Unitarisme (théologie)
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L'unitarisme (de l'anglais : "unitarianism") est à l'origine une doctrine chrétienne antitrinitariste.
Le courant chrétien unitarien revendique son origine dans les courants pré-nicéens strictement monothéistes dont le plus connu est l'arianisme. Ce sont des théologies nées du libre examen.
Dès le Siècle des Lumières, l'unitarisme s'est développé. 1817 : création de l'universalisme à Boston. 1961 : fusion "officielle" de l'universalisme avec l'unitarisme.
NB : Ne pas confondre les Unitariens avec les Églises uniates ni avec les Églises unies.
Sommaire |
[modifier] Des principes de foi
Contrairement aux christologies chrétiennes dominantes, celles, par exemple, de l'Église catholique romaine, des patriarcats orthodoxes, des Églises évangéliques, les Unitariens historiques ne connaissent pas de Trinité. Par fidélité proclamée à l'Ancien Testament, leur représentation du divin est telle que dans le verset « Écoute Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est Un. »
S'y ajoutent la foi en la raison humaine. Aux vertus chrétiennes de foi, charité, espérance, ils ajoutent la liberté, la raison, la tolérance. Le rôle de la Bible comme source de révélation, mais d'interprétation libre, est maintenu.
A côté de ces chrétiens unitariens, très présents en Roumanie et en Hongrie, le courant unitarien universaliste s'attache à développer des espaces de partage, dans lesquels la référence à la Bible n'est ni obligatoire, ni nécessaire. Les participants aux assemblées unitariennes universalistes peuvent provenir de diverses voies spirituelles, ou ne s'inscrire dans aucune tradition religieuse, chacun restant libre de sa recherche et de sa voie.
Constatant que les vieilles affirmations de foi ne fonctionnent plus, les unitariens sont désireux de participer à l'élan d'une nouvelle Réforme. Mais il ne s'agit plus d'une Réforme de l'Eglise : il y va de la volonté de repenser la foi, dans notre monde, par un dialogue avec la cosmologie et la philosophie contemporaine.
[modifier] Histoire
[modifier] Origine
Après la mort de Jésus, ceux qui avaient vu en lui un prophète, et qui attendaient l'avènement du Royaume promis, se regroupèrent en petites et libres communautés, rejetant tout autre magistère que celui de Jésus. On les nomme aujourd'hui judéo-chrétiens.
Ces communautés, parfois rivales, faisaient partie intégrante du judaïsme dont elles respectaient les prescriptions:
- circoncision
- abstention de viandes réputées impures, etc.
Souvent elles reconnaissaient en Jacques le pilier principal du judéo-christianisme parce qu'il avait été le frère du Maître.
Pour ce qu'elles croyaient de Jésus, il suffit de lire Actes II:22 : « Hommes israélites, écoutez ces paroles : Jésus le Nazaréen, homme approuvé de Dieu auprès de vous par les miracles et les prodiges et les signes que Dieu a faits par lui... », ou encore, de s'appuyer, entre autres, sur Matthieu 24:36 : « Mais quant à ce jour-là [celui de la tribulation], et à l'heure, personne n'en a connaissance, pas même les anges des cieux, si ce n'est mon Seigneur Lui Seul », ou encore sur Matthieu 28:18 : « Toute autorité m'a été donnée. » dont Arius argumentait que si toute autorité avait été donnée à Jésus c'est donc qu'il ne la possédait pas auparavant. Dès lors, Jésus n'était ni Dieu, ni ange, mais un prophète.
L'opposition à Paul de Tarse était générale parmi ces judéo-chrétiens. Le christianisme paulinien, ou pagano-christianisme, l'emporta d'autant plus vite que les Romains détruirent le Temple de Jérusalem en 70. Dès ce moment les judéo-chrétiens n'eurent plus de centre spirituel. Une voie royale s'ouvrait devant Paul et ses partisans.
[modifier] Ébionisme
Cependant quelques rares groupes subsistèrent tant bien que mal, qui finirent par donner naissance à l'ébionisme. Ébionite vient d'un mot hébreu signifiant pauvre. Leur doctrine se résumait en quelque sorte par le Sermon sur la Montagne, texte qui, en grande partie, provient d'un texte apocryphe Juif, Les Testaments des douze patriarches. Apparus au Ier siècle, les ébionites continuaient à observer la loi mosaïque, notamment la circoncision, et ne retenaient de la tradition orale qui commençait alors à être couchée par écrit, qu'une partie de l'Évangile de Matthieu.
