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Séparation de l'Église et de l'État - Wikipédia

Séparation de l'Église et de l'État

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La séparation de l'église et de l'état est une doctrine politique qui repose sur l'idée que les institutions étatiques ou les gouvernements nationaux devraient être séparé des institutions religieuses.

Sommaire


[modifier] Panorama général

L'idée selon laquelle la religion et l'État doivent être séparés se traduit par des pratiques très variées, allant de de la laïcité ou l'élimination de l'église, à la théocratie, dans laquelle le gouvernement est une "filiale" de l'église. Certains laïques pensent que l'État devrait être entièrement séparé de la religion, et que les institutions religieuses ne devraient avoir aucune interférence avec l'État. Il est d'usage d'appeler les églises qui exercent leur autorité indépendamment de toute approbation gouvernementale, les églises « libres ».

Un état laïque ne ne se prévaut d'aucune institution religieuse spécifique pour justifier son autorité. Cependant, certains gouvernements laïques trouvent parfois des justifications quasi-religieuses à leur puissance, principalement dans un cadre cérémonial ou rhétoriques. Dans cette conception, l'état vise le bien-être général sans pour autant favoriser un groupe religieux spécifique, ni se conformer à une autre doctrine que la sienne. Ce type de rapport entre état et religion s'appelle la religion civile. Certains laïques acceptent que l'état puisse encourager la religion (au travers, par exemple, d'exemptions fiscales, d'un financement public pour l'éducation et la charité), mais, en contrepartie, ils exigent que l'état n'établisse pas une religion comme religion d'État, qu'il n'impose pas une observance religieuse et qu'il n'intervienne pas pour légiférer la pratique religieuse.

Quelques pays on adopté un système hybride, un compromis entre un gouvernement laïque et religieux. Dans ces pays, l'état soutient directement une institution religieuse spécifique. Cela peut se traduire, par exemple, par le fait que l'état paye les salaires des chefs religieux, qu'il finance l'éducation religieuse dans les écoles d'Etat.

La théocratie est quant-à-elle un système dans lequel la religion s'impose à un état, où les institutions religieuses désignent le gouvernement et où la loi religieuse dicte la politique de l'état, sous l'autorité directe des institutions religieuses. Dans une théocratie, les tribunaux ou les fonctionnaires religieux dirigent la politique du gouvernement civil.

La séparation de l'église et de l'état est semblable à la liberté de religion, mais les deux concepts ne sont pas identiques. Par exemple, dans un pays ayant une religion d'Etat, les citoyens auront une totale liberté religieuse, alors que dans un Etat sans religion officielle, les citoyens n'auront pas toujours la liberté de pratiquer leur religion.

Dans de très nombreux Etats, la croyance religieuse est libre, mais aucun pays ne permet une complète liberté, sans aucune restriction, de la pratique religieuse. Les lois nationales, reflètant d'ailleurs les intérêts fondamentaux de l'Etat, peuvent interdire certains actes ou comportement que des citoyens réclament pourtant au nom de la liberté religieuse. C'est le cas, dans plusieurs pays, de l'interdirction de certaines pratiques telles que la bigamie, les relations sexuelles avec des enfants, les sacrifices humain ou animal, l'utilisation des drogues, ou d'autres actes criminels, même si ces pratiques font partie de certaines croyances religieuses.

[modifier] Histoire

[modifier] Antiquité

Dans l'antiquité, avant l'arrivée du christianisme, il n'y avait aucune séparation entre l'église et l'état. Dans les monarchies, le roi était également le plus haut chef religieux et parfois, il était considéré comme divin. Dans les régimes républicains, les religieux étaient nommés fonctionnaires, comme les politiques. Dans d'autres cas, une autorité religieuse était également l'autorité civile suprème, comme c'était le cas de la théocratie judéenne sous suprématie étrangère.

Dans la Rome antique, les empereurs étaient considérés comme des êtres divins et occupaient les plus hautes fonctions religieuses. Les chrétiens ont d'ailleurs contesté ce système, en reconnaissant l'autorité politique de l'empereur mais en refusant de s'impliquer dans une religion de l'état, et de reconnaître la divinité de l'empereur. De ce fait, les chrétiens ont été jugés ennemis de l'état et la conversion au christianisme était punissable de la mort (voir par exemple, martyre de Justin sous le règne de Marcus Aurelius). Cette situation a entraîné de violentes persécutions jusqu'en 313, année qui vit la signature de l'édit de Milan par Constantin Ier et Licinius. L'Empire romain est véritablement devenu chrétien avec l'édit de Théodose Ier en 390. Les enseignements de Jésus lui-même sont parfois cités comme exemple du principe de la séparation de l'église et de l'état (par exemple dans l'Évangile selon Marc, 12:17 : « Rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »)

