Vichy
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Vichy | |
{{{image}}} | |
Pays | France |
Région | Auvergne |
Département | Allier |
Arrondissement | Vichy (sous-préfecture) |
Canton | chef-lieu des cantons de Vichy-Nord et Vichy-Sud |
Code Insee | 03310 |
Code postal | 03200 |
Maire Mandat en cours |
Claude Malhuret 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier |
Latitude Longitude |
|
Altitudes | moyenne : 249 m minimale : 243 m maximale : 317 m |
Superficie | 585 ha = 5,85 km2 |
Population sans doubles comptes |
26 528 hab. (1999) |
Densité | 4 535 hab./km2 |
Gentilé | Vichyssois, Vichyssoises |
Site | www.ville-vichy.fr |
Vichy (en occitan: Vichèi) est une commune française, située dans le département de l'Allier et la région d'Auvergne.
Ses habitants sont appelés les Vichyssois.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Vichy est située sur l'Allier. Elle jouit d'un climat océanique qui comporte quelques caractéristiques du climat de montagne, comme par exemple l'abondance des précipitations : 820 mm en moyenne par an. Le relief, typique d'une vallée fluviale de plaine, est accentué par la proximité de la montagne bourbonnaise.
[modifier] Histoire
La présence d'un gué sur le « Flumen Elaver » (Allier) et des sources ont incité les Gallo-Romains à implanter une bourgade à la sortie du pont que Jules César a dû emprunter en 52 av. J.-C., à son retour de Gergovie. Ils ont été les premiers à connaître les vertus thérapeutiques des sources et à les exploiter. Durant les deux premiers siècles de l'ère chrétienne, Vichy connaît ainsi une prospérité économique grâce aux thermes. À la fin du IIIe siècle, Dioclétien entreprend une vaste réorganisation administrative et cadastrale. À cette époque apparaît le toponyme VIPIACUS (domaine agricole d'un certain VIPIUS) qui, par évolution phonétique devient VICHIACUS puis VICHIET ou VICHIER et finit par s'écrire rapidement VICHY.
Au Moyen Âge, par acte du 2 septembre 1344, Jean II cède au duc Pierre Ier de Bourbon la châtellenie de Vichy. Après l'acquisition du 6 décembre 1374 de la dernière part du château de Vichy par Louis II, Vichy est rattachée au Bourbonnais. En 1410, le couvent des Célestins est fondé avec douze religieux. Un bâtiment situé au-dessus de la source des Célestins est encore visible.
En 1527, le Bourbonnais est rattaché à la Couronne de France. Dès la fin du XVIe siècle, les curistes viennent se soigner à Vichy où les eaux acquièrent rapidement une réputation quasi miraculeuse. Certains intendants, tel Fouet, Chomel, inaugurent une codification des cures et donnent un grand lustre à la station en y attirant des personnalités importantes.
C'est pourtant la marquise de Sévigné, curiste en 1676 et 77, qui populariserait la description des prises d'eaux et bains dans ses lettres. Les eaux de Vichy, la guérissant d'une fâcheuse paralysie des mains, lui permettent en effet de retrouver l'usage de sa brillante et précieuse plume. En 1761 et 1762, Adélaïde et Victoire de France, filles de Louis XV viennent une première fois à Vichy, puis reviennent en 1785. L'établissement de bains leur paraît fort incommode avec ses abords boueux et insuffisant pour le grand nombre de curistes. À leur retour à Versailles, elles demandent à leur neveu Louis XVI de faire édifier des thermes plus spacieux et plus agréables (construits en 1787).
En 1799, Laetitia Bonaparte, mère de Napoléon, fait une cure en compagnie de son fils Louis. Sous l'Empire, le Parc des sources est aménagé sur l'ordre de l'Empereur (décret de Gumbinen de 1812).
Sous Charles X, l'afflux des curistes incite à augmenter la capacité d'accueil de l'Établissement thermal. La dauphine fait agrandir les bâtiments de Janson, dans le même style grâce au plan de Rose - Beauvais (travaux achevés en 1830). De 1844 à 1853, se développent des représentations théâtrales et lyriques dans les salons de l'Établissement sous la baguette du chef d'orchestre Isaac Strauss.
Au XIXe siècle, Vichy est une station à la mode, fréquentée par les célébrités de l'époque. Mais ce sont les séjours de Napoléon III, entre 1861 et 1866, qui vont entraîner une profonde transformation de la ville : la rivière Allier est endiguée, des parcs à l'anglaise de 13 hectares remplacent les anciens marécages et le long des boulevards et des rues nouvellement tracés, sont édifiés des chalets et des pavillons pour loger l'Empereur et la suite impériale. Les distractions ne sont pas oubliées : un casino de style éclectique est construit dans la perspective du Parc des sources par l'architecte Badger, inauguré en 1865. L'empereur sera le catalyseur du développement d'une petite station qui, sans apport industriel et sans être placée sur un grand axe routier, allait multiplier le nombre de ses habitants et visiteurs par 10 en cinquante ans.
Après le Second Empire, la Belle Époque marque la seconde grande campagne de construction de Vichy : en 1903 sont inaugurés l'Opéra, le hall des sources, et le grand établissement thermal de style oriental. En 1900, le Parc des sources est ceinturé d'une galerie couverte métallique qui provient de l'Exposition universelle de 1889. Longue de 700 mètres, elle est ornée d'une frise de chardons et fut réalisée par le ferronnier Émile Robert. Des hôtels particuliers et palaces comme l'Aletti Palace, l'Astoria Palace, aux références architecturales les plus variées, sont élevés dans la première moitié du XXe siècle.
