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Histoire du Liban - Wikipédia

Histoire du Liban

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Articles détaillés : Histoire du Liban - Histoire chronologique du Liban - Guerre du Liban

Le Liban est un pays situé du Levant riche de plus 5000 ans d'histoire. Cette page concerne l'histoire du Liban depuis l’Antiquité. Pour des informations sur le Liban contemporain, consultez les articles suivants : Liban - politique du Liban - guerre du Liban.

Sommaire

[modifier] L’Antiquité

Période:-3000 au Ie siècle La région est habitée depuis l'Antiquité, elle est décrite dans la Bible comme « la terre du lait et du miel ». Culture de la montagne et culture des villes se sont combinées pour façonner l'identité libanaise : sociabilité et tolérance, esprit d'entreprise et individualisme, hédonisme...

Terre de lait et de miel des temps bibliques, le Liban a toujours attiré les conquérants en raison de ses abondantes ressources naturelles, des ports abrités qui jalonnent la côte et des possibilités défensives qu'offrent les hauts sommets. Tous éléments qui ont contribué à faire de l'histoire du pays une incroyable odyssée.

Au IIIe millénaire, à la faveur de contacts assidus avec la Mésopotamie, la Syrie du Nord et de l'Égypte, la côte s'urbanise à son tour. Byblos, où cette évolution est bien attestée, est alors la plus ancienne cité en pierre connue de l'humanité.

Plus tard aux environ de 1200 av. JC, les Phéniciens, fondent l'une des plus grandes premières civilisations du bassin méditerranéen qui domine une partie de la Méditerranée grâce à l'esprit d'entreprise et au développement intellectuel émanant d'une série de cités-États indépendantes. Ils règnent sur la mer en raison de la supériorité de leurs vaisseaux et de leurs talents de navigateurs, se révèlent des artisans exceptionnels et inventent le premier véritable alphabet - une avancée remarquable qui ouvrira la voie aux grandes œuvres littéraires de la Grèce ancienne.

Les Phéniciens, peuple sémitique issu du peuple cananéen ou cannanite tiennent leur nom des Grecs qui leur ont donné ce nom (du grec phoinix), les désignant probablement par rapport à la teinture de pourpre, dont les artisans phéniciens avaient seuls le secret. Longtemps en concurrence avec les Grecs puis leurs descendants Puniques en concurrence avec les Romains, les informations qui nous sont parvenues, sont en partie biaisées par les concurrents et parcellaires, véhiculant mystère et image sulfureuse. Il est important de savoir qu'entre éloges et critiques, il faut discerner les jalousies, convoitises et rivalités de l'époque.

Pour les Grecs, qui utilisèrent les premiers le nom de Phénicie, le territoire s'étendait sur la zone côtière comprise entre le mont Casius au nord et Haïfa au sud. À l'intérieur de cette zone, les cités d'Ougarit (Ras-Shamra), d'Arwad, de Byblos (Jbeil), de Béryte (Beyrouth), de Sidon (Saïda), de Tyr (Sour) et d'Akka, constituaient les fameuses cités états. La Phénicie occupait alors cette bande côtière, entre la montagne libanaise et la mer Méditerranée. Un espace varié entre sites portuaires, petites plaines ainsi qu'un arrière-pays de montagne, où poussent sapins et cèdres.

Tout au long de leur avancement, les Phéniciens se sont installés également sur les îles, grandes places stratégiques sur leur chemin d'évolution : la première vraie escale fut basée à Chypre (l'île du cuivre). Les fouilles évoquent une présence phénicienne au moins dès le IXe siècle. Le centre principal fut Kition mais il y eut d'autres comptoirs à Paphos, Tamassos ainsi que dans d'autres villes.

Après Chypre, les marins phéniciens s'aventurèrent dans l'archipel de la mer Égée. Homère mentionne des comptoirs commerciaux, des points d'appui fondés par des marchands. La Crète, l'Eubée et les îles de la Dodécanèse semblent avoir conservé certaines des traces de cette présence à l'aube du premier millénaire. Lors de ces premiers échanges les Grecs apprirent à utiliser l'alphabet phénicien qu'ils adaptèrent par la suite à leur propre langue.

