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Religion abrahamique

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Prévalence des religions "abrahamiques" (violet) et "dharmiques" (jaune) dans le monde.
Prévalence des religions "abrahamiques" (violet) et "dharmiques" (jaune) dans le monde.

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Dans l'étude des religions comparées, une religion abrahamique est l'une des religions dérivées d'une ancienne tradition commune aux Sémites, remontant selon ses membres à Abraham ("Père d'une multitude" héb. אַבְרָהָם arabe ابراهيم), un patriarche dont la vie est narrée dans la Bible hébraïque (l'"Ancien Testament"), et en tant que prophète dans le Coran. Il est également qualifié de prophète dans Genèse 20:7.

Les religions abrahamiques forment un groupe important de religions, dans leur ensemble monothéistes, parmi lesquelles, entre autres, le judaïsme, le christianisme, l'islam, et le bahá'ísme. De nos jours, à peu près 3,7 milliards d'individus, plus de la moitié de la population mondiale, adhèrent à une religion abrahamique. Cependant, beaucoup de ces adhérents rejettent cette catégorisation, sur base d'incompatibilités inhérentes et fondamentales de points de vue concernant Abraham et Dieu.

Selon la tradition juive, Abraham fut le premier individu de l'ère post-diluvienne (c'est-à-dire postérieure au Déluge relaté dans la Genèse, avec le personnage biblique de Noé) à rejeter l'idolâtrie suite à une analyse rationnelle (alors que Shem et Eber ne faisaient que perpétuer la Tradition de Noé). C'est pourquoi il représente tant une étape qu'une figure fondamentales pour les religions monothéistes. En ce sens, religion abrahamique serait synonyme de religion monothéiste, cependant tous les systèmes monothéistes ne sont pas abrahamiques.
Dans l'islam, il est considéré comme le premier monothéiste, et il est souvent mentionné comme Ibrahim al-Hanif, Abraham le Monothéiste.

Le terme de monothéisme du désert est quelquesfois utilisé dans un but comparatif similaire dans des contextes historiques, mais pas pour des fois modernes.

Il faudrait tout de même mentionner qu'Amenhotep IV (ou Akhénaton), né en 1353 AEC, est le premier porte-parole du monothéisme historiquement vérifiable.

Religion
Religions abrahamiques :
Judaïsme - Christianisme - Islam

Sommaire

[modifier] Introduction

Dans la Bible hébraïque et le Coran, Abraham est décrit comme un patriarche (la tradition juive le nomme Avraham Avinou, Avraham notre père, et les convertis au judaïsme sont souvent appelés Ploni ben Avraham Avinou), béni par Dieu, qui lui a fait de grandes promesses.
Il est pour les Juifs et les Chrétiens l'ancêtre du peuple d'Israël via son fils Isaac, et pour les musulmans, l'ancêtre des Arabes via son fils Ismaël.
Dans la tradition juive, Abraham représente la Midat ha'Hassed, l'attribut de générosité, qui parle peu et fait beaucoup.
Dans la tradition chrétienne, Abraham est un modèle de foi, et son intention d'obéir à Dieu en offrant Isaac est considérée comme préfigurant Dieu offrant Son fils, Jesus.
Dans la tradition musulmane, Abraham (Ibrahim) a obéi à Dieu en offrant Ismaël, et est considéré comme l'un des plus importants prophètes envoyés par Dieu.

[modifier] Généralités

Toutes les religions abrahamiques proviennent plus ou moins directement du Judaisme tel qu’il est pratiqué dans les anciens royaumes d’Israël et de Juda avant l’exil à Babylone, au début du Ier millénaire av. J.-C.. On pense généralement que le judaïsme de l’Israël décrit par la Bible fut réformé au VIe siècle av. J.-C. par Esdras et d’autres prêtres en Israël revenus d’exil. Le Samaritanisme se sépara du Judaisme au cours des siècles suivants.

Le christianisme prend sa source en Judée, à la fin du Ier siècle, en tant que branche complètement réformée du Judaisme; il s’étend à la Grèce antique et à Rome, et de là à toute l’Europe, puis plus tard au monde entier. Au cours des siècles le christianisme s’est scindé en de nombreuses Eglises et dénominations. Un schisme important a lieu au Ve siècle entre les Églises catholiques orientales et l’Église catholique centrée sur Rome. D’autres schismes majeurs survinrent, comme le Grand Schisme d'Orient au XIe siècle, séparant l’ECAR des Églises orthodoxes; puis la Réforme protestante au XVIe siècle, qui donna naissance à des centaines de dénominations protestantes.

L'Islam débute au VIIe siècle, dans les cités arabes de la Mecque et de Médine. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une branche dissidente du judaïsme ni du christianisme, il affirme explicitement être autant un prolongement qu'un remplacement de ces doctrines, et se fait l'écho de beaucoup de leurs principes. Selon la foi musulmane, le Coran (Qur'an) fut le dernier mot de Dieu et son message est celui de tous les prophètes. Comme exemple de similarité entre les fois, les musulmans croient en une version de l'histoire de la Genèse et en la lignée directe des Arabes depuis Abraham via Ismaël, fils de celui-ci et sa servante Hagar.