Vichy accueille 40 000 curistes en 1900, près de 100 000 à la veille de la Première Guerre. La vie thermale connaît son apogée dans les années 30. Le succès du traitement thermal conduit les responsables de la Compagnie Fermière à augmenter la capacité des établissements en créant les Bains Callou et les Bains Lardy. L'Opéra de style Art nouveau, inauguré en 1903, accueille tous les plus grands noms des scènes internationales : Vichy devient la capitale estivale de la musique en France, mais la guerre de 1914 mettra un coup d'arrêt brutal à ce développement.
L'entre-deux-guerres verra une reprise du thermalisme mais la ville reviendra bien malgré elle sur le devant de la scène au moment de la Seconde Guerre mondiale. Suite à l'armistice signé le 22 juin 1940, la zone non occupée par les allemands prend le nom d'État français et s'installe à Vichy le 1er juillet, en raison de sa relative proximité avec Paris (4 h 30 par l'autorail) et parce que c'est la ville présentant la seconde plus grande capacité hôtelière de l'époque. De plus, l'existence d'un central téléphonique ultra-moderne (l'hôtel de postes actuel a été construit en 1935) permet de joindre le monde entier d'un coup de fil.
Le 1er juillet, le gouvernement prend possession des très nombreux hôtels. 600 parlementaires (députés et sénateurs) vont rejoindre Vichy pour la réunion des Chambres. Les 9 et 10 juillet, dans la salle de l'Opéra, les parlementaires votent la fin de la 3e République. Le régime républicain est aboli, l'État français, avec à sa tête Philippe Pétain, Chef d'État, le remplace (seuls 80 parlementaires sur 600 ont affirmé leur opposition). À partir de cette date, Vichy sera, pendant plus de quatre ans, la capitale de l'État français. Improprement appelé Régime de Vichy on lui préfère le terme de « Régime pétainiste » ou « Régime de l’État français ». Le vocable vichyste qui désigne les partisans de ce régime, ne doit pas être confondu avec vichyssois qui désigne les habitants de la ville.
Les années 50 et 60 seront la période la plus faste pour Vichy, qui voit défiler personnalités, têtes couronnées (le Glaoui, pacha de Marrakech, le prince Rainier de Monaco) et bénéficie de l'arrivée massive de la clientèle des français d'Afrique du Nord, qui se retrouvent en vacances à Vichy, dépensent largement, s'habillent, s'amusent... Treize cinémas (où les films sont parfois présentés en avant-première), huit dancings, trois théâtres… c'est à cette période que la station prendra le titre de « Reine des villes d'eaux ».
De juin à septembre, un véritable pont aérien se met en place entre Vichy-Charmeil et les aérodromes d'Algérie. Sous l'impulsion de son maire Pierre Coulon (1950-1967), la création du lac d'Allier (mis en eau le 10 juin 1963) et du Parc omnisports (1963-68) donnent à la ville son profil actuel.
Mais la guerre d'Algérie, suivie de la décolonisation, marque une nouvelle fois un coup d'arrêt brutal pour la ville qui doit désormais s'adapter à une nouvelle donne beaucoup moins favorable. La nécessité de rembourser les investissements considérables réalisés dans un tel contexte obligera le nouveau maire Jacques Lacarin (1967-1989), successeur de Pierre Coulon brutalement décédé, à adopter une politique de gestion beaucoup plus prudente.
Claude Malhuret, ancien ministre des Droits de l'Homme, né à Strasbourg en 1950, est maire depuis 1989. Il est co-fondateur, avec Bernard Kouchner, de Médecins sans frontières. La Ville et ses partenaires économiques amorcent et mènent à bien un important programme de rénovation et de modernisation. Création d'un vaste cœur de ville piétonnier, modernisation et mise aux normes du secteur hôtelier, reconstruction et rénovation des thermes, réalisation d'un centre de balnéothérapie dédié à la remise en forme et au bien-être, mise en valeur du patrimoine architectural, réalisation d'un centre de congrès au sein de l'ancien Casino, restauration de l'Opéra.