À Malte (Tas Silg), en Sicile (Motyé), en Sardaigne (Cagliari, Tharros, Nora), Tunisie (Carthage, Thapsus, Hadrumète) pour arriver en Espagne (Cadix, Ibiza) le pays des métaux et des richesses (l'or et l'argent). Les navires phéniciens franchirent aussi les colonnes d'Hercule et allèrent jusqu'en Bretagne et en Cornouaille à la recherche des mines d'étain.

[modifier] L'apparition du christianisme

Période : Ier siècle au VIIe siècle

[modifier] L'apparition de l'islam

Période : VIIe siècle jusqu'au XIXe siècle

L'islam arrive au VIIe siècle en provenance de la péninsule arabique : il est véhiculé par les bédouins qui entreprennent de multiples successions de missions religieuses et devient la religion prédominante de toute la péninsule. En effet, il apparaît à un moment où un incroyable manque culturel se fait sentir, c'est la période de l'ignorance (en arabe : al jahiliyya)c plutôt la periode qui precede l'apparition de l'islam,et elle était riche poetiquement et literairement,notons les 10 poèmes dores qui étaient exhibes sur les mures d'Al Kaaba.. et il gagne ainsi le Liban (à l'époque jabbal loubnan) au VIIe siècle, en étant adopté par les différents peuples et tribus locales en quête de philosophies existentielles qui combleraient le vide présent à cette époque. Précisons qu'à cette période, jamais l'islam n'a été imposé mais qu'il a toujours été adopté en respectant les autres croyances religieuses, ainsi que le droit à tout un chacun de disposer comme il l'entend de sa liberté de religion.

[modifier] L'apparition du français

C'est la langue italienne qui s’implante d’abord dans les ports libanais, l'influence commerciale des républiques de Venise et de Gênes étant déterminante entre les XIIIe et XVIIe siècles. Cependant, les capitulations signées entre François Ier puis ses successeurs et la Sublime Porte font du roi de France le protecteur officiel des chrétiens d'Orient et permettent aux missions religieuses de se développer. Les congrégations (Jésuites, Capucins, Lazaristes, la Sainte Famille, les frères des Écoles chrétiennes, les Maristes, les Filles de la Charité) fondent des écoles qui permettront l'implantation du français au Liban, pendant la période ottomane.

La présence française va permettre, avec la création du Grand Liban par la Société des Nations après la première Guerre mondiale (voir plus loin), d'étendre l'enseignement du français tant dans le privé que dans le public. Le français et l'arabe sont reconnus comme langues officielles (1926).

Si à l'indépendance l'arabe est seul reconnu comme langue officielle, le français garde une place privilégiée tant dans la réalité que dans les textes puisque, par exemple, les étudiants peuvent étudier les sciences et les mathématiques en français ou en arabe, au choix. Le français ne s'est donc pas complètement implanté hors du cadre colonial.

[modifier] Le début de l'influence occidentale

Période : 1830 à 1918

[modifier] 1861-1915: La province (mutasarrifiya) autonome du Mont-Liban

Suite à la poursuite des massacres entre Druzes et Maronites de 1840 à 1860, qui reçurent une certaine publicité en Europe et provoquèrent par ailleurs une vague d'émigration vers les Amériques, les grandes puissances de l'époque (la France, la Grande-Bretagne, l'Autriche-Hongrie, la Russie, la Prusse) envoyèrent un corps expéditionnaire et obligèrent l'Empire ottoman à créer une province (mutasarrifiya) autonome du Mont-Liban en 1861. Elle devait être dirigée par un gouverneur, sujet ottoman chrétien, sous la surveillance des consuls européens. Un conseil consultatif central, majoritairement composé de chrétiens, fut également mis en place sur une base communautaire proportionnelle. C'est pendant cette période d'autonomie que furent créés les premiers conseils municipaux élus au Liban, en 1879 à Jounieh par exemple.

