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Nationalisme

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Le nationalisme en tant qu'idéologie s'est cristallisé au XIXe siècle simultanément dans plusieurs pays d'Europe.

Le nationalisme s'affirme très tôt en France et entraine la création de l'état français sous l'égide d'une monarchie absolue.

Le Nationalisme français qui va s'affiner et se renforcer au cours des siècles suivants, inspirera certains peuples voisins qui ne développeront leur propre forme de nationalisme (pan-germanisme, pan-slavisme par exemple) que bien plus tard et par imitation de la France.

Il ne faut pas le confondre avec le patriotisme, ni avec le chauvinisme/ethnocentrisme qui est un patriotisme exagéré et agressif.

Sommaire

[modifier] Définitions du nationalisme

  1. Le nationalisme c'est le sentiment de vif attachement à la nation, c'est à dire d'une grande exaltation de l'idée nationale ; c'est également une doctrine politique qui affirme la primauté de l'intérêt national, sur les intérêts particuliers de ses composantes d'une part et sur les intérêts des autres nations d'autre part.
  2. Le nationalisme c'est la volonté d'un peuple, d'une identité commune, de posséder un territoire national.
  3. Le nationalisme peut être une idéologie imprimée sur un peuple par ses gouvernants et destinée à conforter leur pouvoir, il est alors utilisé comme un moyen de manipulation afin d'unir le peuple autour de ces dirigeants, indépendamment des réels objectifs de ces individus. (guerres, totalitarisme)

[modifier] Tendances

Statue de la Mère Russie, aussi appelée Mamayev Kurgan (1), statue colossale (52m, érigée à Volgograd en 1967, la plus haute du monde à ce moment) ;elle représente la mère patrie en armes.
Statue de la Mère Russie, aussi appelée Mamayev Kurgan (1), statue colossale (52m, érigée à Volgograd en 1967, la plus haute du monde à ce moment) ;elle représente la mère patrie en armes.

[modifier] Le nationalisme a t'il besoin d’un ennemi ?

Il faut distinguer le "nationalisme" résultant de la frustration réelle d'une identité nationale se sentant menacée et la récupération politique "nationaliste" dont certains ont pu user ou abuser; dans le but d'ambitions politiques personnelles. Le nationalisme au sens natif ne peut pas être une entreprise belliciste[réf. nécessaire].

Le « nationalisme » est un terme ambigu quand il n'est pas défini. Il entend toujours défendre une identité nationale, justifiée par une communauté historique et culturelle, face à une agression extérieure, réelle ou supposée. Il semble avoir besoin de désigner un « ennemi » pour exister.

Il a parfois pu s'exprimer contre un « ennemi intérieur » ou un bouc émissaire, souvent étranger: le nationalisme français sous Pétain était antisémite, sous De Gaulle antiaméricain, aujourd'hui il est anticommunautariste et généralement antieuropéen.

Suivant le même paradigme, un « nationalisme européen », combattant l'idée de nation, en transpose les caractéristiques à un niveau supra-étatique pour glorifier le « peuple européen ». Il a pour ennemis les Etats-nations, associés à l'idée de guerre; le nationalisme européen trouve parfois un ennemi (en particulier en France) dans les Etats-Unis, système à combattre en l'imitant (politique de la concurrence, liberté de circulation des capitaux, biens et services). La nationalisme européen, ou européisme, n'est pas uniforme: il est en général la transposition des idées nationales selon les pays: l'Europe-puissance en France (la grande nation française au niveau communautaire), l'Europe-fédérale en Allemagne (la reproduction d'un Bund européen), l'Europe libérale pour les pays atlantistes.

Les nationalistes régionaux (ils ne sont pas les seuls !) dénoncent le « centralisme jacobin », qui a conduit à une homogénéisation et une éradication culturelles et linguistiques imposées à différentes minorités intégrées de force dans la population française.

Les partisans d'une République française « une et indivisible » soulignent au contraire les effets bénéfiques de l'éducation nationale et de la promotion sociale et nient l'écrasement et l'éradication de cultures différentes.

Les souverainistes et les républicains craignent quant à eux une conjonction des nationalismes régionaux et de l'étatisme européen.