[modifier] Administration
Période | Identité | Parti | Qualité |
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depuis mars 1989 | M. Claude Malhuret | UMP | Médecin |
sept 1967 à mars 1989 | M. Jacques Lacarin | Médecin | |
août 1950 à août 1967 | M. Pierre Coulon | Industriel | |
avril 1949 à juillet 1950 | M. Pierre-Victor Léger | Pharmacien | |
mai 1945 à avril 1949 | M. Louis Moinard | Négociant | |
août 1944 à mai 1945 | M. Jean Barbier | Directeur de collège | |
mai 1929 à août 1944 | M. Pierre-Victor Léger | Pharmacien | |
décembre 1919 à mai 1929 | M. Louis Lasteyras | Journaliste | |
mai 1912 à novembre 1919 | M. Armand Bernard | Rentier | |
mai 1900 à mai 1912 | M. Louis Lasteyras | Journaliste | |
21 mai 1893 au 20 mai 1900 | M. Ferdinand Debrest | Pharmacien | |
15 mai 1892 au 21 mai 1893 | M. Gabriel Nicolas | Avocat | |
Juin 1879 à mai 1892 | M. Georges Durin | Avocat | |
Janvier à septembre 1878 | M. Alfred Bulot | Avocat | |
1876 à 1878 | M. Antoine Jardet | Médecin | |
1874 à 1876 | M. Ernest Jaurand | Pharmacien | |
1870 à 1874 | M. Antoine Jardet | Médecin | |
15 septembre 1865 au 9 septembre 1870 | M. Joseph Bousquet | Avocat | |
7 mai 1860 au 15 septembre 1865 | M. Norbert Leroy | Notaire | |
7 mai 1857-7 mai 1860 au 7 mai 1860 | M. Antoine Guillermen | Hôtelier | |
20 août 1853 au 7 mai 1860 | M. Victor Noyer | Chirurgien | |
Août 1848 à 1853 | M. Victor Prunelle | Médecin inspecteur des eaux | |
1843 à 1848 | M. Claude Ramin-Prêtre | Hôtelier | |
1833 à 1842 | M. Christophe Bulot | Rentier | |
1831 à 1832 | M. Louis Chaloin | Maître d'hôtel | |
14 mai 1822 à 1831 | M. Baron Lucas | médecin inspecteur des eaux | |
26 octobre 1815 à 1822 | M. Antoine Fouet | ||
21 mai 1815 au 26 octobre 1815 | M. Jean-Joseph Gravier | ||
17 mars 1814 au 21 mai 1815 | M. Antoine Fouet | ||
1809 au 10 mars 1814 | M. Godefroy de Bardon | ||
29 mars 1805 à 1809 | M. Gilbert Chocheprat | ||
novembre 1802 au 29 mars 1805 | M. Godefroy de Bardon | ||
13 juin 1800 à novembre 1802 | M. Louis-Antoine Sauret | ||
1798 à 1800 | M. Jean-Joseph Gravier Du Monceau | ||
1791 à 1795 | M. Jean-Joseph Gravier Du Monceau | ||
2 février 1790 au 13 novembre 1791 | M. François-Claude Chocheprat |
Source: http://perso.wanadoo.fr/carteret/ Site essentiel sur la ville
[modifier] Démographie
1794 | 1800 | 1851 | 1901 | 1911 | 1921 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1 763 | 839 | 1 696 | 14 254 | 16 502 | 17 501 | 22 207 | 25 074 | 29 370 | 30 403 | 30 614 | 33 506 | 32 117 | 30 527 | 27 714 | 26 528 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Économie
La ville est renommée pour ses cures thermales depuis le temps des Romains. Ses eaux sont célèbres dans le monde entier (sources Vichy Célestins, Vichy Saint-Yorre) mais les pastillesconfectionnées à partir de la soude contenue dans les eaux de source sont également réputées.
Le secteur de la santé et de la beauté, avec les laboratoires du groupe L'Oréal, permet également de diffuser le nom de la ville au monde entier sous la marque... Vichy (voir histoire de la marque).
Contrairement à ses voisines de l'Allier, Montluçon l'industrielle et Moulins l'administrative, l'économie du bassin de Vichy est très diversifiée. L'impression première d'un ville uniquement touristique et thermale masque une réalité manufacturière (comme le prouve un taux d'emploi industriel dans la population active locale supérieure à la moyenne nationale) avec notamment les activités de la filière cosmétique, de la plasturgie, de la mécanique, de l'électricité / électronique et de l'agro-alimentaire (confiserie, viande). Ce secteur industriel est composé de quelques grosses unités mais surtout de nombreuses PME. Outre ces activités manufacturières, Vichy présente des spécificités dans le secteur tertiaire avec les activités thermales et notamment la remise en forme qui cherche à pallier le déclin du thermalisme médical, le commerce local ouvert le dimanche qui attire traditionnellement une clientèle des départements environnants, le tourisme et aujourd'hui les activités du tertiaire supérieur.
Les chiffres clés du bassin économique de Vichy sont disponibles sur le site vichy-economie.com.
La fermeture de deux importants employeurs locaux, Manurhin et Sediver, menace le bassin d'emploi et les créations d'emplois par des entreprises en développement comme NSE (électronique) ou Satel (centre d'appels) ne compenseront pas les suppressions de postes qui en découleront, même si le voyagiste sur Internet Karavel (promovacances.com) implante en mai 2005 son centre d'appels qui devrait créer 300 emplois à horizon 3 ans, sur un site construit par la SEMIV (Société d'économie mixte immobilière de Vichy) ou la société d'informatique lyonnaise PERCALL qui prévoit 120 personnes sous deux ans à Cusset (ex-bureaux MANURHIN)
Néanmoins, les trois employeurs les plus importants de la ville relèvent du secteur public : l'hôpital (1 120 personnes), la mairie (720) et le lycée de Presles (370).
Vichy accueille depuis 1989 l'un des 7 sites de l'Institut européen de la qualité totale .
Le Pôle universitaire et technologique Lardy, né d'un projet de réhabilitation d'une friche thermale et lancé au milieu des années 90, est une priorité du développement économique. Ce campus de 9 000 m² accueille 600 étudiants en centre-ville, dans dix filières réparties dans les domaines des biotechnologies, du commerce international, du multimédia et des langues. Le CAVILAM (Centre d'approches vivantes des langues et des médias), créé à Vichy en 1964, est maintenant installé au Pôle Lardy.
Le Palais des congrès accueille essentiellement les congrès d'associations professionnelles et de sociétés savantes dans un espace de 1 800 m² comprenant deux salles plénières et quinze salons de commissions modulables. Avec 25 000 visiteurs par an, les congrès l'emportent désormais sur le thermalisme, qui ne compte plus aujourd'hui que 12 000 curistes chaque année. L'un des enjeux du thermalisme sera de sortir des seules indications thérapeutiques et se réorienter sur le créneau de la remise en forme et les séjours plus courts que la durée traditionnelle de 3 semaines.