[modifier] Moyen Âge

Au Moyen Âge, dans les pays d'Europe de l'ouest, la séparation de l'église et de l'état se heurtait aux monarques, représentant de Dieu sur terre, qui héritaient leurs pouvoirs du droit divin et des autorités éclésiastiques. Dans ce système, le roi tirait son autorité tant des institutions religieuses que de Dieu directement, ce qui a engendré des luttes de pouvoir pour le contrôle de l'état et des crises à l'origine d'un certain nombre d'événements importants dans le développement des pays d'Europe de l'ouest.

Dans l'empire romain oriental, également connu sous le nom d'Empire byzantin, l'empereur disposait d'un pouvoir suprême, au-dessus de l'église, et il contrôlait son plus haut représentant, le patriarche de Constantinople. L'Orthodoxie était la religion d'état. Lorsque l'Empire ottoman a conquis Constantinople (devenu Istanbul), l'empereur a été tuée. Gennadius II Scholarius a alors été nommé patriarche de l'Église orthodoxe occidentale par le sultan Mehmed II.

[modifier] Époque moderne

A l'époque moderne, les pays ont connu des degrés variables de séparation de l'église et de l'Etat. Quelques pays sont plus stricts que d'autres en rejetant l'influence de l'église sur l'état. Dans certains pays (l'Iran, par exemple), les deux institutions sont fortement liées.

[modifier] Laïcité et théocracie

La laïcité permet à un état d'éviter ou de réduire les interactions entre les institutions civiles et religieuses. En effet, il existe naturellement un lien et des interactions, puisque les institutions religieuses, et les croyants, sont également membres de la société civile. La laïcité suppose la supériorité des lois civiles dans l'organisation judiciaire. La plupart des formes de laïcité reposent sur des politiques visant à préserver la liberté des pratiques religieuses, ou l'absence de pratique, de manière à assurer une protection égale pour tous, en vertu des mêmes lois. Toutefois, dans la mesure où la religion ne peut pas être une question strictement privée, des lois sur la «liberté religieuse» sont, à certains égards, restrictives pour les personnes ayant vocation a exercer une fonction publique.

Certaines philosophies politiques, comme le marxisme, reposent sur l'idée que toute influence religieuse dans un état ou une société est une chose négative. Dans les nations qui ont officiellement adopté cette vision, telle que les pays de l'ancien bloc communiste en Europe de l'Est, les institutions religieuses sont soumises à l'état laïque. La liberté de culte était soumise à autorisation ainsi qu'à d'autres restrictions, et la doctrine de l'église était surveillée pour s'assurer de sa conformité avec la loi laïque, et son caractère inoffensif au regard de la doctrine publique officielle.

Dans le modèle français de laïcité, l'Etat protège les institutions religieuses contre l'interférence de l'état, mais l'expression religieuse publique est également limitée. Le but est de protéger la puissance publique contre les influences religieuses, particulièrement dans les services publics.

Si le but d'un état laïque est d'être religieusement neutre, et si l'expression de l'opinion religieuse est, en principe, exclue de la sphère publique, l'Etat doit également faire en sorte que toutes les religions soient traitées sur un pied d'égalité et qu'elles soient protégées les unes des autres.

De nombreux pays occidentaux démocratiques considèrent que la séparation de l'église et l'Etat est un élément important. Certains, tels que les États-Unis, l'Australie et le Canada, ont même des clauses spécifiques dans leur constitution interdisant au gouvernement de favoriser une religion plutôt qu'une autre. Au contraire, dans d'autres démocraties, comme le Royaume-Uni, la religion d'Etat est constitutionnalisé, tout en respectant que les citoyens puisse avoir une religion différente, ou aucune.

A l'opposé de la laicité, la théocratie est un système dans lequel l'état est fondé sur des institutions religieuses, et des règles de droit reposant sur les préceptes de Tribunaux religieux. C'était le cas du Royaume de Juda, et aujourd'hui de l'Arabie saoudite, le Vatican et de l'Iran. Dans ces pays, les affaires étatiques sont contrôlées par l'autorité religieuse, ou au moins avec son consentement. Dans les théocraties, le degré de protection des non croyants est déterminé par les théologiens de la religion officielle.

[modifier] Pays avec séparation

Ces pays ont une approche relativement différente de la notion de séparation de l'église et de l'état.

