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Catharisme

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Cathares expulsés de Carcassonne en 1209
Cathares expulsés de Carcassonne en 1209

On appelle « Cathares » (du grec ancien καθαρός / katharós, « pur ») les adeptes d'un mouvement religieux dualiste médiéval. Le nom, tardif, a été donné par les ennemis de ce mouvement, jugé hérétique par l'Église catholique. Les adeptes de ce mouvement se nommaient eux-mêmes « Bons Hommes », « Bonnes Femmes » ou « Bons Chrétiens », mais étaient appelés « Parfaits » par l’Inquisition, qui désignait ainsi les « parfaits hérétiques », c’est-à-dire ceux qui avaient reçu le consolamentum, c'est à dire l'imposition des mains et faisaient la prédication, par opposition aux simples « fidèles » hérétiques.

Principalement concentré dans le Midi de la France, le catharisme subit une violente répression armée à partir de 1209 lors de la croisade contre les Albigeois puis, durant un siècle, la répression judiciaire de l’Inquisition.

Sommaire

[modifier] Doctrine

La théologie cathare provient d'un travail de recherche scripturaire, centré sur l'Évangile selon Jean. En rapport évident avec la gnose et le docétisme, c'est une interprétation très différente des évangiles de celle de l'Église catholique.

Pour cette dernière, la doctrine cathare est plus pernicieuse que celle des infidèles (juifs et musulmans) : tout en étant chrétiens, les cathares interprètent différemment certains articles de foi et contestent la doctrine des sept sacrements que les théologiens catholiques ont fixée dès le début du XIIe siècle.

Les cathares poussent à l'extrême le sens du message des Écritures. Ils formulent la croyance dans l'existence de deux mondes, l'un bon et l'autre mauvais. Le premier, le monde invisible, attribué aux créatures éternelles, est l'œuvre de Dieu le Père ; le second, visible et corruptible, est l'œuvre du diable. Désirant exempter Dieu du mal constaté dans le monde matériel, les cathares échafaudent leur propre système de croyances, variable selon les périodes et les aires culturelles d'implantation.

Quelques points sont communs à l'ensemble des croyances cathares :

Dieu a créé uniquement le monde invisible et éternel, ainsi que les créatures qui le peuplent, les anges. Parmi eux, l'un pèche par orgueil en se révoltant contre le Père afin d'égaler sa puissance : c'est Lucifer. Cet ange déchu est alors expulsé du ciel, entraînant dans sa chute ceux qui l'avaient suivi dans sa révolte. Introduits dans des corps charnels fabriqués par Lucifer, ces anges deviennent les âmes des hommes et des femmes. Le Christ, fils de Dieu, est donc venu pour leur révéler leur origine céleste et pour leur montrer le moyen de retourner au ciel. Ainsi, le Christ est uniquement l'envoyé du Père venu porter le message du salut aux hommes. Il n'est pas, comme pour les catholiques, le rédempteur du péché. D'ailleurs, ce dernier n'a pas souffert la Passion et il n'est pas mort sur la Croix, car son corps charnel n'est qu'une apparence.

Les principales croyances des cathares étaient donc :

  • Le dualisme qui en éxtrémité comprend deux principes : le monde matériel a été créé par Satan, ou un mauvais démiurge, comme pour les gnostiques : il procède donc du mal ; seul l'esprit a été créé par Dieu.
  • L'esprit (ou l'âme pour les théologiens classiques), était soit transmis par génération depuis le premier homme (traducianisme), soit réincarné dans un nouveau-né après la mort (métempsycose, origénisme).
  • La christologie : Jésus, fils de Dieu, ne s'est pas réellement incarné mais a pris l'apparence d'un homme. La christologie est inspirée par le docétisme.
  • Les cathares reconnaissaient un ou deux dieux, selon qu'ils étaient « monarchiens » ou « dyarchiens », « absolus » ou « mitigés ». Les cathares absolus pensaient que le principe du Mal ne pouvait trouver son origine dans le principe du Bien. Autrement dit, représentant le Bien absolu, Dieu ne pouvait avoir créé un ange corruptible (Lucifer). Pour les dualistes absolus, les deux principes, donc le Bien et le Mal, coexistent depuis toujours.
  • C’est uniquement par le Saint-Esprit que l'âme peut être libérée du monde physique, et c’est par le baptême par imposition des mains, reçu par les apôtres et transmis par eux, que l’âme se marie au Saint-Esprit et pourra accéder au salut. Toutefois, hormis une exception et peut-être quelques cas isolés supplémentaires, le baptême ne pouvait être effectué sur un jeune enfant - car jugé peu apte à discerner l'importance de cet acte. Celui-ci devait être effectivement accompli en connaissance de cause et sur la base de la conviction.
  • Il est à noter le respect inconditionnel de la vie qu'avaient et que prêchaient les Bons Hommes. Tout ce qui avait place dans le monde matériel méritait, pour eux, considération. C'est notamment pourquoi ils observaient un régime alimentaire très strict. Cela induisait une grande tolérance pour la nature humaine. Comme l'enseignait le Christ, ils se gardaient bien de juger, mais avaient à cœur de mener leurs contemporains sur la voie du salut afin d'écourter, un tant soit peu, leurs cycles de passage en ce monde.