A signaler enfin une initiative originale et unique en France, réalisée à proximité immédiate de Vichy : la commune voisine de Brugheas accueille un village vacances entièrement accessible et adapté pour toutes les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap, Lio'Hand Evasion.
Les grands chantiers actuels
Actuellement, sous l'égide des collectivités locales, de nombreux chantiers vont profondément modifier Vichy dans les années qui viennent. La construction, en septembre 2005, de l'hôtel de la Communauté d'agglomération sur l'ancien emplacement de la « Cité marchande », la rénovation totale du marché couvert qui a été inauguré fin 2006, la création d'un pôle mère-enfant de 12 000 m² au centre hospitalier sont déjà réalisées. La rénovation de la façade de la gare (enlèvement des bardages métalliques pour retrouver le style de la construction de 1862) et sa transformation en pôle intermodal comportant la création d'espaces verts avec fontaines à la place des parkings actuels (déplacés de l'autre côté des voies) n'a aucun avancement visible pour l'instant. Par contre, les chantiers de la démolition et la transformation des bâtiments de l'embouteillage en un espace entreprises destiné à accueillir 800 emplois sur 8 000 m² répartis sur deux niveaux avec pépinière d'entreprises (ouverture du site prévue fin 2007) d'une part, et de la construction d'un nouveau stade aquatique d'une capacité d'accueil de 900 personnes et comprenant 5 bassins (coût du projet environ 20 M€) d'autre part, sont en cours d'avancement. Enfin le raccordement autoroutier devrait être effectif en 2011.
L'immobilier
Par ailleurs, la SEMIV a pour projet de rénover entièrement la friche immobilière située à côté du centre commercial des Quatre Chemins (angle avenue Victoria et rue Georges Clemenceau) et d'y créer une centaine de logements. La résidence LE TIVOLI (située à côté de l'ancien cinéma éponyme) sort de terre après que son chantier ait été retardé pour cause de fouilles archéologiques.
Parallèlement, le secteur privé n'est pas en reste et de nombreux hôtels (Portugal, Europe, Seville, Lafayette, Pyrénées, Manoir, Cloche d'Argent...) font l'objet de projets de réhabilitation et transformation en appartements haut de gamme, dans la cadre de la loi Malraux. Certains travaux sont déjà bien avancés (Hôtels du Portugal, des Pyrénées, de l'Europe, du Manoir) mais d'autres semblent au point mort (Hôtel de la Cloche d'Argent). Il reste que l'abondance de nouveaux logements risque de peser sur un marché locatif dont l'offre est déjà bien fournie dans l'ancien et où la demande reste limitée en raison de la fragilité du bassin d'emploi local.
Toutefois, pour ce qui est de l'accession à la propriété, Vichy représente une destination attractive pour les personnes désireuses de bénéficier d'équipements et d'infrastructures dignes d'une grande agglomération sans en subir les inconvénients. C'est pourquoi les appartements en centre ville, pour peu qu'ils offrent un niveau de prestations irréprochable en termes d'emplacement, stationnement, ascenseur, balcon... sont très recherchés. Sur ce plan, la demande est loin d'être saturée.
L'immobilier urbain est aussi en plein changement. En plus du chantier de la gare (voir plus haut), la réfection du boulevard De Lattre de Tassigny entre la Rotonde et le Stade Darragon permettra de revaloriser la rive droite du lac d'Allier en créant une sorte de « promenade des anglais » à la place de l'une des deux voies de circulation dégradées. Les travaux d'élargissement de la voie viennent de commencer début 2007. À terme, le parking situé entre le stade Darragon et le Sichon pourrait accueillir un ensemble immobilier de prestige.
[modifier] Les eaux de Vichy
Les vertus des eaux thermales de Vichy étaient déjà connues des Romains et furent remises à la mode à partir du XVIIIe siècle. Les sources minérales produisent des eaux chargées en bicarbonate de sodium et en gaz carbonique ainsi que de nombreux oligo-éléments. Les curistes qui fréquentent les établissements thermaux viennent soigner leurs foie, vésicule biliaire, pancréas, estomac et intestin.
Les six principales sources sont classées en deux catégories :
[modifier] Sources chaudes
- Source « Chomel » ; du nom du médecin qui la fit aménager en 1750. Température : 43 °C.
- Source « Grande Grille » : elle doit son nom à une grille qui en interdisait autrefois l'accès au bétail. Température : 39 °C.
- Source « Hôpital » : elle jaillit derrière le Casino, près de l'endroit où se trouvait le premier hôpital de la ville, à une température de 34 °C.
[modifier] Sources froides
- Source « Lucas », nommée ainsi en souvenir du baron Lucas, un médecin inspecteur qui acheta la source au nom de l'État, au début du XIXe siècle. Température : 27 °C.
- Source « du Parc » qui jaillit dans le Parc des sources à la température de 23,8 °C.
- Source « Célestins », qui doit son nom à un ancien couvent fondé en 1410 dont il reste quelques vestiges. Température 22 °C.
Par ailleurs, deux eaux sont diffusées dans le monde entier pour leurs vertus bienfaisantes auprès du plus grand nombre. Voici le commentaire qu'en fait Béatrice de Reynal, nutritionniste :
Composition
- Calcium : 90 mg/l
- Magnésium : 11 mg/l
- Sodium : 1 708 mg/l
- Bicarbonates : 4 368 mg/l
- Potassium : 132 mg/l.