[modifier] liste des gouverneurs ottomans chrétiens du Mont-Liban

  • 1861-1868 : Garabet Artin dit "Daoud Pacha" (+/-1816-1873) - Arménien catholique d'Istanbul - Ambassadeur à Vienne (1856-1857)/ Gouverneur du Liban (1861)/ Directeur des PTT et des Travaux Publics (1868) [1]
  • 1868-1873 : Nasri Franco Coussa dit "Franco Pacha" (1814-1873) - Syrien grec-catholique ("Levantin") d'Alep
  • 1873-1883 : Rustem Pacha (1810-1885) - Italien catholique (aristocrate exilé)
  • 1883-1892 : Pashko Vasa Shkodrani dit "Vasa Pacha" (1824-1892) - Albanais catholique de Shkodër (auteur de poèmes - publiés à titre posthume - prônant l'unité nationale albanaise au-delà des différences religieuses)
  • 1892-1902 : Naum Coussa, dit "Naum Pasha" (1846-1911) - beau-fils de Nasri Franco Coussa
  • 1902-1907 : Muzaffar Pasha (1837/1840-1907) - d'origine polonaise
  • 1907-1912 : Youssef Coussa, dit "Yusuf Pacha" (1856-?) - fils de Nasri Franco Coussa
  • 1912-1915 : Ohannès Kouyoumdjian dit "Ohannes Pacha" (1852-?) - Arménien catholique (auteur de : Le Liban. À la veille et au début de la guerre. Mémoire d'un Gouverneur, 1913-1915, publié en 2003)

[modifier] La constitution de l'État moderne

Période : 1918-1943

pièce de 5 piastres syrienne de l'État du Grand Liban (1924)
pièce de 5 piastres syrienne de l'État du Grand Liban (1924)

Peu après la Première Guerre mondiale en 1920, la France obtient de la Société des Nations un mandat sur les régions syriennes du Levant. Le royaume de Syrie est proclamé, tout en réservant au Mont-Liban le statut de région autonome. Mais progressivement, un mouvement nationaliste arabe mobilise des intellectuels de Beyrouth et du Mont-Liban qui aspirent à l'indépendance de la Syrie, sous la direction d'un souverain arabe, tandis que d'autres, parmi lesquels les Maronites sont majoritaires, pensent à un État libanais indépendant, protégé par ses liens privilégiés avec la France.

En 1920, sous la pression de ces derniers, le gouverneur français, Henri Gouraud défait les nationalistes syriens, proclame l'État du Grand Liban et fixe ses frontières.

Les clivages rendaient improbable la naissance d'une entité politique libanaise unifiée, d'autant que chaque communauté gardait en mémoire sa version bien particulière de l'histoire, rarement en accord avec celle des autres.

[modifier] Le début de l'indépendance

La France libre accorde l'indépendance au Liban en 1943.

[modifier] Développement et démocratie

En 1952, Camille Chamoun accède à la présidence. Son mandat est marqué par le manque de respect du président pour la convention nationale. Chamoun renforce les prérogatives présidentielles, et malgré le contexte régional et national pro-arabe, il infléchit la politique extérieure du Liban dans un sens pro-occidental, négligeant totalement les sentiments des libanais des classes pauvres. Il adhère même à la doctrine Eisenhower de coordination des forces antisoviétiques au Moyen-Orient sèchement rejetée par tous les autres pays arabes.

[modifier] La crise de 1958 au Liban

Le contexte régional des nations arabes qui se soulèvent et le refus du président Camille Chamoun Camille Chamoun pro-occidental, refusent de rompre les relations diplomatique avec le Royaume-Uni et la France alors que celle ci attaquent l'Égypte durant la crise de Suez, la communauté musulmane poussent le gouvernement à une fusion avec la République arabe unie ce que refuse catégoriquement la communauté chrétienne, la pression monte. Bombes et assassinats précèdent de vastes manifestations de rue. À partir de mai 1958 éclate une guérilla dans la montagne entre loyalistes et insurgés.