[modifier] Pratiques, sacrements et rites

[modifier] Refus de l’orthodoxie

Les cathares, se considérant alors comme les seuls vrais disciples des apôtres, adoptent le modèle de vie, les rites et les sacrements, des premières communautés chrétiennes. Ils s'appuient principalement sur les enseignements du Nouveau Testament, leur unique prière étant le Notre Père. Ils considèrent que toutes les pratiques et sacrements instaurés par l'Église catholique romaine tout au long du Haut Moyen Âge, n’ont aucune valeur :

  • le sacrement du baptême d'eau que les prêtres catholiques confèrent aux nouveau-nés (incapables selon eux de comprendre l'engagement qu'est le baptême pour celui qui le reçoit) ;
  • la médiation des saints et le culte des reliques et des morts (offrandes et messes pour les défunts) ;
  • le sacrement de l'Eucharistie : refusant de croire en la transsubstantiation, c'est-à-dire la transformation du pain et du vin devenant le corps et le sang du Christ lors de leur consécration par le prêtre lors de la messe. En mémoire de la dernière Cène du Christ avec ses apôtres, les cathares bénissent le pain lors du repas quotidien pris avec leurs fidèles. C’est le rituel du « pain de l’Oraison ».
  • le sacrement du mariage, celui-ci légitimant à leurs yeux l'union charnelle de l'homme et de la femme, union à l'origine du péché du premier couple selon leur interprétation de la Genèse.

De même que dans certain courant de l'Église chrétienne primitive, l'idéal cathare est basé sur une vie ascétique, alors que le sacrement du mariage aurait été créé tardivement afin de permettre aux fidèles d'être chrétiens dans le mariage, leur donnant la possibilité d'accéder au salut sans suivre la voie monastique.

Ils n'attachent pas d'importance aux églises bâties qui ne sont pas pour eux les seuls lieux du culte car la parole du Christ peut être enseignée partout où se réunissent les fidèles.

Leur seul sacrement est le baptême, ou consolament.

[modifier] Le consolament

Le sacrement du consolament (consolation, en occitan du latin consolamentum) ou « baptême d'esprit et du feu » par imposition des mains, comme pratiqué par le Christ, est le seul à apporter le salut en assurant le retour au ciel de la seule partie divine de l'homme : l'esprit. Il met en contact l'esprit divin de l'homme et le Saint-Esprit, lui permettant de reconnaître sa nature divine et d'accéder au salut. Ce sacrement joue un rôle fondamental dans les communautés cathares car il est à la fois sacrement d'ordination et de viatique (extrême-onction), alors appelé « consolament des mourants ».

Le consolament est conféré par un membre de la hiérarchie et engage celui qui le reçoit dans une vie religieuse qui, comme toute ordination, suppose la prononciation de vœux et le respect d'une Règle : pratique de l'ascèse, abstinence de toute nourriture carnée, la pratique de la morale évangélique : interdiction de jurer, de mentir, de tuer. Il fait d'un croyant cathare un Bon Homme ou une Bonne Dame, membre du clergé, prédicateur, capable d'apporter lui-même le consolament aux mourants.

Il était donc aussi administré aux mourants qui en faisaient la demande, c'est-à-dire aux simples croyants qui n'avaient pas franchi le pas de l'ordination durant leur vie, mais souhaitaient rencontrer le Saint-Esprit, leur donnant une chance d'accéder au salut, avant de mourir. Les prières des parfaits après la mort du consolé pouvaient durer encore quatre jours, et si le mourant survivait, il devait alors embrasser la vie de parfait avec les contraintes associées.