Pour qui : la palme de l'eau bienfaisante sur l'estomac revient sans conteste à Vichy Saint-Yorre, parmi les plus riches en bicarbonates. Cependant, du fait de sa forte teneur en sodium, elle est à consommer avec modération par les personnes sujettes à la rétention d'eau et à l'hypertension.
À noter que cette « eau de Vichy » est captée à Saint-Sylvestre-Pragoulin et Saint-Priest-Bramefant dans le département du Puy-de-Dôme (63).
Composition
- Calcium : 103 mg/l
- Magnésium : 10 mg/l
- Sodium : 1 172 mg/l
- Bicarbonates : 2 989 mg/l
- Potassium : 66 mg/l.
Pour qui : idéale en cas de problème digestif, Vichy Célestins est aussi une bonne alliée en cas de forte chaleur, en alternance avec des eaux peu sodées. Les personnes sujettes à l'hypertension ne doivent toutefois pas dépasser deux verres par jour.
[modifier] Personnages célèbres
- Marquise de Sévigné
- Napoléon III et l'impératrice Eugénie
- Philippe Pétain
- Pierre Laval
- Valery Larbaud
- René Fallet
- Pierre Coulon
- Albert Londres
- Dominique Farrugia
- Nolwenn Leroy.
Vichy a même eu l'honneur d'avoir pour curiste le commissaire Maigret, puisque Georges Simenon y a situé son « Maigret à Vichy » (1967).
[modifier] Monuments et lieux touristiques
[modifier] Construits avant 1861
Le patrimoine architectural de la ville est récent (XIXe et XXe siècles) mais quelques vestiges antérieurs ont néanmoins subsisté. C’est le cas de la borne milliaire, présentée au Centre thermal des dômes. En arkose, haute de 2,35 mètres, elle date de 248-249 et fut retrouvée en 1880 près du Centre thermal des Dômes. Le couvent des Célestins, situé dans le parc des Célestins, a été construit en pierre au XVe siècle. C’est en avril 1410 que Louis II, duc de Bourbon, a signé l’acte de fondation du monastère de religieux célestins. À côté du bâtiment, étaient prévus une bibliothèque, un logement seigneurial et des jardins. De bonne réputation, le monastère recevait d’importants revenus et les moines s’enrichissaient. C’est pourquoi l’abbaye fut supprimée par une bulle du pape en 1777 ainsi que par une ordonnance du roi Louis XV en 1778. Elle servit ensuite de mairie avant d’être vendue comme bien national en 1793. Le bâtiment fut démoli à partir de 1795, il n’en reste plus que des vestiges. Le Castel Franc, situé boulevard Kennedy, a été construit en pierre à la fin du XVe siècle sur les anciens remparts de Vichy. La demeure fut la propriété de la même famille du XVIe jusqu'au début du Xe siècle. De 1801 à 1822 la Castel franc a accueilli la mairie de Vichy. La façade a été refaite dans le style néo-gothique en 1880. Le pavillon Sévigné (boulevard Kennedy) date du XVIIe siècle. En 1676 et en 1677 la marquise de Sévigné a suivi une cure à Vichy pour soigner ses rhumatismes aux mains et elle logeait dans la partie ancienne de la demeure (dans le bâtiment en chaînage et en pierre de Volvic). L’église Saint Blaise, sise place de la vieille église, est composée de pierres de Volvic. Le chevet rappelle son origineromane. Au XVIe siècle elle a été rattachée à la chapelle du château. Elle abrite les sépultures de la bourgeoisie et des intendants des eaux de la ville. Le curé de l’église l'a fait remanier fortement à partir de 1873 (porche néo-classique). La maison Bardon(rue de la porte de France), construite en pierre de Volvic au début du XVIIe siècle, a appartenu à la famille Vict de Pontgibaud aux XVIe et XVIIe siècles, puis à la famille Bardon au XVIIIe siècle. La maison des Vict de Pontgibaud (rue d’Allier) a été construite au début du XVIe siècle. Les Vict de Pontgibaud y résidèrent de 1598 jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. La maison natale d’Albert Londres, sise au croisement des rues Besse et de la Porte Saint-Jean, date du milieu du XIXe siècle. Elle est actuellement à l’abandon. La villa Strauss (4 rue de Belgique), en brique, est due à l’architecte Hugues Bartillat. Bâtie en 1858, de style néo-Louis XIII, elle devait accueillir le chef d’orchestre Isaac Strauss. Napoléon III y habita en 1861 puis en 1862 car les chalets impériaux, où il devait résider, étaient encore en construction.