[modifier] Origines

Les origines du judaïsme et de la religion Abrahamique ancestrale restent obcures. La seule source canonique généralement reconnue par tous qui traite de la question est le livre de la Genèse de la bible Hebraïque, qui selon la tradition, a été écrite par Dieu qui la confia à Moïse lors de l'Exode d'Egypte, aux environs du 2ème Millénaire av. JC.(d'autres mouvements, tel le Judaisme reformé ou l'humanisme séculaire pensent que Moïse et d'autres certainement ont écrit la bible eux-même sur une période plus ou moins longue.) Selon la Genèse, les principes du Judaisme ont été révelés progressivement à une lignée de patriarches d'Adam à Jacob (également appelé Israël); cependant, la religion a été fondée lorsque Moïse reçut les Dix Commandements au Mont Sinaï avec l'instruction de devenir prêtre et de servir le temple.

Jusqu'ici les archéologues n'ont trouvé aucune preuve directe qui puisse confirmer ou réfuter la Genèse sur les origines du Judaïsme; en fait, il ne subsiste aucun texte de la bible hebraïque qui soit plus ancien que les manuscrits de la mer morte (IIe siècle av. JC ou après) Néanmoins, l'archéologie a demontré que des peuples parlant divers languages sémitiques et pratiquant des religions polytheistes similaires vivaient au pays de Canaan et dans les environs aussitôt que le 3ème millénaire av.JC. Certains de leurs dieux (comme Baal) sont mentionnés dans la Bible, et le dieu suprème du panthéon sémite, El, serait, selon certains experts, le dieu des patriarches bibliques. Il existe un certain nombre d'inscriptions qui selon certains experts, confirmeraient les textes bibliques, tel la stèle de Tel Dan.

Une école de pensée soutient cependant que le monothéisme commença en fait avec Akhenaton, le pharaon hérétique du XIVe siècle av. JC. Les innovations d'Akhenaton ont toutefois été complètement éradiquées d'Égypte après sa mort, ne laissant aucune descendance, excepté leur hypothétique survie dans le royaume Israelite voisin, qui commença sa domination sous hégémonie culturelle egyptienne.

[modifier] Patriarches

Il y a six figures notables dans la bible avant Abraham : Adam et Ève, leurs deux fils Caïn et Abel, Enoch, et son petit-fils, Noé, qui, selon l'histoire, a sauvé sa propre famille et toute la vie animale dans l'arche de Noé. Il n'est pas certain que ces personnages aient laissés un quelconque code moral — avec quelques églises chrétiennes maintenant la foi en livres antiques comme le livre d'Enoch -- mais la genèse mentionne les lois noahides données par Dieu à la famille de Noé. Pour la plupart, ces patriarches incarnent des archétypes comportementaux, "bons" ou "mauvais" (dans le cas de Caïn).

Dans le livre de la Genèse, Abraham est spécifiquement chargé de quitter la ville historique de Ur en Mésopotamie, pour que la volonté de Dieu "fasse de vous une grande nation".
Selon la Bible, le patriarche Abraham (ou Ibrahim, en langue arabe) a eu huit fils de trois épouses : l'un (Ismaël) de Hagar, la domestique de son épouse, un autre (Isaac) de son épouse Sarah, et six d'une autre épouse, Ketourah.
Moïse, Jésus, Mohammed, Bahá'u'lláh, et d'autres personnages se réclament être de la descendance d'Abraham par l'un de ces fils : selon les Juifs, Abraham est l'ancêtre du peuple d'Israël, par ses descendants Isaac et Jacob.
Les chrétiens voient en Abraham un exemple de la foi, et une préfiguration du sacrifice de Jésus, fils de Dieu, par son Père, ce même Jésus par lequel Dieu a promis de bénir toutes les familles de la terre.


Les musulmans, et les mouvances qui en dérivent, comme le mouvement Baha'i, le sikhisme et d'autres, se considèrent comme descendants, biologiques ou spirituels, d'Ismaël. En outre, les musulmans se réfèrent aux chrétiens et aux juifs (entre autres) comme les Gens du Livre (c'est-à-dire la Bible). Ces Gens du Livre ne peuvent être pris pour esclaves (il convient toutefois de noter que beaucoup l'ont fait -- par exemple la guerre contre les pirates Barbares était due au fait qu'ils avaient pris des esclaves chrétiens).


Tous voient Abraham comme l'un des plus importants prophètes envoyés par Dieu. Ainsi Abraham représente pour certains, un point de vulgarisation qu'ils cherchent à souligner au moyen de cette terminologie.

Ainsi, plutôt que d'être la seule "figure fondatrice", Abraham est plus correctement décrit comme le premier personnage de la Genèse qui (a) n'est pas d'origine divine (directe), comme le sont Adam, Ève et leurs enfants -- il descend au contraire d'idolâtres; (b) est accepté par les trois grandes fois monothéistes comme un acteur important dans la fondation de leur civilisation ; et (c) n'est pas présenté comme l'ancêtre génétique de toute l'humanité (comme Adam et Noé).

L'islam et, dans une bien moindre mesure, le judaïsme, traitent Adam et Noé comme des prophètes mineurs. Ils reconnaissent par ailleurs qu'il y a sûrement eu d'autres prophètes, oubliés de nos jours.

[modifier] L'Être Suprême

Le judaïsme et l'islam rendent un culte à un Dieu Suprême, dont ils ont une conception strictement monothéiste -- un Être Un et Unique; le christianisme partage ce point de vue, mais considèrent Dieu à la fois Un et indivisible Trinité, un avis que les autres religions ne partagent pas. Il est à noter que tous les courants chrétiens n'approuvent pas non plus cette doctrine trinitariste.

[modifier] Judaïsme

Voir l’article Judaïsme.

