Expansion du christianisme du Ve siècle au XVe siècle
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Cet article traite de la christianisation et de l'Expansion du christianisme du Veme siècle au XVeme siècle.
Article en histoire, il présente le sujet à travers son aspect fondamental qui est, jusqu'à la fin du Moyen Âge, la mission chrétienne. Au début de la période moderne, à partir du XVIe siècle, l'emploi du terme « mission » se spécialise. Les différentes formes que prend ensuite l'évangélisation font l'objet d'articles séparés :
- Expansion du christianisme du Veme siècle au XVeme siècle
- La période des Patronats (XVIe – XVIIe siècles)
- Missions catholiques de 1622 à la fin du XVIIIe siècle
- Missions catholiques au XIXe et au XXe siècles
- Histoire des missions protestantes
Sommaire |
[modifier] L'évangélisation au temps du premier christianisme
L'Évangile selon Matthieu rapporte les paroles du Christ :
- « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
- et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (XXVIII, 19-20)
Là se trouve la première définition de l'« évangélisation » : apporter la parole du Christ aux différents peuples, c'est-à-dire diffuser les Évangiles dans lesquels elle a été recueillie, et donner les sacrements, dont le premier est le baptême.
En conséquence, l'Évangélisation entraîne la constitution d'une « Église » chrétienne au sens premier, c'est-à-dire d'une assemblée des fidèles (l'ecclesia).
Elle fut d'abord le fait des Apôtres, c'est-à-dire des « envoyés » du Christ, selon un mot grec. Parmi eux se distingua notamment Paul, dont les Épîtres adressés à divers païens servirent de référence aux évangélisateurs ultérieurs.
Par analogie, les principaux évangélisateurs des nations païennes furent qualifiés d'apôtres durant le Moyen Âge.
Durant l'antiquité romaine, la religion chrétienne n'était guère sortie des villes romaines où se constituèrent les premières Églises. La parole des Évangiles fut propagée dans les campagnes de l'Empire surtout par des moines de tradition érémétique (du grec « monos » : seul), comme Martin de Tours en Gaule, à la fin du IVe siècle.
D'autres ermites itinérants permirent au christianisme de dépasser les frontières de l'Empire romain, comme saint Patrick (389–461) en Irlande, au Ve siècle. En plus Tertullien écrit déjà au II-IIIième siècle dans son œuvre Adversus Judaeos "qu'il y a des endroits (dans l'Ouest), qui ne sont pas occupés par les Romains, qui se sont rendus au Christ". Origène (IIIième siècle) parle plusieurs fois dans ses Homilies de Chrétiens en Bretagne (province romaine).
[modifier] La mission chrétienne durant le haut Moyen Âge
Dès le VIe siècle et durant tout le haut Moyen Âge, la « mission chrétienne » se développa aux confins d'un monde chrétien qui avait été jusque là, à peu de différences près, superposable à l'empire romain de Constantin Ier : œuvre d'évangélisation effectuée par les envoyés d'une Église, ou « missionnaires », elle continua à s'appuyer sur l'élan monastique mais gagna souvent un caractère « officiel », parfois moins spontané, dû aux mandats et aux soutiens d'une Église organisée, d'un royaume, ou des deux.
Le nom même de « mission » revêt un sens particulier, au moins jusqu'au XVIe siècle siècle, qu'il faut expliquer : il fait référence à l'envoi du Fils par le Père pour sauver les Hommes ; le missionnaire est donc l'« envoyé » (missus) pour le salut. Une idéologie liée à ce sens se développa, notamment aux VIIe et VIIIe siècles : dans celle-ci, l'action du missionnaire s'inscrit dans le cadre plus vaste de la propagation de la foi et de l'expansion de l'Église catholique jusqu'aux confins de la terre, dans une perspective eschatologique, qui est celle du salut de l'humanité.