[modifier] Influence de Napoléon III à Vichy : 1861-1870
Les séjours réguliers de l’empereur Napoléon III à Vichy (à partir de 1861) le décidèrent à aménager la ville, qui connut alors un véritable boom urbanistique, marqué par la construction de nombreux bâtiments de prestige. Le trajet Paris-Vichy fut facilité par la construction de la gare en 1862. Le premier train y pénètra le 8 mai 1862. Les verrières protégeant les quais sont de style Art Nouveau. La gare fut agrandie en 1977. Pour ce qui est des résidences privées, ce sont des chalets qui furent construits. Les plus prestigieux se trouvent sur le boulevard des États-Unis. Ils sont dus à l’architecte Jean Lefaure et sont faits de briques et de bois. Le chalet Marie-Louise (n° 109), construit en 1863 est le premier que l’empereur commanda à Vichy. Il n’y habita qu’une saison à cause des balcons qui, donnant sur la rue, nuisaient à son intimité. Au 109 bis, se trouve le chalet de Clermont-Tonnerre, construit en 1863 en brique et bois par Jean Lefaure pour le capitaine de Clermont-Tonnerre, qui assurait la sécurité du souverain. Le chalet de l’Empereur, au n°107, fut construit en 1864, pour remplacer le chalet Marie-Louise comme résidence de Napoléon III. Le balcon donnait donc sur le parc. Le chalet des Roses, au N° 101, fut bâti en 1864 pour le ministre des Finances de 1861 à 1867, Achille Fould. Il s’inspirait de l’architecture suisse et américaine. La rue Alquié comporte des logis destinés à la garde, avec une influence londonienne. Avenue Aristide Briand se trouve le chalet des suppliques, construit en 1864-1865, et logis du gardien du parc Napoléon sur lequel donnent les chalets du boulevard Kennedy. Le parc Napoléon III fut embelli en 1861 et 1862 par la plantation d’arbres réalisée par l’horticulteur Joseph Marie. Une rivière artificielle coulait au milieu du parc, remplacée actuellement par deux bassins. D’autre types de bâtiments furent érigés. Ainsi en est-il de l’église Saint-Louis, bâtie avenue Paul Doumer en pierre de la Nièvre en 1864, sur demande de l’empereur. Elle avait pour objectif de desservir une paroisse nouvellement créée à Vichy pour tenir compte de l’accroissement de la population de la commune. De style romano-bourguignon, sa façade avec baies en plein cintre et rosace rappelle le style gothique de transition. À l’intérieur, on note la présence de vitraux à la gloire de la famille impériale avec des représentations de saints dont les noms sont ceux de membres de la famille Bonaparte. Le casino (actuellement : Palais des congrès) fut construit en 1865 en pierre par l’architecte Charles Badger. Il comportait un théâtre, une salle de bal, un salon de lecture et une véranda. En 1995, Jean-Guilhem de Castelbajac, Frédéric Namur et Guy Degranchamps en firent un palais des congrès. La façade Sud qui donne sur la rue du Casino est de style néo-Louis XIII. La façade nord, qui donne sur le parc, est de style néo-baroque. Elle comprend une partie centrale et deux avant corps comportant chacun quatre cariatides représentant les saisons et surmontées chacune d’un fronton, comportant une horloge (à gauche) et un baromètre (à droite). En 1901 le casino fut agrandi par un bâtiment en pierre dû à l’architecte Charles Le Cœur qui ajouta au casino des salons, des déambulatoires, un grand hall et un théâtre. La salle de théâtre comporte environ 1.400 places. La chute du Second Empire ne mit pas un terme à la fréquentation de Vichy par les gens fortunés, qui construisaient dans la ville.
[modifier] De 1870 à 1944
Au croisement du boulevard de Russie et de la rue Alquié se trouve un bâtiment construit en 1884 et surmonté d’une tourelle qui lui donne son nom, le tout étant dû à l’architecte Honoré Vianne. Le Castel Alameda, au croisement de la rue Eugène-Gilbert et de l’avenue des Célestins est de l’architecte Henri Décoret qui lui donne un style néo-gothique, et date de 1890. Même style et même architecte pour la villa Le Bocage (10 avenue des Célestins) bâtie en 1890. La villa vénitienne est toujours d’Henri Décoret. Construite en brique en 1897, rue de Belgique, cette demeure est une copie miniature de la Ca Giustinian de Venise. En 1898 Ernest Mizard, architecte, érige le castel flamand, une maison en brique sise au croisement de la rue Alquié et du boulevard de Russie qui s’inspire de la fin de la période gothique et du début de la Renaissance flamande. La toiture brûle en 1933. Entre 1940 et 1944, ce bâtiment est occupé par le secrétariat aux Postes et Communications. Rue de Longchamp se trouve la villa Yvonette due à Antoine Chanet, qui en est aussi le propriétaire, et au sculpteur Julien Fugier (qui orne la façade). Construite en 1899, elle est en brique et en pierre. La très parisienne rue Hubert Colombier, autrefois rue privée, est bordée de belles villas de tous styles, la plupart classées I.S.M.H. : villa Victor Hugo de l’architecte Antoine Percilly, en pierre et brique et de style néo-LouisXIII (n°5) ; la jolie villa Van Dyck, du même architecte, en brique, inspirée de la Renaissance flamande (n°9) ; la villa Jurietti - un hôtel particulier - construite entre 1895 et 1897 par Despienne, en pierre et de style néo-Renaissance(n° 11), aurait abrité un casino privatif ! ; la villa Art nouveau, par Antoine Percilly, appartient toujours à la famille Colombier ; l'impressionnante villa située au n° 12 (1900), surmontée d'une rotonde en ardoise, a été récemment ravalée, ce qui a permis de retrouver la blancheur originelle de la pierre (elle aurait abrité l'ambassade du royaume de Siam pendant la seconde guerre mondiale) ; le chalet du gardien est construit en 1896 par Honoré Vianne en brique et en bois au croisement des rues Hubert-Colombier et du Maréchal Foch. La villa Anne-marie, située rue Albert Londres, est l’œuvre de l’architecte Paul Martin, qui y habitait. Il la fait construire en 1902 en brique et en pierre. L’architecte Henri Vianne disposait lui aussi d’un hôtel particulier, rue Roovère, construit entre 1887 et 1890. L’Alhambra est construite en 1898 par Antoine Percilly, rue Sornin. Elle est de style mauresque avec des stucs verts et bleus qui copient ceux de la porte de la justice à l’Alhambra de Grenade. Le Castel gothique, situé au 15 boulevard de Russie, est construit en pierre et en brique en 1910 par Samuel Henriquet. Le bâtiment se caractérise par son style gothique. La villa Art Nouveau, rue de Strasbourg, est construite au début du XXe siècle en pierre dans un style Art Nouveau. La villa du docteur Frémont, de style néo-classique, date de la fin du XIXe siècle (7 rue Prunelle). La villa Messidor, rue de Verdun, de l’architecte Adrien Dacq date du début du XXe siècle. Au boulevard Carnot se situe la villa mauresque, bâtie en 1906 par les architectes Henri Décoret et Antoine Percilly, est d’influence orientale. La villa du docteur Maire est construite en 1911 par Samuel Henriquet entre la rue du Golf et le quai d’Allier. En calcaire et en granit, cette bâtisse qui possède une tourelle avec mâchicoulis est d’influence néo-gothique.