[modifier] La vie des « parfaits » et « parfaites »

[modifier] Travail manuel et vie communautaire

Étant ordonnés, les parfaits entrent dans un ordre religieux, mais sans sortir du siècle. Ils sont en effet astreints au travail manuel pour vivre, ce qui leur donne un avantage considérable pour leur prédication, en les maintenant au contact de la population qu'ils vont chercher à convertir. Cela leur rapportera également, tout simplement, l'argent du produit de leur travail, argent qui leur permettra par exemple de se déplacer et, avec les dons et les legs, de créer les conditions de l'existence d'une hiérarchie. Par contre la pauvreté personnelle était prescrite.

Les cathares vivaient dans des « maisons de parfait(e)s », intégrées aux villes et aux villages, qui leur permettaient de rencontrer la population et de prêcher, et leur servaient d'atelier. Des jeunes y étaient envoyés par leurs parents simples fidèles ou déjà ordonnés, pour leur formation en vue de leur propre ordination.

Tout parfait rejoignait une maison de parfaits, et y travaillait de ses mains, y compris par exemple les nombreuses épouses nobles et leur progéniture qui firent partie des rangs des cathares. Le sacrement de mariage n'étant pas reconnu, elles se séparaient simplement de leur mari, généralement lui-même simple croyant.

Le consolament des mourants pouvait être conféré dans les maisons des parfaits, dans laquelle le consolé était transporté et y mourait.

Lorsque vint le temps des persécutions, les parfaits durent se cacher chez des fidèles, mais ils y payèrent toujours leur nourriture par le travail manuel, plus le prêche et l'enseignement.

[modifier] Vie apostolique

Se rapprochant des premiers chrétiens, les cathares croyaient que le salut passait par une vie de religion. Ils étaient astreints à la chasteté, et devaient constamment aller par deux personnes du même sexe : chacun avait son sòci, ou compagnon, ou sa sòcia, pour les femmes. Cette prédication au coin du feu de deux personnes de même sexe conduira à l'accusation de bougrerie (homosexualité) fréquemment enregistrée dans les registres de l'Inquisition.

Ils ne devaient pas mentir, s'abstenir de tout vice, de toute méchanceté, être simplement de Bons Chrétiens selon les Évangiles, ce qui conduisit inévitablement à l'édification des chrétiens, bien que le catharisme toucha essentiellement une population bourgeoise ou noble, sauf dans la dernière période. Les parfaits ne devaient évidemment pas tuer, mais cela s'appliquait également aux animaux.

Ils devaient également ne pas mentir, ce qui en conduisit plus d'un au bûcher. En effet, les inquisiteurs apprirent à utiliser cette règle, ainsi que l'interdiction de jurer.

Dernière obligation faite surtout aux hommes : la prédication. Les parfaits devaient prêcher le salut par l'ordination du consolament et la morale évangélique. Cette prédication se faisait dans les maisons ateliers, mais également étant invités par des fidèles ou sur la place publique.

Finalement, trois carêmes annuels étaient pratiqués.

[modifier] Apparition et diffusion en Europe

La doctrine cathare aurait pris naissance en Bulgarie à la fin du Xe siècle où on les nommait bogomiles. Elle s'étend chez les serbes et les moines de Constantinople puis en Asie mineure, en reprenant quelques thèmes manichéens, tel le dualisme de la création.

Des communautés cathares d'« apôtres itinérants » s'étendent en Europe vers l'an Mil sous différents noms selon les régions (manichéens, origénistes, piphles, publicains, tisserands, bougres, patarins, albigeois). On connut donc plusieurs catharismes ayant un tronc commun et quelques divergences théologiques en Allemagne, en Flandre, en Champagne, en Bourgogne, et surtout dans le Midi et l'Italie aux XIIe et XIIIe siècles. On parle donc parfois des Albigeois, du fait des deux centres d'implantation les plus durables que sont Albi et Toulouse. Le dernier cathare meurt en Italie au XIVe siècle. Le mouvement subsistera en Bosnie, dont c'était la religion officielle, jusqu'à la conquête turque à la fin du XVe siècle.