[modifier] Deux types de nationalisme

On considère généralement l'existence de deux types de nationalisme:

  • un nationalisme oppresseur, niant soit l'existence de la nation opprimée, soit l'existence de ses droits nationaux à l'autodétermination, droit reconnu par l'ONU.
  • un nationalisme libérateur, dont la principale préoccupation est la libération nationale.

Certains différencient les différents nationalismes sur la base du statut accordé ou refusé à leurs nations:

  • le nationalisme des « peuples sans États », comme les Bretons,les Occitans, les Basques, les Galiciens ou les catalans, qui réclament l'autonomie, voire l'indépendance politique et administrative ;
  • le nationalisme des peuples dont les États ne sont pas souverains, comme les Québécois, les Écossais, les Portoricains qui réclament un plus grand niveau d'autonomie politique ;
  • celui des États eux-mêmes, comme la France ou l'Espagne.

[modifier] Le nationalisme dans l'histoire

[modifier] Origines

Dès l'antiquité, il existe un sentiment d'appartenance commune à des entités politiques ou morales.

On peut citer en exemple :

  • Le sentiment d'appartenance au monde grec par opposition aux "barbares" (qui ne parlent pas la langue grecque) et la mobilisation d'une partie des cités grecques contre l'envahisseur perse. L'autre partie des cités grecques se battait aux cotés des perses
  • L'alliance de nombreux peuples gaulois contre les romains et leurs alliés, qui comptaient des peuples gaulois, pendant la guerre des Gaules
  • La notion de compatriote utilisée par les bretons insulaires pendant les guerres contre les Angles et les Saxons d'où résultent les noms de la Cambrie, Cumberland, Northumbrie et le nom que se donnent eux-mêmes les Gallois ("Kymry") : Tous ces noms proviennent d'une racine celtique désignant les compatriotes [1]

Ces exemples font référence à des entités morales et non à des nations au sens moderne.

[modifier] Le Moyen Âge

Voir l’article Formation territoriale de la France.

Le début de la conception moderne de la Nation peut se dater de la victoire des Ducs d'Anjou de la dynastie des Valois dans la Guerre de Cent Ans sur celle des ducs de Normandie et de Guyenne représentée par le Roi d'Angleterre. L'affirmation de la nation française et de sa langue par les descendants du Dauphin de Chinon, avec l'ordonnance de Villers-Cotterêts sont les points nodaux de la fondation de la nation française moderne. La nation française est affirmée par la dynastie des vainqueurs pour conforter sa victoire et éloigner tout espoir de revanche en majorant et centralisant le pouvoir royal. L'ordonnance de Villers-Cotterêts impose la langue des vainqueurs (la langue de la Touraine et des pays de Loire). Cette belle langue régionale devient la "langue nationale" et sera utilisée comme un outil de pouvoir et de domination des peuples satellites (Langue d'Oc, et alliés potentiels du Roi d'Angleterre, de la Bretagne à la Flandre). C'est le début de la marche vers l'absolutisme royal, puis plus tard le centralisme jacobin. Les nationalistes français actuels ne s'y sont pas trompé en prenant pour icône, Jeanne d'Arc, qui symbolise cette victoire des Valois.

[modifier] Naissance du nationalisme moderne

[modifier] En France

Voir l’article Nationalisme français.

Le concept de nation, au sens actuel du terme, vient de la Révolution française.

On vit en effet apparaître, au début de la Révolution, une société, la société patriotique de 1789, plutôt modérée, qui se réclamait du patriotisme.

Une autre société, que François Perrault décrit comme beaucoup plus radicale, apparut par la suite (1792) : la société patriotique du Luxembourg.

Certains courants de la Révolution française mélangeaient, ne l'oublions pas, le nationalisme exacerbé (l'État nation) et le cosmopolitisme : n'est pas de la nation celui qui n'a pas les mêmes idées (d'où les massacres vendéens) et toute personne admettant l'idéologie fait partie de la nation.

Il en découle une politique dont les objectifs sont essentiellement l'indépendance, l'unité et la prospérité de sa propre nation et de son peuple [ou aussi un internationalisme]. Le nationalisme base l'identité d'un individu sur son rapport à une nation.

