Guerre du Viêt Nam
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Histoire du Viêt Nam |
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La guerre du Viêt Nam, aussi appelée la Deuxième Guerre de l'Indochine, confrontait à l'origine la République démocratique du Viêt Nam (RDVN, ou Viêt Nam du Nord) alliée au Front national pour la libération du Viêt Nam (NLF ou Viêt-Cong), et la République du Viêt Nam (RVN, ou Viêt Nam du Sud) ainsi que ses alliés, dont les États-Unis, qui soutinrent le Sud avec des forces de combat entre 1964 et 1975.
Après l'échec de la tentative française pour conserver l'Indochine en 1945 malgré l'opposition du Viêt-Minh à la bataille de Diên Biên Phu, le pays fut coupé en deux par une zone démilitarisée (DMZ), par les accords de Genève. L'organisation politique des deux parties du Viêt Nam fut marquée par des gouvernements d'idéologie et de politique opposées. Les élections prévues par les accords de Genève dans le Sud n'ont pas eu lieu. La guerre du Viêt Nam débuta sous la forme d'une guerre civile — guerre qui déterminerait si le Viêt Nam resterait définitivement séparé ou s'il deviendrait unifié sous la RDVN. Les combats commencèrent en 1957, avec un soutien et des interventions sino-soviétiques et surtout américaines.

Le Viêt Nam du Sud et ses alliés ont donné au conflit une image basée sur des principes et une stratégie anti-communiste : l'expansion du communisme devait être stoppée conformément à la doctrine américaine du containment, afin d'empêcher un « effet domino » en Asie orientale. Le Viêt Nam du Nord et le Viêt-Cong en ont fait, quant à eux, une lutte pour réunifier le pays et pour repousser une agression étrangère impérialiste semblable à une poursuite de la Première Guerre d'Indochine.
Après quinze ans de combats et d'un lourd bilan humain, l'intervention majeure et directe des États-Unis prit fin avec la signature des accords de Paix de Paris en 1973. Les combats entre l'Armée de la république du Viêt Nam (ARVN) du Sud contre le Nord, avec la participation de l'Armée populaire vietnamienne (PAVN) et les combattants du Front national pour la libération du Viêt Nam ou Viêt-Cong, s'achevèrent avec la chute de Saïgon. Après la victoire du Nord, le Viêt Nam fut uni et devint la République socialiste du Viêt Nam, dotée d'un gouvernement composé essentiellement du parti communiste et basé à Hanoï.
Côté américain, cette guerre a marqué toute une génération et divisé considérablement l'image du pays ; parmi les personnages influençants cette image figurent Francis Ford Coppola ainsi que Oliver Stone, qui a participé à la guerre et réalisera plus tard le film "Platoon". La guerre a révélé de plus de nombreux héros de guerre américains, tels que le lieutenant Gary Jefferson, le sergent Harry Dean, le capitaine Rick Deisenwher, et beaucoup d'autres encore.
Enfin, cette guerre s'inscrit dans le contexte plus général de la guerre froide, conflit « par États interposés » entre le bloc occidental et le bloc communiste.
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[modifier] Origine du conflit : l'après-guerre d'Indochine

La Deuxième Guerre d'Indochine trouve son origine dans la première (1946-1954), conflit qui opposa la France à la Ligue pour l'Indépendance du Viêt-nam, fondée et dirigée par le leader révolutionnaire Hô Chi Minh. Occupé par les troupes japonaises durant la Seconde Guerre mondiale jusqu'en août 1945, les guérilleros du Viêt-minh, profitant du vide créé par la reddition du Japon, s'emparèrent de la capitale Hanoï. L'empereur Bao Dai, replacé sur le trône par les Japonais, abdiqua pour devenir conseiller spécial au premier gouvernement de la nouvelle République Démocratique du Viêt-nam (RDVN), dont la déclaration d'indépendance fut faite à Hanoï le 2 septembre 1945, sur la place Ba Dinh, en un cérémonial confucéen de changement dynastique. En abdiquant, Sa Majesté Bao Dai a déclaré, non sans grandeur, préférer être citoyen d'un pays libre, plutôt qu'être souverain d'un pays subjugué. La reconquête coloniale par la France de son ancienne colonie, en 1945-1946, puis l'impossibilité pour le gouvernement vietnamien et le gouvernement français de s'accorder sur un modus vivendi, conduisit, en décembre 1946, au premier conflit indochinois, connu sous le nom de Première Guerre d'Indochine. La bataille décisive eut lieu au printemps 1954 lorsque le Viêt-Minh attaqua le camp retranché français de Diên Biên Phu, dans le nord du Viêt-nam. Le 8 mai 1954, après un siège de cinquante-cinq jours, les Français capitulèrent.
Le même jour, à Genève, les délégués du RDVN et de l'État du Viêt-nam rencontrèrent les délégations de la France, du Royaume-Uni, de l'Union soviétique, des États-Unis, de la République populaire de Chine et des deux États voisins, le Laos et le Cambodge, afin de discuter du futur de toutes les anciennes possessions françaises en Indochine. Aux termes des Accords de Genève signés au mois de juillet 1954, la France et la République Démocratique du Viêt-nam mirent fin à la guerre. Ces Accords d'armistice étaient signés par Pierre Mendès France et Pham Van Dong, respectivement au nom de la France et du Viêt Nam.