Pour eux Jésus n'était nullement Dieu incarné. Il était né comme tout un chacun des œuvres d'un homme et d'une femme. Certes, il avait en tant que prophète une autre stature que les humains ordinaires, mais s'il était supérieur c'était uniquement par ses vertus et sa qualité de prophète. Quant à savoir s'il avait été le Messie, les ébionites ne se prononçaient pas, laissant toute liberté aux fidèles. L'ébionisme finit, on ne sait trop pourquoi, par disparaître sans bruit, se fondant dans d'autres communautés.
Les écritures islamiques les mentionnent sous le nom de Hanifa [1] (Hanif au singulier), puis dans les confréries médiévales d'Andalousie, et ensuite en Inde.
--- Note
- ↑ Attesté chez Alfred Louis de Prémarre (décédé en oct. 2006), Fondations de l'Islam entre écritures et histoire
- voir article spécialisé : Judéo-nazaréisme
[modifier] Arianisme
Au début du IVe siècle va naître une école de pensée ou hérésie qui sera à l'origine de la création d'une orthodoxie chrétienne par réaction: l'arianisme, du nom de son fondateur le prêtre Arius (256-336). Celui-ci était probablement l'élève de Mélèce, organisateur de la résistance interne à Alexandrie lors de la persécution de Dioclétien, en 306. Il se trouva donc à la tête d'une des communautés d'Alexandrie, jouissait d'une grande considération car il était un prédicateur ardent, poète, et disposait d'arguments solides.
Ses idées sur les relations de Jésus et de son Père du ciel renouaient en partie avec le judéo-christianisme : Jésus sans être un simple prophète, n'était pas Dieu mais un dieu. Nombreux seront ceux qui se joindront à lui, prêtres et laïques, délaissant les doctrines qu'Arius dénonçaient comme non conformes aux Évangiles. Il fut plusieurs fois anathématisé, ce qui ne l'empêcha nullement de continuer à prêcher, enregistrant alors tour à tour approbations et condamnations (cf. la crise arienne).
[modifier] À partir de la Réforme
[modifier] Anti-trinitariens de la Réforme radicale
La première branche, théologique et sociale, dont le mouvement le plus connu est contemporain de Martin Luther est l'anabaptisme de Thomas Müntzer. Parmi les divers courants de cette Réforme radicale, il s'en trouve d'anti-trinitaires avec des positions assez diverses :
- Les uns contestaient simplement que le Saint-Esprit fût une personne que l'on pût prier (par exemple Campanus à Wittenberg).
- D'autres, tel Cellarius en 1527, pensaient que la divinité de Jésus était celle que tout homme peut revêtir lorsqu'il est habité par le Saint-Esprit.
- Un troisième groupe d'anti-trinitaires voyait en Jésus un homme qui fut divinisé après sa mort et qui prit place, par la Résurrection, parmi les êtres célestes (par exemple Sozzini).
- D'autres encore voyaient en Jésus un prophète, non préexistant, né de Joseph et de Marie, non divinisé, par exemple les « judaïsants » de Transylvanie (région transfrontalière entre la Hongrie et la Roumanie).
Des anti-trinitaires, il y en eut dans tous les pays de l'Europe occidentale : en Allemagne, en Hollande, en Alsace, en France, en Suisse (Bâle, Zurich et Genève), aux Grisons et en Italie du Nord.
Il convient d'insister sur le rôle important joué par les anti-trinitaires italiens, favorables à l'anabaptisme, ayant leur centre à Venise. En 1550, à Venise, le synode des évêques anabaptistes italiens, représentant une soixante-dizaine de paroisses, adoptèrent une confession de foi en 10 articles, dont le premier stipulait leur foi en Jésus vrai homme et non-Dieu !
Réaction immédiate : l'Inquisition italienne sévit contre tous les réformés quels qu'ils soient, poussant ces derniers à l'exode vers des cieux plus cléments, vers les Grisons, vers la Suisse. Calvin accueille avec bonté un groupe de réformés italiens qui organise bientôt une Église réformée italienne à Genève. Seulement, parmi ces réfugiés il y a des anti-trinitaires : Georges Biandrata (qui fut condisciple de François Rabelais à Montpellier et qui était professeur à Pavie) ; Alciati et Gentile, ainsi que Gribaldo, habitant à Farges (Suisse) et visitant souvent ses amis à Genève. Autre visiteur : Lelio Sozzini. Ces deux derniers tentèrent d'infléchir vers la clémence les adversaires de Michel Servet, en 1553, mais en vain. Persécutés par Calvin, Biandratra, Alciati et Gentile s'enfuirent de Genève en 1558 et se rendirent en Pologne.
