Walschbronn
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Walschbronn | |
Pays | France |
---|---|
Région | Lorraine |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Canton | Volmunster |
Code INSEE | 57741 |
Code postal | 57720 |
Maire Mandat en cours |
|
Intercommunalité | |
Latitude | 49° 08' 57" Nord |
Longitude | 07° 28' 55" Est |
Altitude | 247 m (mini) – 387 m (maxi) |
Superficie | 10,11 km2 |
Population sans doubles comptes |
525 hab. (1999) |
Densité | 51 hab./km2 |
Walschbronn est une commune française, située dans le département de la Moselle et la région Lorraine. Le village fait partie du Parc naturel régional des Vosges du Nord.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Le village se situe à l'extrémité nord-est du Pays de Bitche et à la frontière allemande, en pays découvert. Il se situe dans la vallée du Schwartzbach, un affluent de la Horn, sur la route de Volmunster à Pirmasens.
[modifier] Histoire
Sur le ban de la commune, riche en vestiges archéologiques, ont été mis au jour une station mésolithique, des sites gallo-romains, un habitat du IIe siècle avec un petit artisanat de bronzier et une inscription dédiée à Apollon et Sirona, sa parèdre. Le village est mentionné en 1080 sous la forme Salesburas, puis en 1155, Walsbronn, du nom d'homme germanique Wallo et du substantif Bronn, la fontaine. Au Moyen Âge, le village appartient à la seigneurie de Bitche et, en 1196, Frédéric de Bitche fait don de la commune à l'abbaye de Sturzelbronn. Le Weckerburg est un château fort construit à la fin du XVe siècle, vers 1490, pour Simon Wecker IV, comte de Deux-Ponts-Bitche.
Une source bitumeuse, entraînant la création d'un établissement thermal, est à l'origine de la célébrité du lieu. La présence d'une voie romaine aboutissant au village, dont des portions sont encore visibles dans la forêt au nord du village, la Homburien Wald, des inscritpions très anciennes retrouvées sur les pierres du château, révélant l'existence d'un édifice plus ancien, la présence de pierres chargées d'inscriptions antiques retrouvées lors de la réfection de l'église ainsi que des médailles romaines découvertes en plusieurs endroits du village laissent tout à penser que les eaux du village étaient déjà connues du temps des Romains. L'empereur Charles Quint, lui-même souffrant de rhumatismes, s'intéressa à la source de Walschbronn. C'est sans doute à l'occasion de son réaménagement dans les dernières années du XVIe siècle qu'a été découvert un balneum gallo-romain.
L’autorité du comte Jacob, dernier souverain de la maison de Deux-Ponts à gouverner sur Bitche, est livré par sa faiblesse et sa crédulité, à des courtisans avides et à des ministres protestants fanatiques. Les uns rendent le séjour à la source de Walschbronn suspect, les autres dispendieux et peu sûr. C'est ce qui amène les eaux, auparavant si éprouvées par le public et si louées par les médecins, à voir décliner leur fréquentation et à tomber dans l'oubli.
Durant la guerre de Trente Ans, le village est brûlé, le puits et les bains sont détruits de fond en comble, les habitants tués ou dispersés. A l’arrivée du duc Léopold, qui fera reconstruire les bains en 1713, ils ne sont plus que onze. Cent-soixante-dix maisons, bâties en bois et en terre, sont rebâties, la plupart à la façon du Wasgau. Les masures témoignent qu’il y avait anciennement plus de quatre-cents maisons, bâties en pierre. Il est probable que la fontaine a seule contribué à cet état florissant où le village était autrefois, puisque ni le territoire ni le commerce n’ont pu le favoriser. La terre y est très sablonneuse sur un lit bitumineux. Elle ne produit que du seigle, du blé de Turquie, du sarrasin et des menus grains, avec beaucoup de peine de la part des cultivateurs. Le commerce se borne aux moutons, qui y sont très bons, et au bois, que l’on flotte sur le ruisseau qui coule dans le vallon et qui va se perdre dans la Horn à une demi-lieue de là, à destination de la Hollande. La situation du village n’a jamais été propre à d’autres commerces.
Après la réparation de la source, la fontaine est située au pied du jardin de Jean-Adam Oliger, maire du village, dans un bassin de bois de chêne de quatre pieds en carré. Il a été substitué à l’ancien, beaucoup plus grand, revêtu de pierres de taille cimentées, couvert et environné de grillages, avec plusieurs ornements gothiques, qui a été détruit avec la maison des bains qui était à côté. C’était un édifice solide et considérable, dont le rez-de-chaussée était divisé en plusieurs cellules. Dans chacune d'elles, on plaçait une cuve pour se baigner dans les eaux de la fontaine, que l’on faisait chauffer. Le duc Stanislas fera réparer la source en 1756, pour quelques années seulement, puisqu'en 1766, on constate que les eaux sont taries.
L'église, détruite en 1754, est reconstruite en 1785. Du point de vue administratif, le village est une commune du canton de Breidenbach de 1790 à 1801, puis il passe dans celui de Volmunster avec l'écart de Dorst.
[modifier] Administration
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
mars 2001 | |||
Les données antérieures ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|
542 | 552 | 539 | 532 | 478 | 525 |
Nombre retenu à partir de 1968 : Population sans doubles comptes |
La population, relativement stationnaire jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, a baissé depuis cette époque. Elle comptait 929 habitants en 1817, 741 en 1900 et seulement 532 au recensement de 1982.
[modifier] Écarts et lieux-dits
[modifier] Lieux et monuments
- L'église, dédiée à saint Benoît, est reconstruite en 1785.
- Les ruines du château du Weckerburg, construit au XVe siècle. Abandonné, il tombe en ruines dans la deuxième moitié du XVIe siècle. Il en subsiste encore les fondations et une partie de la tour, restaurées par le Club Vosgien après 1945, qui offrent une vue privilégiée sur les trois vallées accueillant le village.
- Dans la rue des Juifs, une ferme à deux corps datée 1801, témoigne une fois encore la persistance des formes du XVIIIe siècle. Le corps en retour d'équerre est réservé à la porcherie et au poulailler.
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Walschbronn sur le site des Pays de Bitche et de la Sarre
- Walschbronn sur le site de l'Institut Géographique National
- Walschbronn sur le site de l'Insee
- Walschbronn sur le site du Quid
- Localisation de Walschbronn sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Walschbronn sur Mapquest
[modifier] Bibliographie
- Les moulins et scieries du Pays de Bitche, Joël Beck, 1999.
- Le Pays de Bitche 1900-1939, Joël Beck, 2005.
- Dictionnaire minéralogique et hydrologique de la France, Buckhoz, 1772.
- Notice de la Lorraine, Dom Calmet, 1757.
- Description des gîtes de minerai de la Lorraine méridionale, Philippe-Frédéric de Dietrich, Paris 1799.
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