Devant cette agitation, Chamoun obtient le débarquement de 15 000 marines américains qui assurent le triomphe de la contre-révolution menée par les Kataëb. Dès la fin du mandat de Chamoun en septembre, un nouveau président unanimement respecté, le général Fouad Chehab est élu, et l'opposition impose la nomination du leader de l'insurrection, Rachid Karamé, au poste de Premier ministre.

[modifier] Le chehabisme

Le nouveau président inaugure de meilleures relations avec Nasser, et le Liban joue à plein son rôle de médiateur entre Arabes, apaisant du coup les revendications internes des musulmans et des druzes.

Chehab ouvre une période de stabilité durant laquelle la prospérité libanaise semblait revenue. L'économie est en plein boom mais malheureusement, la croissance est marquée par une importante inégalité régionale et communautaire.

[modifier] Le coup d'état de 1961

Dans la nuit du 30 au 31 décembre 1961, le parti social nationaliste syrien dirigé par Abdallah Saadé et Assaad el Achkar tente un putsch. Une vingtaine de chars de la garnison de Tyr rejoignent les putschistes et tentent sans succès un assaut sur le ministère de la défense. Le chef de l'état-major (Youssef Chemayet), le directeur de la Sûreté générale (Tawfic Jalbout), le commandant de la gendarmerie et le commandant militaire de Beyrouth sont faits prisonniers. Prévenu Fouad Chehab envoie la troupe et capture les putschistes. Les otages seront délivrés dans la même journée.

[modifier] La montée des périls (1966-1975), le problème palestinien

À partir de la fin des années 1960, la vie politique libanaise est entachée d'affaires de corruption généralisée des fonctionnaires, contraints de démissionner par dizaines, et par les désaccords sur les thèmes de politique extérieure et de traitement de la résistance palestinienne. La classe dirigeante subit des conflits internes, l'enjeu de cette agitation étant le partage des positions de pouvoir. Les mouvements se radicalisent, et la tension grimpe.

Les libanistes conservateurs chrétiens craignent pour la cohésion nationale, alors que les islamo-palestino-progressistes sont solidaires de la résistance. Les milices commencent à s'armer massivement, le clan pro-arabe étant soutenu par les Palestiniens, alors que les libanistes se tournent vers l'Occident. Des vagues d'affrontements commencent, elles opposent la phalange aux Palestiniens, et la phalange au mouvement national.

[modifier] Le problème palestinien

Les camps de réfugiés servent en effet de bases de données et d'entraînement militaire, et plusieurs centaines de fedayins lancent des opérations commando contre la frontière nord d'Israël, ou même des actions terroristes à l'étranger. Devant la résistance qui s'organise, Israël attend du Liban qu'il assure sa sécurité en contrôlant l'activité des Palestiniens sur son territoire, mais le Liban est trop faible pour résoudre le problème.

Après la guerre des Six Jours et l'occupation de la Cisjordanie et de Gaza par Israël en 1967, puis surtout la terrible répression jordanienne contre les fedayins palestiniens en septembre 1970 — connu sous le nom de Septembre noir —, la cause palestinienne s'enlise.

L'armée libanaise tente en 1969 de reprendre le contrôle des camps, mais elle est trop faible. Un compromis est trouvé avec la signature au Caire sous l'égide de Nasser, en 1969, d'un accord entre Yasser Arafat — commandant de l'OLP — et le commandant en chef de l'armée. L'extraterritorialité des camps des fedayins est reconnue. Cet accord est tenu secret, car il est contraire au plein exercice de la souveraineté libanaise.

À la différence des États arabes voisins, au pouvoir fort, qui n'hésitent pas à traiter le problème palestinien de manière radicale, la présence des réfugiés palestiniens au Liban et surtout la lutte de l'OLP contre Israël deviennent le point principal de désaccord entre les deux grands blocs.

Pour se défendre contre les fedayins, l'armée israélienne lance de nombreuses opérations de représailles dans le Sud et jusqu'à Beyrouth. La population libanaise subit de plein fouet cette violence.