[modifier] Australie

Depuis la création du Commonwealth d'Australie en 1901, la liberté religieuse est garantie et toute religion d'état est proscrite. L'article 116 de la constitution australienne dispose :

Le Commonwealth ne fera aucune loi pour instituer une religion, ou pour imposer le respect d'une religion, ou pour interdire l'exercice libre d'une religion, et aucun test religieux ne pourra être exigé comme qualification pour un emploi privé ou public dans le Commonwealth. [1]

Certains juges australiens sont allés plus loins en estimant que le gouvernement ne pouvait soutenir une école religieuse, même si cela était fait de manière non discriminatoire. Cependant, la Haute Cour d'Australie, autorise le financement des écoles religieuses. La question des aides de l'Etat pour les écoles non gouvernementales a été largement débattue lors de la campagne pour les élections législative australienne de 1963. La question de la séparation entre la religion et l'état est généralement moins controversé en Australie qu'aux États-Unis. Chaque jour, le Parlement australien débute d'ailleurs ses séances par des prières qui ne sont pas obligatoires mais auxquelles beaucoup de parlementaires participent.

[modifier] Canada

Au Canada, il n'y a pas de religion d'État, mais les groupes religieux peuvent demander à bénéficier d'une exonération d'impôt. Les édifices religieux sont exemptées des taxes municipales et scolaires et des taxes de vente. Le salaire des religieux est minimalement imposé. Dans de nombreuses provinces les écoles privées souvent confessionnelles ne sont pas financées par le gouvernement des province(l'éducation étant de compétence provinciale exclusive)à l'exception du Québec. Ainsi, elles reçoivent 60% de subventions pour leurs dépenses non-obstant la langue d'enseignement. D'ailleurs, les élèves n'ayant pas accès à l'école de langue anglaise car n'étant pas admissibles utilisent l'école privée pour éviter l'obligation de fréquenter l'école publique gratuite et française. . Hors Québec dans des régions du Canada, il existe un système d'éducation catholique à côté du système d'éducation « public et laïc ».Par exemple en Ontario, il y a des écoles séparées pour les franco-ontariens mais bénificiant d'une double-taxation. Elles fonctionnent selon des principes catholiques ou protestants, incluant des activités et une instruction religieuse. Elles ne sont pas exclusivement fréquentées par des catholiques pratiquants.En Ontario le règlement 17 et dans l'ouest du Canada entre autre au Manitoba l'enseignement en français a été dans le passé interdit.

Comme dans la plupart des pays, la forme spécifique et unique de séparation aux USA ne s'applique pas au Canada. L'éducation religieuse dans les écoles n'est pas interdite par la constitution, même si elle fort peut pratiquée dans les écoles publiques.Au Québec, l'histoire des religions sera offert comme cours pour tous . Ainsi, la concrétisation de la laïcité à l'école s'est faite et les crucifix enlevés des classes. Quelques écoles publiques canadiennes hors Québec font réciter aux élèves la prière "Notre Père".

La Charte canadienne des droits et libertés, qui fait partie de la constitution, énonce dans son préambule que le Canada « est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu(concept non-définit...) et la règle de droit. » La liberté religieuse est également garantie. La Cour suprême du Canada a jugé qu'une loi de 1906, imposant la fermeture de la plupart des endroits le dimanche, n'avait pas un but légitime dans « une société démocratique et libre ». Le Québec a sa Charte des droits et liberté qui définit l'égalité des droits pour tous. Le Québec a hérité de la Nouvelle-France son code civil qui a évolué avec le temps alors que dans le reste du Canada on y pratique le droit coutumier d'inspiration britannique .

[modifier] France

Voir l’article Séparation des Églises et de l'État en 1905.
Caricature de 1905 dépeignant la séparation de l'église et de l'état. L'homme au milieu est Jean-Baptiste Bienvenu-Martin, ministre de l'éducation à l'époque
Caricature de 1905 dépeignant la séparation de l'église et de l'état. L'homme au milieu est Jean-Baptiste Bienvenu-Martin, ministre de l'éducation à l'époque

Depuis 1905, la France a une loi imposant la séparation de l'église et de l'état, interdisant à l'état de reconnaître ou de financer la moindre religion. Dans la constitution française, la liberté religieuse était déjà un droit constitutionnel. Mais, la loi de 1905, définit clairement le principe de la non-intervention du gouvernement dans la sphère religieuse et la non-intervention de la religion dans le gouvernement.