Dans ces régions, les Bons Hommes (seule l'Inquisition les appellera « parfaits ») s'organisent en communautés d'hommes ou de femmes dirigées par des anciens, des diacres et des évêques. Ces communautés sont constituées de plusieurs « maisons ». On y pratique souvent des métiers liés à l'artisanat local, et fréquemment le tissage, en référence aux premières communautés chrétiennes. Plusieurs communautés constituent une Église ou diocèse cathare, à la tête desquels se trouve l'évêque.

[modifier] Les cathares en Corse

Une récente théorie affirme que le mouvement cathare a gagné l'Italie, puis la Sardaigne, vers les années 1330 et de la serait remonté vers la Corse, où une communauté se serait installée dans la région de Carbini et d' Aurone. [réf. nécessaire] Là, mettant au défi les systèmes politiques et constituant comme partout ailleurs un noyau de révolte, dans ces temps très troublés de maladie et de pauvreté, le succès du mouvement va le conduire à sa perte.

La troupe envoyée par le pape, se joint à la population locale, et extermine les Giovannali, nom que se donne la communauté. Le massacre final, copiant sinistrement celui de Montségur, ayant lieu sur la punta de Carbini, où trente fidèles sont brûlés. L'église de Saint-Quilicu étant abandonnée, le village rasé. Prosper Mérimée, lors de sa visite de 1866 fait rebâtir la chapelle de Saint-Jean-Baptiste, à côté des ruines arasées du premier édifice.

À Orone, les grottes dans lesquelles vivaient les Giovannali ont servi encore aux maquisards à échapper aux Allemands durant la seconde guerre mondiale. On a dit injustement que les rites orgiaques et l'impiété de cette communauté ont été responsables de son destin. C'est d'avantage dans la menace politique qu'ils représentaient qu'il faut trouver la véritable explication.

[modifier] Les Églises cathares

Au milieu du XIIe siècle (1167) les Églises cathares sont au nombre de quatre : Albi, Toulouse, Carcassonne, Agen? (Aragnensis)et Epernon en France. Au {{XIIIe siècle}, en 1226 un nouvel évêché est créé, celui de Razès, la région de Limoux. Ces Églises sont indépendantes. Elles ne reconnaissent pas d'autorité supérieure à celle leurs évêques, comme celle du pape pour l'Église romaine.

Les maisons de parfaits étaient réunies sous l'autorité d'un diacre et chacune dirigée par un ancien ou une prieure. L'évêque est lui-même assisté par un « fils majeur » et un « fils mineur », qui sont choisis parmi les diacres et qui lui succèdent, le fils mineur remplaçant le fils majeur devenant évêque à la mort de celui-ci, ce qui arrivera fréquemment lorsque la persécution commencera. Les Bonnes femmes pouvaient aussi donner le sacrement du  consolament. Cette ordination était plus généralement pratiquée par les diacres ou les évêques.

[modifier] La fin du mouvement cathare

[modifier] Causes de la persécution

Leur obstination, leur anticléricalisme intransigeant, leur opposition à la hiérarchie catholique, à laquelle ils reprochent sa richesse ostentatoire et ses abus de pouvoir, valent aux cathares de s'attirer les foudres de l'Église romaine. Ils sont condamnés comme hérétiques. Ainsi que beaucoup d'autres mouvements dissidents ou contestataires, les cathares deviennent l'objectif d'une lutte permanente. L'Église romaine tente de purifier la chrétienté occidentale en excluant systématiquement tout individu ou groupe mettant en péril le projet de société chrétienne qu'elle instruit depuis le début du Xe siècle. L'instrument qui sera souvent utilisé pour la destruction du mouvement est leur refus du mariage, qui permettra de les nommer orgiaques et impies. Une prière des confréries Corse porte toujours une mention de cette réputation de satannales, lorsqu'elle dit, "chandeliers triangulaires aux cierges éteints", écho des vices qui se pratiquaient soi-disant dans les églises, une fois les cierges soufflés, et qui renvoie à toutes les peurs de la sorcellerie, des messes noires, etc.

[modifier] Les tentatives d'éradication de l'hérésie par la prédication

L'Église catholique confie aux cisterciens, au XIIe siècle, puis, avec plus de succès, au XIIIe siècle, aux ordres mendiants (aux franciscains et au nouvel ordre des dominicains, ayant reçu leur constitution en 1216) le soin de combattre ce danger de l'hérésie. Les cathares sont difficiles à convaincre. La prédication ou le débat doctrinal instaurés à cette fin dans le Midi de la France par l'Église tourne court pour le moment.