[modifier] La guerre du Liban

Période : 1975-1990

Note: pour des raisons de lisibilité, cet article n'offre qu'un résumé de la guerre du Liban. Pour une description plus exhaustive, le lecteur est encouragé à consulter l'article sur la Guerre du Liban

[modifier] La « guerre des deux ans » (1975-1976)

Le matin du 13 avril 1975, des tirs font un mort lors de l'inauguration d'une église par Pierre Gemayel. L'après-midi, des mitrailleurs phalangistes attaquent un bus passant dans la même rue, et massacrent une partie de ses passagers palestiniens. La spirale vers l'anarchie s'amplifie, c'est le début de la guerre civile.

1976: Les milices chrétiennes assiègent et détruisent les camps palestiniens de Quarantina et Tell el Zaatar. Les milices palestiniennes assiègent et tuent les habitants de la ville de Damour.

[modifier] L'intervention syrienne

En 1976, des dirigeants maronites réclament du secours et avalisent l'intervention syrienne.

Grâce à l'intervention militaire et diplomatique des puissances régionales arabes, le président libanais et le chef de l'OLP sont convoqués à Riyad cette même année. Ils sont invités par l'Arabie saoudite et l'Égypte à reconnaître la légitimité de la présence des troupes syriennes au Liban, et l'officialisent par la mise en place de la Force arabe de dissuasion (FAD).

[modifier] « Ni guerre ni paix » (1977-1981)

Cette présence militaire souffle sur les braises et enferme les Libanais dans des luttes internes. En 1978, dans le Sud, les dirigeants israéliens du Likoud appliquent la nouvelle « stratégie préventive » contre les attaques palestiniennes et multiplient les incursions armées. Ils provoquent l'exode de 200 000 Libanais. En se retirant en juillet, l'armée israélienne fait obstacle au déploiement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). Elle confie le contrôle d'une « ceinture de sécurité » d'une dizaine de kilomètres de profondeur à l'« armée du Liban libre », une fraction de l'armée régulière isolée, pour empêcher l'avancée des forces palestiniennes dans l'extrême Sud.

[modifier] Opération « Paix en Galilée » (juin 1982)

Juin 1982 : après un échange de petites attaques avec les Palestiniens, l'armée israélienne lance une offensive terrestre, assiège Beyrouth-Ouest et affronte les forces syriennes dans la Bekaa.

Août: élection de Béchir Gemayel à la présidence de la république. Le 14 septembre, il est tué par une bombe placée par un membre du parti socialiste national syrien.

16 et 17 septembre : des partisans de Béchir perpètrent un massacre dans les camps de Sabra et Chatila.

21 septembre : élection de Amine Gemayel, frère de Béchir, à la présidence.

[modifier] Le mandat d'Amine 1982-1988

Il succède à son frère à la tête de l'État en plein invasion israélienne et rappelle la force multinationale à Beyrouth.

Les États-Unis offrent un soutien financier pour la reconstruction de l'administration, des infrastructures et de l'armée. Un accord est signé stipulant la fin de l'état de guerre et un retrait israélien conditionné par un retrait simultané des forces palestiniennes et syriennes. Amine Gemayel dissout le commandement de la Force Arabe de Dissuasion qui servait de couverture aux troupes syriennes, le 31 mars 1982.

Le gouvernement du président Gemayel ouvre des négociations de paix avec Israël qui aboutiront à l'accord du 17 Mai qui ne rentrera jamais en vigueur. Le chef de l'OLP, Yasser Arafat, revient au Liban avec un petit groupe de combattants, et s'engage dans des affrontements contre des Libanais soutenus par la Syrie, mais il doit quitter le Liban en décembre 1983.

[modifier] La « guerre de la montagne » (1983-1984)

Habitée par des Druzes et des Chrétiens, la région du Shouf relativement épargnée par la guerre connaît un regain de tension après le retrait israélien. Elle fait l'objet d'un conflit entre le PSP druze et les Forces Libanaises à la fin de l'été 1983. Walid Joumblatt remporte la victoire et force les habitants Chrétiens à l'exode.