Le fait pour un politicien de faire référence à une croyance religieuse pour justifier une politique est considéré comme un faux pas. De l'argent public peut parfois être versé à des écoles privées agrées, mais elles doivent accepter de suivre le même programme scolaire que les écoles publiques et elles ne peuvent pas forcer les élèves à suivre des cours de religion.

Les églises, les synagogues, les temples et les cathédrales construits avant 1905, aux frais des contribuables, sont maintenant propriété de l'état et des communes; cependant elles peuvent être employées, à titre gratuit, pour les activités religieuses.

L'Alsace-Lorraine, qui était administrée par l'Allemagne lorsque la loi de 1905 est passée, n'est redevenu française qu'après la Première Guerre mondiale, et elle est toujours soumise au régime antérieur à la loi de 1905, c'est à dire le Concordat, qui prévoit un financement public de l'église catholique, l'église luthérienne, les églises réformées et la religion juive. Les prêtres sont payés par l'état, les évêques sont nommés par le Président de la République sur proposition du pape.

[modifier] Allemagne

Au Moyen Âge, après les guerres qui ont suivi la réforme, le principe cuius regio, eius religio (tel prince, telle religion) a divisé le Saint Empire romain germanique en mini-Etats avec une foi homogène. Ce principe, rendu particulièrement complexe du fait des changements de frontières de l'état au début du XVIIIe siècle, a pris fin avec la chute de toutes les monarchies lors de la révolution allemande en 1918.

Aujourd'hui, l'église et l'état sont séparés, mais il existe une coopération dans beaucoup de domaines, particulièrement dans le secteur social. Les églises et les communautés religieuses, si elles sont puissantes, stables et fidèles à la constitution, peuvent obtenir le statut spécial de « société de droit public » qui permet aux églises de prélever auprès de leurs membres un impôt appelé Kirchensteuer (littéralement "taxe d'église"), qui est collecté par l'état.

Selon la constitution, l'instruction religieuse est une matière ordinaire enseignée dans les écoles publiques, dans la plupart des länders. Elle est organisée par l'état, mais elle est également sous le conntrôle de chacune des communautés religieuses. Les professeurs sont formés dans les universités publiques. Les parents, ou les élèves de plus de 14 années, peuvent décider de ne pas suivre ces cours de religion, mais la plupart des états fédéraux imposent alors, en remplacement, que les élèves suivent des cours d'«éthique» ou de «philosophie». En 1997, il y a eu une polémique considérable lorsque la cour constitutionnelle fédérale a jugé inconstitutionnelle une loi de Bavière imposant un crucifix dans chaque salle de classe. La Bavière l'a remplacée par une loi imposant toujours le crucifix, sauf si les parents d'élèves émettaient une protestation formelle.

Avec l'immigration et l'augmentation du nombre d'habitants musulmans, un débat est apparu sur la possible introduction d'un enseignement religieux islamique pour les élèves musulmanes. Le gouvernement a décidé de commencer l'instruction religieuse l'Islam dans les écoles publiques des quartiers ayant une population islamique significative.

[modifier] Irlande

En Irlande, la séparation de l'église et de l'état est de rigueur. Tandis que beaucoup d'écoles religieuses sont placées, le lien religieux est dû à la manière que national le système est placé - un panneau des courses de gestion l'école, qui habituellement est en privé possédée, alors que les salaires des professeurs sont payés par l'état. Fifth du constitution irlandais enlevé la section qui s'est rapportée au le spécial de position du église catholique, bien qu'on lui ait discuté que cette section était plus symbolique que de l'influence réelle. Irish doit jurer un serment qui contient une référence religieuse explicite, bien que ceci puisse être changé à l'avenir. De temps en temps, il y a polémique douce que Angelus la cloche est émission près RTE sur RTÉ 1 TV et station par radio, mais elle s'arrête généralement, en raison de l'indifférence de la population dans son ensemble de la question.

[modifier] Israël

A très peu d'exceptions près, telles les lois relatives au mariage et au divorce, Israël est un État séculier. La tradition légale est plutôt l'English Common Law, que les règles talmudiques juives. Chaque citoyen, quelles que soient sa religion ou sa provenance nationale, jouit de pleins et égaux droits civiques. Ceci vaut bien sûr pour la minorité arabe et musulmane.

Cependant, la minorité ultra-orthodoxe en Israël étant un élément incontournable dans presque chaque gouvernement de coalition, essaie d'augmenter son influence religieuse sur l'état. Ainsi, elle reçoit des financements étatiques pour les écoles religieuses, et d'autres avantages, tels que l'exemption de service dans les forces israéliennes de la défense. Israël offre également la citoyenneté automatiquement à n'importe quel juif souhaitant devenir un citoyen. De tels avantages sont considérés par beaucoup comme des privilèges discriminatoires et une violation du principe de séparation de l'église et de l'état.