- Voir antitrinitarisme
[modifier] Diffusion
Voir aussi :
[modifier] Persécutions
Jusqu'à nos jours, jouet des ambitions politico-religieuses de puissants voisins, la Transylvanie vécut des périodes d'oppression variées, mais l'esprit d'indépendance de son peuple permit à l'Église unitarienne de subsister, clandestinement, malgré la persécution. Les premières oppressions, à la fin du XVIe siècle, furent calvinistes. Puis arrivèrent les persécuteurs catholiques lorsque la Hongrie fut occupée par les Autrichiens, entre 1690 et 1867. Pourtant les unitariens purent jouir d'une liberté relative dans la partie de la Hongrie tenue par les Turcs. Ils créèrent là un centre, à Pécs (sud de la Hongrie).
L'Église unitarienne de Transylvanie, avec ses filiales en Hongrie, reçut un souffle nouveau dès 1821, lorsque les anti-trinitaires anglais et les unitariens se découvrirent mutuellement. Des liens qui se concrétisèrent par une aide matérielle et morale offerte aux opprimés. Ces frères anglo-saxons adoptèrent aussi le nom d'unitariens, en Grande-Bretagne, puis surtout aux États-Unis d'Amérique où les unitariens se comptent par centaine de mille, sans compter tous ceux qui, tout en appartenant à d'autres Églises, sont personnellement aussi des unitariens.
[modifier] Quelques martyrs
De fait, l'histoire des anti-trinitaires en Europe occidentale est l'histoire des persécutions dont ils furent victimes de la part des clergés - catholique, calviniste surtout : rétractions obtenues sous la menace, exil, exécutions.
Le 15 avril de l'an de grâce 1539 une femme de 80 ans, Hélène Weigel, montait sur le bûcher à Cracovie, après dix ans dans une geôle où elle avait été jetée à la suite d'une dénonciation, celle de l'évêque du lieu en l'occurrence. Elle croyait en l'unité de Dieu. En conséquence, elle niait la Trinité. Elle rejetait en bloc les dogmes et les rites de l'Église catholique. Avant que le bourreau ne mît le feu aux fagots, elle cria à la foule : « L'âme de celui qui reste dans la vérité ne saurait être damnée ».
Le 27 octobre 1553 le médecin espagnol Michel Servet, condamné par les calvinistes genevois, subissait le même sort. Il niait l'essence divine en trois personnes distinctes. Pour couronner le tout, à l'instar des anabaptistes il prônait le baptême des adultes. C'en était assez pour le faire mourir. Jean Calvin approuva la condamnation, déplorant toutefois que le bûcher ne fut pas remplacé par la décollation, moins cruelle.
Le bûcher du Hollandais David Joris en 1559 à Bâle mérite le récit. Après avoir scandalisé le clergé par ses écrits, il vint finir ses jours près de Bâle, sous un faux nom, et y mourut en 1556. Trois ans plus tard, on découvrit son identité ; on le condamna ; on exhuma son cadavre qu'on brûla avec ses écrits !
Le 30 avril 1632, à Genève, le pasteur Nicolas Antoine était garrotté par le bourreau, et son cadavre fut brûlé. Il avait prêché l'unité de l'essence divine, sans distinction de personnes ; l'obéissance à la Loi donnée par Dieu à Moïse sur le Sinaï : la nécessité pour le croyant de la circoncision, de l'observance du Shabbat et l'abstention de viandes impures ; que le Messie encore à venir serait un homme ; il niait la doctrine du péché originel ; pronait la responsabilité de chacun dans l'obtention du salut ; trouvait que le Nouveau Testament est en partie contradictoire avec l'Ancien. Pouvait-on y voir une résurgence de la tendance des Galates, des contemporains de l'Apôtre Paul, à revenir sous la Loi mosaïque réservée aux israélites?
[modifier] Unitarisme Contemporain
[modifier] Doctrine
Comme toutes les traditions vivantes, l'unitarisme présente des visages diversifiés.
Si, à l'origine, on vit surtout se développer des églises chrétiennes anti-trinitaires, mais relativement conservatrices, la création du "Nouveau Monde", souvent autour de personnalités unitariennes, apporta le début d'un nouveau souffle.
Le Pasteur et Philosophe R. W. Emerson - l'un des rares théologiens à avoir trouvé grâce aux yeux de Nietzsche - développa une philosophie de l'existence où l'idée de l'interdépendance du vivant et du monde joue un rôle clef.