L'indépendance du Laos, du Cambodge et du Viêt-nam était reconnue, ce dernier étant partagé en deux zones de part et d'autre du 17ème parallèle. La réunification du pays pourrait intervenir après des élections générales, qui devaient être organisées dans un délai de deux ans, et la constitution d'un gouvernement. Le pays devait être réunifié après des élections prévues en 1956. Ces élections n'ont jamais eu lieu, le Viêt-nam deviendra le quatrième pays d'inspiration stalinienne dès 1956.
Le gouvernement de la République du Viêt Nam du président Ngô Đình Diệm, avec le soutien du président américain Eisenhower, a saboté ces élections (car il craignait sûrement que Hô Chi Minh ne les gagne). Il était considéré comme un héros par beaucoup de Vietnamiens pour son rôle dans la guerre d'indépendance. De plus, les partisans d'Hô Chi Minh ne voulaient pas tenir des élections libres dans le Nord, pour des raisons mystérieuses, puisqu’ils étaient sûrs de gagner ces élections. Ce qui faisait que Washington et Saigon eussent fait tout leur possible pour saboter les Accords d’armistice de Genève qui avait prévu ces élections référendaires en 1956 afin de réunir les deux zones de regroupement militaire des forces armées françaises et vietnamiennes.
[modifier] Escalade
[modifier] Les États-Unis engagés dans le conflit

L'implication des États-Unis dans la guerre est progressive. Elle débute sous Eisenhower, qui engage quelques conseillers militaires. En 1961 et 1962, le président Kennedy renforce la présence américaine. En novembre 1963, on compte 16 000 conseillers militaires. Le 1er novembre, la CIA finance un coup d'état contre le président du Viêt-Nam du Sud, Ngo Dinh Diem, qui a engagé des pourparlers secrets avec les communistes. Diem est tué (2 novembre) et un autre gouvernement est mis en place. Le président Kennedy, désirant inaugurer la détente avec Moscou, ordonne le retrait de 1 000 conseillers américains avant Noël 1963 et de tous les conseillers américains avant la fin de 1965. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy est assassiné à Dallas. Son successeur, Lyndon Johnson, annule le retrait des troupes et l'augmente. Cette implication grandissante est motivée par la peur des menaces de l'élargissement du communisme. En 1964, le Congrès des États-Unis approuve la résolution du golfe du Tonkin (7 août 1964) (du nom du lieu où eurent lieu les « incidents du Golfe du Tonkin » les 2 et 3 août 1964), qui apporte un large soutien au président Johnson pour une implication américaine accrue. En 1968, plus de 500 000 soldats stationnent sur place et le tribut des soldats américains tués, tel que rapporté chaque jeudi aux informations du soir, est de plus de 100 morts par semaine. Les opérations entre 1961 et 1975 coûtèrent 533 milliards de dollars (valeur 2005) aux États-Unis

La bataille de Ap Bac en janvier 1963 était la première "grande bataille" par ses répercussions, un engagement militaire relativement mineur de la Deuxième Guerre d’Indochine ou Guerre du Viêt Nam et la première "grande victoire" militaire du Front national pour la libération du Viêt Nam. Ce fut le premier glas des forces américaines qui encadraient l’Armée de la République du Viêt Nam (ARVN).
[modifier] Intervention chinoise et soviétique au Nord Viêt Nam
Le porte-parole du ministère de la république populaire de Chine des Affaires étrangères a confirmé en 1996 que, sur demande du gouvernement nord-vietnamien, la Chine avait envoyé entre août 1965 et août 1973, environ 320 000 soldats de l'armée populaire de libération pour aider le Nord-Viêt Nam dans les tâches de défense aérienne, de génie militaire et de logistique. Il confirme aussi que plus de 1 400 soldats chinois avaient été tués et 4 200 blessés gravement.
Les premières unités chinoises présentes sur le sol vietnamien étaient composées de deux divisions d'artillerie anti-aérienne et un régiment indépendant, les rotations des troupes s'ensuivirent et elles étaient assignées à la défense des secteurs stratégiques. La marine chinoise était également présente : les dragueurs de mines ont nettoyé une surface de 201 km².
En outre, la Chine a fourni 20 milliards de dollars d'aide militaire et financière au gouvernement nord-vietnamien.
Des dossiers partiellement déclassifiés démontrent que 6 359 officiers et généraux de l'Armée rouge ont agi comme conseillers militaires et ont pris part aux opérations de combats (surtout dans la défense anti-aérienne)
[modifier] L'offensive du Tết et la désillusion de la population américaine
La foi du public américain en la « lumière au bout du tunnel » est balayée en 1968, quand l'ennemi, supposé être sur le point de s'effondrer, organise l'offensive du Tết. Giap, en charge des opérations vietcong, lance la quasi-totalité de ses effectifs dans la bataille (environ 230 000 hommes). Cette offensive, du point de vue militaire fut une défaite : sur 105 villes visées par les Viêt-congs aucune ne fut prise complètement, au moins 48 000 tués du côté vietcong, le FNL ne revient à son niveau d'effectifs d'avant l'offensive que dans le courant de l'année 1972 avec le renfort d'unités réguliéres du nord et ne jouera plus de rôle déterminant dans le conflt. Du point de vue politique, ce fut une victoire.