L’architecture est également à l’honneur concernant le thermalisme. En 1881 le docteur Lejeune (1848-1905) fait construire un établissement de soins (16 avenue Thermale) à la facade néo-baroque. Le hall de la source des célestins date de 1908. En stuc, en pierre et en bois, il est dû à Lucien Woog. Il est de forme ovale et composé d’arcades en plein cintre. Il abrite une vasque par où sort la source des Célestins. Le hall des sources, qui se trouve dans le parc des sources, est en fer et en bois. Le hall, construit en 1902, est réaménagé en 1977, et depuis toutes les sources arrivent dans ce bâtiment. Le centre thermal des Dômes, situé à proximité du palais des sources, est construit entre 1899 et 1903 à partir de plans établis par Charles Le Cœur. En grès, le bâtiment est long de 170 mètres et de style mauresque. Le hall comporte deux peintures, La Source (1903) d'Alphonse Osbert, une huile sur toile représentant des personnes buvant à une source, et Le Bain (1904), ou l’on voit des femmes se baignant, le tout étant de style symboliste marqué par la rigidité des corps.
Des édifices religieux sont aussi construits. C’est le cas de la chapelle de l’hôpital des architectes Coquet, Barrody et Percilly, érigée en 1887 pour doter le nouvel hôpital d’une église. Le temple protestant voit le jour en 1913. Il est érigé par Samuel Henriquet, avec un style néo-gothique (rue Max-Durand-Fardel). La maison du missionnaire, rue Mounin, date de 1922. Elle est fondée par l’ancien missionnaire Henry Watthé pour accueillir les missionnaires malades. L’église Notre Dame des Malades (rue d’Allier), adossée à l’église Saint Blaise, est bâtie entre 1925 et 1931 par les architectes Antoine Chanet et Jean Liogier. En béton, l’église possède une coupole atteignant une hauteur de 42 mètres, décorée par les frères Mauméjean d’une fresque en trois parties(Ancien Testament(Synagogue), Nouveau Testament(Clovis, Louix XIII et Louis XVI) et le Christ en croix : au centre de la coupole se trouve une représentation de Dieu). Le clocher n’est construit qu’en 1956.
Des bâtiments sont construits pour les loisirs. Ainsi du stade équestre construit en 1887 et en 1888 par Jean Décoret(avenue Jean Jaurès) pour accueillir le concours hippique du Sud-Est qui se déroulait auparavant à Lyon. Des courses cyclistes et des concours agricoles s’y sont également déroulés. Des concours de saut d’obstacle et des courses de lévriers y ont encore lieu.
Plusieurs hôtels de la période subsistent. Le Thermal Palace situé sur la place Aletti est dû à l’architecte René Moreau. Construit entre 1908 et 1911, il accueille le commandant en chef des forces militaires et une partie du secrétariat d’État à la guerre. L’hôtel des ambassadeurs, de style néo-Louis XIII, est lui aussi situé place Aletti, est occupé par le corps diplomatique français entre 1940 et 1944.
D’autres types de bâtiments datent de la période 1861-1944. La sous-préfecture, sise au croisement de la rue Alquié et de la rue Prunelle est construite à la fin du XIXe siècle. Vichy devient sous-préfecture de l’Allier le 28 août 1941. Près de là se situe la résidence du sous-préfet de l’Allier, construite en 1896 par Henri Décoret, de style néo-classique. L’hôtel de ville est de l’architecte Antoine Chanet. Sa construction, commencée en 1913, s’interrompt suite au déroulement de la première guerre mondiale, pour ne s’achever qu’en 1925. Le ministre de l’intérieur, Albert Sarraut, est présent le jour de l’inauguration, le 2 septembre 1928. L’édifice est de style néo-Renaissance et dispose d’un escalier monumental. L’hôtel des postes est construit en granit en 1935 place Charles de Gaulle. Il est l’œuvre de Léon Azéma, qui a auparavant construit d’autres bâtiments pour les PTT ainsi que l’ossuaire de Douaumont. Sa façade est proche de celle du Conseil économique et social à Paris. Son standard téléphonique performant a contribué à décider le gouvernement français de se rendre à Vichy en 1940. Les halles centrales datent de 1935. Construites en béton par Mazon, elles sont inaugurées avec l’hôtel des postes par le ministre des finances, Marcel Régnier, le 23 octobre 1935.