Par la suite, désireux de développer des contacts avec des personnes issues d'autres voies spirituelles, mais aussi de se distancier du christianisme "classique", de nombreux unitariens se déclarèrent universalistes. Pour eux, la question de l'unité de Dieu n'était plus centrale. L'unité est à rechercher entre les humains, mais aussi entre l'humain et le monde.
Enfin, un courant proche de l'universalisme, mais davantage désireux d'explorer l'héritage de nos cultures, apparaît aujourd'hui autour d'un unitarisme post-chrétien, surtout depuis 1950.
Autre question :
Dieu UN ? Mais par rapport à quoi ? L'un en mathématique peut-il se concevoir autrement que comme unité d'un ensemble? L'Un dont parle l'unitarisme moderne est plus qu'un concept mathématique. S'apparente-il à une entreprise qui tente d'établir une distinction théologique entre hénothéisme et monothéisme ? Si tel est le cas, il ne s'autorise pas à refuser un caractère non-mathématique à la théologie trinitaire tout en réservant l'affirmation de sa propre conception du monothéisme. Même ce que Alain de Libéra appelle l'henologie négative d'Eckhart ne pose ni la vérité ni la fausseté de la Trinité !
[modifier] Diffusion
Les unitariens sont surtout présents aux États-Unis (plus de 150.000 adultes inscrits dans les congrégations soit une population totale estimée à 630.000), en Roumanie (population totale de 80.000 habitants recensés en 1992), au Canada (5.400 inscrits), en Grande-Bretagne (moins de 5.000 inscrits), en Hongrie en Allemagne, en République tchèque et en Pologne.
En dehors de l'Amérique du Nord et de l'Europe, on note une forte présence en Inde (10.000 en pays kashi) et, plus récemment, aux Philippines (2.000). Des petites communautés existent dans la plupart des autres pays européens, en Amérique latine et dans quelques pays d'Afrique noire (Afrique du Sud, Nigeria, Burundi, Congo Brazzaville).
En Europe francophone, ils sont peu nombreux mais sont toutefois présents dans le courant du protestantisme libéral (pour la Belgique et la France) et le courant évangélique pour la Suisse (à distinguer du courant évangélicaliste). Nous en trouvons aussi quelques uns dans les sections belges et françaises de l'UUA.
Instituée en 1983 en Belgique, l'association libérale CRIQUETS fonde en 1999 la "Confrérie protestante libérale unitarienne" Profils de Libertés ; elle est anticléricale, pluraliste, et rassemble des croyants, des agnostiques et des athées.
En France, il existe plusieurs associations.
- La première en date, l'Association unitarienne francophone (AUF), fut fondée en juillet 1986 et eut Théodore Monod comme premier président d'honneur. Elle a cessé ses activités.
- En décembre 1990, la Fraternité unitarienne fut fondée à Nancy en 1990 et est reconnue aujourd’hui comme l'Église Unitarienne de France. Elle participa à l'AUF et en assuma la présidence de 1996 à 2003.
- En septembre 1996, l'AUF se scinda et Théodore Monod parraina alors l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU).
- Depuis octobre 2002, le réseau francophone de la Correspondance unitarienne, animé par la Fraternité unitarienne de Bordeaux publie un bulletin mensuel de 4 pages, lequel est mis en ligne par le site Profils de Libertés. La FUB est membre de l'AFCU et d'orientation chrétienne, mais le bulletin qu'elle diffuse s'adresse aux unitariens de toutes les sensibilités contemporaines et aux sympathisants protestants, catholiques, soufis, bahaïs, etc.
- L'Association unitarienne universaliste Paris - Île-de-France a été fondée en avril 2003, mais elle a cessé ses activités.
- Enfin, une modification a eu lieu en décembre 2006 avec la création de La Fraternelle unitarienne, basée à Paris, et qui s'est dotée d'un ministère pastoral. Elle compte participer au renouveau de la théologie unitarienne, en se positionnant d'entrée de jeu dans un dialogue avec la modernité, et dans une perspective de partage spirituel dans un contexte post-chrétien.
Fondé au Québec en novembre 2005, le Regroupement francophone unitarien universaliste (RUUF) vise à promouvoir l'unitarisme-universalisme. il a plusieurs membres en France et a établi un accord de coopération avec l'AFCU.