La théologie juive est basée sur la Bible hébraïque, où la "nature" et les commandements de l'Être Suprême sont révélés au travers des écrits de Moïse (la Torah, connue dans le christianisme comme le Pentateuque et comme la Tawrat par l'islam), ceux des prophètes, des psalmistes et d'autres écrits canonisés avec la Torah, formant le corpus du Tanakh (l'"Ancien Testament" pour les Chrétiens).
Le judaïsme rabbinique se fonde également sur sa Loi orale, consignée dans la Mishna et les Talmuds; le judaïsme karaïte n'accorde de créance qu'au seul Tanakh.

Cet Être Suprême est désigné dans la Bible hébraïque de différentes façons, les deux plus fréquentes étant un Tétragramme ineffable formé des lettres Y-H-V-H (que le christianisme prononce "YAHVEH", bien que le judaïsme n'accepte pas cette prononciation), et souvent rendu par "Adonaï" pour les usages rituels, "HaShem" pour les usages profanes; et Elohim. Les Juifs francophones l'appellent aussi tout simplement "Dieu", traduction d'Elohim.
Certains remplacent le H () par un K (), "Elohim" devenant "Elokim", et écrivent "D'ieu", "D.ieu", "D'", etc. en égard au Nom divin. De nombreux rabbins et décisionnaires, en majorité sépharades déconseillent ces pratiques.

Le Nom "Elohim" ayant une forme grammaticale plurielle ("-īm"), certains biblistes (académiques pour la plupart) ont émis l'hypothèse que les anciens Hébreux furent polythéistes, au moins à l'époque des patriarches, et selon certains, jusqu'au retour de la captivité de Babylone. Cette hypothèse est rejetée par la majorité des Juifs, le mot se conjugant toujours au singulier (Ex: Gen. 1:26 Vayivra Elohim "Dieux créa").
Il s'agit selon certains d'un pluriel de majesté, similiaire au "vous" de politesse en Français; d'un pluriel de puissance (Lui qui commande tout et tous sur tout et tous); d'un pluriel pour désigner Dieu siégant avec Sa cour céleste (c'est-à-dire les anges); etc.

[modifier] Christianisme

Voir l’article Christianisme.

Les chrétiens croient que le Dieu auquel le peuple Juif rendit un culte pendant l'ère préchrétienne s'est toujours révélé comme il le fit à travers Jésus Christ ; mais cela ne fut jamais évident jusqu'à ce que le Verbe du Seigneur, la révélation divine, ne se soit fait chair et n'ait marchée parmi nous (voir Jean 1). Aussi, en dépit du fait que l'Ange du Seigneur parla aux Patriarches, leur révélant Dieu, cela s'est toujours produit par l'Esprit de Dieu leur accordant l'intelligence, que les hommes ont été capables de percevoir après qu'ils avaient été visités par Dieu Lui-même. Après que Jésus ressuscita des morts—selon les écritures chrétiennes—cet ancien témoignage juif selon lequel Dieu se révèle Lui-même comme Messie en vint à être perçu sous une lumière très différente. C'est alors que les disciples de Jésus commencèrent à parler largement de lui comme Dieu lui-même (voir Jean 20:28), bien que cela ait déjà été révélé à certains individus pendant son Ministère, par exemple, la Samaritaine à Shechem, et à ses apôtres les plus proches.

Cette croyance s'est progressivement développée dans la formulation moderne de la Trinité, qui est la doctrine selon laquelle Dieu est un seul Dieu saint (YHWH, soit Yahvé), mais qu'il y a une réelle trinité dans le seul être de Dieu qui a toujours été évident mais pas toujours compris. Cette mystérieuse trinité a été décrite comme, par manque de meilleur terme, hypostases en Grec ancien (subsistances), et comme "personnes" en anglais. Dans la conception traditionelle christienne, Dieu le Père ne s'est jamais révélé que par sa Parole éternelle (qui s'est faite chair en Jésus, de la Vierge Marie), et son Esprit, qui, après la résurrection fut transmis aux hommes, établissant l'Église chrétienne).

La théologie trinitaire a été développée à partir de la "Bible chrétienne" (c'est-à-dire la Bible hébraïque et le Nouveau Testament) Développée plus avant par les premiers Pères de l'Eglise, elle fut ensuite codifiée lors des Conciles œucuméniques de Nicée et de Chalcédoine. Une autre formulation célèbre est celle trouvée dans le symbole d'Athanase.
Toutefois, certaines églises trinitaires ne reconnaissent pas le concile de Chalcédoine, puisqu'elles les ont excommuniées. Elles sont connues comme églises 'non-Chalcédoniennes', ou Orthodoxes orientales.

Ce "monothéisme trinitariste" a été rejeté par plusieurs mouvances chrétiennes ou basées sur le christianisme, parmi lesquelles l'Arianisme et l'Unitarisme. Les Chrétiens strictement unitariens croient que "Dieu le Père" est le Seul Être divin, mais les autres croient que Jésus est une divinité créée.

[modifier] Islam

Voir l’article Islam.

Allah est la traduction arabe standard pour "Dieu". La tradition musulmane décrit également les 99 Noms de Dieu.
Voir aussi: Concept islamique de Dieu

Les Musulmans croient que le "Dieu des Juifs est le même qu'Allah", et que Jésus fut un prophète divinement inspiré, mais non Dieu lui-même. La Torah et les Évangiles sont crédités d'être basés sur une inspiration divine, mais seraient selon les Musulmans "corrompus" (du fait d'erreurs de transmission d'une part, et d'autre part de façon intentionnelle par les Juifs et les chrétiens). Les Musulmans révèrent le Coran en tant que parole divine finale et incorrompue, transmise par le dernier prophète, Muhammad. L'Islam est donc perçu comme la correction finale du judaïsme et du christianisme.