La nation révolutionnaire française fût et demeure un outil de pouvoir intérieur, tout comme après la Guerre de Cents Ans. Après la Révolution de 1789 qui abolissait les privilèges des nobles et du clergé (4 août 1789), et instituait de fait une Monarchie parlementaire, la Convention , l'abolition de la Royauté et la prise de pouvoir par les Jacobins qui éliminèrent par le massacre (la Terreur) leurs rivaux, les Girondins républicains plus modérés et libéraux, assurèrent le renforcement du centralisme et de l'absolutisme précédemment royaux Alexis de Tocqueville : l'ancien Régime et la Révolution. L'embrigadement de la société civile atteignit la perfection avec le Premier Empire et l'institution des Préfectures. Il n'est pas indifférents que ces deux régimes, (la Première République et le Premier Empire) aient entrainé la nation dans un tourbillon de guerres inutiles et si sanglantes, que la France pays le plus propère et le plus peuplé d'Europe en 1789 avec 25 millions d'habitants, à égalité avec la Russie des Tsars, se retrouve en 1914 avec 40 millions d'habitants seulement contre 200 millions pour la Russie.

Si l'invention du nationalisme moderne par la France lui a coûté sa place de 1ère puissance européenne et donc mondiale du XVIIIème siècle [réf. nécessaire], il en est de même pour l'Europe dont on peut considérer 1914 (puis 1939) comme une tentative de suicide nationaliste [réf. nécessaire].

[modifier] En Italie

La botte italienne, toujours pas unifiée en une nation pour des raisons historiques, comme cette carte de 1859 le montre, est assez tardive en Europe.
La botte italienne, toujours pas unifiée en une nation pour des raisons historiques, comme cette carte de 1859 le montre, est assez tardive en Europe.
Voir l’article Risorgimento.

Le XIXème siècle voit le développement de l'idée nationale italienne et l'unification de l'état italien autour de la dynastie de Piémont-Sardaigne.

[modifier] En Allemagne

Voir l’article Unité allemande.

La Prusse profite de sa victoire pendant la guerre de 1870 pour imposer l'unification de l'empire allemand . Le nationalisme allemand sera théorisé par des auteurs comme Herder (Une autre philosophie de l'histoire), qui défend la supériorité de la culture germanique sur les autres.

[modifier] la naissance du nationalisme allemand

Mais c'est en Prusse que naît un sentiment allemand national. Battue par Napoléon Ier , la Prusse est affaiblie et cherche à se relever. Elle pense qu'une union doit se faire entre les peuples du territoire allemand pour se battre contre l'ennemi commun: Napoléon. Le nationalisme est un courant d'idée qui affirme la supériorité de la nation dans la construction des États. Stein, ministre d'état prussien de 1804 à 1808 et Hardenberg, ministre des Affaires Etrangères de 1804 à 1806, réforment l'État prussien Scharnhorst et Gneisenau, général et maréchal prussiens, réorganisent l'armée prussienne de 1807 à 1813 et l'animent d'un sacrifice au salut national commun.

C'est autour de la Prusse que se regroupent les patriotes allemands dans cette guerre patriotique et nationale que l'on appelle très vite les guerres de libération (Befreiungskriege). Apparaissent alors toute une série de libelles et de textes réclamant la constitution d'un État allemand groupant tous les peuples parlant la langue allemande, incluant au besoin des peuples en dehors de ce qui était jusqu'en 1806 le Saint Empire. Ainsi se développe le “Volkstum”, rassemblement de tous les hommes de même langue, de même culture.

[modifier] Dans l'Empire Austro-hongrois

L'identité binationale en Autriche-Hongrie forme une situation particulière pour cet État, Empire central en Europe.

Le XIXème siècle voit la naissance ou l'affirmation de sentiments nationalistes au sein des différents peuples regroupés sous l'autorité de l'Empire Austro-hongrois. C'est le prélude à la dissolution de cet empire à l'issue de la 1ère guerre mondiale.

[modifier] Dans l'Empire Ottoman

Voir l’article Nationalisme turc.

Le même phénomène se fait jour dans l'Empire ottoman. L'indépendance de la Grèce, les guerres dans les Balkans sont le signe annonciateur de l'effondrement de cet empire à l'issue de la 1ère guerre mondiale.
La République turque est fondée sur des principes proches de ceux de la République française par Mustapha Kemal (Laïcité, "Une seule langue, un seul peuple, une seule nation").

[modifier] Au Royaume-Uni

Voir les articles Nationalisme irlandais, Nationalisme gallois et Nationalisme écossais.