On désigne généralement Israël comme « l'état juif », ce qui est souvent une source de confusion, car le terme « juif » se rapporte tout à la fois à la religion et à la nation. Les fondateurs d'Israël ont considéré le terme « juif » comme désignant la nationalité et par conséquent Israël peut être considérée comme « l'état juif » sur le seul plan de la nationalité seulement, comme l'Italie peut être décrite comme « état italien », la France comme « la République française » et ainsi de suite.

[modifier] Japon

Historiquement, le Japon a une longue tradition de la mixité des pratiques religieuses, entre le Shintoïsme et le Bouddhisme depuis l'introduction du Bouddhisme au VIIe siècle. Bien que l'empereur du Japon soit censé être le descendant direct d'Amaterasu, la déesse du soleil des shintoïste, toute la famille impériale et presque tous les Japonais étaient bouddhistes tout en pratiquant également les rites religieux shintoïstes. D'ailleurs, dans toute l'histoire japonaise, les groupes religieux ne sont jamais réellement parvenu à exercer une véritable influence politique, comme cela a pu être le cas en Europe, et quand ils ont essayé, ils ont été violemment supprimés.

Après la restauration sous l'ère Meiji, le Japon a essayé de transformer l'état sur le modèle de la monarchie constitutionnelle européenne moderne. Le bouddhisme et le shintoïsme ont été officiellement séparés et le shintoïsme est devenu une religion d'état à l'image de la position du christianisme dans la monarchie européenne. La constitution a spécifiquement prévu que l'empereur est « saint et inviolable » (Tennou ha shinsei nishite okasu bekarazu). Pendant la période de l'empereur Showa, le statut de l'empereur est toujours celui d'un dieu vivant (Arahito gami). Ceci à pris fin après la Seconde Guerre mondiale, quand la constitution actuelle a été rédigée. (Voir Ningen-sengen.)

L'article 20 de la constitution du Japon, rédigé en 1946 pendant l'occupation américaine et qui est toujours en vigueur, prévoit une séparation des organismes religieux et de l'état, tout en assurant la liberté religieuse : « Aucune organisation religieuse ne recevra le moindre privilège de l'état, et n'exercera aucune autorité politique. Aucune personne ne pourra être contrainte à participer à une célébration, un rite ou une pratique religieuse. L'état et ses organes s'abstiendront de dispenser toute éducation religieuse ou tout autre activité religieuse ». Cependant, comme la CDU en Allemagne, le Japon a un parti politique d'influence religieuse, le Nouveau Kōmeitō proche du Sōka Gakkai. Moins d'un pour cent de population japonaise est chrétienne.

[modifier] Mexique

Article détaillé : Lois de Réforme.

A precedent of limiting the rights of the church – especially the Roman Catholic Church– was set by President Valentín Gómez Farías in 1833. Later, President Benito Juárez enacted a set of laws that came to be known as the Leyes de Reforma between 1859 and 1863 in the backdrop of the Guerra de Reforma. These laws mandated, among other things, the separation of church and state, allowed for civil marriages and a civil registry, and confiscated the church's property. Tensions also existed between the Roman Catholic Church and the post-Revolution Mexican government. Severe restrictions on the rights of the Church and members of the clergy were written into the country's 1917 constitution that led to the eruption of the Cristero War in 1926. In 1992 the government reestablished diplomatic relations with the Holy See and lifted almost all restrictions on the Catholic Church. This later action included granting all religious groups legal status, conceding them limited property rights, and lifting restrictions on the number of priests in the country. However, the law continues to mandate a strict separation of church and state. The constitution still bars members of the clergy from holding public office, advocating partisan political views, supporting political candidates, or opposing the laws or institutions of the state.

The constitution provides that education should avoid privileges of religion, and that one religion or its members may not be given preference in education over another. Religious instruction is prohibited in public schools; however, religious associations are free to maintain private schools, which receive no public funds. According to the Religious Associations and Public Worship Law, religious groups may not own or administer broadcast radio or television stations; however, the Catholic Church owns and operates a national cable television channel. Government permission is required to transmit religious programming on commercial broadcast radio or television, and permission is granted routinely. Source: International Religious Freedom Report 2004. United States Department of State. Last accessed: October 8, 2005.