[modifier] Bahaïsme

Voir l’article Bahaïsme.

La croyance en l'Unité de Dieu est un fait central dans le bahaïsme. Dieu est un Être, et a créé toutes les créatures et forces de l'univers. Il est omnipotent et omniscient. Afin d'éduquer l'humanité, Dieu envoie ses Messagers, dont le plus récent fut Bahá'u'lláh. Ces Messagers révèlent la nature et la volonté de Dieu dans leurs enseignements, au travers de textes sacrés, parmi lesquels le Tanakh, le Nouveau Testament, le Coran, le Kitáb-i-Aqdas et le Livre de la Certitude. Les textes plus récents sont considérés comme contenant des allégories qui doivent être interprétées dans l'optique des révélations les plus récentes (et les plus parfaites). Toutefois, l'Être Suprême est trop grand pour être totalement compris par les humains.

[modifier] Écritures religieuses

Toutes ces religions reposent sur des écrits, dont :

  • certains sont considérés comme la Parole de Dieu — donc sacrés et ne pouvant être mis en question —
  • et d'autres qui sont le fruit d'hommes religieux, qui sont vénérés principalement par la tradition et dans la mesure où ils sont considérés comme étant inspirés, si ce n'est dictés, par l'être divin.

Il faut noter que la controverse ptoléméo-copernicienne nécessita, dans la religion chrétienne, des travaux théologiques, et qu'il fallut à la fois revenir aux sources des écritures et réviser leur interprétation (herméneutique) (voir théologie catholique)

[modifier] Judaïsme

Les écritures sacrées du judaïsme sont comprises dans le Tanakh, un acronyme pour Torah, Nevi'im (Prophètes), et Ketouvim (Écrits).
Le Tanakh est connu sous le nom de Bible hébraïque, appelation plus utilisée dans les milieux juifs et académiques que l'"Ancien Testament" (qui relève des notions chrétiennes de Nouveau Testament et verus Israël).
Le Tanakh fut étudié et suppléé par une tradition orale : le Midrash, la Mishna, les Talmuds, et la littérature rabbinique ultérieure. Ces tradition orale ne fut toutefois acceptée que du pharisaïsme et des mouvances issues de celui-ci. D'autres courants du judaïsme, tels que le karaïsme, et le sadduçaïsme avant lui.

Le texte hébraïque du Tanakh, et de la Torah en particulier, est considéré comme sacré jusqu'à la dernière lettre: la transcription ne peut être réalisée qu'au cours d'une procédure excessivement exigeante : la moindre erreur, fût-ce d'une lettre, une ornementation, un symbole sur l'ensemble des lettres (plus de 300.000) qui constituent le texte hébraïque rend l'ensemble du Sefer Torah passoul (impropre à l'usage rituel). C'est pourquoi être sofer ("scribe") est une affaire de spécialiste, demandant minutie, patience, concentration, et prend un temps considérable pour écrire et revérifier le texte.

[modifier] Christianisme

Les écritures saintes de la plupart des communautés chrétiennes sont l'Ancien Testament, qui est largement identique à la Bible hébraïque ; et le Nouveau Testament, comprenant quatre récits de la vie et des enseignements de Jésus, traditionnellement attribués à ses apôtres Matthieu et Jean, et Marc et Luc (les Quatre évangiles) ; et plusieurs écrits des apôtres et des premiers Pères de l'Église comme Paul.

L'Ancien et le Nouveau Testaments (ou ancienne et nouvelle alliance) forment la Bible des chrétiens, qui est considérée comme inspirée par Dieu. Ainsi les chrétiens considèrent les enseignement fondamentaux de l'Ancien Testament, en particulier les Dix commandements, comme valides ; cependant ils croient que la venue de Jésus, Christos (oint, c'est-à-dire messie, et donc sauveur de l'humanité), ainsi que cela a été prédit dans l' Ancien Testament, et le fait que Jésus fut élevé chez les Juifs et devint un maître du judaïsme, rendrait compte de la véritable relation entre Dieu et l'humanité — en restaurant la force de l'amour universel et la compréhension (comme mentionné dans le Shema Israël) des autres commandements, en enlevant les préceptes les plus "légalistes" et matériels de la loi rabbinique (comme les contraintes sur la nourriture et les rites du temple).
Beaucoup de chrétiens croient que la relation entre l'ancien et le Nouveau Testaments dans la Bible signifie que le judaïsme a été remplacé par le christianisme comme le "nouvel Israel" — et certains pensent que les enseignements de Jésus décrivent Israël non pas comme un endroit géographique mais comme une association avec Dieu et une promesse de salut dans le Royaume de Dieu.

La grande majorité des religions chrétiennes (incluant le Catholicisme, le christianisme orthodoxe, et la plupart des formes de protestantisme, mais pas le restaurationnisme) tirent leurs croyances des conclusions du Concile de Nicée en 325, dans un document connu sous le nom de Symbole de Nicée. Cela correspond à la croyance selon laquelle Dieu (en tant que Trinité de personnes distinctes avec une seule substance) se fit homme sur la terre, sous le nom de Jésus accomplissant les écritures de l'Ancien Testament, et selon laquelle Jésus fut crucifié par l'humanité, mourut et fut enterré, pour ressusciter le troisième jour, puis monta aux cieux et entra dans le Royaume de Dieu et "s'assit à la droite de" Dieu. Conformément à l'enseignement de Jésus, les chrétiens croient en principe que la foi en Jésus et les œuvres sont les deux manières d'accomplir le salut et d'entrer dans le Royaume de Dieu.