[modifier] La croisade contre les Albigeois

Face à cet échec pour tenter de faire disparaître cette hérésie, le pape Innocent III lance en 1209 contre les « Albigeois », ou cathares, la première croisade à se dérouler sur le territoire de la chrétienté occidentale. La guerre durera vingt ans (12091229). La lutte armée se poursuivit dans le Midi tout au long du XIIIe siècle, relayée plus tard par l'institution de l'Inquisition, créée en 1231 pour traquer la « dépravation hérétique ».

L'Inquisition fut facilitée dans sa tâche par les principes mêmes du catharisme. Tout d'abord, les Bons Hommes, pour quelque raison que ce fût, s'interdisaient de mentir. Ainsi, lorsqu'un inquisiteur interrogeait un parfait, ce dernier ne pouvait que dire la vérité quant aux activités de ses semblables. Les Bons Hommes furent donc, l'un après l'autre arrêtés suite aux révélations de leurs pairs. De plus, un parfait ne pouvait être sacré que par un autre parfait ou une parfaite et les mourants ne pouvaient recevoir l'Absolution (consolamentum des mourants) que des mains d'un(e) parfait(e). L'Inquisition savait bien qu'en faisant disparaître le clergé cathare, le culte disparaîtrait avec lui.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Histoire du Catharisme

  • Aurell, Martin : Les Cathares devant l'histoire, Cahors, Hydre Éd., 2005, ISBN 2-913703-57-7
  • Caratini, Roger : Les cathares - de la gloire à la tragédie (1209-1244), Paris, Archipel, 2005, ISBN 2-84187-589-X
  • Bordes, Richard : Cathares et Vaudois en Périgord, Quercy et Agenais, [Cahors], Hydre Éd., 2005, ISBN 2-913703-30-5
  • Jacques Berlioz: Tuez-les tous Dieu reconnaîtra les siens : le massacre de Béziers et la croisade des Albigeois vus par Césaire de Heisterbach. (Toulouse 1994).
  • Emmanuel Leroy Ladurie: Montaillou - Ein Dorf vor dem Inquisitor 1294 bis 1324. Berlin [o.J.] ISBN 3-548-26571-5
  • René Nelli, Les Cathares,, Editions Marabout Histoire, 1972, ISBN 2-501.00059-5
  • René Nelli, Ecritures cathares,, Editions du Rocher
  • René Nelli, Le phénomène cathare, perspectives philosophiques et morales, Editions Privat
  • René Nelli, La vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIIIe siècle, Editions Hachette
  • René Nelli, Le livre des deux principes, Ed. du Rocher 1995 ISBN 2-7028-1340-2
  • Oldenbourg, Zoé, Le bûcher de Montsegur 16 mars 1244, collection "30 journées qui ont fait la France", Gallimard, 1959. ISBN 2-07-024778-3
  • Michel Roquebert, L'épopée cathare 1198-1212 : L'invasion Tome 1 , Editions Privat
  • Michel Roquebert, L'épopée cathare 1113-1216 : Muret ou la Dépossession Tome 2 , Editions Privat
  • Michel Roquebert, L'épopée cathare 1116-1229 : Le Lys et la Croix Tome 3 , Editions Privat
  • Michel Roquebert, L'épopée cathare : Mourir à Montségur Tome 4 , Editions Privat
  • Michel Roquebert, Les Cathares 1244-1329: De la chute de Montségur aux derniers bûchers, Editions Perrin
  • Michel Roquebert et Christian Soula, Les Citadelles du vertige, Editions Privat
  • Michel Roquebert, Les Cathares et le Graal, Editions Privat
  • Michel Roquebert, Histoire des cathares. Paris, Perrin, 1999. ISBN 2262012687.
  • Beato Yohann, Los Cátaros: Los misterios de los Perfectos. Barcelona, World Affairs, 2006. ISBN 8-4611-3316-1
  • Jean Duvernoy, Le Catharisme Tome 1 - La Religion des Cathares, Editions Privat
  • Jean Duvernoy, Le Catharisme Tome 2 - L'Histoire des Cathares, Editions Privat
  • Jean Duvernoy, Cathares, Vaudois et Béguins, dissidents du pays d'Oc, Editions Privat
  • Arno Borst, Les Cathares, Editions Payot
  • Henri Gougaud (adapté par), La Chanson de la Croisade albigeoise, Livre de Poche - Lettres gothiques
  • Monique Zerner-Chardavoine (présenté par)La Croisade albigeoise, Collection Archives Gallimard Juliard
  • Alain Dierkens et Anne Morelli, Sectes et hérésies de l'Antiquité à nos jours (Problèmes d'histoire des religions, t. XII). Bruxelles, Éditions de l'Université Libre de Bruxelles, 2002.
  • Anne Brenon, Les cathares, Pauvres du Christ ou Apôtres de Satan ?. Paris, Gallimard, Coll. Découvertes, 1997.
  • Anne Brenon, Les Cathares : une Église chrétienne au bûcher. Toulouse, Milan, Coll. les Essentiels, 1998.
  • Anne Brenon Les cathares, Pauvres du Christ ou apôtres de Satan Ed. découverte Gallimard 1996
  • Anne Brenon, Le Dico des cathares. Toulouse, Milan, Coll. Les Dico-Essentiels, 2000.
  • Anne Brenon, Le vrai visage du catharisme. Toulouse, Loubatières, 1988, rééd.
  • Anne Brenon, Les femmes cathares. Paris, Perrin, 1992, rééd.
  • Anne Brenon, Les archipels cathares. La Louve édition 2005
  • Anne Brenon: Pèire Authier Le dernier cathare Perrin 2006
  • Thouzelier Christine, Catharisme et valdéisme. Marseille, Lafitte Reprints ISBN 2-7348-0026-8 (Réimpression de l'édition de Paris, 1965)
  • Nelli René, Duvernoy Jean, Roche Déodat, Niel Ferdinand, Les Cathares. Paris, Édition de Delphes.
  • Edina Bozóky, Le livre secret des cathares. Édition critique, traduction commentaire par Edina Bozóky du texte Interrogation Iohannis, manuscrit de la BNA de Vienne (Autriche) (XII° S). Édition Beauchesne Paris pour l’originale, 1980, revue et corrigée 1990 avec le concours du CNRS
  • Emmanuel Le Roy Ladurie, Montaillou, village occitan, Folio Histoire ISBN 2-07-032328-5
  • Jean Sévillia, Historiquement correct, Perrin, 2003. (III Les cathares et l'inquisition médiévale) ISBN 2262017727
  • Jean-Louis Gasc Les cathares ed. trajectroire Paris 2006
  • Giusinia, Della Grossa, Montéggiani, Ceccaldi, Filippini, Histoire de la Corse, Stampéria Sammarcelli, 2000