Les nationalistes irlandais s'organisent et créeront en 1905 le Sinnfein et l'IRA (parties revendiquant l'indépendance, l'IRA utilisera la violence pour se faire connaître...). Pendant la première Guerre mondiale, les irlandais se révolteront et la répression sera féroce !

Quoique les idéologies nationales du Pays de Galles et de l'Écosse n'aient pas atteint le degré de violence précité, ces deux autres nations formant l'État plurinational de Grande-Bretagne ont également développé des nationalismes ; celui d'Écosse échoue en 1930, là où il réussira en 1997 concernant la souveraineté autonomique, en se réformant considérablement (le visage du nationalisme écossais contemporain est bien différent des années 1930).

[modifier] Synthèse

Le développement de l'idée de nation et donc du nationalisme est indissociable du développement de l'État moderne. Le nationalisme se base sur des identités variables.

Deux grands types de nationalisme peuvent être définis :

  • un nationalisme de type français, qui associe la nation à son territoire (droit du sol)
  • et un nationalisme de type allemand qui associe la nation à une origine commune (droit du sang, lire pangermanisme ).

Le nationalisme ne peut être complètement analysé selon une typologie gauche-droite, même s'il est plutôt de droite, et si dans la première moitié du XXe siècle, il a été à l'origine des mouvements fascistes et nationaux-socialistes et en opposition aux Internationales socialistes successives. Il peut s'opposer au supranationalisme d'entités politiques plus vastes.

En France,on désigne historiquement sous ce vocable, plus particulièrement, une tendance intellectuelle et politique des débuts de la Troisième République née après la défaite de 1870, surtout à l'origine dans les milieux radicaux et que l'on classera plutôt à droite à la fin du siècle. Les nationalistes voulaient à l'origine dépasser les clivages idéologiques nés de la Révolution et chercher à réunir les Français autour d'une Histoire et d'une identité pouvant recréer un consensus dans l'objectif d'une revanche ou d'une défense face aux ambitions allemandes, de plus en plus affichées avec l'arrivée de Guillaume II au pouvoir.

Ainsi compris, le nationalisme français peut être considéré comme un mouvement général qui embrasse tous les partis non socialistes, des conservateurs aux radicaux, quelquefois sous des formes populistes dangereusement bellicistes (le boulangisme) ou pouvant dériver sur le conservatisme (défense à tout prix de l'armée et, moins fortement, de l'Église), sur la xénophobie ou l'antisémitisme (obsession de l'ennemi intérieur surtout dans l'Affaire Dreyfus).

Le nationalisme de doctrine ou d'"extrême droite" (encore qu'il n'ait pas grand chose à voir à l'origine avec les droites légitimiste, orléaniste ou conservatrice) n'apparaît de façon autonome qu'au moment de l'Affaire Dreyfus et aura pour principale figure Maurice Barrès, qui avait déjà pris position contre le néo-kantisme et toutes les philosophies allemandes rationalistes ou non, très à la mode à l'époque dans les universités françaises, au nom de la "patrie et des morts", contre les abstractions métaphysiques sans rejeter pour autant le régime et les idéaux de la Révolution. Il n'est que la pointe extrême d'une tendance dont se réclameront des gens aussi différents et quelquefois adversaires acharnés que Poincaré, Jules Ferry, Émile Flourens, Boulanger, Paul Déroulède, Victor Hugo, Félix Faure ou Clemenceau.

[modifier] L'Action française

L'Action Française se présente déjà elle-même comme un dépassement de ce vieux nationalisme et comme un « néo-royalisme » ou « nationalisme intégral » rejetant tout l'héritage révolutionnaire. L'Action française ne retient de la révolution que le concept même de nation comme corps politique fondamental.

Tous les intérêts individuels et corporatifs doivent être entièrement surbordonnés à la nation, mais non pas niés (ce qui le distingue du futur fascisme), y compris :

  • la monarchie (ce qui le distingue de l'ancien légitimisme qui ne reconnait pas le concept de nation),
  • l'Église (ce qui explique sa condamnation sur le plan doctrinal indépendamment des raisons politiques).

Le nationalisme intégral de l'Action française sera donc paradoxalement un néo-orléanisme anti-libéral et autoritaire, positiviste, corporatiste et nationaliste avec en son sein des tendances conservatrices ou progressistes.