A la différence des Juifs et des Musulmans, les chrétiens ne considèrent géneralement pas une seule version de leur Bible comme sainte à l'exclusion des autres, et acceptent de bonnes traductions et re-traductions comme simplement conformes, en principe, à l'originale. Par exemple, les catholiques peuvent retenir la Bible de Jérusalem et la version œucuménique de la Bible. Ils croient que les évangiles sont passés par la tradition orale, puis ont été écrits quelques décennies après la mort de Jésus et de ses apôtres (à l'exception de Matthieu et Jean, qui écrivirent eux-mêmes leurs évangiles), et que les versions existantes sont seulement des copies de ces originaux.
En effet, la version de la Bible considérée comme la plus "valide" (dans le sens d'une meilleure transmission de la véritable signification de la Parole de Dieu) a varié : la LXX (Septante) en Grec , la Vulgate latine, the English King James Version of the Bible (cette version à vérifier), et la Bible synodale en russe ont fait autorité pour différentes communautés à différentes époques.
En particulier, les chrétiens consultent la version hébraïque de l'Ancien Testament en préparant de nouvelles traductions, bien que certains croient que la Septante soit préférable, celle-ci ayant servi de base à l'Église primitive, et parce qu'ils croient que ses traducteurs connaissaient probablement la Bible hébraïque mieux que les traducteurs actuels.

De façon non surprenante, de nombreuses variantes des Manuscrits de la Mer Morte sont confirmées dans la Septante — indqiuant que des changements significatifs au Texte massorétique (hébraïque) eurent lieu après le Concile de Yavneh (90 EC).
De même que la Torah est perçue dans le judaïsme comme vivante, et préexistante à tout texte, de même les chrétiens voient la Bible et Jésus lui-même comme le "Verbe" de Dieu (logos en Grec), transcendant les documents écrits.

Les écritures saintes de la Bible chrétienne sont complétées par un large ensemble d'écrits de peronnalités chrétiennes et de conciles de responsables chrétiens. L'Église catholique, les orthodoxes, et certaines dénominations chrétiennes considèrent également la Tradition comme une référence, et donc incluent des écrits comme ceux des Pères de l'Église ; d'autres communautés chrétiennes considèrent la Bible comme la seule référence (cas du protestantisme).

Il existe aux États-Unis d'Amérique certains courants se basant sur des références non reconnues par l'Église catholique.

[modifier] Islam

Le livre saint par excellence de l'Islam est le Coran (Qur'an), comprenant 114 sourates (chapitres). Cependant, les Musulmans croient aussi aux textes religieux du judaïsme et du christianisme, dans leur forme originelle, et non actuelle, car elle aurait été selon eux corrompue au fil des âges. Ils possèdent à cet effet leur version propre des Psaumes (le Zabur) et des Évangiles (l'Injil).
Selon le Coran lui-même, les sourates furent révélées par Allah au prophète Mohammed (Muhammad) par l'intermédiaire de l'Archange Gabriel en diverses occasions, et préservées de la sorte par ses disciples, avant d'être compilées en un seul livre (en ne respectant pas l'ordre chronologique) plusieurs décennies après sa mort. A l'exception de Al Fatihah (l'Ouverture), qui est toujours la première sourate, les plus longues sourates apparaissent au début du Coran, tandis que les plus courtes apparaissent à la fin.

Le Qur'an inclut plusieurs histoires issues de ou fortement similaires à la Bible hébraïque (Notamment la 17ème sourate, "Le Voyage Nocturne"), et mentionne Jésus à de nombreuses reprises, en tant que prophète divinement inspiré.
Toutefois, les nombreux commandements du Tanakh et les préceptes du Nouveau Testament ne sont pas adoptés tels quels, mais remplacés par de nouveaux commandments directement révélés à Muhammad par Allah (à travers Gabriel) et codifiés dans le Qur'an.

Comme les Juifs avec la Torah, les Musulmans considèrent le texte arabe originel du Qur'an comme incorrompu, incréé et saint jusqu'à la dernière lettre. Toute tradition est considérée comme étant une interprétation de la signification du Qur'an, l'original arabe étant considéré comme le seul texte divin.

De même que les juifs rabbanites possèdent un complément oral à la Loi écrite, le Qur'an possède les Hadith, un ensemble de livres écrits par des auteurs ultérieurs compilant les paroles du prophète Muhammad. Martin Buber comparait davantage les Hadith au Deutéronome, une somme des sermons de Moïse.
Les Hadith interprètent et développent les préceptes coraniques. Il n'y a pas de consensus au sein de l'Islam sur l'autorité des compilations de Hadith, mais les érudits de l'islam ont catégorisé chaque Hadith selon des degrés d'authenticité (isnad): véritable (sahih), correct (hasan), ou faible (da'if).

Les Hadith et la biographie de Muhammad (sira) forment la Sunnah, un élément scriptural supplémentaire au Qur'an, et ceux qui y adhèrent sont les Musulmans sunnites. Au neuvième siècle, six compilations de Hadiths avaient été jugées dignes de foi par les Musulmans sunnites.
Les Musulmans chiites (adeptes de la shî'at 'alî, le parti d'Ali), ne considèrent aucun Hadith comme sahih, et ne sont acceptés que ceux qui ne semblent pas de désaccord avec le Qur'an.

