vivre en captivité : près d'une année et demie de prison, et plus de quatre ans dans une belle résidence appartenant à son avocat danois et qu'il présentera comme un taudis sans confort.

Condamné à une année d'emprisonnement et à l'indignité nationale, Céline est amnistié irrégulièrement en 1951 grâce aux manœuvres de son nouvel avocat Tixier-Vignancour. Il signe alors un contrat avantageux avec Gallimard qui lui verse une avance de cinq millions de francs portée à dix millions. Il touchera de nouvelles avances, chaque fois qu'il publiera un nouveau livre ou que l'un de ses livres sera édité en poche ou en édition club. Par ailleurs, Gallimard lui versera une mensualité de cent mille francs bien que ses livres se vendent mal.

À ce moment, Céline multiplie les interviews et les références dans ses livres à sa vie misérable. Il vit dans un taudis qu'il ne peut pas chauffer et il est boycotté par le monde littéraire « alors qu'il est le seul écrivain valable et qu'il n'a écrit ses pamphlets que pour empêcher la guerre ». Sa légende finira par s'imposer malgré les mises au point de ses biographes. Il n'a pas de quoi manger plus d'une fois par jour. Il n'a pas de quoi acheter un vêtement chaud. Désireux de bénéficier à 65 ans de la retraite des médecins, il s'inscrit à l'Ordre des médecins, mais demande une dispense de cotisations « car il n'a pas de clientèle ». Il avait dû apposer une plaque de médecin à l'entrée de son pavillon, mais il ne semble pas qu'il ait aménagé un emplacement où il aurait pu recevoir ses malades éventuels. À 65 ans, il retire la plaque et obtient le bénéfice de sa retraite.

L'écrivain retrouve le succès à partir de 1957 avec la « trilogie allemande » dans laquelle il romance son exil. Publiés successivement et séparément, D'un château l'autre (1957), Nord (1960) et Rigodon (1969) sont en réalité les trois volets d'un seul roman. Céline s'y met personnellement en scène comme personnage et comme narrateur.

Louis-Ferdinand Destouches décède en 1961 à Meudon (Hauts-de-Seine), laissant veuve la danseuse Lucette Almanzor, pour laquelle il écrivit ses arguments de ballets. Il est enterré au cimetière des Longs Réages, à Meudon.

[modifier] Analyse de l'œuvre

Son premier roman, Voyage au bout de la nuit, se construit autour de deux axes principaux qui correspondent aux deux grandes parties du roman. Le premier axe concerne la découverte par le narrateur-personnage d'un monde où la paix et l'amour entre les peuples semblent impossibles : les guerres, la colonisation, l'exploitation industrielle, partout des hommes en asservissent d'autres. Le deuxième axe, quant à lui, est un prolongement du premier. Il en confirme l'essentiel : « l'amour est impossible aujourd'hui ». Cependant, ce thème est désormais exploré plus intimement. C'est ainsi que le couple formé par Robinson et Madelon investit progressivement le centre de la narration. Céline dissèque alors la volonté de domination et d'asservissement à l'œuvre dans les relations normalement les plus idéalisées, à savoir les relations amoureuses. Le roman progresse ainsi du général au particulier afin de vérifier un des aphorismes présents dès son ouverture : « l'amour, c'est l'infini mis à la portée des caniches ». Les caniches que sont les êtres humains ne pouvant prétendre à cet idéal abstrait qu'est l'amour à cause de leur nature définitivement bestiale, Céline rejoignant par là la pensée d'Arthur Schopenhauer.

Sur le plan stylistique, la progression qui apparaît entre son premier roman et son ultime trilogie est marquée par une correspondance de plus en plus nette entre le temps du récit (ou temps de l'action) et le temps de la narration (ou temps de l'écriture). C'est ainsi que le présent de narration envahit l'espace romanesque au point que l'action ne semble plus se dérouler dans le passé mais bien au contraire au moment même où le narrateur écrit. Le texte se rapproche ainsi progressivement du genre de la chronique donnant à son lecteur l'impression que les événements se déroulent en « direct », sous ses yeux.
Il est intéressant de le rapprocher de son contemporain Ramuz qu'il disait être l’initiateur du transfert de la langue parlée dans la langue écrite.

C'est dans son deuxième roman Mort à crédit qu'il développe son vrai style avec les points de suspension qui suivra ses autres romans. Beaucoup ont fait des thèses à propos de ces fameux points de suspension. Son souci de combinaison de la langue écrite à l'orale peut expliquer ces derniers.