[modifier] Philippines

A travers les nombreuses phases d'occuppation cvoloniales, les relations de l'église et de l'état aux Philippines est passé de la collaboration de l'Eglise Catholique Romaine avec le gouvernement pendant l'ère espagnole à l'actuelle séparation. Recent events For current reports on the status of the church and state in the Philippines, check the International Religious Freedom Report 2002 by the U.S. Department of State.  : See also: Separation of church and state in the Philippines

[modifier] Suède

The Lutheran church and state were partially separated in 1999. The Church of Sweden still maintains special status. It is now possible to register new religious organizations, but they lack the same special status and the ability to perform legally binding services such as marriage and burials. There are ongoing efforts to remove the special status from the former state church. Marriage can now be performed by anyone who has received a certificate.

[modifier] Turquie

Article détaillé : Réformes kémalistes.

Whether state and religion is separate in Turkey is disputed. Turkey is a country with a strong stance of secularism since Kemal Atatürk's westernization movement in March 3, 1924 by removing the caliphate system and all religious influence from the state. In reverse, Sunni Islam, the majority religion, is now controlled by the Turkish government through the "Department of Religious Affairs," and is state-funded. All Islamic views which are deemed political are censored in accordance with the principle of secularism. All stated funded mosques conduct weekly seminars whose content has to be approved by the state. Also, independent Sunni communities are illegal. Minority religions, like Alevi Islam or Armenian or Greek Orthodoxy, are guaranteed by the constitution as individual faiths and are mostly tolerated, but this guarantee does not give any rights to religious communities. However the Treaty of Lausanne gives certain religious rights to Jews, Greeks, and Armenians, but not, for example, to Syrian-Orthodox or Roman Catholics. Recently, the question over reestablishment of an ancient Greek Orthodox seminary in Istanbul became a political issue in regard to Turkey's accession to EU membership. The EU considers such prohibition to amount to suppression of religious freedom. However, it is pointed out that, if the Greek Orthodox are allowed to reopen the school, they will become the only religion in Turkey with the right to independent religious schools. Recent attempts to outlaw adultery caused outcry in Europe and was seen as an attempt to legislate an Islamic value, while other point out that the legislation was intended to combat polygamy which is still common in rural areas. Also, similar to France, people are not allowed to wear hijab in government institutions such as in school, civil service or the university.

[modifier] États-Unis

The Christian flag displayed alongside the flag of the USA next to the pulpit in a church in California. Note the eagle and cross finials on the flag poles.
The Christian flag displayed alongside the flag of the USA next to the pulpit in a church in California. Note the eagle and cross finials on the flag poles.

In the 1600s and 1700s, many Europeans emigrated to what would later become the United States. For some this was driven by the desire to worship freely in their own fashion. These included a large number of nonconformists such as the Puritans and the Pilgrims as well as English Catholics. However, with some exceptions, such as Roger Williams of Rhode Island or the Roman Catholic Lord Baltimore in Maryland, most of these groups did not believe in religious toleration and in some cases came to America with the explicit aim of setting up a theocratic state. Such history and beliefs were integrated into the U.S. Constitution with the passing of the Bill of Rights containing the First Amendment. The clause of the First Amendment that adopted the founders' principles of separation of church and state and freedom of religion is known as the Establishment Clause. It states, "Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof...." The interpretation of that clause is subject to disagreement. According to Conservatives, the first half of that establishment clause has been interpreted as requiring official indifference, whereas the second half (the free exercise portion) has been emasculated. Public education is a case in point. Some conservatives doubt that restricting religious speech in public school classrooms was the original intent of the first amendment and believe that ending government-funded or government-endorsed religious activities for students constitutes censorship of religion, which they believe to be contrary to the intent of the First Amendment. Some hold that the founders' intent was to prevent the state from mandating or banning any religion, while others, including the ACLU, hold to the view that no government — federal, state or local — can perform any action or make any policy which blatantly favors one faith or church over the others, or which favors belief in God or the Supreme being over non-belief. The latter position has been gradually adopted by the Supreme Court since the latter half of the nineteenth century, though the Court is not unanimous on this: Supreme Court Justice Clarence Thomas, an "originalist" who favors the stricter interpretation and application of the Constitution (e.g.,no government can blatantly favor one faith or church over the others, or favor belief in God or the Supreme being over non-belief) disagrees with the modern view. The court-enforced separation does not extend to all elements of civil religion. By law, the country's currency now carries the motto "In God We Trust." Congress begins its sessions with a prayer, and since 1954 the Pledge of Allegiance contains the phrase, "one nation, under God." Court rulings have upheld these apparently religious references, viewing them as non-substantive "ceremonial deism" or utilizing other legal theories. Recent lawsuits have unsuccessfully attempted to challenge this view. Some expressions of religion on public property, such as certain displays of the Ten Commandments in courtrooms or Nativity scenes on public land have been recently ruled to be unconstitutional. The government is also permitted to restrict religious activities so long as these restrictions do not target religion specifically. For instance, a religious group can not perform human sacrifice under the veil of separation of church and state because the government views it as murder and murder is illegal. Religion plays a strong role in national politics, especially in controversial issues like abortion, euthanasie, and homosexuality. Direct church-state issues also arise, currently including the question of whether or not school vouchers should be used to help parents pay for education at private schools which may have religious affiliations, and the status of the faith-based initiatives of the current President, George W. Bush. The most prominent religious participants in national politics are Evangelical Christians, Conservative Catholics and some Orthodox Jews, largely allied with the Republican Party and in the so-called Bible Belt of the Southern and Midwestern United States, comprising what is known as the "religious right." Other Protestants (including predominantly liberal sects), Catholics, Mormons, Jews, Muslims, non-believers, and other faiths are also quite active. Some religious groups wish to increase the ability of government to make various religious expressions; they often emphasize the largely Christian demographics and history of the country, however it is also often used as an attempt to give state sanction to a majoritarian faith at the direct expense of the rights of minority religious groups. See Santa Fe Independent School Dist. v. Doe It is common practice for national politicians with strongly religious constituencies to cite religious texts or beliefs in support of certain policies. In other areas voters may be more disapproving of expressions of religious faith by political candidates and government officials.