Les Collections sunnites sont:

  • al-Bukhari (m. vers 870)
  • Muslim b. al-Hajjaj (m. vers 875)
  • Abu Da'ud (m. vers 888)
  • al-Tirmidhi (m. vers 892)
  • al-Nasa'i (m. vers 915)
  • Ibn Maja (m. vers 886).

Les opinions légales de juristes musulmans (fiqh) offrent une autre source pour la pratique quotidienne et l'interprétation de la tradition islamique.

[modifier] Le mouvement Rastafari

Si certains Rastafari utilisent la KJV comme source principale, la plupart la dédaignent. Beaucoup ont récemment fait de grands efforts pour étudier la version orthodoxe amharique.

Les Rastas affirment souvent que la Bible ne contient que la moitié du Verbe divin, l'autre partie étant écrite dans le coeur de l'humanité. Les enseignements de Marcus Garvey et du Saint Piby font partie des nombreux autres documents importants, ainsi que tous les écrits et discours de l'Empereur Haile Selassie Ier.

[modifier] Le Millénarisme

Voir l’article Millénarisme.

Dans l'ensemble des grandes Religions Abrahamiques il existe l'attente d'un individu qui annoncera la fin du monde ou la venue du royaume de dieu sur terre. Le Judaïsme attend la venue d'un Messie juif (le concept du Messie juif diffère sur plusieurs points fondamentaux avec le Messie Chrétien même si le terme est appliqué de la même manière aux deux). Le Messie Juif n'est pas Dieu mais un mortel qui par sa sainteté est digne d'une telle appellation, il ne fera son apparition que lors d'une période de paix et de sainteté. La Chrétienté, elle, attend le retour du Christ. L'Islam attend également la venue du Christ (de manière à compléter sa vie et mourir car il est dit dans le Coran qu'il a été élevé vivant vers dieu et non crucifié) de même que le Mahdi dans sa première incaranation pour l'Islam Sunnite et le retour de Muhammad al-Mahdi pour les Chiites. La branche de l'Islam Al Ahmadiya croit elle que le Mahdi et la seconde venue du Christ ont tous les deux étés accomplis dans la personne de Mirza Ghulam Ahmad. Les Rastafari de leur côté attendent la venue de Hailé Sélassié.

[modifier] La vie au-delà de la mort

La majorité des religions abrahamiques s'accorde à penser que les êtres en général, et les humains en particulier seraient doués d'un corps, "dépouille mortelle", et d'une âme, qui ne suit pas nécessairement la même voie. L'âme, capable de rester vivante après le trépas, porterait l'essence de la personne qui la véhicule, et c'est elle qui comparaît devant Dieu lorsqu'Il juge des actes de lapersonne après sa mort. L'importance de ceci, l'intérêt qu'on y porte, la nature de l'âme, son indépendance ou non par rapport au corps, partant sa participation à ses actes sont des sujets nettement moins consensuels entre les religions.

La réincarnation et la transmigration sont nettement moins proéminentes que dans les religions dharmiques. Bien que les religions abrahamiques conçoivent une forme de vie au-delà de la mort, elles tendent à la situer sur un autre plan, et dans d'autres conditions, plutôt qu'un retour (ou des retours) sur ce plan physique (ou un autre) pour répéter nouveau cycle.
Toutefois, la kabbale, système de foi basé sur une tradition d'interprétation ésotérique de la Bible, initialement juif, mais ayant fait des adeptes chez les chrétiens, accepte un concept approchant fortement de la réincarnation, appelé le Guilgoul haneshamot, cycle des âmes. Cette croyance est fort répandue parmi les Juifs hassidiques et ceux des Juifs orthodoxes qui prêtent foi à la Kabbale.

[modifier] Judaïsme

Article détaillé : Olam Haba.

Il existe plusieurs points de vue dans le judaïsme sur l'au-delà (le Monde à Venir), et ce malgré des traditions assez précises en ce sens dans la Bible hébraïque (voir Naboth et la Sorcière d'Endor), car le judaïsme accorde plus d'importance à la vie en ce monde, et les moyens de la sanctifier envers Dieu, qu'à une future récompense.
Cette attitude, assez dévelopée dans l'Ecclésiaste, est également résumée par cette observation rabbinique qu'au début du Pentateuque, Dieu habille les nus (Adam et Ève), et qu'à la fin, Dieu enterre le mort (Moïse), les Enfants d'Israël le pleurent 40 jours durant, puis continuent à suivre le cours de leurs vies.

L'immortalité de l'âme et la rétribution des actes font l'objet d'un accord général parmi les Juifs (ces croyances, qui distingaient particulièrement les Pharisiens des Sadducéens, sont communes aux Rabbanites et aux Karaïtes, ce qui prouve que ces derniers ne descendent pas des Sadducéens).
Toutefois, si beaucoup croient que les justes sont promis au Gan Eden (le "Paradis"), le Guehinnom (l'"Enfer") comme lot des méchants et des impies est sujet à controverse et, si c'est le cas, ce n'est pas un lieu de damnation éternelle : rares sont ceux qui y restent plus de douze mois.
La Bible hébraïque, qui n'accorde pas au Guehinnom d'autre statut que lieu de culte idolâtre fortement répugnant (les enfants y sont passés par le feu au milieu d'ordures en combustion), mentionne également le Sheol, la tombe, lot commun des mortels.
Selon la mystique juive, les âmes (ou des étincelles de celles-ci) se réincarnent, au travers du Guilgoul haneshamot cité plus haut.