[modifier] Après la Seconde guerre mondiale
A partir des années 1960 le maire Pierre Coulon lance un programme de constructions qui donne à la ville son aspect actuel. De nouveaux quartiers sont construits tandis que l’Allier est aménagé pour réaliser un lac de retenue destiné aux loisirs. Le barrage (pont de l’Europe) en béton date de 1963. Il fait office de barrage et de pont. Il se compose de sept passes de 30 mètres de long chacune. La rotonde du lac est bâtie la même année par l’architecte Louis Marol, en béton. Il s’agit d’un restaurant de plan circulaire construit sur l’Allier même.
[modifier] Sports
Les principaux clubs sportifs sont la Jeanne d'Arc de Vichy (basket, Pro B en 2006/07) et le Racing Club de Vichy (rugby, fédérale 2 en 2006/07). Au mois de juin 2006, Vichy a accueilli plusieurs rencontres de la coupe du monde de rugby des moins de 21 ans au stade Darragon.
L'hippodrome est le troisième de province, derrière Cagnes-sur-Mer, Deauville, avec 120 000 visiteurs et 300 courses par an.
Vichy fut la ville la plus septentrionale où les corridas étaient autorisées. Elles se sont déroulées de 1892 à 1989.
Le parc omnisports, en bordure du lac d'Allier, est un parc de 120 hectares qui comprend une dizaine de terrains, un stade d'athlétisme, un stade nautique, des équipements pour une cinquantaine de disciplines et un centre international de séjour refait à neuf. Il comptabilise 40 000 nuitées par an et accueille en stage les équipes professionnelles des sports comme le football, l'escrime, le basket et le rugby.
Le plan d'eau permet la pratique de l'aviron (compétitions dont Championnats de France, Club de l'Aviron de Vichy), le ski nautique (compétitions), la voile et la planche à voile, le canoé-kayak et le rafting (apprentissage et perfectionnement sur la rivière artificielle).
Vichy offre la particularité de disposer de deux terrains de golf, dont un quasiment en centre ville : créé en 1908, le Golf Club de Vichy est contigu à l'hippodrome sur la rive gauche de l'Allier. Le Golf de Montpensier est quant à lui situé à Serbannes, à 8 km.
[modifier] Jumelages
Vichy est jumelée avec:
Wilhelmshaven, Allemagne
Bad Tölz, Allemagne
Rhein-Neckar-Kreis, Allemagne
Dunfermline, Écosse
Logroño, Espagne
Cluj-Napoca, Roumanie
[modifier] Divers
La toile Vichy à gros carreaux fut à la mode dans les années 1960.
Les carottes Vichy désignent une recette de cuisine dans laquelle les carottes sont cuites à l'eau, sans sel.
[modifier] Bibliographie
- Aucouturier, Louis, À Vichy, Saint-Blaise, Vichy : Paroisse Saint-Blaise, 1984.
- Carteret, Alain, Vichy charme, Olliergues, Éd. de la Montmarie, 2006.
- Cointet, Michèle, Vichy capitale : 1940-1944, Paris : Perrin, 1993.
- Collectif, Histoire des communes de l'Allier. Deuxième partie, Arrondissement de Vichy, Le Coteau : Horvath, 1986.
- Collectif, Second Empire et thermalisme : 8 juillet-15 août 1984, Grand casino de Vichy... Ville de Vichy, Compagnie fermière, Vichy, Bibliothèque municipale, 1984.
- Constantin-Weyer, Maurice , Vichy et son histoire : des origines à nos jours, Paris, Office d'éd. du livre d'histoire, 1997(1ere édition : 1947).
- Corrocher, Jacques, Saint-Louis de Vichy : architecture, décoration, histoire, Vichy, Paroisse St-Louis, 1990.
- Débordes, Jean, À Vichy, la vie de tous les jours sous Pétain, Thionne, Ed. du Signe, 1994.
- Débordes, Jean, Pierre Coulon : la trop courte chance de Vichy, Charroux-en-Bourbonnais : Éd. des « Cahiers bourbonnais », 1991.
- Débordes, Jean, Vichy et la Cie fermière : un attelage à hauts risques, Charroux-en-Bourbonnais, Ed. des « Cahiers bourbonnais », 1993.
- Larroque, François, Les Célestins de Vichy, le Prieuré de la Sainte-Trinité, 1410-1777, Moulins, Crépin-Leblond, 1946.
- Médiathèque Valery Larbaud, Vichy hôtels : balade historique au cœur des palaces, Vichy, Médiathèque Valery Larbaud, Office de tourisme de Vichy, 2004.
- Médiathèque Valery Larbaud, Vichy villas : à la découverte de l'architecture de la Belle époque, Vichy : Médiathèque Valery Larbaud : Office de tourisme de Vichy, 2004.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
Vue satellite de Vichy sur WikiMapia
- (fr) Visite virtuelle de Vichy en photos panoramiques 360°
- (fr) Site officiel de la ville de Vichy
- (fr) Site Vichy-tourisme
- (fr) Site Vichy-économie
- (fr) Données statistiques sur la ville
- (fr) Site Vichy-thermes
- (fr) Vichy-guide : Site privé sur la ville de Vichy et sa région
- Vichy sur le site de l'Institut géographique national
- Vichy sur le site de l'Insee
- Vichy sur le site du Quid
- Localisation de Vichy sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Vichy sur Mapquest
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