[modifier] Autres pays

The status of the separation of church and state in almost any country around the world, as seen by the US government, can be viewed by clicking on the appropriate geographical region in the left panel of the web page maintained by the United States Department of State.

[modifier] Countries with national or state churches

[modifier] Égypte

Despite the fact that Egypt is a predominantly Islamic population, most would agree that the Coptic Orthodox Church is the unofficial state church of Egypt. It is not noted in the Constitution of Egypt (which is currently in use) what is the official State Church because Egypt is currently an Arab Republic that recognizes Islam as the State Religion, but most inhabitants of Egypt accept the Coptic Orthodox Church as the unofficial State Church mainly due to the fact that it incorporates Egypt's largest Christian population, which makes up approximately 10% of Egypt's total population. The separation of the state's influence on religion and vice versa is often undetermined; many rights groups have claimed that some laws passed by the State are heavily influenced by the State Religion, and sometimes aims at particular minorities in Egypt. The Coptic Orthodox Church is in fairly good relations with the State. This was seen when the State officially declared January 7th, the Coptic Orthodox Christmas, as an official holiday in Egypt. However, some laws still aim at persecuting the Coptic Orthodox Church: the President of Egypt must approve any permits to build or repair any church in Egypt, also known as the Hamayouni Decree. [2] Other churches exist in Egypt, such as the Coptic Catholic Church as well as some Protestant denominations. However, their population composes a very small portion of Egypt's population.

[modifier] Finlande

As the national churches of Finland, the Evangelical Lutheran Church of Finland and the Finnish Orthodox Church have a status protected by law. The special legal position of the Evangelical Lutheran Church of Finland is also codified in the constitution of Finland. Both churches have the right to levy an income tax on their members and every Finnish company as a part of Corporation Tax. The tax is collected by the state. The administration of the national churches is regulated by their respective church laws, which are drafted by the churches and enacted or rejected by the parliament. State universities, religiously non-aligned in themselves, provide the theological education that is required from those to be ordained as clergy of the national churches. The general direction has been to restrict and remove the privileges of the national churches, and as of 2004, in most other official business (such as officiating marriages) any registered religious community has a status comparable to that of the national churches.

[modifier] Royaume Uni

In the United Kingdom, there are two state-approved churches. The Church of Scotland is Presbyterian while the Church of England is Episcopalian (Anglican). The former is a national church guaranteed by law to be separate from the state, while the latter is a state-established church and any major changes to doctrine, liturgy, or structure must have parliamentary approval. Neither Wales nor Northern Ireland currently have established churches: the Church in Wales was disestablished in 1920, the Church of Ireland in 1871. The king or queen must promise to uphold the rights of the Presbyterian church in Scotland and the Anglican church in England. He or she is the Supreme Governor of the Church of England, holding the title of Defender of the Faith, but an ordinary member of the Church of Scotland. Neither church receives direct funding from taxation. State schools must provide religious instruction and regular religious ceremonies, though parents may withdraw their children from either; the choice of religion is left up to the school governors, but in the absence of an explicit choice it is by default "broadly Christian;" the Church of England and the Catholic Church operate many state-funded schools and there are a small number of Jewish and Muslim ones. Senior Church of England bishops have a right to sit in the House of Lords, the upper chamber of the Parliament of the United Kingdom.