[modifier] La montée en puissance chiite

Les forces internationales arrivent à Beyrouth en 1982 en pleine invasion israélienne et font face à un climat hostile. En avril 1983, un attentat contre l'ambassade américaine tue 63 personnes et laisse 100 blessés. Le 23 octobre 1983, des attentats suicides causent la mort de 241 marines et 58 militaires français. Ces attentats sont revendiqués par une mystérieuse organisation chiite, le Jihad islamique.

Le Hezbollah, apparu en 1982 sous l'instigation de l'Iran khomeiniste, est accusé par les États-Unis d'être responsable des attaques (ce que le Hezbollah conteste). L'organisation monte en puissance et se bat principalement contre l'armée israélienne. Les enlèvements d'occidentaux se multiplient à Beyrouth.

Janvier 1986 : Elie Hobeika est destitué par Samir Geagea de la tête des Forces libanaises pour avoir signé un accord tripartite considéré comme favorable à la Syrie.

1985-1988 : le parti Amal de Nabih Berry, avec le soutien de Damas, essaie sans succès de s'emparer de Beyrouth-Ouest et affronte les autres partis du camp musulman (le PSP, le Hezbollah et les Palestiniens).

Juin 1987 : le premier ministre Rachid Karamé, favorable à la Syrie, est assassiné.

[modifier] L'enlèvement du colonel américain Higgins

Le 17 février 1988, le colonel américain Higgins, commandant en chef de l'ONUST (Organisation des Nations unies pour la surveillance de la trêve en Palestine), est enlevé au Liban par le Hezbollah.

Le 28 juillet 1989, un commando israélien enlève au Sud-Liban le cheikh Abdel Karim Obeid, chef spirituel et militaire du Hezbollah. Il connaît les tenants et les aboutissants des opérations de prises d'otages occidentaux depuis 1982, dont une quinzaine sont encore entre les mains de l'organisation terroriste.

Le 31 juillet 1989, le Hezbollah diffuse un film-vidéo de la pendaison du colonel américain Higgins, mais d'après des sources américains le colonel aurait été torturé puis exécuté dès le mois de décembre 1988.

Le président George Bush envoie des émissaires à Damas et à Beyrouth auprès des dignitaires chiites, et donne l'ordre à deux forces aéronavales, comprenant 46 navires de guerre, de prendre en étau l'axe terroriste Beyrouth-Damas-Téhéran en se positionnant en Méditerranée orientale et à l'entrée du golfe Persique.

La surenchère militaire américaine conduit le nouveau président iranien Hachemi Rafsandjani, élu le 28 juillet 1989, à ordonner au Hezbollah de suspendre toute exécution d'otage. De son côté, le président syrien Hafez el-Assad menace ses alliés chiites libanais.

[modifier] La Guerre de libération contre la Syrie (1988-1989)

En septembre 1988, le mandat d'Amine Gemayel arrive à son terme et le parlement ne parvient pas à se réunir et à élire un nouveau président. Gemayel nomme son chef d'état major, Michel Aoun à la tête d'un gouvernement militaire intérimaire. Aoun se lance dans une guerre de libération contre la Syrie. La Syrie établit un autre gouvernement, plus favorable à sa politique, dirigé par Salim El-Hoss.

La Syrie fait parvenir par convois routiers à ses alliés au Liban de très nombreux stocks de munitions d'origine soviétique. Les milices chrétiennes et l'armée libanaise sous le contrôle du général Aoun reçoivent également du gouvernement irakien quelques envois de munitions qui parviennent à percer le blocus.

En juillet 1989 et août 1989, les troupes chiites et l'armée d'occupation syrienne font pleuvoir des centaines de milliers d'obus et d'explosifs sur les zones chrétiennes qui abritent plus d'un million de personnes, mais bien protégée dans ses abris, la population ne subit que peu de pertes. Depuis les caves du palais présidentiel de Baabda, le général Aoun appelle au secours la communauté internationale, et le 15 août 1989, le pape Jean-Paul II dénonce le génocide perpétré au Liban et annonce son intention de se rendre à Beyrouth. De son côté, la Ligue arabe condamne fermement la Syrie mais n'envisage pas d'intervenir directement.