À travers la mission, l'évangélisation gagna incidemment un caractère « national » plus affirmé : l'évangélisation et la naissance d'une Église purent correspondre à la naissance ou à l'affirmation de l'identité d'un peuple (latin gens) chrétien issu d'une nation « barbare » (latin natio). C'est, par exemple, ce que décrit Bède le Vénérable dans son Histoire ecclésiastique du peuple anglais (latin historia ecclesiastica gentis anglorum) achevée vers 732. La notion de « peuple élu », telle qu'elle est exprimée dans l'Ancien Testament, eut un rôle à jouer dans cette évolution : ainsi Bède considéra-t-il que son peuple avait servi les desseins de Dieu en envahissant les terres des Bretons touchés par l'hérésie pélagienne. Encore selon cette idéologie, les Anglo-Saxons avaient un autre rôle à jouer en apportant les Évangiles dans les régions d'où ils étaient originaires et qui étaient demeurées païennes : la Frise et la Saxe médiévales.
L'évangélisation devint encore un enjeu politique pour les souverains chrétiens qui cherchaient à accroître leur influence : le rôle des rois francs, appuyés par l'Église depuis le baptême de Clovis, en 496, fut aussi important à cet égard pour la Germanie que celui des Empereurs d'orient auprès des Slaves, des Magyars et des Russes. Le pouvoir temporel sut, au gré des conquêtes et des victoires, appuyer la mission, susciter la conversion de souverains des peuples païens entrés dans sa sphère d'influence et, lorsque cela s'avéra insuffisant, il put avoir recours à la force pour étendre la chrétienté.
Ainsi, après que les rois mérovingiens eurent appuyé l'expansion vers l'est de leur royaume sur l'expansion de l'Église catholique, notamment en Bavière, Pépin le Bref appuya l'action de saint Boniface en Frise païenne ; il reçut peut-être le sacre des mains de ce dernier, en 751. À sa suite, Charlemagne se heurta à la résistance des Saxons. Ce dernier tenta de finalement de les convertir par la force, lors de sanglantes campagnes menées à la fin du VIIIe siècle. Ce procédé extrême n'eut vraisemblablement que peu de succès.
Dans tout l'Occident, le rôle « directeur » de l'Église romaine s'affirma, entre autres, à travers la mission. Rome, « siège apostolique », devint le point de départ, ou de « reconnaissance », de plusieurs missions : celle d'Augustin de Canterbury, envoyé en 596 par le pape Grégoire le Grand auprès des Angles dans le Kent, connut le succès avec le baptême d'Ethelbert, en 610.
Elle fut immédiatement suivie, en 616–625 par celle de Paulinus auprès des Angles du nord, en Northumbrie, qui entraîna le baptême du roi Edwin. Après s'y être heurtée à l'influence du christianisme irlandais, autre grand fournisseur de missionnaires, l'influence de l'Église romaine l'emporta dans l'Église anglaise.
Des moines anglo-saxons, désireux d'évangéliser les Germains demeurés païens sur le continent, prirent le relais aux VIIe et VIIIe siècles : Willibrord († 739) fut envoyé en Frise en 695 par le pape Serge II ; Peu de temps après, Winfrid le suivit. Ce dernier se rendit à Rome et y reçut le sacre épiscopal des mains du Pape en 722. Prenant le nom de Boniface, il fut sanctifié à la suite de son martyre à Dokkum, en Frise orientale, en 754.
Occupant les sphères d'influence franque et byzantine, une certaine compétition eut lieu pour convertir les païens entre les Églises de Rome et de Constantinople : les Églises des Bavarois et des Slaves de l'ouest furent fondées sous l'aile bienveillante du Pape romain et placées sous l'autorité d'évêques germaniques, tandis que les Slaves de l'est, la majorité des Slaves du sud, puis les Russes, reçurent le baptême des Grecs : parmi ces derniers, Cyrille et Méthode furent les apôtres des Slaves.