Alors que, l’offensive communiste a soudé la population sud-vietnamienne contre les communistes. De 1968 à 1970, la conscription fut annulée parce qu’il y avait trop de volontaires. Plus un seul moine ne s’est immolé et aucun mouvement pacifiste ne s’est manifesté. En clair, la très grande majorité des éléments pro-communistes ont changé leur fusil d’épaule après 1968 quand ils ont pu voir la réalité de leur politique .
Ce fut le contraire outre-atlantique, Il y avait déjà un faible mouvement d'opposition à la guerre dans certaines parties des États-Unis, dès 1964, spécialement sur certains campus universitaires. Ceci se déroule durant une période jusqu'alors inconnue d'activisme estudiantin de gauche, et par l'arrivée, en nombre significatif, des baby boomers en âge d'entrer à l'université. La Seconde Guerre mondiale s'était terminée en 1945, et la Guerre de Corée en 1953 ; ainsi la plupart d'entre eux, sinon tous les baby boomers, n'ont jamais été exposés à la guerre. De plus, la guerre du Viêt Nam reçoit une couverture médiatique d'une intensité sans précédent - elle fut appelée la première guerre télévisée - ainsi qu'une opposition aussi bruyante de la part de la Nouvelle Gauche (Voir aussi : Nguyen Ngoc Loan).
Certains Américains s'opposent à la guerre sur des bases morales, la voyant comme une guerre destructrice attentant à l'indépendance du Viêt Nam, ou comme une intervention dans une guerre civile étrangère ; d'autres s'y opposent car on manque d'objectifs clairs, et qu'elle apparaît alors comme vouée à l'échec. Certains des activistes sont eux-mêmes des vétérans du Viêt Nam, comme en témoigne l'organisation des Vétérans du Viêt Nam contre la Guerre.
Dans la Guerre d'Indochine, les Français ont déjà transformé une guerre coloniale en guerre civile par la création en, 1949, d'un État vietnamien de Saigon, peu différent de l'État français de Vichy de 1940-1945. La transformation en guerre civile est une ruse politique classique. Comme la bataille de Dien Bien Phu a conduit les Français à négocier en position de faiblesse les accords de Genève en 1954, l’offensive du Têt a conduit Washington à négocier en position de faiblesse les accord de Paix de Paris en 1973 dont les résultats sont les “Ententes de Paix de Paris” [1]
C'est une partie de la guerre psychologique dans l'alliance du psychique avec le physique. Le but de guerre de l'offensive du Têt n'a pas été la conquête territoriale, mais créer un événement psychique en répercussion incommensurable (sans commune mesure) du fait physique.
[modifier] Enlisement
[modifier] Le Viêt Nam au centre des élections américaines

En 1968, le président Lyndon Johnson débute sa campagne de réélection. Un membre de son propre parti, Eugene McCarthy, se présente contre lui pour l'investiture sur une plate-forme anti-guerre. McCarthy perd les premières élections primaires dans le New Hampshire, mais il provoque la surprise en réalisant un score élevé contre le sortant. Le coup porté à la campagne de Johnson, combiné à d'autres facteurs, le mène à annoncer qu'il retire sa candidature, lors d'un discours télévisé surprise. Il y annonce conjointement le démarrage des accord de Paix de Paris avec le Viêt Nam.
Se saisissant de l'opportunité causée par l'abandon de Johnson, Robert Kennedy brigue alors l'investiture sur une plate-forme anti-guerre. Le vice-président de Johnson, Hubert Humphrey, se porte également candidat, promettant de continuer d'aider le gouvernement du Sud Viêt Nam.
Robert Kennedy est assassiné durant cet été, et McCarthy est incapable de contrer le support dont Humphrey jouit dans l'élite du parti. Humphrey gagne l'investiture de son parti, et se présente contre Richard Nixon dans les élections générales. Pendant sa campagne, Nixon dit avoir un plan secret pour terminer la guerre.
[modifier] Nixon et son plan de désengagement progressif
Richard Nixon est élu président et démarre à compter de janvier 1969 sa politique de lent désengagement de la guerre. Le but est d'aider progressivement le Sud à construire sa propre armée de sorte qu'il puisse poursuivre la guerre par lui-même. Cette politique devient la clé de voûte de la « doctrine Nixon ».
Appliquée au Viêt Nam, la doctrine devient la « vietnamisation » déjà effectuée par les Français dès 1949 avec la création d'un État vietnamien de Saïgon et son "Armée nationale". Le but de la vietnamisation est de permettre à l'armée du Sud Viêt Nam de tenir de mieux en mieux contre le FNL et l'armée du Nord Viêt Nam, et surtout de ne plus faire subir autant de pertes à l'armée américaine. Cela doit aussi donner, selon le bon mot de Mr Kissinger, « l'intervalle nécessaire » au désengagement des troupes américaines. Les soldats du Sud Viêt Nam seront formés par les américains.
Il faut signaler que 200 000 membres du FLN et soldats nord-vietnamiens ont fait défection entre 1968 et 1975.