[modifier] Romans historiques

  • Oldenbourg Zoé, Les brûlés, Gallimard Folio
  • Oldenbourg Zoé, Les cités charnelles ou l'histoire de Roger de Montbrun, Gallimard Folio
  • Henri Gougaud, Bélibaste, Ed. Points 1982 ISBN 2-02-006418-9
  • Henri Gougaud, L'Inquisiteur, Ed. Points
  • Mirepoix Levis, Montségur, les Cathares, J'ai Lu
  • Bordonove Georges, Le Bûcher, Le Livre de Poche
  • Magre Maurice, Le trésor des Albigeois, Editions Philippe Schrauben
  • Magre Maurice, Le sang de Toulouse, Editions Robert Laffont
  • Gérard Bavoux, Le porteur de lumière, Ed. Pygmalion 1996
  • Kate Mosse, Labyrinthe, Ed. Lattes, Mai 2006, ISBN 2709625830

[modifier] Autres Écrits cathares

1930, découverte et la publication de textes originaux, par Antoine Dondaine o.p. La dogmatique des origénistes l'est par un Livre des deux principes italien de la première moitié du XIIIe siècle, et par un fragment latin de la fin du XIIe siècle de provenance occitane.

Le rituel cathare est attesté en occitan et en latin, ainsi qu'en vieux slavon pour un fragment.

L'historiographie est faite à partir de documents inquisitoriaux, lus en négatif et de l'étude plus précise des sources connues et publiées depuis longtemps.

Histoire des cathares, par Michel Roquebert, coll. Tempus, éditions Perrin, janvier 2006

[modifier] Voir aussi

Les Bogomiles (Bosnie)

Les chevaliers cathares, chanson de Francis Cabrel

La conspiration des ténebres, roman à suspense parapsychologique de Theodore Roszak

[modifier] Lien interne

[modifier] Liens externes

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