[modifier] Grèce

Greece is the only European Union (EU) country to ban proselytism in its constitution, and for this reason the only EU country to have been condemned by the European Court of Human Rights for a lack of religious freedom. The position of the Church of Greece and its relations with the State are set forth in Article 3, par. 1 of the present Constitution (1975/1986/2001). According to this article: (a) The Greek-Orthodox dogma is the prevailing religion, (b) The Church of Greece is inseparably united in doctrine with the Ecumenical Patriarchate of Constantinople and with all other Orthodox Churches, and (c) The Church is self-administered and autocephalous. About 98% of the population is Christian Orthodox. The remaining percentage represents Muslims, Roman Catholics, Eastern-rite Catholics and Jews. The Government, under the direction of the Ministry of Education and Religion, provides some financial support by, for example, paying for the salaries and religious training of clergy, and financing the maintenance of Orthodox Church buildings. This special relation between the Greek State and the Orthodox Church has come about for historical reasons and long-established tradition, many Greeks attributing the preservation of Greek national identity during the 400 years of Ottoman occupation to the Orthodox Church. A separation of Church and State would require an amendment of the Constitution. Being Greek Orthodox is a necessary requirement for those who wish to join the Hellenic Army special forces. The relationship between church and state in Greece is partly responsible for the fact that Athens doesn't have a mosque, since the Church has expressed concern recent suggestions on building sites. However, the Church has now donated land in Athens to Athen's Muslim community for the purposes of building a mosque, belying attempts by many to attribute a hardline or racist stance against minorities by the Church. No other Church in Europe has made such a gesture to the Muslim community. See GREECE: Religious freedom, the Achilles' Heel

[modifier] Countries in flux

[modifier] Russie

From the foundation of the Kievan Rus dynasty until the institution of bolshevism, Russia maintained very close ties between the officially recognized religion, the Russian Orthodox Church, and the government. These bonds became tightest under tsar Peter I ("Peter the Great"); in 1721, the office of Patriarch of Moscow was eliminated and replaced with a "Holy Governing Synod," presided over by an Imperial appointee and regulated by Imperial law. From that point until 1917 the Russian Orthodox Church was explicitly a department of the Russian government. After the October Revolution and bolchevik coup, the government of the Soviet Union was quite active in religious affairs, even though it was theoretically atheist and purely secular. Between 1917 and 1922, Soviet authorities executed 28 Orthodox Bishops and over 1,000 priests. A government-sponsored "renovation" known as the Living Church was instigated in May of 1922 as a replacement for the Russian Orthodox Church. It was eliminated in 1943 during the Second World War, but state intervention in religious affairs did not end, and religion was highly regulated and controlled until the end of the Soviet Union. On October 9 and November 10 of 1990, the Russian Parliament passed two freedom of conscience laws that formally disestablished the Russian Orthodox Church as the state church of Russia (this step had never actually been explicitly taken in the Soviet Union). In 1997, however, the Russian Parliament passed a law restricting the activities of religious organizations within Russia. Complete freedom is given to any religious organization officially recognized by the Soviet government before 1985: the Orthodox Church, Judaism, Islam, and Buddhism. The basis for consideration as an official religion of the Russian Federation is supposed to be a 50-year presence in the state. According to this criterion, Roman Catholicism, Lutheranism, and the Baptist faith should all enjoy official status as Russian religions. However, this is not the case. Non-official religions are strictly limited in that they are not permitted to operate schools or import non-Russian citizens to act as missionaries or clergy. Likewise, they must annually re-register with local officials. This act has been sharply criticized as antithetical to the concept of freedom of religion, especially in countries with religious organizations that expend a great deal of money and effort in proselytizing. The Russian government also engages in practices that have been accused of being discriminatory against citizens who profess faiths other than Orthodox Christianity. In the Russian armed forces — for which there continues to be universal conscription — no form of religious worship other than Orthodox Christian is permitted. Thus, conscripted Jews, Muslims, and Buddhists (despite their ostensible religious freedom granted in the 1997 law) are prohibited from engaging in prayer, even if they do so in solitude.

[modifier] Voir aussi


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