[modifier] Évolutions ultérieures

Au XXe siècle, précédemment limité à l'Europe et aux États-Unis d'Amérique, le nationalisme s'étend dans les pays du Sud qui contestent l'assimilation des nationalistes du Nord qui les a conduit à être colonisés.

[modifier] Nationalisme libérateur

Certains nationalismes, les nationalismes libérateurs ou défensifs, ont pour but déclaré de libérer une nation de l’emprise d’une autre entité perçue comme dominante. On peut situer dans ce courant :

Quand l’entité dominante est un État, on parlera, suivant le degré d’autonomie souhaité, de régionalisme, d’autonomisme ou d’indépendantisme.

En Europe, quand l’entité perçue comme dominante est une structure plus large qu’un État (par exemple l’Union européenne), on parlera plutôt de souverainisme.

[modifier] Nationalisme dominateur

L'autre grande tendance dans le nationalisme, le nationalisme dominateur, nettement plus conquérante, vise à la domination par une nation d'un territoire nettement plus vaste que celui qu’elle occupe. On peut notamment citer :

Le nationalisme est dans ce cas synonyme d’impérialisme (si l’entité dominée est hors de l’État dominant) ou de jacobinisme (si l’entité dominée fait partie intégrante de l’État dominant). Ce nationalisme cherche parfois des justifications dans une grande histoire : rêves de rétablissement de l'Empire romain de Mussolini, théorie du Lebensraum (espace vital) des nazis, prétentions civilisatrices du colonialisme, etc.

Une distinction cruciale entre ces deux tendances fondamentalement différentes est la reconnaissance ou non de droits égaux aux autres peuples.

Beaucoup de partis nationalistes ont été progressivement associés à l'extrême droite bien qu'à l'origine le nationalisme n'y soit pas lié (mais le deviendra par une évolution semblant se dessiner à la fin du XXe siècle). Le NSDAP se voulait par exemple « national-socialiste ».

[modifier] Opposition au nationalisme

  • Les partis socialistes de tous les pays défendirent officiellement l'internationalisme, qui s'oppose au nationalisme.
Cependant, en France au moins, les socialistes se rallièrent aux bellicistes en 1914, puis clairement au colonialisme après 1945.
En Allemagne, le NSDAP fut une dérive, comme son nom l'indique, de l'idéologie socialiste.
Dans la pratique aussi, les communistes internationalistes se montrèrent parfois nationalistes.
Ainsi en ex-Union soviétique, où les russes et quelques Arméniens et Géorgiens monopolisaient le pouvoir, les partis communistes s'opposèrent aux revendications culturelles et politiques dans les républiques soviétiques d'Europe (Pays baltes, Ukraine, etc.) ou d'Asie (Turkménistan, etc.).
Par ailleurs les fédéralistes européens se définissent en opposition au nationalisme, défini comme étant la croyance en l'idée d'État-nation, vu comme un facteur de guerre.

[modifier] Citations

[modifier] Notes

  1. Kymry ou Kymru, et non Kymri, le pays de Galles. Le singulier est Kymro, qui suppose en vieux celtique Com-brox, pluriel Com-broges, « gens du même pays, compatriotes », nom que se sont donné, vers le VIIème siècle, les Bretons en lutte avec les Saxons. Kymry a compris non seulement le pays de Galles actuel, mais encore le nord de l'Angleterre breton jusqu'à la Clyde ; le nom de Cumberland en vient. Cette extension du pays des Kymry a amené les auteurs des romans français de la Table Ronde à placer en Nord-Galles des villes du nord de l'Angleterre, Longtown, par exemple (Longuetown), qui est située à l'extrémité septentrionale du Cumberland (Paulin Paris, Les Romans de la Table Ronde, I, p. 280). Sur Kymro et Kymry, v. J. Loth. Revue celt. XXX, p. 384.
  2. in M. Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme, éd. Plon, Paris, 1925
  3. in Henri Massis, Les idées restent
  4. discours au parlement européen, le 17 janvier 1995)
  5. in Charles Maurras, Mes pensées politiques
  6. déclaration à le revue Entreprise, 1970

[modifier] Voir aussi

wikt:

Le Wiktionnaire possède une entrée pour « nationalisme ».


[modifier] Nationalisme et politique

[modifier] Autres


Le nationalisme

Nationalismes locaux des Autonomies en Espagne :


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