Des trois grandes religions abrahamiques, le judaïsme est le seul à enseigner que les justes de toutes les nations se retrouvent au ciel, ce qui est l'une des raisons pour lesquelles le judaïsme est peu enclin au prosélytisme.

[modifier] Islam

L'islam promet un Enfer au sens littéral (le Jahannam) à ceux qui désobéissent à Dieu et commettent de gros péchés. Bien que les pécheurs soient punis par le feu, de nombreuses formes de punition sont décrites, en fonction du crime commis. Il est divisé en de nombreux niveaux, les supplices s'amplifiant vers le bas, réservés aux plus grands fauteurs.

À ceux qui honorent et se soumettent à Dieu est promis le séjour au Paradis (le Jannah).
Selon l'islam, les cieux sont divisés en sept niveaux (d'où le terme de 'septième ciel'), cependant, ils ne sont pas rigoureusement équivalents au Paradis. Celui-ci, tout comme l'enfer, comporte de nombreux degrés, les plus hauts étant réservés aux plus vertueux, aux Prophètes, aux martyrs pour la foi, à ceux qui aident les orphelins, à ceux dont les lèvres n'ont jamais proféré de mensonge, etc. (de nombreuses autres catégories sont citées dans le Coran et les Hadith).

Comme dans le judaïsme et le christianisme, de nombreux péchés peuvent être pardonnés par Dieu le Tout-Miséricordieux si le fauteur, l'impie, le mécréant ou autres se repentent. De plus, les pécheurs croyants peuvent n'être punis que pour un temps, avant de gagner le Jannah; il est dit que quiconque avec "un atome de foi" finira par atteindre le Paradis.
Le seul péché au-delà de tout repentir est, selon le Qur'an, le Shirk (l'association de Dieu par n'importe quel moyen, p.e en Le déclarant égal à quoi que ce soit ou en honorant tout autre que Lui);

[modifier] Worship

Worship, ceremonies, and religion-related customs differ substantially between the various Abrahamic religions. Among the few similarities are a seven-day cycle in which one day is nominally reserved for worship, prayer, or other religious activities; this custom is related to the Biblical story of Genesis, where God created the universe in six days, and rested in the seventh. Islam, which has Friday as a day for special congregational prayers, does not subscribe to the 'resting day' concept.

Jewish men are required to pray three times daily and four times daily on the Sabbath and most Jewish holidays, and five times on Yom Kippour. Before the destruction of the Temple, Jewish priests offered sacrifices there; afterwards, the practice was stopped. Jewish women's prayer obligations vary by sect; traditionally (according to Torah Judaism), women do not read from the Torah and are only required to say certain parts of these services twice daily. Conservative Judaism, Reform Judaism, and the Reconstructionist movement have different views.

Christianity does not have any sacrificial rites as such, but its entire theology is based upon the concept of the sacrifice by God of his son Jesus so that his blood might atone for mankind's sins. However, offerings to Christian churches and charity to poor are highly encouraged and take the place of sacrifice. Aditionally, self-sacrifice in the form of lent, penitence and humbleness, in the name of Christ and according to his commandments (cf. Sermon on the Mount), is considered a form of sacrifice that appeals God.

The followers of Islam, Muslims, are supposed to pray five times daily (salat) towards the direction (qibla) of what is considered to be the holiest site in Islam, the Kaaba in Mecca. The abled Muslims are obliged to fast in the month of Ramadan.They are also urged to undertake a pilgrimage, known as the Hajj, to Mecca at least once in one's life. During this pilgrimage, the Muslims spend several days in prayer, repenting and most notably, circumambulating the Kaaba among millions of other Muslims. At the end of the Hajj, sheep and other permissible animals are slaughtered to commemorate the moment when God (Allah) replaced Abraham's (Ibrahim) son, Ishmael with a sheep preventing his sacrifice. The meat from these animals is then distributed around the world to needy Muslims, neighbors and relatives.

[modifier] Circumcision

Judaism prescribes circumcision for males as a token symbol of dedication to the religion. Islam recommends this practice as a form of cleanliness. Christianity replaced that custom by a baptism ceremony that varies according to the denomination, but generally includes immersion, aspersion or anointment with water. Because of the decision of the Early Church (Acts 15) that circumcision is not mandatory, it continues to be optional for Christians. Many countries with majorities of Christian adherents have low circumcision rates.[1]

[modifier] Food restrictions

Judaism and Islam have strict dietary laws, with lawful food being called kosher in Judaism and halaal in Islam. Both religions prohibit the consumption of pork; Islam also prohibits the consumption of alcoholic beverages of any kind. Halaal restrictions can be seen as a subset of the kashrut dietary laws, so many kosher foods are considered halaal; especially in the case of meat, which Islam prescribes must be slaughtered in the name of God. Catholic Christianity developed ritual prohibitions against the consumption of meat (but not fish) on Fridays, and the Christian calendars prescribe abstinence from some foods at various times of the year; but these customs vary from place to place, and have changed over time, and some sects have nothing comparable. Some Christians oppose the consumption of alchololic beverages, while a few Christians also follow a kosher diet, sometimes identified as a "What Would Jesus Eat?" diet. The Mormon church prohibits the consumption of alcohol, along with "hot drinks", usually interpreted as coffee, tea, and other caffeinated beverages. Some approaches to faith and practice have developed in sects of Protestantism such as the Seventh-day Adventist Church, which strongly advise against certain foods; and in some cases vegetarianism or veganism is encouraged.