Ils effectuèrent une première mission en Grande Moravie à l'initiative du patriarche de Constantinople, Photius, durant la seconde moitié du IXe siècle (en 862–863). S'ils purent y constituer rapidement une Église slavonne, celle-ci fut éphémère, en raison de l'absence d'un réel soutien de la part de Rome, de la dégradation des relations entre les deux Églises et, surtout, à cause de la résistance du clergé germanique à la liturgie grecque. Cyrille mourut en 869 et Méthode, en 885. Par la suite, leurs disciples furent chassés par le clergé catholique. Ils obtinrent néanmoins les fruits de cette première expérience en Bulgarie : munis d'une écriture et d'une liturgie adaptées, il posèrent les bases de l'Église slave.
En Orient, l'évangélisation joua un rôle important dans la diffusion de l'écriture : au IVe siècle, l'évêque arien Wulfila avait créé, avec succès, un alphabet gotique pour rendre accessibles les saintes Écritures aux Goths. Aux IXe et Xe siècles, l'alphabet glagolitique eut la même portée chez les Slaves. L'alphabet cyrillique que nous connaissons et qui doit son nom à Cyrille en est l'héritier.
En Occident, si des œuvres vernaculaires à caractère missionnaire purent exister, l'usage exclusif du latin pour la liturgie limita le rôle de l'évangélisation à cet égard et c'est surtout l'iconographie chrétienne qui put jouer un rôle pédagogique auprès des païens. Ainsi, les motifs végétaux typiquement germaniques de la période des migrations des peuples ont tendance à disparaître, en Germanie intérieure, de l'art des Alamans et des Thuringes au VIIe siècle, alors que le christianisme progresse dans leurs régions. La transition d'un art « barbare » vers un art chrétien put se faire progressivement. Dans l'île de Grande-Bretagne, le poème anglo-saxon du Christ sur la Croix (connu à travers une version datée du IXe siècle) dépeint le martyre et le triomphe du Christ-Roi. Il est probablement l'indice d'une méthode pour la conversion qu'utilisèrent les missionnaires, à savoir l'association du dieu-roi Woden au Christ-Seigneur. Ce poème fait écho à la Croix de Ruthwell, en Écosse, œuvre antérieure quant à elle ornée d'un poème runique sur le même thème.
L'action des missionnaires romains fut éclipsée, après la fin du VIIIe siècle, par le rôle des souverains nouvellement convertis, comme en Scandinavie. Dans cette dernière région, le rôle des rois danois, à la suite d'Harald à la Dent bleue, baptisé en 826 fut le premier déterminant. En Suède, il fallut attendre la dynastie du Götaland pour que le christianisme s'impose dans les années 1060. L'influence politique des rois chrétiens fut également déterminante en Pologne. Le duc Mieszko Ier reçut le baptême en 966, à la suite d'un voyage chez le prince de Bohême Boleslas Ier, dont il avait épousé la fille chrétienne.
Le modèle du missionnaire du haut Moyen Âge – inspiré par les apôtres, notamment par saint Paul – fut promis à un bel avenir : il est l'héritage majeur de la période. Mise en sommeil lorsque les royaumes chrétiens organisèrent leur Église, l'idéologie qui s'était formée autour de l'action des missionnaires, surtout au VIIIe siècle, perdura dans les monastères.
Elle ressurgit à travers l'idéal de vie apostolique qui connut un nouvel essor dans les ordres mendiants, Dominicains et Franciscains, à la fin du XIIe siècle. Les premiers, en particulier, prirent le nom de « frères prêcheurs ».
[modifier] Le XIIIe siècle
Un nouvel essor de la mission chrétienne se prépara en Occident au XIIe siècle, principalement avec la création de nombreux ordres religieux et avec l'affirmation, à travers l'idéologie de la Croisade, d'un « esprit de conquête » dans l'Église.
Parmi les participants à cette évolution, au début du XIIIe siècle, deux personnalités se distinguèrent : Dominique de Guzmán et François d'Assise. Reprenant à leur compte l'idéal de vie apostolique dans les ordres qu'ils fondèrent, ils donnèrent naissance à deux nouvelles pépinières de missionnaires, dont le champ d'action déborda largement les frontières du monde chrétien.