Le 19 août 1989, le général Aoun réclame à la France une intervention militaire et Paris dépêche le porte-avions Foch, deux frégates lance-missiles, un transport de chalands de débarquement. Le président François Mitterrand parle de force humanitaire et de sauvegarde. Finalement la résistance de l'Armée libanaise et la plus forte et l'offensive générale des Syriens et de leurs alliés chiites est arrêtée.

[modifier] L'accord de Taëf (1989)

Voir l'article détaillé Accord de Taëf

L'accord de Taëf fut présenté comme une tentative de restaurer la paix, due aux efforts politiques d'un comité composé du roi Hussein de Jordanie, du roi Fahd d'Arabie saoudite, et du président Chadli d'Algérie. 62 députés — chrétiens et musulmans — de l'ancienne Assemblée nationale libanaise réunie à Taëf, adoptent un document consacrant de fait la mainmise de la Syrie sur le Liban à qui cet accord donne une base légale.

Le général Michel Aoun tente d'étendre son contrôle aux régions chrétiennes contrôlées par les Forces libanaises, mais l'invasion du Koweït par l'Irak précipite sa fin : les États-Unis donnent le feu vert à la Syrie en échange de son soutien à la Guerre du Golfe.

[modifier] La reconstruction

[modifier] Le Liban sous tutelle syrienne

Période: 1990 à 2005

[modifier] La scène politique

En 1992, ont lieu les premières élections législatives depuis 1972, dans une atmosphère de manipulation, de frustration et de boycott des électeurs chrétiens. Rafic Hariri est élu premier ministre et commence à étudier la reconstruction du pays. Il tente également de restaurer l'équilibre rompu par le boycott des élections par les chrétiens en incluant plus de chrétiens dans le gouvernement. La Syrie le dissuade alors de s'allier à l'opposition chrétienne.

[modifier] Démarrage de la reconstruction

Le gouvernement de Rafic Hariri établit un plan de redressement économique et parvient à stabiliser la livre libanaise. Son projet prévoit de restaurer l'infrastructure sociale et économique et d'effacer les séquelles de la guerre.

La pierre angulaire de cette vaste opération, dont les besoins sont évalués à 10 milliards de dollars, est la reconstruction du centre-ville de Beyrouth. La capitale est un symbole particulièrement mobilisateur de la restauration de l'État et de sa souveraineté et Hariri veut restaurer sa position de plaque tournante du business arabe.

Le plan de reconstruction des 160 hectares du centre-ville est confié à une société privée appelée SOLIDERE (Société libanaise de reconstruction). Le plan du gouvernement était de faire financer la reconstruction par des investisseurs privés, libanais et arabes.

Le projet soulève une forte contestation. Rafic Hariri est accusé d'utiliser sa position privilégiée pour obtenir une partie importante des contrats de BTP et les propriétaires des immeubles du centre-ville sont expulsés et payés en actions SOLIDERE d'une valeur très inférieure à leur bien.

[modifier] Les conséquences sociales de la guerre

La guerre a conduit à l'effondrement de la classe moyenne et à une forte paupérisation de la population. Les infrastructures (transports, réseaux de distribution d'eau, d'électricité, téléphonie) ont été fortement endommagées. Les combats ont contraint à l'exil une partie de la bourgeoisie, privant le pays de ressources humaines et financières importantes. Entre 100 et 300 000 personnes sont mortes dans un pays de 3 millions et demi d'habitants et environ 900 000 personnes ont été déplacées.

Le Liban a perdu sa position de métropole économique du Moyen-Orient d'avant 1975, principalement au profit de Dubaï et des pays du Golfe.

[modifier] Le Liban depuis 1990

Cet article traite de l'histoire et non pas de l'actualité libanaise. Pour plus de détails sur la vie politique du Liban, consulter l'article politique du Liban

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe

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