[modifier] Les massacres de My Lai dans un pays dévasté

La probité de la conduite des États-Unis durant la guerre continue à alimenter les discussions durant la présidence Nixon. En 1969, il apparaît que le lieutenant William Calley, chef de section au Viêt Nam, a conduit un massacre de civils vietnamiens (y compris de petits enfants) à My Lai un an auparavant. Le massacre ne fut stoppé que lorsque deux soldats américains en hélicoptère remarquèrent le carnage et intervinrent pour empêcher leurs compatriotes d'assassiner plus de civils. Bien qu'il soit incarcéré pour le massacre de My Lai, Calley ne reçoit qu'une sentence légère à son procès en cour martiale en 1970 et est ensuite gracié par le président Nixon.
[modifier] Le Cambodge dans la guerre

Les États-Unis organisent un coup d'État au Cambodge le 18 mars 1970, avec l'aide du maréchal Lon Nol, pour renverser le roi Norodom Sihanouk accusé de ne pas lutter contre les Viêt-Cong utilisant son territoire. Parallèlement, Nixon ordonne une incursion militaire au Cambodge afin de détruire les refuges Viêt-Cong bordant le Sud Viêt Nam. Beaucoup pensent que les Khmers rouges ne se seraient probablement pas emparés du pouvoir, tuant une grande partie (de 900 000 à 2 millions) de leur population, sans la déstabilisation causée par la guerre, en particulier à cause des campagnes de bombardements américaines dites de « nettoyage des sanctuaires » au Cambodge. Le soutien américain et d'autres nations occidentales à ce mouvement maoïste après l'invasion du Cambodge en 1979 par le Viêt Nam s'explique par son caractère antisoviétique, mais celui-ci était en réalité la conséquence d'un soutien en profondeur par la Chine, alors en conflit politique avec l'URSS.
[modifier] Le retrait américain et l'unification du Việt Nam

[modifier] Médiatisation du conflit
Les effets de la médiatisation de la guerre du Viêt Nam jouent énormément alors qu'affluent au pays des photos d'envoyés spéciaux que l'administration ne sait comment contrer. L'opinion publique américaine commence à douter majoritairement des options liées à un tel niveau d'engagement, alors que le parti de la génération de la prise de conscience (consciousness generation) maintient l'activisme par des sittings en faveur du règlement du conflit et du désengagement dans les allées publiques de Washington : la pression est telle que le pouvoir politique doit répondre instamment à la situation d'enlisement.
Jusqu'ici l'opinion avait été affectée par les images de sacs plastique contenant les corps des boys ramenés au pays ; mais des images quotidiennes à la télévision montrant le conflit prouvaient l'enlisement, et des photos choquèrent plus encore ce public malmené sur la longueur.
La photo de la jeune Phan Thị Kim Phúc, 9 ans, prise sur la route de Trang Bang en 1972, alors que l'enfant fuyait nue une zone bombardée au napalm, rapporta à Nick Ut de Associated Press le prix Pulitzer.
1972 est de plus l'année terrible pour l'exécutif américain, avec le Watergate en politique intérieure et la fuite des Pentagon Papers qui éclaboussent l'establishment.
[modifier] Premières tentatives : l'offensive Eastertide (1972)
Trompé par la médiocrité des troupes sud-vietnamiennes lors de l'opération Lam Son 719 en 1971 et encouragé par le retrait des troupes américaines ainsi que par la puissance du mouvement anti-guerre qui interdit tout retour des troupes américaines, le Nord Viêt Nam lance une offensive générale contre le Sud en mars 1972. Ce fut la première tentative d'invasion d'importance depuis la bataille de Dai Do en mai 1968.
L'offensive dura de mars à octobre 1972. Les dernières unités combattantes américaines quittent le sud le 23 août 1972.
Soutenus par d'intenses barrages d'artillerie et de nombreux chars d'assaut, 200 000 soldats du Nord Viêt Nam traversent la zone démilitarisée vers le sud le 30 mars 1972 et balaient les unités sudistes. Après la panique initiale, les Sud-Vietnamiens se ressaisissent, regroupent leurs unités et contre-attaquent. Ils ralentissent puis arrêtent l'offensive nordiste. Aidés d'un important appui aérien américain, ils repoussent ensuite les nordistes de juin à octobre.
Entre avril et octobre, l'US Air Force est autorisée à bombarder [2] quasiment tout le Viêt Nam du Nord afin de le forcer à négocier ; l'emploi dévastateur du napalm ainsi que de l'agent orange comme défoliant se systématisent.
Rompues le 4 mai suite à l'attaque du Nord, les négociations reprennent le 13 juillet à Paris entre Henry Kissinger et Lê Đức Thọ. Elles visent à permettre aux américains de sortir d'une guerre impopulaire tout en maintenant un équilibre entre le Nord et le Sud.
Le 8 octobre, les deux parties s'accordent sur d'importantes concessions mutuelles.
Cependant, bien qu'il soit conscient que le Việt Nam du Sud dépendait de l'appui aérien américain et que le retrait de ces derniers affaiblissait considérablement le Việt Nam du Sud, le président Thiệu se montra peu enthousiaste à accepter un cessez-le-feu de facto.