Les Dominicains, à l'instar de leur fondateur, tournèrent assez rapidement leur attention vers la lutte contre les hérésies à l'intérieur de l'Occident chrétien. En cela, ils s'illustrèrent notamment par une action d'évangélisation des campagnes, que leur rôle ultérieur dans l'Inquisition a pu ternir mais ne doit pas faire oublier.
Les Franciscains, quant à eux, commencèrent à s'ouvrir à des cultures non-chrétiennes avec le monde musulman, dans l'Espagne chrétienne et mozarabe. De là, ils lancèrent des missions en Afrique du Nord, non sans avoir développé la connaissance et l'usage de la langue arabe, mais aussi du Talmud (Ramon Lull). Ils eurent ainsi leurs premiers martyrs.
L'Ordre de Cîteaux dépêche un évêque missionnaire nommé Christian pour organiser les croisades baltes visant à évangéliser les Vieux-Prussiens et les peuples baltes avec l'appui des ordres militaires germaniques. Lui et l'Ordre teutonique trouvent un allié séculier en 1222 en la personne de Conrad Ier de Mazovie, qui leur permet de s'installer dans la basse-Vistule.
Après 1233, lorsque les Mongols firent irruption aux confins des mondes chrétien et musulman, des frères prêcheurs se trouvèrent aux avant-postes, envoyés par la Hongrie auprès des premières victimes de la Horde d'Or. Ayant réussi à convertir certains des voisins orientaux des Russes (les Comans), ils jouèrent le rôle d'ambassadeurs de l'Occident auprès des khans, non sans que certains d'entre eux connussent la déportation ou le martyre.
Après le concile de Lyon (1245), plusieurs émissaires des deux ordres furent envoyés pour aider les chrétiens des Églises lointaines. Suivant les voies vers l'Orient que ces derniers avaient été parmi les premiers à explorer, la mission de ces deux ordres se porta ensuite en Asie, dans le Caucase, en Perse et jusqu'en Chine ou en Inde. Ces « missionnaires-ambassadeurs » évangélisèrent et constituèrent de nouvelles Églises, comme chez les Alains de Crimée ou dans certains khanats mongols.
Les contacts qui eurent lieu entre les envoyés du pape Jean de Plan Carpin, en 1244, ou du roi de France Louis IX, Guillaume de Rubrouck, en 1253, furent infructueux du point de vue de l'évangélisation.
En Chine, la mission de Jean de Montecorvino, envoyée en 1289, découvrit même un noyau chrétien qui subsistait chez les Önguts dans un total isolement depuis l'antiquité. Ce frère fonda enfin l'Église de Pékin, dont il devint évêque, après avoir converti un certain nombre de victimes des Mongols.
[modifier] La fin du Moyen Âge
Le succès des entreprises missionnaires du XIIIe siècle fut cependant limité dans le temps. L'isolement de ces Églises « lointaines », ou encore l'hostilité des pouvoirs locaux au christianisme, finit par avoir raison de la majorité de leurs fondations, durant les XIVe et XVe siècles.
Une nouvelle ère s'ouvrit pour l'évangélisation à la fin du Moyen Âge, en 1492, avec l'achèvement de la Reconquista par la prise de Grenade, en Espagne et avec la découverte de l'Amérique, bientôt suivie de sa conquête.
[modifier] Chronologie
- 337 : conversion au christianisme de Constantin Ier
- 341 : L'arien Wulfila, ou Ulfilas, est sacré évêque des Goths à Constantinople
- 430 : en Irlande, le christianisme est introduit par saint Patrick qui deviendra le saint patron de l'île (fin de l'évangélisation de l'île en 444).
- 431 : le pape de Rome Célestin de Rome envoie son diacre Palladius en Irlande qui en devient le premier évêque.