[modifier] The distinguishing character of Sexuality in Abrahamic Religions

It may be that a distinguishing characteristic of the Abrahamic religions is their generally intolerant stance on homosexuality and sexuality. This contrasts the Abrahamic traditions strongly against the backdrop of the views of their immediate neighbors. In the regions surrounding the geographical homelands of Abrahamic religions (i.e. the Near east and Agean), sexuality was considered in a more tolerant light (tolerant in the sense that it was not recommended by their Non-Abrahamic religions to legislate death punishments for the practices of homosexuality or prostitution.)

It seems to be a general mark of the rise of Abrahamic traditions that all sexuality was eliminated from the concept of the divine. By the time of the "Triumph of Christianity", in the late 4th century CE this was generally true throughout the realms of the declining Roman Empire. For example, within territories where Christianity and Judaism held political power the presence of femininity in local deities as well as the Godhead was eliminated. Contrastingly, the Non-Abrahamic religions, from which the Abrahamic scribes heavily borrowed mythological material (like the Epic of Gilgamesh etc.), accepted female high-priestesses. They also believed in the existence of many powerful female divinities like Athena, the Grechian Goddess of wisdom, and Isis who was worshipped as the archetypal wife and mother. In general Abrahamic Religions negate the possibility of sexual openess with respect to the divine nature.

[modifier] Homosexuality

Many of the sacred texts of the Abrahamic Religions refer to homosexual behavior as an abomination, deriving from the Holiness Code of the book of Leviticus and an interpretation of the legend of Sodom and Gomorrah. By the first century, the writings of Philo Judaeus and Flavius Josephus evolved it into a fully developed form. Thus the condemnation of homosexuality in all three faiths has a single Old Testament source. While all three religions unequivocally condemn male homosexuality, lesbianism is nowhere explicitly mentioned in the Old Testament, the New Testament, or the Coran; though some scholars have argued the passage in Romans 1:26, "Their women exchanged natural intercourse for unnatural," is a reference to it.

The enforcement of this prohibition took different forms in each religion. Early Judaism referenced Leviticus and later Talmudic law in prescribing the death penalty. However, high legal hurdles, such as requiring two witnesses of the act following a previous warning by at least two people, made executions extremely rare. Early Christian emperors also advocated the death penalty: Theodosius I ordained death by the sword, and the Byzantine emperor Justinian, in his summary on Roman law, prescribed burning at the stake. Islamic jurists prescribe a death by stoning or crushing with a wall.

[modifier] Proselytism

(totally disputed section) Christianity encourages evangelism — convincing others to convert to the religion; many Christian organizations, especially Protestant churches, send missionaries to non-Christian communities throughout the world.

Forced conversions to Catholicism have been documented at various points throughout history. The most prominently cited allegations are the conversions of the pagans after Constantine; of Muslims, Jews and Eastern Orthodox during the Crusades; of Jews and Muslims during the Spanish Inquisition; and of the Aztecs by Hernan Cortes. Many Hindutva organizations in India allege that some Christian missionaries in India are converting the illiterate Dalits (the so-called low castes of the Hindus) by "fraudulent means" (sic). Forced conversions are condemned as sinful by major denominations such as the Roman Catholic Church, which officially state that forced conversions pollute the Christian religion and offend human dignity, so that past or present offenses are regarded as a scandal (a cause of unbelief). [2]

Despite accusations and some documented incidents of forced conversions, Islam does not permit forcing someone or repeatedly trying to convince them to convert. Islam does not have missionaries comparable to Christianity, though it does encourage its followers to learn about other religions and to teach others about Islam; one converts to Islam on their own free will. In several locations in the Qur'an, converting away from Islam is punishable by death. The Qur'an has a chapter (Sura) dealing with non believers (called "Al-Kafiroon") (Q 109). In the chapter there is also an often quoted verse (ayat) which reads, "There is no compulsion in religion, the path of guidance stands out clear from error" [2:256] and [60:8]. This means that no one is to be compelled into Islam and that the righteous path is distinct from the rest. According to this verse, converts to Islam are ones that see this path. The Muslim expansion during the Ummayad dynasty held true to this teaching, affording second-class citizenship to People of the Book instead of forced conversion. Nevertheless, it should be noted that pagan Arab tribes were given the choice of 'Islam or the sword.'[1]

While Judaism accepts converts, it does not encourage them, and has no missionaries as such. Judaism states that non-Jews can achieve righteousness by following Noahide Laws, a set of seven universal commandments that non-Jews are expected to follow. In this context the Rambam (Rabbi Moses Maimonides, one of the major Jewish teachers) commented, "Quoting from our sages, the righteous people from other nations have a place in the world to come, if they have acquired what they should learn about the Creator." Because the commandments applicable to the Jews are much more detailed and onerous than Noahide laws, Jewish scholars have traditionally maintained that it is better to be a good non-Jew than a bad Jew, thus discouraging conversion. Most often, converts to Judaism are those who marry Jews; in the United States, the number of such converts is estimated at 10,000-15,000 per year.

[modifier] Voir aussi

[modifier] References

  1. Watt, Montgomery. "A Historical Overview." Introduction to World Religions. Ed. Christopher Partridge. Minneapolis: Fortress Press, 2005. 360.

[modifier] Liens externes

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