De leur côté, les Nord-Vietnamiens n'étaient pas intéressés par un accord de paix à long terme, leur objectif restant toujours d'envahir le Việt Nam du Sud afin d'unifier le Việt Nam.
Afin de lever l'obstacle sud-vietnamien, Nixon promit à Thiệu un soutien inconditionnel et des représailles massives si le Việt Nam du Nord violait les termes du traité de paix.
Afin de lever l'obstacle nord-vietnamien, Nixon ordonna un arrêt des bombardements le 22 octobre bien que les troupes nord-vietnamiennes occupent toujours la zone démilitarisée au Sud.
Du fait de leur double mauvais calcul, les Nord-Vietnamiens subissent une défaite cuisante (100 000 hommes contre 40 000 pour le Sud) et abandonnent un important matériel (la moitié de leur puissance de feu). L'échec de l'offensive Eastertide coûtera son poste au général Giap qui laissera la place à Văn Tiến Dũng homme d'une tout autre envergure.

Les accords de Paix de Paris sont finalement signés en janvier 1973 et reconnaissent la présence de troupes nordistes au Sud.
[modifier] Deuxième tentative
Cependant, la paix n'est toujours pas garantie et le nouveau général nordiste prépare l'offensive finale qui vaincra le Sud. Ainsi, malgré le traité de paix, les attentats et les embuscades continuent au Sud.
Bien que Richard Nixon ait promis au Việt Nam du Sud qu'il lui apporterait un support militaire dans l'éventualité d'un effondrement de la situation militaire, le Congrès des États-Unis vote contre tout support financier à des actions militaires dans cette région. Nixon se bat alors aussi pour sa propre carrière politique dans le scandale du Watergate grandissant. Ainsi aucun des soutiens militaires promis pour la défense du gouvernement du Việt Nam du Sud n'est envoyé, bien que l'aide économique continue. Elle est cependant presque totalement aspirée par la corruption dans le gouvernement sud-vietnamien, et seul une petite partie vient effectivement alimenter l'effort de guerre. Le 94e Congrès des États-Unis vote pour que toute aide soit supprimée pour le début de l'année fiscale 1975-76 (1er juillet 1975).
De plus, les États-Unis retirent unilatéralement leurs dernières forces du Viêt Nam en 1973, le repli fut terminé le 29 mars. L'armée du Sud ne dispose plus de l'appui aérien américain.
Enfin, début 1975, les réserves de munitions, minées par l'inflation et la disparition de l'aide américaine, atteignent un niveau dramatiquement bas pour le Sud.
Cependant au Nord, il devenait clair qu'empêtré dans ses difficultés, Nixon ne bougerait pas, tandis que l'appui soviétique et chinois augmentait en conséquence, le risque de confrontation directe entre Grands ayant disparu. Les pertes de la défaite 1972 sont ainsi comblées.
L'armée du Nord a laissé entre 10 et 12 divisions au Sud après le traité de Paris en plus d'environ 300 000 combattants du Việt Cộng (la guérilla communiste au Sud). À la fin de 1974, en claire violation des accords de paix, 100 000 soldats supplémentaires s'infiltrent au Laos et au Cambodge dans des camps frontaliers puis dans les zones « libérées » au sud.
En décembre 1974, les Nord-Vietnamiens font une nouvelle tentative en envahissant la province de Phuoc Long depuis le Cambodge. Le 17 janvier 1975, ils occupent la capitale régionale de Phuoc Binh, à 160 km de Saïgon. Les sudistes perdent 3 000 soldats. Seules quelques protestations diplomatiques répondront à cette violation du traité de paix.
Le président sud-vietnamien, Nguyễn Văn Thiệu, décida d'étaler les forces armées du Sud afin de couvrir tout le territoire, qui, contrairement au Nord Viêt Nam, s'étalait tout en longueur. Son but était de prévenir les incursions des unités nord-vietnamiennes qui s'infiltraient au sud via la route Ho Chi Minh au Cambodge. Ce faisant, en dispersant ses forces, il commettait la même erreur que les Français en 1939 alors que les Nord-Vietnamiens se préparaient à frapper en force à l'endroit de leur choix.
[modifier] Troisième tentative: la prise des plateaux du centre (Tay Nguyen)
En mars 1975, le général nord-vietnamiem Văn Tiến Dũng lancent une offensive planifié par ses soins. Le Nord lance de multiples petites attaques de diversion sur les provinces du nord afin de dérouter l'état-major sudiste et le forcer à laisser ses troupes dispersées. Mais le gros de ses forces est engagé afin d'envahir la province du Darlac au centre, se plaçant ainsi en position de couper le Việt Nam du Sud en deux.
Au total; ce fut 17 divisions d’infanterie de l'Armée populaire vietnamienne organisées en 4 corps d’armée conventionnels appuyés par 700 blindés, des milliers de pièces d’artillerie et des centaines de batteries de missiles sol-air qui fut engagé alors que l’armée sudiste n'avaient plus le soutien logistique des États-Unis.
Croyant à une simple opération de diversion, les sudistes n'enverront aucun renfort pour stopper l'attaque sur Buon Me, tandis que les accrochages au nord provoquent le blocage des routes par les réfugiés.
Rapidement, l'offensive sur les plateaux du centre tourne à la catastrophe pour les troupes sudistes qui sont submergées par le nombre.