- 450 : saint Patrick fonde l'évêché d'Armagh en Irlande
- 496 : baptême de Clovis, roi des Francs, avec trois mille guerriers à Reims
- 596 : Augustin de Canterbury, envoyé par le pape Grégoire Ier, arrive dans le royaume du Kent, en Grande Bretagne, pour convertir les Anglo-Saxons au christianisme.
- 597 : baptème du roi Ethelbert, puis de dix mille guerriers dans le Kent
- début du VIIe siècle : évangélisation des Alamans et de la Frise occidentale par les Francs
- 618-625 : mission de Paulinus en Northumbrie et baptême du roi Edwin
- 678 : débuts de l'évangélisation de la Frise par Wilfrid d'York
- 690 : Willibrord, disciple de Wilfrid d'York, évangélise les Frisons.
- 695 : fondation de l'évêché d'Utrecht.
- 719 : mission de Winfrid (saint Boniface) en Frise
- 722 : saint Boniface est sacré évêque à Rome par le pape Grégoire II ; il reçoit la mission d'évangéliser la Bavière, la Hesse et la Thuringe.
- 739 : mort de Willibrord
- 754 : martyre de saint Boniface à Dokkum, en Frise orientale
- 782–802 : conquête et pacification de la Frise orientale et de la Saxe par Charlemagne ; des révoltes païennes sont durement réprimées
- 826 : baptême de Harald à la Dent bleue, rois des Danois, chez les Francs
- 830 : débuts de l'évangélisation de la Suède par des esclaves chrétiens ramenés par les Vikings à Birka, près de Stockholm
- 860 : ambassade Cyrille auprès des Khazars convertis au judaïsme
- 862–863 : mission de Cyrille et Méthode de Salonique en Grande Moravie ; fondation de l'Église slavonne
- 869 : mort de Cyrille à Rome (le 14 février) ; Méthode est nommé évêque de Pannonie
- 885 : mort de Méthode ; ses disciples sont chassés par le clergé catholique et se réfugient en Bulgarie auprès de Boris Ier
- 957 : baptême de la princesse de Kiev Olga. Première mission en Russie
- 966 : baptême du duc de Pologne Mieszko Ier
- 981 : baptême collectif des habitants de Kiev
- 989 : baptême à Cherson (Crimée) du prince russe Vladimir
- 1000 : L'Islande embrasse le christianisme lors d'une réunion de l'Althing
- 1008 : baptême du roi suédois Olof Sköttkonung
- 1050 : victoire byzantine sur les Magyars : baptême de plusieurs de leurs chefs
- v. 1060 : la dynastie du Götaland impose le christianisme en Suède
- 1077 : mort de saint Léonce, apôtre de Rostov ; conversion des tribus slaves de l'est, entre Novgorod et Kiev
- 1095 : appel à la première Croisade par le pape Urbain II à Clermont
- 1157 : La première « croisade » suédoise en Finlande introduit le christianisme chez les peuples du grand-nord (d'autres ont lieu en 1191 et 1202)
- 1223 : mission envoyée par les Hongrois auprès des Comans après une victoire mongole.
- 1244 : premiers contacts entre le pape et les Mongols, mission de Jean de Plan Carpin
- 1253 : mission de Guillaume de Rubrouck chez les Mongols.
- 1289 : mission de Jean de Montecorvino en Chine
- 1250 : fondation d'une école de langues par le Dominicain Raymond Martin
- 1396 : mort d'Étienne de Perm, évangélisateur des Zyrianes
- 1308 : Le pape nomme Jean de Montecorvino évêque de Pékin (Beijing)
- 1318 : création de la province ecclésiastique de Sultanieh au sud de la mer noire par le Pape Jean XXII
- 1368 : répression des chrétiens par les Ming en Chine
- 1555 : Gurij nommé évêque des Tatars de Kazan
[modifier] Voir aussi
- Lien avec l'article christianisation en terme de culture diffusée : voir rayonnement culturel.
[modifier] Lien externe
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