[modifier] Citation à propos de Céline

Le 7 décembre 1941, Ernst Jünger, alors capitaine de l'état-major de l'armée allemande à Paris, rencontre Céline à l'Institut allemand. Il note dans son journal : « II [Céline] dit combien il est surpris, stupéfait, que nous, soldats, nous ne fusillions pas, ne pendions pas, n'exterminions pas les Juifs - il est stupéfait que quelqu'un disposant d'une baïonnette n'en fasse pas un usage illimité:

Si les Bolcheviks étaient à Paris, ils vous feraient voir comment on s'y prend ; ils vous montreraient comment on épure la population, quartier par quartier, maison par maison. Si je portais la baïonnette, je saurais ce que j'ai à faire.

[modifier] Citations de Céline

Wikiquote possède quelques citations de ou à propos de Louis-Ferdinand Céline.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Romans

[modifier] Pamphlets

À l'exception de Mea Culpa, les pamphlets n'ont jamais été réédités, à la demande de sa veuve. Il sont de toute manière concernés par le décret-loi Marchandeau de 1939 et la loi Pleven de 1972, qui interdisent la provocation à la haine raciale.

[modifier] Autres textes

  • La Vie et l'œuvre de Philippe Ignace Semmelweis, Simon, Rennes, 1924
  • Entretiens avec le professeur Y, Ed. Gallimard, Paris, 1955
  • Arletty, jeune fille dauphinoise, La flûte de Pan, Paris, 1983
  • Préfaces et dédicaces, Du Lérot, Tusson, 1987
  • Histoire du petit Mouck, Editions du Rocher, 1997
  • L'Église, Ed. Denoël & Steele, Paris, 1933
  • Foudres et flèches, Ed. F. Chambriand, Paris, 1948
  • Scandale aux abysses, Ed. F. Chambriand, Paris, 1950
  • Ballets sans musique, sans personne, sans rien, Ed. Gallimard, Paris, 1959. Ce volume contient les ballets La Naissance d'une fée, Voyou Paul, brave Virginie et Van Bagaden qui figuraient déjà dans Bagatelles pour un massacre, ainsi que Foudres et flèches et Scandale aux abysses.
  • Progrès, Ed. Mercure de France, Paris, 1978

[modifier] Correspondances

  • 1979 : Cahiers Céline 5 : Lettres à des amies. Ed. Gallimard
  • 1981 : Cahiers Céline 6 : Lettres à Albert Paraz 1947-1957. Ed. Gallimard
  • 1984 : Lettres à son avocat : 118 lettres inédites à Maître Albert Naud. Paris : La Flûte de Pan
  • 1985 : Lettres à Tixier : 44 lettres inédites à Maître Tixier-Vignancour. Paris : La Flûte de Pan
  • 1987 : Lettres à Joseph Garcin (1929-1938). Paris : Librairie Monnier
  • 1988 : Lettres à Charles Deshayes, 1947-1951. Paris : Bibliothèque de Littérature Française Contemporaine
  • 1989 : Le questionnaire Sandfort, précédé de neuf lettres inédites à J.A. Sandfort. Paris : Librairie Monnier
  • 1991 : Lettres à la NRF 1931-1961. Paris : Gallimard
  • 1991 : Lettres à Marie Bell. Aigre : Du Lérot
  • 1991 : Céline et les éditions Denoël, 1932-1948. Paris : IMEC
  • 1995 : Lettres à Marie Canavaggia, 1 : 1936-1947. Tusson : Du Lérot
  • 1995 : Lettres à Marie Canavaggia, 2 : 1948-1960. Tusson : Du Lérot
  • 1998 : Lettres de prison à Lucette Destouches et à Maître Mikkelsen (1945-1947). Paris : Gallimard
  • 2002 : Lettres à Antonio Zuloaga (1947-1954), texte établi, présenté et annoté par Eric Mazet, préface de Philippe Sollers, La Sirène, Paris, 2002 (imprimerie Du Lérot, Tusson).

[modifier] Références

  1. Philippe Muray dans son Céline souligne le racisme de Rigodon.
  • Philippe Almeras, Céline : entre haines et passion, Ed. Robert Laffont, 1993
  • François Gibault, Céline, Ed. Mercure de France, Paris (3 tomes).
  • Nicholas Hewitt, The Life of Céline. A Critical Biography, Blackwelll critical biographies, Blackwell, Oxford, 1999
  • Philippe Muray, Céline, Seuil, Paris, 1981 (réédition chez Gallimard, 2001).
  • Frédéric Vitoux, Bébert, le chat de L.-F. Céline, Grasset, Paris, 1976.
  • Frédéric Vitoux, Céline, Belfond, Paris, 1987
  • Frédéric Vitoux, La Vie de Céline, Ed. Grasset, 1988
  • Album Céline : iconographie réunie et commentée par Jean-Pierre Dauphin et Jacques Boudillet. Ed. Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1977
  • Eric Mazet et Pierre Pécastaing : Images d'exil, Louis-Ferdinand Céline 1945-1951, préface de Claude Duneton, Editions du Lérot, Tusson, 2004.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes


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