Paniqué, Thiệu ordonne la retraite sur Đà Nẵng à la 1re division d'infanterie (sa meilleure unité), alors stationnée autour d'Hue. Puis un contre-ordre lui ordonne de revenir sur ses positions mais il est déjà trop tard. Dispersées sur les routes, gênées par le flot de réfugiés, les meilleures troupes sudistes se font tailler en pièces en rase-campagne.
Thiệu ordonne ensuite un retrait général de la cité de Pleiku qui commande les plateaux centraux et qui était le siège de l'état-major du général Pham Van Phu. Celui-ci, un homme incompétent et corrompu qui ne devait sa position qu'à son soutien politique à Thiệu « organise » la retraite : il évacue sa famille et ses principaux officiers sur Nha Trang puis Saïgon tandis qu'il abandonne ses troupes sur place.
Celles-ci, privées de commandement, fuient vers la côte dans les petites routes de campagne au milieu des réfugiés. À leur tour elles se font tailler en pièces.
Hue (l'ancienne cité impériale) tombe le 25 mars, puis Đà Nẵng (la seconde cité du Việt Nam) le 2 avril.
Après avoir pris les plateaux centraux et coupé les forces sudistes en deux, puis écrasé la partie Nord, les troupes du Nord Viêt Nam se tournèrent ensuite vers le Sud tandis que de nouvelles troupes franchissaient la frontière depuis le Nord Viêt Nam.
[modifier] La chute de Saïgon
Début avril, la région de Saïgon est encerclée. Après une quinzaine de jours de combat acharné, le président Thiệu démissionne le 21 avril et est remplacé par le vice-président Trần Văn Hương, lui-même remplacé par Dương Văn Minh le 28 avril. Après que les communistes aient refusé toute négociation, Dương Văn Minh ordonne la reddition des troupes sudistes le 30 avril, qui est acceptée par le Nord Viêt Nam, tandis que des hélicoptères américains surchargés évacuent la ville et que les premiers boat people font leur apparition.
A 7H53, le 30 avril, lorsque le dernier hélicoptère décolle du toit de l'ambassade des États-Unis à Saïgon, des milliers de candidats à l'exil se pressent encore dans les jardins. Plus de 305 000 réfugiés finiront néanmoins par se retrouver à bord des navires américains qui croisent au large.
Cette scène de panique à Saïgon, le 30 avril 1975, sur le toit de l'ambassade des États-Unis à Saïgon est bien connue. [3]
Divisé depuis 1954 le Viêt Nam fut réunifié, de la frontière de Chine à la pointe de "Camau" le 2 juillet 1976 pour créer la République socialiste du Viêt Nam. Saïgon est renommée Hô Chi Minh Ville en l'honneur du président précédent du Nord Viêt Nam.
De 1975 à 1982, 65 000 personnes furent exécutées au Viêt Nam et plus d'un million furent envoyées en "camps de rééducation" pour une période plus ou moins longue. Plus d'un million de Sud-Vietnamiens fuirent le pays. Au total, trois millions de personnes quittèrent l'Indochine entre 1975 et 1997 selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations unies.
Les premiers Boat People étaient de 1955. Parmi le million de personnes qui quittèrent le nord, on nota des paroisses catholiques romaines, avec leur curé en tête, pour suivre la "Vierge qui allait au Sud", les quelques bateaux français et les vaisseaux de la VIIe flotte US les attendaient. C’était la propagande franco-américaine qui fonctionnait à toute allure pour augmenter la quantité de partisans de Ngô Đình Diệm, catholique romain intégriste, qui a pris le pouvoir à Saïgon, pour priver la zone Nord d’une partie de sa population active et pour « prouver » l’amour de la liberté et la haine du communisme en disqualifiant le gouvernement de la zone Nord. Les réfugiés de 1975 étaient l’élite du régime de Saïgon partis en avion dans les bagages des derniers personnels américains. [4]
En plus du problème prioritaire et urgent du ravitaillement résolu par Mme Nguyen Thi Binh, signataire des accord de Paix de Paris au nom du Front national pour la libération du Viêt Nam, il y avait le problème d’une "catastrophe sociologique" sans précédent d’une population rurale agglutinée dans des villes de garnison, depuis 1946, vivant d’une « économie des poubelle » des déchets des armées et des fournitures militaires dont le « marché aux voleurs » était célèbre, avec les drogues et les prostitutions tout autour.
Les réfugiés de 1980 étaient des petites gens fuyant la Troisième Guerre d’Indochine et les difficultés économiques d’un pays dévasté par des guerres depuis 1946.
[modifier] Bilan
[modifier] Pertes humaines
Des millions de Vietnamiens sont morts des conséquences de la guerre du Viêt Nam. Il est toujours très difficile d'estimer le nombre de victimes dans tout conflit. Les registres officiels sont difficilement consultables, quand ils existent, et nombreux parmi les tués furent littéralement déchiquetés par les bombardements. Il est ainsi très difficile de s'accorder exactement sur ce qui doit compter comme « victime de guerre du Viêt Nam » ; des gens sont encore aujourd'hui tués par des munitions non explosées et des mines, particulièrement les bombes à sous-munitions. Les effets sur l'environnement des agents chimiques (tels que l'agent orange qui est un défoliant très utilisé par les Américains), ainsi que les problèmes sociaux colossaux causés par la dévastation du pays après tant de morts ont certainement réduit la durée de vie de beaucoup de survivants.