[modifier] Quelques théologiens
- Sébastian Castellion 1515-1563 dans son ouvrage pour la défense de Michel Servet, Contre le libelle de Calvin, Castellion écrit : « Tuer un homme, ce n'est pas défendre une doctrine, c'est tuer un homme ».
- John Biddle (1615-1662), auteur de traités antitrinitaires, fondateur de l'unitarisme anglais (1654), est emprisonné jusqu'à sa mort. Après 1689 et L'Acte de Tolérance, l'unitarisme put être prêché en Angleterre puis, au XVIIIe siècle, dans les colonies américaines (Nouvelle-Angleterre).
- James Relly (1720-1776) prêche une doctrine voisine, l'universalisme. (1774). En 1961, un courant chrétien proche, l'universalisme, implanté à Boston en 1817 par Hosea Ballou (1771-1852), fusionne avec l'unitarisme, fondant une association de 1 100 églises : l'Unitarian Universalism (l'année de l'entrée des Patriarcats orthodoxes au Conseil œcuménique des Églises
- Théophile Lindsey (1723-1808) crée à Londres la 1re congrégation unitarienne. Isaac Newton était membre de l'Église unitarienne d'Angleterre
- Le pasteur Joseph Priestley (1733-1804, découvreur de l'oxygène), publie, en 1782 Une histoire des corruptions du christianisme. En 1794, il est chassé par une émeute de son église unitarienne de Birmingham, émigre aux États-Unis d'Amérique où il renforcera les tendances unitariennes de l'aile libérale des puritains de Nouvelle-Angleterre.
- En 1787, la plus grande église de Boston (King's Chapel) passe de l'anglicanisme à l'unitarisme.
- James Martineau (1805-1900),
- William Channing (1780-1842), Théodore Parker (1810-1860)
- Le pionnier de l'anti-esclavagisme, James Luther Adams (Une foi pour hommes libres, 1946).
[modifier] Quelques unitariens célèbres
- John Milton (1608-1674), poète anglais,
- Isaac Newton (1642-1727), physicien anglais,
- Robert Burns (1759-1796), poète écossais,
- Paul Revere (1735-1810), héros américain,
- John Adams (1735-1826), président des États-Unis d'Amérique,
- Thomas Jefferson (1743-1826), président des États-Unis d'Amérique,
- John Quincy Adams (1767-1848), président des États-Unis d'Amérique,
- Phineas T. Barnum (1810-1891),
- Béla Bartók (1881-1945), compositeur hongrois,
- Ambrose Bierce (1842-1914), romancier et humoriste américain,
- Neville Chamberlain (1869-1940), premier ministre du Royaume-Uni,
- Charles Dickens (1812-1870), écrivain anglais,
- Ralph Waldo Emerson (1803-1882), écrivain américain,
- Millard Fillmore (1800-1874), président des États-Unis d'Amérique,
- Nathaniel Hawthorne (1804-1864), écrivain américain,
- Herman Melville (1819-1891)), écrivain américain,
- Linus Pauling (1901-1994), chimiste,
- Sir Henry Tate (1818-1899), mécène anglais,
- Frank Lloyd Wright (1869-1959), architecte américain,
- Charles Wagner - 1852-1918- pasteur, théologien, écrivain
- Albert Schweitzer (1875-1965), pasteur, théologien, médecin, organiste français,
- Théodore Monod (1902-2000) naturaliste, écrivain, voyageur,
- André Malet, traducteur en français et biographe de Rudolph Bultmann
Cet article intègre des matériaux copyleft issus de Correspondance Unitarienne, oct. 2002
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- tour d'horizon sur l'unitarisme [en]
- La trinité et les «pères de l’église»
- sur un certain unitarisme contemporain au Canada, Mouvement Universaliste et Unitarien au Québec : ce mouvement est d'abord « Universaliste » avant d'être « Unitarien ». Attention de ne pas faire d'amalgame : tous les unitariens contemporains ne sont pas universalistes...
Page exhaustive des sites unitariens :Affinités et passerelles de Profils de libertés
- Ouvrage aux conclusions unitariennes : « Etude des Evangiles suivi de : Les Evangiles et l’écologie » de Marie-Claire Weber-Lefeuvre (professeur de Lettres), aux éditions de L’Harmattan - collection « Chrétiens autrement » - Paris - 161 pages - 14,50 € - sept. 2006 - ISBN : 2-296-01304-X - grand public -
« Un laic peut-il proposer sa vision des Evangiles ? Oui, bien sûr, sans prétention, simplement, avec les mots de tous les jours ; comme une lettre à ses enfants… »