Les estimations de pertes les plus basses, basées sur les déclarations (à présent reprises) du Nord Viêt Nam étaient autour de 1,5 million de Vietnamiens tués. Le Viêt Nam a annoncé le 3 avril 1995 qu'un total d'un million de combattants communistes vietnamiens et quatre millions de civils avaient été tués durant la guerre. La validité de ces chiffres n'a généralement pas été contestée.
Les pertes du Sud Viêt Nam sont estimées à 255 000 militaires et 430 000 civils tués dont 80.000 en 1974, soit plus que toute autre année de guerre, alors que les forces US avaient été évacuées.
On estime par ailleurs à environ 58 000 le nombre de soldats américains tués.
[modifier] Pertes aériennes des forces armées des États-Unis au Viêt Nam
Si les chiffres semblent impressionnants à première vue, ils concernent près de 15 ans de combats, et, par rapport au nombre de sorties, correspondent à un taux de pertes de 0,1%.
Cause des pertes | avions | hélicoptères |
---|---|---|
combat aérien | 79 | 2 |
missile sol-air | 197 | 7 |
par artillerie antiaérienne | 2 140 | 2 375 |
détruits au sol | 145 | 205 |
accident et autres | 1 158 | 2 282 |
Sous-total | 3 179 | 4 869 |
TOTAL | 8 588 |
[modifier] Conséquences sur le développement de la péninsule sud-asiatique
La plus grande conséquence sur le développement sud-asiatique est le fait que les plus grands "cerveaux" du Viet-Nam (le Viet-Nam était très développé avant la guerre) ont soit fui aux États-Unis avec les américains, soit ont été décimé/envoyé dans des camps de rééducation par les communistes. Du peu d'intellectuels qui ont survécu à la catastrophe, très peu ont pu trouver un travail car une bonne partie d'entre eux étaient contre le gouvernement. Le gouvernement les a par conséquent privés de travail.
Les seuls intellectuels du Viet-Nam qui restaient étaient ceux du Nord, pour autant qu'ils soient pro-gouvernementalistes.
La diaspora vietnaniemme contribut à redynamiser depuis les années 1990 l'économie du pays.
[modifier] Chronologie de la Guerre du Vietnam
- 11 décembre 1961 : Première intervention américaine au Vietnam. Un porte-avions américain transportant deux escadrilles d'hélicoptères débarque à Saïgon. Pour la première fois, l'armée américaine aide directement les sud-vietnamiens dans leur combat contre la guérilla communiste.
- 11 juin 1963 : Pour protester contre le régime autoritaire proaméricain du président vietnamien Ngô Dinh. Diêm, un bonze bouddhiste se suicide par le feu à Saïgon. D'autres immolations publiques suivront et les mouvements d'opposition seront sévèrement réprimés par le pouvoir. En novembre, un coup d'État renversera le gouvernement de Ngô Dinh Diêm qui sera fusillé. En 1964, les États-Unis décideront d'envoyer des troupes au Vietnam afin de s'opposer à l'avancée communiste.
- 7 février 1965 : Après avoir fait évacuer les dernières familles américaines, l'US Air Force lance sa première offensive aérienne directe sur le Nord-Vietnam. Le but des États-Unis et du gouvernement sud-vietnamien est de mettre à mal les réseaux de ravitaillement en armes et en carburant des communistes du Nord. Ces bombardements marquent le début de la deuxième guerre d'Indochine. À partir du mois de mars, les marines américains arrivent de plus en plus nombreux au Sud-Vietnam.
- 29 juin 1966 : Premiers raids américains au Vietnam. Le président américain Lyndon Baines Johnson déclenche les premiers raids aériens sur le Vietnam du Nord. Les dépôts de carburants de Hanoï et de Haïpong sont bombardés. Le Vietnam a été divisé en 1954 et une guerre oppose le Sud, soutenu par les États-Unis, au Nord communiste dirigé par Ho Chi-Minh. Les troupes américaines seront présentes au Vietnam jusqu'en 1973. Le pays sera réunifié en 1976.
- 3 septembre 1969 : Mort de Hô Chi-Minh. En plein conflit avec les États-Unis, le président de la République démocratique du Vietnam, artisan de l'indépendance du pays et de l'instauration d'un régime communiste, meurt d'une crise cardiaque à Hanoi à l'âge de 70 ans. Hô Chi-Minh, qui a vécu en France de l'âge de 27 à 34 ans, a créé le parti communiste indochinois en 1930 et proclamé l'indépendance et la fondation de la République démocratique du Vietnam en 1945, ouvrant neufs années de conflit avec la France, alors puissance coloniale. Après la défaite française de Dien Bien Phû, les accords de Genève (1954) acceptent le partage du Vietnam en deux états, le Nord et le Sud. Hô Chi-Minh entame pourtant l'invasion du sud en se heurtant cette fois aux États-Unis qui soutiennent le régime de Saïgon. En avril 1975, le nom de Hô Chi-Minh est donné à la capitale du sud.
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[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes
- ↑ reproduites (en)http://www.aiipowmia.com/sea/ppa1973.html.
- ↑ l'armée du Sud bombarda au napalm le 8 mai le village de Trảng Bàng qui sera immortalisée par la photo de Kim Phúc.
- ↑ http://www.arthistoryclub.com/art_history/upload/thumb/e/e3/250px-Vietnamescape.jpg
- ↑ http://www.digitaljournalist.org/issue0005/ch2.htm
[modifier] Liens internes
- Histoire des États-Unis de 1964 à 1980
- Histoire du Viêt Nam | Việt Cộng | Armée populaire vietnamienne
- Histoire du Laos | Piste Hô Chi Minh
- Histoire du Cambodge
- Kampuchea démocratique (à partir de 1975)
[modifier] Controverses sur la guerre du Viêt Nam

- Amnésie sélective de guerre
- Troubles comportementaux de guerre
- Séquelles de guerre laissées sur l'environnement et les populations locales : Les États-Unis ont largué 7,8 Mt de bombes sur le pays contre 3,5 Mt pour l’ensemble des fronts de la Deuxième Guerre mondiale.
- Boat people
- "POW" camp, sur lesquels sont basés les scénarii des films hollywoodiens de série B laissant entendre que des prisonniers américains étaient toujours au Vietnam.
[modifier] Livres sur ou ayant pour cadre la guerre du Viêt Nam
- Henri Froment-Meurice, Journal d'Asie, L'Harmattan, Paris, 2005, ISBN 2747582701 Extraits sur Géopolitis
- Hannah Arendt, Du mensonge à la violence "Du mensonge en politique : réflexions sur les documents du Pentagone", Calmann-Levy, Paris, 2003
- Jacques Portes, Les Américains et la guerre du Vietnam, Editions Complexe, Paris, 1999, ISBN 2870274718
- Jacques Danois, Frères dans la rizière, Fayard, 1998, ISBN 2213601097
- Robert McNamara, Avec le recul, Seuil, 1998, ISBN 2020259176
- Philippe Franchini, Les guerres d'Indochine, Pygmalion, Paris, 1997, ISBN 2857042671
- Gilles Férier, Les trois guerres d'Indochine, Presses Universitaires de Lyon, 1994, ISBN 2729704833
- Jean-Claude Guillebaud / Raymond Depardon, La colline des Anges, Seuil, 1993, ISBN 2020198282
- Truong Nhu Tang, Mémoires d'un Vietcong, Flammarion, 1992, ISBN 2080648039
- Oliver Todd, Cruel Avril, Robert Laffont, 1987, ISBN 2221048520
- Stanley Karnow, Vietnam, 1983, ISBN 2724224752
- Philip Jones Griffiths, Vietnam Inc., 1971, ISBN 0714893099
- Norman Mailer, Les Armées de la nuit, 1969, ISBN 2246139627
- Jean Cazemajou, Jean-Michel Lacroix (sous la direction de), La guerre du Vietnam et l'opinion publique américaine 1961-1973, Presses de la Sorbonne nouvelle, 1991.
- Laurent Cesari, L'Indochine en guerres, 1945-1993, Belin, 2000.
- Christopher Gosha, Maurice Vaïsse, La guerre du Vietnam et l'Europe 1963-1973, Bruylant, 2003.
- Mangold Tom, Penycate John "Les tunnels de Cu Chi" Albin Michel 1986
- Vital Ferry, Les ailes du dragon tome 2: Aviation civile en Indochine (1955-1975), le trait d'union n°168, 1996.
[modifier] Œuvres cinématographiques sur ou ayant pour cadre la guerre du Viêt Nam
Catégorie:Film sur la guerre du Viêt Nam
- Les bérets verts (The Green Berets), film de John Wayne et Ray Kellog, 1968
- Voyage au bout de l'enfer (The Deer Hunter), film de Michael Cimino, 1978
- Le Retour (Coming home), film de Hal Ashby, 1978
- Apocalypse Now, film de Francis Ford Coppola, 1979
- First Blood (Rambo I), film de Ted Kotchev, 1982
- First Blood Part II (Rambo II), film de George Pan Cosmatos, 1985
- Platoon, film de Oliver Stone, 1986
- Hamburger Hill, film de John Irvin, 1987
- Good Morning, Vietnam, film de Barry Levinson, 1987
- Full Metal Jacket, film de Stanley Kubrick, 1987
- Né un 4 juillet (Born on the Fourth of July), film de Oliver Stone, 1989
- Outrages (Casualties of War) de Brian de Palma, 1989
- Entre Ciel et Terre, film de Oliver Stone, 1993
- La guerre du Viêt Nam, images inconnues, film documentaire de Isabelle Clarke, 1997
- Nous étions soldats (We Were Soldiers), film de Jim Lemley Arne L. Schmidt, 2002
- Dear America, lettres du Vietnam, de Bill Couturié, 1988
[modifier] Œuvres interactives sur ou ayant pour cadre la guerre du Viêt Nam
- Battlefield Vietnam, Electronic Arts 2004
- Conflict : Vietnam, SCi 2004
- Vietcong : Purple Haze, Pterodon 2004
[modifier] Lien externe
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